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mardi 31 janvier 2023

Immobilier : construire avec un balcon va devenir obligatoire dans certaines villes

Immobilier : 

construire avec un balcon 

va devenir obligatoire 

dans certaines villes

Rennes a gravé dans le marbre l'obligation de doter tous les logements nouvellement construits d'un balcon, d'une loggia ou d'une terrasse.

 

Le "droit au soleil" doit être accessible à tous. 

(AFP) - Conséquence du confinement, hausse du télétravail, vieillissement de la population et besoin de densification: la métropole de Rennes a gravé dans le marbre l'obligation de doter tous les logements nouvellement construits d'un balcon, d'une loggia ou d'une terrasse.

Depuis mi-janvier, après une modification du Plan local d'urbanisme intercommunal (Plui) adopté lors d'un conseil métropolitain, chaque nouveau logement doit disposer d'un "espace extérieur privatif" de 4 m2, une mesure "inédite" par son ampleur en France, selon la métropole.

Cette contrainte n'est pas réservée aux seuls immeubles d'habitation : les résidences pour étudiants, les personnes âgées ou les foyers pour jeunes travailleurs doivent aussi obligatoirement offrir un espace extérieur, fixé là à 3 m2, pour tout logement.

Confinement, télétravail, vieillissement

"Le contexte sanitaire, le confinement, sont passés par là mais aussi le développement de modes de vie un peu différents, le télétravail", explique Laurence Besserve (PS), vice-présidente de Rennes métropole en charge de l'aménagement et de l'habitat.

Autre raison qui a poussé les élus de la métropole bretonne (460.000 habitants et 43 communes) à sauter le pas: les prévisions démographiques.

"La population va vieillir: on va aller vers un maintien à domicile le plus longtemps possible, donc il va y avoir cette nécessité d'avoir un espace intérieur et extérieur (...). On sait tous les bienfaits d'être dehors", argumente Mme Besserve, également maire de Betton, une commune aux portes de Rennes en pleine expansion.

Car Rennes et son agglomération, comme beaucoup de villes de l'Ouest, attire et doit répondre à une forte poussée démographique, avec une prévision de 533.000 habitants en 2035 et la nécessité de créer 65.000 nouveaux logements.

Avec la loi Climat et résilience de 2021 et la perspective d'atteindre zéro artificialisation nette des sols à l'horizon 2050, "on sera de plus en plus nombreux à vivre en forme urbaine collective et cette nécessité d’espace extérieur devient vitale", plaide l'élue.

Pour l'architecte établi à Rennes Gwénaël Le Chapelain, "on revient un petit peu en arrière: on avait des surfaces bien supérieures après guerre, durant les années 1950, 1960 et 1970. Progressivement on a grignoté, compacté les appartements, intérieur comme extérieur, jusqu'à supprimer les balcons, pour des histoires d'économie et d'augmentation du foncier", rappelle M. Le Chapelain, qui juge bénéfique cette évolution normative.

 "L'air du temps"

Chez les promoteurs immobiliers bretons, cette mesure "formalise quelque chose qui était plutôt dans l’air du temps et s’est accentué avec le Covid et le télétravail. Le besoin d’avoir des espaces extérieurs s'est beaucoup exprimé chez les clients ces derniers temps", explique Guillaume Loyer, directeur promotion Bretagne et aménagement urbain du groupe Giboire.

Cette nouvelle norme, avec une surface "généreuse" qui permet d'installer table et chaises, va "nécessairement" engendrer un surcoût, prévient M. Loyer, alors que l'accession à la propriété dans la capitale bretonne est un sujet de préoccupation qui fait régulièrement la Une des médias locaux.

Le "droit au soleil"

Le sociologue Jean Viard, qui a longtemps plaidé pour le "droit au soleil", salue cette politique dans une ville "qui a toujours été en avance sur les politiques d’aménagement du territoire, depuis très longtemps, avec le concept de ville archipel".

"On est dans une société où le temps de travail n’arrête pas de diminuer, même si elle risque de réaugmenter un peu (avec la réforme des retraites, ndlr), le temps de travail, c'est 10% de la vie. La question du logement est très importante et l'agrandir vers l'extérieur est une idée extrêmement intéressante", souligne-t-il.

"Tout le monde a envie de pouvoir manger au soleil, d’avoir une plante et éventuellement un animal", observe l'auteur du "Sacre du temps libre", soulignant qu'"énormément de personnes âgées ne sortaient jamais de chez elles" et n'avaient malheureusement plus de lien avec l'air extérieur.

lundi 30 janvier 2023

♥ ☺ La lettre d'info Alchimique et semaine à thème ! ☺ ♥ Prades 66500

 

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dimanche 29 janvier 2023

Atelier de l'Entonnoir, cette semaine, il fait meilleur à l'asso ! Prades 66500

 

Bonjour!

Cette semaine, on commence par la burger party à la cantoche du samedi, du pain aux frites, tout est maison!
Les activités habituelles ponctueront l'agenda et vendredi, soirée spéciale, découvrez en avant-première le court métrage "l'entonnoir" tourné l'an dernier dans l'asso! puis dansez, dansez, dansez oui! et déguisé.es si ça vous plaît! avec dj Alice

Avec le soutien de...

samedi 28 janvier 2023

« Malfaiteurs » de Bure : une relaxe quasi générale en appel

« Malfaiteurs » de Bure : 

une relaxe quasi générale 

en appel

 

26 janvier 2023

 

Des antinucléaires à Notre-Dame-des-Landes en 2018

Les juges ont relaxé 4 des 7 militants antinucléaires de Bure (Meuse), poursuivis depuis 2018 pour participation à une manifestation. Une décision qui tranche avec les énormes moyens débloqués par l’État dans cette procédure.

Quatre ans d’enquête, des écoutes, des fouilles d’ordinateurs, une équipe de gendarmerie spécialement missionnée, un juge d’instruction et un procureur mobilisés quasiment à temps plein… Les énormes moyens débloqués — 1 million d’euros — dans l’affaire des opposants au projet Cigéo d’enfouissement de déchets nucléaires, à Bure (Meuse), apparaissent bien démesurés au regard du verdict prononcé ce 26 janvier par la cour d’appel de Nancy (Meurthe-et-Moselle).

Les juges ont décidé de relaxer 4 des 7 militants antinucléaires poursuivis depuis 2018. Les trois autres sont condamnés à quatre mois de sursis simple pour participation à un attroupement, avec mention au casier judiciaire. Ils risquaient des peines allant de huit mois de prison avec sursis à douze mois de prison ferme.

« Nous sommes soulagés par ces relaxes que l’on réclame depuis trop longtemps, explique Maître Florian Régley, l’un des avocats de la défense. Rappelons que l’une de ces personnes a été privée de liberté pendant sept mois et demi quand même, et que les autres ont eu l’interdiction de se voir pendant trois ans ! »

« Pendant près de quatre ans, nos vies ont été mises sous cloche »

« Tout ça pour en arriver là ! s’indigne Angélique qui écope de quatre mois de sursis. Il n’y avait pas de déclaration de manifestation, certes, mais la manifestation n’était pas interdite non plus. Pendant près de quatre ans, nos vies, nos amitiés ont été mises sous cloche. Et cela a touché bien plus que les sept prévenus. Tout notre entourage a été impacté par les contrôles judiciaires par exemple. »

Angélique ne compte pas en rester là, d’autant qu’elle estime que la répression organisée à Bure est symbolique et sert de modèle pour lutter contre de nombreuses autres associations de défense de l’écologie : « Nous irons devant la Cour de cassation et devant la Cour européenne des droits de l’Homme, notamment pour dénoncer les contrôles judiciaires que nous avons subis et pointer les irrégularités juridiques de la procédure. »

Un activiste a été emprisonné pendant sept mois et demi... et relaxé à la fin. © Raphaël Goument/Reporterre

Lucien (un nom d’emprunt), l’un de ses soutiens, souligne que la personne qui a été emprisonnée pendant sept mois et demi fait partie des personnes totalement relaxées. « Il y a un décalage inquiétant entre les décisions du tribunal d’instance de Bar-le-Duc et celles de la cour d’appel de Nancy. Il y a une trop grande proximité entre le tribunal et Cigéo », juge-t-il. Le militant emprisonné pourra faire une demande d’indemnisation pour sa privation de liberté injustifiée.

Au-delà du coût psychologique pour les prévenus, l’avocat Florian Régley souligne aussi le coût financier de toute cette affaire où les moyens déployés ont été considérables, « des moyens qui ne sont même pas mis en œuvre dans les affaires de braquage de banque. On aboutit finalement à une condamnation équivalente à celle qui sont habituellement appliquées aux simples manifestants comme les Gilets jaunes ».

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