Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan. Mais pas que. Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...
BLOG EN COURS D'ACTUALISATION... ...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...
Le
29 juillet 2022, une manifestation a eu lieu à Codalet dans les
Pyrénées Orientales pour la défense des terres agricoles et contre
l'artificialisation des sols. Le collectif à l'origine de l'action,
soutenu par de nombreux citoyens, se bat pour la préservation et la
valorisation des terres fertiles et nourricières menacées par
l’urbanisation déraisonnée.
La circulation sur la route départementale a été interrompue pendant
environ une heure afin de retarder l'ouverture d'un festival de musique.
Aucune dégradation de bien, aucune atteinte aux personnes n'ont été à
déplorer.
La Gendarmerie a convoqué les participants et a dressé des procès
verbaux pour le délit d'entrave à la circulation avec prise d'empreintes
et photos ! Quand à moi, présent en soutien aux revendications, en tant
que citoyen et élu, j'ai refusé la prise d'empreintes et de photos ce
qui m'a valu un deuxième procès verbal pour refus de me soumettre aux
opérations de prélèvement.
Nous dénonçons cette criminalisation de l'action militante et cette
atteinte aux libertés publiques pour une cause qui a, de plus, été
présentée comme "grande cause nationale" par les autorités. Nous
demandons l'arrêt des poursuites envers tous les manifestants qui se
battent pour la préservations des terres fertiles indispensables à la
vie.
Les vrais délinquants sont ceux qui détruisent le vivant en bétonnant.
La cour de Cassation stipule : "...qu'il
est interdit de participer à une manifestation interdite, qu'il est
également interdit d'organiser une manifestation non déclarée. En
revanche, il n'est pas interdit de participer à une manifestation non
déclarée."
C'est pourquoi ils aimeraient bien mettre la main sur les organisateurs ! Et s'il n'y en avait pas ?
Le rassemblement place de la République était autorisé ; après, c'est une décision collective...
Et
si pour fêter l'arrivée d'une nouvelle saison, on se retrouvait ? Cela
pourrait être une belle promesse, un rendez-vous saisonnier pour créer
du lien et avancer tous ensemble.
C'est donc chez nos collègues de la Fabrica
(et nos nouveaux prestataires)
que nous allons fêter l'arrivée de l'Automne
Adresse : Rue de la Neige, 66130 Ille-sur-Têt
PAR ICI LE PROGRAMME…
La Fabrica c'est un lieu regroupant plusieurs activités, la très locale et inspirée fabrique à vélos CAMINADE, mais aussi un lieu de vie polyvalent qui
s'anime les jeudis soirs autour d'un marché éphémère et les vendredis
midis lors d'une cantine solidaire à prix libre et conscient. Vous
pourrez donc repartir jeudi soir avec des produits locaux et délicieux
sous le bras
HORAIRES
18 H : ouverture de La Fabrica : marché nocturne/bar/restauration
19 H : début du concert de “La Fé”
20 H : entracte et présentation de la feuille de route du Soudaqui
20H15 : reprise concert
22H : fermeture tous au dodo
MONNAIE LOCALE
Du côté Soudaqui nous assurerons un comptoir d'échange pour vous munir de vos coupons préférés, mais aussi pour les nouvelles adhésions ou les renouvellements. La présentation que nous réaliserons sur la mezzanine à 20H sera l'occasion de partager les différents projets, avancées mais aussi difficultés que nous rencontrons.
“Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”
CONVIVIAL
Ce
nouveau cadre de rencontre se veut convivial et privilégiant les
échanges spontanés et constructifs. Alors que vous soyez
utilisateurs.trices ou prestataires, venez donc partager un bon moment en
sirotant leur “Garoutade” (bière brassée sur place) et une planche
apéritive.
Pour
faciliter notre organisation merci de nous renvoyer un mail en
confirmant votre présence et le nombre de personne, merci d'avance et à
très vite !
Comment nous rejoindre ?
Si toi aussi tu as envie de participer à l'aventure de cette monnaie locale :
Dans plusieurs milliers de communes, l'analyse de l'eau du robinet a
révélé des niveaux de molécules issues des pesticides au-dessus des
seuils de qualité.
D’après les
données collectées par Le Monde, environ 12 millions d’habitants ont été
confrontés à une eau potable du robinet contenant des résidus de
pesticide au-delà des limites de qualité.
L’eau du robinet est-elle vraiment potable ? Deux enquêtes journalistiques distinctes, l'une du Monde publiée jeudi, l'autre du magazine "Complément d'Enquête"
diffusée jeudi soir, montrent toutes deux que 20% des Français vivent
dans des régions concernées par des dépassements des seuils de qualité.
12 millions de Français vivent dans des régions où les seuils de qualité de l'eau ont été dépassés
L'enquête
du Monde révèle ainsi que 12 millions de Français, soit environ 20 % de
la population vivant en métropole, sont soumis à une eau du robinet non
conforme aux critères de qualité, "régulièrement ou épisodiquement", précise le quotidien, contre 5,9% en 2020. Qualifiée de "non conforme", cette eau n’est pas toxique pour autant. "L'eau potable de 20% de la population en métropole dépasse les seuils de qualité requis pour les pesticides et les métabolites", écrit le quotidien du soir.
Une enquête de l’émission "Complément d’enquête" diffusée jeudi sur France 2 arrive aux mêmes conclusions. "Dans
un peu plus de 20% des prélèvements, les autorités sanitaires ont
constaté un dépassement de la quantité d'une ou plusieurs molécules de
pesticides ou de leurs métabolites, au-delà du seuil réglementaire.
(...) Cela représente 12 281 dépassements entre janvier 2021 et juillet
2022, touchant 8 959 communes", en conclut cette deuxième enquête.
On ne connaît pas exactement les conséquences pour l'organisme de ces traces de pesticides, selon le ministère de la santé. "Les effets à long terme sur la santé d’une exposition à de faibles doses de pesticides sont difficiles à évaluer", précise le site franceinfo qui a mis en place un moteur de recherche pour savoir dans chaque commune, si l'eau du robinet comporte des pesticides au-dessus des limites de qualité.
Les épandages de pesticides dans le viseur
Comment
ces pesticides arrivent-ils dans l’eau du robinet ? Après les épandages
dans les cultures, les pesticides s’infiltrent dans les sols, puis
contaminent les nappes phréatiques, le principal réservoir de l’eau du
robinet. On ne retrouve pas directement les pesticides dans l’eau, mais
des molécules issues de leur dégradation. "Le glyphosate se transforme en Ampa ; le chloridazone se transforme en chloridazone desphényl",écrit franceinfo. Pourtant, l’eau est ultra surveillée et contrôlée en France.
Si
un dépassement de la limite de qualité est constaté, l'eau continue
donc d'être distribuée. En revanche, un second seuil, appelé "valeur
sanitaire maximale" (Vmax), ne doit pas être franchi. "Ce seuil est
fixé en fonction des données toxicologiques de la substance en question.
Pour l'ESA métolachlore, qui apparaît souvent dans le tableau
ci-dessus, cette "Vmax" est établie à 510 μg/L, un seuil jamais dépassé
sur la période que nous avons étudiée",note franceinfo.
65% des habitants des Hauts-de-France touchés
C’est
dans les Hauts-de-France que la situation est la pire : 65% de la
population est concernée par des non conformités. Vient ensuite la
Bretagne (43%), le Grand-Est (25,5%), les Pays-de-la-Loire (25 %), la
Bourgogne-Franche-Comté (17 %) et la Normandie (16 %). Des dépassements
de qualité ont été mesurés dans près de 9.000 communes depuis janvier
2021, selon franceinfo.
Le 15 septembre, l'Agence régionale de santé des Hauts-de-France a
annoncé avoir placé sous surveillance renforcée 45 communes de la
région, soir 13.500 habitants, car les taux en métabolites de
chloridazone (un sous-produit résiduel de la chloridazone) dans l'eau
potable sont particulièrement élevés.
Les
manifestants, venus du département et d’ailleurs, se sont retrouvés ce
samedi matin sur le pont du Diable, à Céret.
Ce
samedi matin, était organisée à Céret une « grande marche citoyenne
pour la protection des terres et du vivant », à l’appel de Bien vivre en
Vallespir et coorganisée par Viure, une coordination d’associations
départementales engagées pour l’environnement.
Plus de 30 associations du département ont participé à la
manifestation, rejointes par quelques-unes de l’autre côté de la
frontière.
« Nous menons aujourd’hui une résistance avec la coordination
départementale de Viure, riche de toutes ses composantes, associations,
mouvements, citoyens responsables et nos amis de la confédération
paysanne qui travaillent pour nous nourrir, explique Daniel Bouix, le
porte-parole. Elle est axée sur la protection des terres agricoles ou
naturelles et la lutte contre le changement climatique. Le béton envahit
notre territoire avec une frénésie dont nos élus sont complices et
acteurs. Nous refusons et refuserons jusqu’au bout ce massacre organisé
de notre Terre pour satisfaire l’appétit de quelques-uns. Il n’y a pas
de planète B ».
"Préservons nos terres agricoles"
Dans le collimateur des manifestants, tous les projets d’étalement
urbain du département, « lotissements, zones commerciales, ponts, routes
et rocades, usine à bitume, opérations immobilières de luxe, golf,
extension de quai », tout ce qui induirait en fait « une bétonisation,
une destruction de zones naturelles ou agricoles, engendrerait du trafic
ou accentuerait le manque d’eau ».
Une banderole indiquant « Qui sème le béton aura bientôt la dalle » a
été suspendue sur le pont de l’ancienne voie ferrée par des activistes
d’Extinction rébellion. Une autre accrochée sur le pont du diable disant
« Préservons nos terres agricoles ».
Environ 450 personnes ont marché à travers Céret, avec pour consigne
de n’occuper qu’un sens de circulation, le tout encadré par un
dispositif policier. Le site du pont du Diable a été choisi comme lieu
symbolique de départ, en rapport avec le projet du 4e pont de Céret qui a
fortement cristallisé les contestations ces derniers mois.
Les manifestants ont arpenté le centre-ville jusqu’à la
sous-préfecture et la mairie afin d’y déposer des motions. Avant de
faire un pique-nique sous les marronniers près de la salle de l’Union.
La démonstration de force semble avoir satisfait les organisateurs «
ne s’attendant pas à voir autant de monde ». Au prix toutefois
d’embouteillages qui se sont formés avec plus de 2,5 km de voitures à
l’arrêt entre Saint-Jean-Pla-de-Corts et le pont du Diable.