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lundi 26 novembre 2018

Mardi 27 novembre à 21 h : ''Le temps des forêts'' au Lido à Prades (66500)

 
 Mardi 27 novembre à 21h au Lido

les Ciné-Rencontres vous proposent


 Lien vers la bande annonce : 

Synopsis
Symbole aux yeux des urbains d'une nature authentique, la forêt française vit une phase d'industrialisation sans précédent. Mécanisation lourde, monocultures, engrais et pesticides, la gestion forestière suit à vitesse accélérée le modèle agricole intensif. Du Limousin aux Landes, du Morvan aux Vosges, Le Temps des forêts propose un voyage au cœur de la sylviculture industrielle et de ses alternatives. Forêt vivante ou désert boisé, les choix d'aujourd'hui dessineront le paysage de demain...

Critique Libération
Avec subtilité, ce documentaire édifiant se penche sur l’essor destructeur de la filière du bois en France...
Subtilement engagé (et dédicacé « aux forestiers militants »), le documentaire de François-Xavier Drouet suit et interroge in situ une vingtaine de professionnels et activistes - bûcherons, entrepreneurs de travaux forestiers, agents de l’Office national des forêts, propriétaires de scierie… - de la Corrèze à l’Alsace, qui racontent l’étonnant cercle vicieux qu’est devenue la filière du bois en France, une « malforestation » qui transforme les sols en sable infécond, force l’usage des pesticides, détruit les paysages et inféode les entrepreneurs aux banquiers qui leur ont permis de se « développer ».
« Qu’est-ce qu’une forêt ? » n’a de cesse de se demander le film, par ses regards jetés sèchement, sans mouvement de caméra ni romantisme, sur les paysages et ceux qui vivent ou survivent de leur exploitation, et le fait le plus vertigineux est sans doute qu’il existe autant de réponses à cette interrogation que de variations idéologiques du capitalisme.
Pendant qu’un propriétaire d’exploitation de pins maritimes confie son plaisir de se prendre pour « un général d’armée avec son monde parfaitement en ligne » et défend la nécessité économique de ses plantations très denses, d’autres (largement majoritaires dans le film) décrivent des environnements de plus en plus exsangues, qui ont de moins en moins à voir avec l’écosystème fabuleusement complexe qu’est la forêt à l’état naturel, et rappellent qu’aucune exploitation sylvestre n’est durable si elle ne s’apparente pas à un « prélèvement ».
Au-delà des prises de paroles, paisiblement alarmantes, les moments les plus impressionnants du film sont ceux où la caméra s’attarde sur les « abatteuses », ces transformers qui transmutent un arbre vivant en bois prêt à l’usage en un instant, et dont l’efficacité terrifiante suffirait presque à défendre la cause de l’environnement forestier face au capitalisme dévorant - cette folie, notre folie.
Olivier Lamm

Site                :   www.cine-rencontres.org
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