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mercredi 31 août 2016

Tafta : la France réclame l’arrêt des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique

 

Tafta : la France réclame l’arrêt des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique

 

LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le

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Vidéo à voir sur le site du Monde


Après des mois de tergiversations, la France a décidé d’en finir avec les négociations concernant le traité de libre-échange transatlantique (appelé TTIP ou Tafta), censé doper les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Union européenne. « A la fin du mois de septembre, lorsque les ministres du commerce extérieur se réuniront à Bratislava pour avoir un échange sur ce sujet comme sur d’autres, je demanderai, au nom de la France, l’arrêt des négociations sur le Tafta », a annoncé Matthias Fekl, mardi 30 août, sur RMC.

 
« Ce que demande la France, c’est l’arrêt pur, simple et définitif de ces négociations, a précisé le secrétaire d’Etat français au commerce. Pourquoi ? Parce qu’elles ont été engagées dans l’opacité. Il faut un coup d’arrêt net, clair et définitif pour ensuite pouvoir reprendre des discussions sur de bonnes bases. »

Lors de la Conférence des ambassadeurs, le président de la République a également assuré que les discussions ne pourraient aboutir en l’état :
« La négociation s’est enlisée, les positions n’ont pas été respectées, le déséquilibre est évident. (...) Alors le mieux c’est que nous en fassions lucidement le constat et plutôt que de prolonger une discussion qui sur ces bases ne peut pas aboutir. »
Selon Paris, les négociations menées par la Commission européenne au nom des 28 Etats-membres de l’Union, souffrent d’un trop grand déséquilibre au profit de Washington. « Les américains ne donnent rien ou alors des miettes (…), ce n’est pas comme ça qu’entre alliés on doit négocier », a précisé M. Fekl, ajoutant que « les relations ne sont pas à la hauteur entre l’Europe et les USA ».

Lors d’une manifestations en Allemagne, le 26 mars 2016. RALPH ORLOWSKI / REUTERS

Un 15ème « round » en octobre


Cette décision intervient alors que les discussions, entamées en juillet 2013, s’enlisent entre Européens et Américains. Alors que 14 « rounds » de négociations ont déjà eu lieu, aucun accord n’a encore pu être trouvé sur les 27 chapitres en discussion. Un 15ème « round » est d’ores et déjà prévu aux Etats-Unis, durant la première semaine d’octobre.

Selon différentes sources, les positions entre les deux camps sont encore très éloignées. Les Européens réclament notamment un meilleur accès aux marchés publics outre-Atlantique, protégés par différents dispositifs législatifs, comme le « Small business Act », qui réserve certaines commandes publiques aux PME locales. De leur côté, les Américains lorgnent les marchés agricoles européens, que Bruxelles refuse de fragiliser en les ouvrant davantage à la concurrence.

Le débat sur l’arrêt des discussions n’agite pas que la France. Dimanche, le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel a estimé que les négociations entre Européens et Américains « ont pratiquement échoué, même si personne ne l’admet vraiment ».

Interrogé par la chaîne de télévision ZDF, le ministre (SPD) de l’économie a estimé que « nous, Européens, ne devons (…) pas céder » aux exigences de Washington. A l’inverse, Angela Merkel, la chancelière allemande, a toujours apporté son soutien aux discussions, malgré une opposition de plus en plus virulente de l’opinion publique sur ce sujet outre-Rhin. La victoire du Brexit au référendum du 23 juin sur le maintien du Royaume-Uni dans l’UE a aussi porté un rude coup aux partisans du TTIP.

 

Scepticisme américain


Aux Etats-Unis, de nombreux observateurs expriment également leur scepticisme quant à la capacité de l’administration américaine à conclure les discussions sur le Tafta avant la fin du second mandat du président américain, même si Barack Obama répète vouloir trouver un accord d’ici à janvier. Pourtant favorable au libre-échange, Hillary Clinton n’a pas fait de ce dossier un des axes de sa campagne. Son adversaire républicain, Donald Trump, y est clairement hostile, préférant miser sur le thème du protectionnisme pour séduire les électeurs américains.

Dans un entretien paru mardi 30 août dans l’hebdomadaire allemand Spiegel, le négociateur américain Michael Forman a néanmoins affirmé que « les négociations progressent ». De même, on reste persuadé à Bruxelles que « le Tafta n’est pas mort », selon une source européenne, même si l’on ne sous-estime pas les obstacles qui s’accumulent. Les négociateurs européens misent notamment sur une reprise des discussions en cas de victoire de Hillary Clinton dans la course à la Maison Blanche.

Interrogé sur un possible arrêt des négociations, Arnaud Montebourg, ex-ministre de l’économie et candidat à la prochaine élection présidentielle, a indiqué, mardi matin sur RTL, que « c’est une bonne chose ». « Si c’est vrai, c’est une grande victoire », a également réagit Jean-Luc Mélenchon, autre candidat à l’Elysée, sur l’antenne de RMC.










Source :  http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/30/tafta-la-france-reclame-l-arret-des-negociation-sur-le-traite-de-libre-echange-transatlantique_4989876_3234.html


mardi 30 août 2016

Prades - Cette semaine à l'Atelier de l'Entonnoir

Bonjour à tous,

Petit changement de dernière minute : 

le concert de Johan Van Hulle de vendredi est annulé 

et il est remplacé par :


Iwel Trio

Trio de musique acoustique. Flûte irlandaise, dulcimer, cajon, bodhran et guitares.

https://scontent-fra3-1.xx.fbcdn.net/t31.0-8/10264194_1724326394465271_7252268468730370305_o.jpg https://scontent-fra3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-1/p160x160/12369167_1723962684501642_169341502766446316_n.jpg?oh=f8af4cbb2b5a34799972b15803b7259f&oe=5852F2B0
                                    Vendredi 2 Septembre

  - Concert - 21H

Petite restauration sur place.
Prix libre mais nécessaire !



Cette semaine à l’Atelier de l’Entonnoir :


- Yoga Ashtanga-

-Concert-
Vendredi 2 Septembre

 -Atelier YOGA-

·         Parce que le yoga est une pratique qui mérite d'être connue de tous,
un espace et un temps de yoga ashtanga est mis en place les dans les locaux de l'Atelier de l’Entonnoir.

2h de la première série + méditation finale.

Venir avec son tapis, l'estomac vide, et bien sur dans la joie et la bonne humeur...

Place limitée à 8, voire 10 maximum

Pour plus d'info,

Ou réservations auprès de Marie : 06 07 02 18 51

Vendredi 2 Septembre 
 -Concert-

Petite restauration sur place.
Participation libre mais nécessaire !


Et comme toujours
chaque semaine :


Mardi

Résonances, "le Conflent à nos oreilles" Permanence de 9h à 12h,sans rendez-vous avec Ariane
Plus d'infos au 07 68 09 03 41 et contact@resonances.xyz
Site internet à découvrir avec les oreilles http://resonances.xyz


L’incroyable cantine Populaire de l’Entonnoir de 12h30 à 15h, réservation par téléphone à partir de 11h le mardi matin

Mercredi
L’Amap du Conflent distribue ces paniers de 18h30 à 20h
La Grainothéque propose un échange de graines de 19h à 20h




L’info sur

Bonne semaine à tous !


Atelier de l’entonnoir
1 rue des Marchands
66500 Prades
contact@atelierdelentonnoir.fr

lundi 29 août 2016

OGM : Entretien avec Christian Vélot

 Entretien avec Christian Vélot, à Auxerre, mardi 18 octobre à 19h00, au Silex.


jeudi 25 août 2016 par Rédaction de Yonne Lautre, Vélot Christian

Entretien réalisé par la Rédaction de Yonne Lautre le 22 aout 2016

Christian Vélot est Docteur en Biologie, généticien moléculaire à l’Université Paris-Sud 11, administrateur de la Fondation sciences citoyennes, membre du Conseil scientifique du Criigen.
Il sera l’invité du Collectif 89 Action Citoyenne OGM-Pesticides à Auxerre, mardi 18 octobre à 19h00 au Silex.


Christian Vélot, vous étiez venu le 24 septembre 2007 à Bléneau, canton où nous luttions contre un essai d’OGM en plein champs dans l’Yonne. Depuis vous demeurez un scientifique engagé. 9 ans plus tard, vous revenez à Auxerre. Pourriez-vous nous décrire rapidement ce qui est au centre de vos préoccupations ?



La démocratisation de la science, c’est-à-dire remettre la science au service du bien commun, des citoyens. On assiste depuis plusieurs décennies à une dérive technoscientifique au service d’intérêts mercantiles à court terme où les citoyens sont totalement exclus. Ils ne sont absolument pas considérés dans le choix des orientations de recherche et sont mis devant le fait accompli face au développement de technologies dont l’utilité sociale n’est jamais discutée ou expertisée en amont. La science ne peut se faire en vase clos en ignorant la société civile. Comment imaginer par exemple mener un projet de recherche agronomique sans interagir étroitement avec ceux-là même qui ont inventé l’agriculture, et qui ne sont pas les chercheurs ni même les agronomes mais les paysans ?

Une autre préoccupation majeure concerne la carence et l’opacité d’évaluation sanitaire et environnementale des technologies et de leurs produits. Le temps que demande une évaluation digne de ce nom n’est pas compatible avec l’urgence des brevets et des profits. De plus, les données des « évaluations » réglementaires — qui sont faites par des labos choisis par les firmes qui promeuvent les technologies et les produits en question — restent confidentielles pour des raisons de protection industrielle. C’est un scandale ! On prend clairement les citoyens pour des cobayes et la planète pour une paillasse de laboratoire. C’est bien sûr le cas avec les OGM agricoles et les pesticides, et je considère que c’est mon rôle à la fois de scientifique et de citoyen de le dénoncer et d’alerter.



Comment résumeriez-vous la situation des OGM en France ?



Il faut distinguer les OGM « classiques » dits transgéniques (c’est-à-dire ceux qui ont été génétiquement modifiés par introduction d’un ou plusieurs gènes d’une autre espèce) des OGM dits cachés (c’est-à-dire ceux obtenus par une autre technique que la transgenèse).

Pour les OGM transgéniques, il n’y en a pas de cultivés en France puisque le seul qui est autorisé au niveau de l’Europe a fait l’objet d’un moratoire puis d’une interdiction en France. Par contre il y en a beaucoup qui, bien que n’étant pas cultivés en France, sont autorisés à l’importation pour l’alimentation animale, voire humaine. Tous nos animaux d’élevage intensif sont nourris avec du soja (sous forme de tourteaux) qui nous vient du Brésil ou d’Argentine et qui est du soja transgénique tolérant le Roundup. La plupart des animaux que nous consommons sont donc nourris avec des OGM gavés de cet herbicide et dont les résidus vont donc se retrouver dans la chaîne alimentaire

Pour les OGM cachés, en revanche, il y en a beaucoup de cultivés. Il s’agit essentiellement de Tournesols et de Colzas génétiquement modifiés pour tolérer des herbicides à base de sulfonylurée. Comme la modification génétique a été obtenue par une technique qui ne fait pas appel à la transgenèse, ces plantes échappent à la législation OGM européenne, et sont alors considérées, d’un point de vue juridique, comme des plantes conventionnelles. Il y a donc aucun moyen de savoir où elles sont cultivées (puisque les cultivateurs ne sont pas tenus d’informer la mairie de la localisation des parcelles concernées), aucune traçabilité et aucune évaluation, tant sanitaire qu’environnementale (contrairement aux plantes transgéniques pour lesquelles les évaluations en question sont toutefois largement insuffisantes et non transparentes).


Qu’en est-il, selon vous, de la question des nouvelles plantes mises au point par transgénèse ?



 Il s’agit toujours, pour l’essentiel, de plantes-pesticides, c’est-dire de plantes conçues pour accumuler un ou plusieurs pesticides dans leurs cellules. Il s’agit soit de plantes produisant un ou plusieurs insecticide(s) (leur permettant de lutter contre un ou plusieurs insectes dont elles sont la cible), soit de plantes tolérant un ou plusieurs herbicide(s) qu’elles vont alors pouvoir absorber sans mourir, soit de plantes cumulant les deux propriétés. Contrairement à ce qui a toujours été vanté par leurs promoteurs, non seulement ces plantes ne permettent pas de s’affranchir des pesticides, mais ne font qu’augmenter considérablement la présence de ces pesticides dans la chaîne alimentaire.

 

La question des OGM a-t-elle évolué face au péril du réchauffement/dérèglement climatique ?



Le problème du réchauffement climatique est bien sûr utilisé par les défenseurs inconditionnels des OGM comme un argument supplémentaire pour promouvoir ces plantes. On voit à nouveau resurgir les grandes promesses des plantes qui vont pouvoir pousser dans le désert, fixer l’azote de l’air, etc... Foutaise ! La réalité est toujours que plus de 99% des OGM agricoles sont des plantes-pesticides. On est dans la démarche classique de la fuite en avant technoscientifique qui consiste à faire croire que la technologie de demain va pouvoir surmonter les dégâts causés par les technologies d’hier et d’aujourd’hui

 En fait, les OGM ne sont certainement pas une solution au réchauffement climatique mais une cause supplémentaire. Ils s’inscrivent dans une agriculture toujours plus hégémonique et productiviste, grande consommatrice d’intrants et d’énergies fossiles.

 

Avez-vous un projet de publication ?



 Je n’ai pas de projet de nouveau livre grand public pour le moment, mais certainement de nouveaux DVD de conférences dans un avenir assez proche. En revanche, je vais dans les mois qui viennent publier de nouveaux articles scientifiques relatifs au projet de recherche que je coordonne et relatif aux effets du Roundup et des OGM sur un champignon que nous utilisons comme un indicateur de la santé des sols.


Quels seront les points que vous aborderez à Auxerre, invité par le collectif OGM Pesticides 89 ?



 Après avoir expliqué de façon didactique ce que sont les OGM et la différence (et les ressemblances) entre les OGM transgéniques et les OGM cachés, je ferai un état des lieux de la situation de l’ensemble de ces OGM en France. J’aborderai également la question des nouveaux OGM, c’est-à-dire de ceux qui vont pouvoir être obtenu par des nouvelles techniques que les firmes et autres défenseurs inconditionnels des biotechnologies s’acharnent à faire sortir du champ d’application de la législation européenne sur les OGM (ce qui conduirait bien-sûr à une généralisation des OGM cachés). Et je parlerai bien sûr de la question des pesticides — et en particulier des herbicides Roundup —, étroitement liée à celle des OGM, des effets sur la santé, ainsi que des effets sur les sols, à travers notamment la dernière étude que j’ai publiée en avril dernier.

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  • Christian Vélot, OGM : Tout s’explique, Athée, Goutte de sable, 2009, 239 p. (ISBN 978-2-917904-01-5)
  • Christian Vélot, OGM, un choix de société, Éditions de l’Aube, 2010
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Rédaction de Yonne Lautre

Articles de cet auteur

Vélot Christian

Articles de cet auteur

 Source : http://yonnelautre.fr/spip.php?article11534

dimanche 28 août 2016

Chine : le défenseur des Droits Humains Wu Gan doit sortir de prison

Le défenseur des droits humains

Wu Gan doit sortir de prison




Signez la pétition en ligne ici :


Une répression sans précédent frappe des avocats et défenseurs des droits humains depuis plus d’un an en Chine. De l’ordre de 250 personnes ont été harcelées, quelques unes viennent d’être condamnées à des peines allant jusqu’à sept ans de prison alors qu’une dizaine d’autres sont toujours en attente de leur jugement.

Parmi elles, le militant de renom Wu Gan (plus connu sous son nom de plume Tufu « Le Boucher »). Son activité militante en faveur de droits humains a débuté en 2007. Il collaborait depuis début 2015 aux activités du cabinet juridique Fengrui de Pékin, une des principales cibles de la répression en cours.

Il a été arrêté le 28 mai 2015 après avoir organisé une manifestation devant un tribunal populaire supérieur de la province du Jiangxi, en soutien à un groupe d’avocats qui demandaient de pouvoir consulter des documents du tribunal relatifs à une affaire entachée de soupçons de torture, dans laquelle les accusés encourent la peine de mort.

Il est pour ce prétexte soupçonné de « diffamation », d’avoir « cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public » et d’« incitation à la subversion du pouvoir de l’État ». Il s’agit là de chefs d’accusation vagues couramment invoqués à l’encontre de défenseurs de droits humains, mais qui peuvent, selon le nouveau Code pénal, justifier de lourdes condamnations. Toujours en attente de jugement, il risque entre-temps d’être victime de mauvais traitements.

Wu Gan n’a pas pu bénéficier d’une assistance juridique depuis que son avocat, Yan Xin, lui a rendu visite pour la dernière fois le 4 juin 2015. Ce dernier s’est de nouveau rendu au centre de détention municipal n° 1 de Tianjin au début du mois d’août 2016 afin de voir son client, mais il n’y a pas été autorisé.

...WU GAN DOIT ÊTRE LIBÉRÉ

Amnesty estime que Wu Gan est un prisonnier d’opinion qui a voulu exercer son droit à la liberté d’expression. À nos côtés, demandez sa libération et dans l’intervalle, sa protection contre les mauvais traitements encore trop fréquents en Chine, ainsi que le libre accès à un avocat de son choix et à sa famille.

 Texte de la pétition

 

 Gua Shengkun, Ministre de la Sécurité publique
Directeur du Centre de détention municipal n° 1 de Tianjin

 

Monsieur le Ministre,
Monsieur le Directeur,

Je suis très inquiet(e) de la vague de répression sans précédent qui frappe des avocats et défenseurs des droits humains depuis plus d’un an en Chine. De l’ordre de 250 personnes ont été harcelées, quelques unes viennent d’être condamnées à des peines allant jusqu’à sept ans de prison alors qu’une dizaine d’autres sont toujours en attente de leur jugement.

Parmi elles, le militant Wu Gan est incarcéré au Centre de détention n° 1 de Tianjin, alors qu’il a simplement fait usage de sa liberté d’expression. En effet, il a été arrêté le 28 mai 2015 après avoir organisé une manifestation devant un tribunal populaire supérieur de la province du Jiangxi, en soutien à un groupe d’avocats qui demandaient de pouvoir consulter des documents du tribunal relatifs à une affaire dans laquelle les accusés encourent la peine de mort.

Considérant qu’il s’agit d’un prisonnier d’opinion inquiété pour sa militance en faveur des droits humains et que la Constitution chinoise est censée protéger la liberté d’expression, nous vous prions instamment de le libérer dans les meilleurs délais et sans condition.

Entre-temps, il doit avoir un libre accès régulier à sa famille et à un avocat de son choix. Il est aussi essentiel de veiller à ce qu’il ne subisse aucun mauvais traitement pendant cette période.

En vous remerciant pour votre attention, veuillez recevoir, Messieurs, l’expression de ma haute considération.

Signer la pétition

 

 

 

 

 

Source : http://www.amnesty.be/je-veux-agir/agir-en-ligne/signer-en-ligne/article/le-defenseur-des-droits-humains-wu-gan-doit-sortir-de-prison

vendredi 26 août 2016

L'argent ou la vie

 On a reçu ça :

Bonjour.

Ici Jean Monestier.

Il ne suffit pas de connecter les personnes. Il faut aussi connecter les informations. On s'aperçoit ainsi que dans un journal local comme l'Indépendant, les informations sont publiées, mais en ordre dispersé, et il faut alors les rapprocher, dans sa tête.

Mais les gens ont-il envie de savoir qu'il va falloir à tout prix diminuer nos émissions de carbone et renforcer notre résilience en protégeant notre autonomie alimentaire ?

Ci-joint en PJ une lettre de lecteur en ce sens avec les trois publications concernées en annexes. Une reprise de la rédaction décrivant les articles concernés sans obliger le lecteur à s'y référer est toujours possible. C'est pourquoi la création d'un média synthétisant vraiment tous ces liens entre le global et le local me parait sans doute indispensable, car une rubrique "écologie" restera toujours une expression séparée des autres, comme "vie locale", "nouvelles des PLU", etc.

Le résultat de ce compartimentage de la pensée, c'est  que l'autonomie alimentaire, par exemple, reste un impensé de la plupart des élus et des fonctionnaires.




Objet : L’argent ou la vie.
   
Je me permets de rapprocher deux articles lus récemment dans l’Indépendant : le premier, du 30 juillet 2016, où le Professeur Henri Got nous rappelle que la biosphère continue à se dégrader de façon accélérée ; le deuxième, du 8 août 2016, où Marc Maillet, président de Frene 66, commente la conclusion d’un conflit juridique avec la commune de La tour-de-Carol au sujet de la préservation des terres nourricières.

Ajoutons à ce tandem une pincée d’information sur la récolte de blé 2016 donnée en bas d’une page du 6 août 2016, et nous en avons assez pour comprendre, si nous avons envie de comprendre (mais avons-nous envie de comprendre ?), que le problème majeur qui se profile d’ici cinq à dix ans, comme l’évaluent certains experts, n’est pas l’augmentation des tarifs de la CTPM sans amélioration des horaires, ni le nouveau nom de la Région, ni les J.O., ni, hélas, les attentats, mais le maintien d’une biosphère habitable, qui commande TOUS LES AUTRES.

Henri Got nous rappelle que, en 2015, c’est le 20 août que nous avons outrepassé les « capacités de reconstitution » de la planète. Chaque année, loin de nous contenter des « intérêts », nous grignotons le « capital », de plus en plus vite, puisque, l’année suivante, un capital diminué donnera encore moins d’intérêts.

La raison principale : une économie mondiale en croissance. Ici ou là, on se réjouit d’un « découplage relatif » entre la création de Valeur Ajoutée et les prélèvements de ressources grâce à certains gains d’efficacité marginaux, mais force est de constater que le « découplage absolu », mesuré globalement au niveau de la planète, ne s’amorce absolument pas. Et le « jour du dépassement » avance inexorablement vers le 1er janvier, du fait de l’augmentation de la population, du fait de notre appétit incontrôlé pour toutes sortes d’innovations que nous nous réjouissons de diffuser sans aucune limite, comme en poseraient la mutualisation des usages ou l’interdiction de l’obsolescence programmée, et, enfin, du fait, dont on parle moins, d’un rendement décroissant de nos activités extractives, notamment pour l’énergie et les métaux.

C’est ainsi que les sables bitumineux du Canada, pour ne donner qu’un seul exemple, sont un pactole économique au-delà de 80 dollars le baril, mais une catastrophe écologique, puisque, afin d’en tirer du carburant, il faut mettre en jeu trois barils pour en utiliser finalement un, les deux autres étant dévorés par le processus. Quand cette ressource, dont les réserves sont immenses, montera en puissance, la fameuse voiture « verte », qui ne consomme « que 4 litres aux 100 », provoquera en fait des émissions de carbone pour 12 litres aux 100. Plus vert que moi, tu meurs. L’argent n’est qu’une convention humaine, dont on peut créer sans problème des milliers de milliards, par exemple pour juguler un crash bancaire. Il faudrait au plus vite appuyer nos calculs économiques sur les Joules ou les calories, c'est-à-dire privilégier la vie, qui est d’abord de l’énergie, avant l’argent, qui n’est qu’un fétiche, un signe, un outil de mesure, qui se réfère au prix et non à la valeur des choses, c'est-à-dire à lui-même.

Relativement au débat sur les terres nourricières qui agite La tour-de-Carol, comme nous le rappelle l’Indépendant du 8 août 2016, il est atterrant de constater comment la véritable question n’arrive pas à émerger. Les défenseurs de ces surfaces cultivables, dont le potentiel de résilience alimentaire sera définitivement détruit par l’artificialisation des sols, passeraient bientôt, dans la bouche des responsables locaux, pour des « écoterroristes judiciaires » (qualification dévoyée), accusés de vouloir étouffer l’économie locale, massivement focalisée sur le tourisme. 

En Cerdagne, mais aussi ailleurs dans le département, « créer de l’activité », « faire de l’argent », serait donc la seule priorité de ces responsables, pour lesquels la notion d’autonomie alimentaire est un impensé tenace, une zone aveugle. Et pourtant, la petite « brève » parue dans l’Indépendant du 6 août 2016 sur la récolte de blé devrait être un avertissement sans frais ; les céréaliers du Nord de la Loire vont boire le bouillon, mais la récolte mondiale est abondante. Le climat commence à jouer au yo-yo avec notre agriculture. On pourra objecter que ce fut déjà le cas en 1788, dont la mauvaise moisson fut une des causes de la révolution française. Mais les phénomènes se multiplient et s’amplifient, comme le constatent les compagnies d’assurances, et notre agriculture industrielle, dopée à l’énergie fossile, est terriblement fragile. 

A quelle révolution, à quelle émeute de la faim pourrions-nous être confrontés aujourd’hui ? Faut-il rappeler, avec Olivier De Schutter, rapporteur auprès de l’ONU, que, dans le monde actuel, contrairement aux apparences, les petits paysans produisent l’essentiel de la nourriture ? La France artificialise tous les 8 à 10 ans la superficie d’un département moyen, et les autres pays suivent la même voie. Quand le climat va sonner la fin de la récréation, la Cerdagne, mise au pied du mur de sa résilience, n’aura ni l’argent des touristes, ni la nourriture provenant de ces hectares artificialisés. 

Pourtant, nous gardons encore des moyens de choisir de nous modérer. Quelqu’un a dit « On ne commande à la Nature qu’en lui obéissant. » C’était peut-être, au fond, le premier « écoterroriste ». En 1945, en France, les dits « terroristes » étaient du côté des libérateurs. Ne faudrait-il pas souhaiter que, aujourd’hui, d’autres nous libèrent de la mortelle dictature de l’argent ? Déjà, en 1945, l’ensemble de la population a basculé dans l’allégresse de la Libération. Donc, tout espoir n’est pas perdu pour que nous fassions passer la vie avant l’argent.

Jean Monestier.

Diplômé en économie auprès de l’Université de Toulouse.
Etudiant en collapsologie,
Défenseur d’une biosphère humainement habitable.


P.S. : tout ce que j’avance est appuyé sur de nombreux livres dont on peut obtenir les références au 06 83 99 03 25, y compris pour « Ecoterrorisme », dont je viens d’achever la lecture.




jeudi 25 août 2016

Cyberaction N° 830 - Pour un moratoire sur les VrTH cultivés en France : colza et tournesol

Plus d'infos et signature sur : 



Depuis 2013, l’entreprise NIDERA loue des terres aux agriculteurs pour y cultiver des semences de tournesols préparant des hybrides VrTH destinés à être semés dans toute la France.

Dès le printemps 2013, différentes entités opposées aux VrTH ont alerté les autorités sur la caractère nocif de ces cultures : réunions avec la Chambre d’Agriculture, le GNIS, le Conseil Général, les responsables locaux de NIDERA.

Les media locaux se sont faits l’écho de ces préoccupations.

La population a été invitée à manifester son opposition, en plantant des graines de tournesols bio : 3000 sachets de graines ont été distribués.

Malgré cela, les Faucheurs Volontaires constatent la persistance de cultures de semences de tournesols, dans l’opacité la plus totale.

Les Faucheurs Volontaires dénoncent


  • les conséquences des cultures de tournesols VrTH, identiques à celles des transgéniques :

  • l’atteinte à l’environnement par multiplication des résistances à l ‘herbicide Imazamox, et, par conséquent, l’augmentation des doses d’herbicides déversés dans les champs de tournesols,

  • l’atteinte à la santé puisque l’herbicide se retrouve dans la plante et donc, dans l’huile,

  • l’absence de réglementation de ces cultures : pas d’autorisation de mise sur le marché, pas d’information, pas de traçabilité : le consommateur doit subir sans pouvoir choisir,

  • la mainmise sur le vivant par dépôt de brevets, ayant pour but d’empêcher à terme, la libre circulation de toutes les semences.

Les Pyrénées Orientales où sont cultivées les semences de tournesols sont un maillon à l’origine des cultures d’hybrides de tournesols VrTH.

Même si le département ne subit pas directement toutes les conséquences néfastes de ces cultures, les Faucheurs Volontaires ne peuvent rester passifs face à leur dissémination : ils doivent faire ce qui est en leur pouvoir pour les empêcher.

Prenant acte de l’indifférence des autorités et des entreprises semencières quant aux conséquences inacceptables des VrTH, les Faucheurs Volontaires ont procédé à leur destruction.

Les Faucheurs Volontaires demandent un moratoire sur les VrTH cultivés en France : colza et tournesol, en attendant que leurs conséquences sociales et environnementales soient évaluées par un organisme indépendant.

Perpignan, le 2 août 2016


Texte de la cyberaction proposé


Monsieur le Ministre

En soutien aux Faucheurs Volontaires je demande un moratoire sur les VrTH cultivés en France : colza et tournesol, en attendant que leurs conséquences sociales et environnementales identiques à celles des transgéniques soient évaluées par un organisme indépendant.

Veuillez croire, Monsieur le Ministre, en ma mobilisation sur ce dossier sensible.


Plus d'infos et signature sur : http://tinyurl.com/h6glugy

mercredi 24 août 2016

Mais qui tue les entreprises ?

On a reçu ça :

Bonjour,
Ici Jean Monestier.
Si vous ne lisez pas Fakir, peut-être lirez vous avec intérêt la PJ tirée du numéro de Juillet Août 2016.
J'ai trouvé cela intéressant et bien fait.

Amitiés.

mardi 23 août 2016

Cette semaine à Atelier de l'Entonnoir à Prades

Cette semaine à l’Atelier de l’Entonnoir :

Fanfare La Roulotte Ruche - Atelier Jonglage - Yoga Ashtanga-

Mardi 23 aout 13h   Fanfare La Roulotte Ruche - 
  
         La Roulotte Ruche est une compagnie de théâtre et musique de rue allant du théâtre de rue caustique à la fanfare burlesque en passant par le concert militant et itinérant ou l’entresort intimiste et familial. La Ruche s’active, la Roulotte se balade.

Deux spectacles : Dissident Chaber, une fanfare en treillis et paillettes qui visite les tubes des années 80 et Mortal Combo : ça tabasse métal, ca projette ska, ça fauche reggae. Un direct punk sur un punch disco !

Prix au chapeau, libre mais nécessaire !

Dissident Chaber © Caroline AndréMortal Combo © Tim Leruste

Mercredi 24 Aout 16h30 - Atelier YOGA-
·         Parce que le yoga est une pratique qui mérite d'être connue de tous,
un espace et un temps de yoga ashtanga est mis en place les dans les locaux de l'Atelier de l’Entonnoir.

2h de la première série + méditation finale.
Venir avec son tapis, l'estomac vide, et bien sur dans la joie et la bonne humeur...
Place limitée à 8, voire 10 maximum

Pour plus d'info,
Ou réservations auprès de Marie : 06 07 02 18 51

Mercredi 24 Aout 17h30 19h30 - Atelier Jonglage-
·         Jonglage : Initiation et échanges pratiques tout objet de jonglage avec Fabien et Lili
Amenez votre matériel pour jongler si vous en avez !





Et comme toujours
chaque semaine :


Mardi

Résonances, "le Conflent à nos oreilles" Permanence de 9h à 12h, sans rendez-vous avec Ariane
Plus d'infos au 07 68 09 03 41 et contact@resonances.xyz
Site internet à découvrir avec les oreilles http://resonances.xyz


L’incroyable cantine Populaire de l’Entonnoir de 12h30 à 15h, réservation par téléphone à partir de 11h le mardi matin

Mercredi
L’Amap du Conflent distribue ces paniers de 18h30 à 20h
La Grainothéque propose un échange de graines de 19h à 20h




L’info sur

Bonne semaine à tous !


Atelier de l’entonnoir
1 rue des Marchands
66500 Prades