Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

mercredi 31 juillet 2019

Les conditions d’élevage à l’isolation des jeunes veaux laitiers

Les conditions d’élevage 

à l’isolation 

des jeunes veaux laitiers

 

L’association CIWF dénonce une disposition réglementaire européenne qui permet de garder les veaux de moins de 8 semaines dans des cages individuelles. 

Par Publié le 24 juillet 2019 à 11h37

Elevage de veaux laitiers en Pologne. CIWF

Des rangées de boxs individuels, tels des igloos de plastique blanc, certains avec une courette, d’autres sans. A l’intérieur, de jeunes veaux âgés de quelques semaines. Ces images sont peu connues du grand public. Diffusées depuis le 22 juillet, elles émanent de l’association Compassion in World Farming (CIWF), qui milite pour améliorer les conditions d’élevage.

L’ONG internationale a enquêté dans plusieurs fermes européennes pour illustrer la situation des jeunes animaux issus de l’industrie laitière, qui sont soumis à une exception réglementaire européenne permettant de les élever dans des cages jusqu’à l’âge de 8 semaines.

Les équipes de CIWF se sont notamment rendues au printemps dans plusieurs exploitations polonaises. On y voit des petits bovins dans des logettes individuelles, certains sont sur caillebotis, d’autres sur litière, parfois isolés dans la neige, avec des protections contre le froid inadéquates.
 

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=pgnl5xPZ7_Q

 

 

Séparation maternelle


« Ces jeunes veaux ont déjà été enlevés à leur mère à la naissance, en général à l’âge d’un jour, après les premières tétées de colostrum, commente Léopoldine Charbonneaux, directrice France de CIWF. Déjà stressés par la séparation maternelle, ils ont besoin de contacts avec des congénères. » CIWF a pu constater dans certaines fermes des infractions – notamment des veaux âgés de 3 à 4 mois, bien plus que ce qu’autorise la législation, et des animaux qui n’avaient pas la possibilité de se voir ou de se toucher, alors que le règlement européen stipule précisément que même logés dans des cages, les veaux doivent avoir un contact physique et visuel entre eux.






















Dans un élevage de veaux en Pologne. CIWF


Mais au-delà des infractions, c’est surtout la directive européenne 2008/119, qui autorise les cages pour les jeunes veaux, qu’entend dénoncer l’association. « C’est une pratique que peu de gens connaissent, mais qui reste très répandue. Selon nos estimations, 60 % des veaux laitiers en Europe, soit plus de 12 millions de veaux par an, grandissent dans ces conditions », avance Léopoldine Charbonneaux. En France, il est difficile d’évaluer la proportion d’animaux concernés, en l’absence de données officielles sur le type de logements de ces bêtes.

La justification de cette exception législative tient aux difficultés pour les éleveurs à contenir la propagation de maladies entre jeunes veaux fragiles et à faciliter un traitement individualisé pour chaque animal afin d’éviter que des bêtes dominantes prennent le dessus. « Mais ce sont des contraintes surmontables, argue la responsable de CIWF France. Avec des litières bien ventilées et des systèmes d’évacuation des déjections adaptés, on limite les pathologies. La concurrence alimentaire est renforcée par le fait que dans ces systèmes d’élevage en boxes, les veaux n’ont que deux tétées quotidiennes, quand à l’état naturel ils tètent neuf fois par jour. »


Dans un élevage de veaux laitiers en Pologne. CIWF



Lire aussi : En Europe, l’élevage industriel « accro » au soja d’Amérique latine
 

Initiative citoyenne européenne


L’alimentation est d’ailleurs l’un des points d’inquiétude concernant ces animaux : ces veaux destinés ensuite à la boucherie sont nourris avec une alimentation lactée jusqu’à 4 ou 5 mois, alors qu’à l’état naturel, le ruminant en devenir commence à manger de l’herbe ou du foin à partir de 15 jours. « Les veaux sont anémiés pour rendre leur viande plus claire, explique Léopoldine Charbonneaux. Cette alimentation contre-nature est perpétuée pour les besoins des consommateurs. Mais nous sommes persuadés que s’ils étaient mieux informés, les acheteurs n’auraient pas de souci à manger une viande plus rosée. » 

« Coproduit » de l’industrie laitière – pour avoir du lait, il faut que les vaches vêlent –, le veau est difficile à valoriser pour les exploitants, en raison des contraintes d’élevage qu’il présente. La filière bio pour les veaux de boucherie est d’ailleurs assez peu développée.

L’association CIWF a bon espoir de faire aboutir, à la rentrée, une initiative citoyenne européenne (ICE) appelant l’Union européenne à agir contre l’élevage en cages. Lancée en septembre 2018, cette ICE a déjà recueilli plus de 1,2 million de signatures. Si, après vérification des identités et élimination des doublons, les autorités valident plus d’un million de paraphes, la Commission sera tenue de répondre et une audience devra se tenir au Parlement européen. « Nous souhaitons une interdiction progressive des cages, actée avec des objectifs calendaires et que les éleveurs soient accompagnés dans la transition vers des élevages alternatifs », plaide la directrice de CIWF France.


Lire aussi : La viande cellulaire va-t-elle révolutionner nos assiettes ?

 
 



Source : https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/24/les-conditions-d-elevage-a-l-isolation-des-jeunes-veaux-laitiers_5492895_3244.html?fbclid=IwAR3P09LP0AOjdE73iJZrbLMAMcCgPDcDoA7CFY3Qj8-TuxC1HZSDBhyDS4s

mardi 30 juillet 2019

Ligne TER Perpignan/Villefranche de Conflent : tract et lettre ouverte

On recherche des volontaires pour distribuer des tracts lors des grands évènements de l'été...



On recherche des volontaires pour distribuer des tracts lors des grands évènements de l'été...

Bonjour à toutes et tous,

Nous avons imprimé des tracts pour distribuer lors des évènement de Prades en particulier et du département plus largement,

Les volontaires peuvent contacter Enric Balaguer au 06 14 81 92 67 pour obtenir les tracts

Enric Balaguer

lundi 29 juillet 2019

#BackAtSea : Ensemble, sauvons des vies en mer ! – SOS MEDITERRANEE


 
Ajoutée le 20 juil. 2019

Nous reprenons la mer avec un nouveau navire, l' #OceanViking, pour tendre la main à ceux qui se noient.

Ce bateau est celui de tous ceux qui refusent de rester sans rien faire face à cette catastrophe humanitaire qui continue en Méditerranée.

 Cette vidéo montre les liens forts qui existent entre citoyens et marins-sauveteurs à bord, le lien de solidarité entre la terre et la mer.

C’est le soutien des uns qui permet aux autres de sauver des vies en Méditerranée.

 ✅ Aidez-nous à sauver des vies en mer, faites un don 👉🏼 https://bit.ly/2M7n6oh

 ✅ Crédits - Agence : Transfuges / Réalisation : Les Six Patates



Source : https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=QB4igSXmIpI


dimanche 28 juillet 2019

Vendredi 2 août 18h30 - 11ème Rassemblement des Coquelicots devant toutes les mairies de France et particulièrement à Prades dans les P.O






Tous les premiers vendredis du mois, et ce depuis début octobre 2018 et pendant 2 ans, sont organisés des rassemblements à 18h30 devant les mairies des villes et villages de France.

Toutes celles et tous ceux qui souhaitent reconstruire un monde possible et vivable, pour eux et leurs enfants peuvent ainsi participer à la relocalisation de la politique.

Mais quel est l’objectif de ces rassemblements ?

Il s’agit ni plus ni moins que de réclamer l’interdiction de tous les pesticides de synthèse.




 Signons et faisons signer l'Appel des coquelicots


samedi 27 juillet 2019

Pétition : LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS CATALANS. LA CATALOGNE MÉRITE UNE SOLUTION POLITIQUE.

LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS CATALANS
LA CATALOGNE MÉRITE UNE SOLUTION POLITIQUE


Nous avons besoin de votre aide.

S’il vous plaît, signez !


 

Le 1er octobre 2017, 2,3 millions de Catalans ont participé à un référendum sur l’indépendance, inspiré de ceux de l’Écosse (2014) et du Québec (1980, 1995). Malheureusement, et contrairement au Royaume-Uni et au Canada, le gouvernement espagnol a répondu par la répression :

  • 961 personnes blessées suite aux brutalités policières de la police espagnole :
    aucune enquête interne n’a été ouverte et le chef des opérations a été promu.
  • 2 leaders de la société civile et 7 dirigeants politiques ont été arrêtés.*
  • 7 représentants politiques ont dû s’exiler en Belgique, en Suisse et en Écosse.
  • Plus de 1000 personnes font l’objet d’une enquête pour l’organisation du référendum.

Jordi Cuixart, emprisonné depuis le 16 novembre 2017, est le président d’Òmnium Cultural, l’une des plus grandes ONG d’Europe avec 170 000 membres et dont l’objectif est de défendre les droits humains et la cohésion sociale à travers la culture. Cuixart encourt jusqu’à 17 ans de prison pour les délits de « rébellion » et de « sédition », pour avoir organisé une manifestation pacifique de soutien au référendum et avoir appelé à participer au scrutin.


Des organisations telles qu’Amnesty International, l’Organisation mondiale contre la torture, Front Line Defenders ou la Commission internationale de juristes ont demandé le retrait des chefs d’inculpation et la libération des leaders de la société civile emprisonnés. Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire exige la libération immédiate des prisonniers politiques et considère que, à l’automne 2017, les prisonniers ont agi en exerçant leurs droits fondamentaux : la liberté d’expression, le droit de manifester, la participation politique…


Aidez-nous à en finir avec cette injustice. Les questions politiques doivent s’aborder au niveau politique et non à travers les tribunaux, tel que le réclament près de 80 % des Catalans. La Catalogne mérite une solution pacifique fruit du dialogue, de la négociation et de la volonté démocratique de ses citoyens. Pour la liberté et la démocratie,


Nous avons besoin de votre aide.

S’il vous plaît, signez !

 

 

https://www.omnium.cat/fr/signezpourlacatalogne/?fbclid=IwAR3lvbq1fdqFhdgohQW-O7A5pcDzSfyH28uu3QljcbLr1kacrQoohikcoSI

  




Source : https://www.omnium.cat/fr/signezpourlacatalogne/?fbclid=IwAR3lvbq1fdqFhdgohQW-O7A5pcDzSfyH28uu3QljcbLr1kacrQoohikcoSI

vendredi 26 juillet 2019

Le WWF est un grand chasseur de Pygmées

Suite à l'article de ce lundi 22 juillet 2019, on se rend compte que l'alerte concernant le WWF ne date pas d'aujourd'hui... Fabrice Nicolino en avait déjà parlé dans son livre 'Ils ont tué l'écologie'


Le WWF 

est un grand chasseur 

de Pygmées

25-06-2015




Par Fabrice Nicolino


Ça craint pour les Pygmées du Cameroun. Au nom de la défense des animaux, des équipes payées par le gentil panda tabassent et torturent des êtres humains qui ont le grand tort de vouloir habiter chez eux, dans ce qui reste de forêt tropicale.


Le WWF et son gentil panda aiment-ils réellement les Pygmées ? Telle sera notre question de la semaine. Mais, tout d'abord, départ vers l'Afrique, où les Pygmées Baka survivent de plus en plus mal. Répartis entre Congo (république Démocratique du), Gabon et Cameroun, ils vivent de toute éternité de chasse et de cueillette. Dans une forêt tropicale qui rétrécit, où pullulent désormais bûcherons et braconniers. Mais aussi « écologistes ». Les guillemets s'imposent. Au sud du Cameroun, où se déroule notre histoire, le territoire ancestral des Baka a été transformé, d'une part, en parc national et, de l'autre, en terrain de jeux pour les friqués du Nord. Ces braves personnes viennent ici tirer le gros gibier au cours de safaris clés en main. Les Baka, qui sont de très petits imbéciles, n'arrivent pas à comprendre qu'on leur a bel et bien piqué leur pays. Les voilà interdits de séjour chez eux.

Et le WWF dans tout cela ? Ses chefaillons du monde entier vivent fort bien, merci pour eux. Le directeur général, l'Américain Jim Leape, empoche environ 500 000 dollars chaque année, ce qui lui offre un revenu de patron. Et patron, il l'est assurément. Comment gagne-t-on tant d'argent ? En vendant à une presse énamourée de belles images de nature sauvage et de vaillants combattants à son service. L'archétype, outre le panda, c'est ce pauvre couillon d'ours polaire coincé sur son glaçon en perdition. En Afrique de même, où le WWF finance de A à Z des brigades anti-braconnage dans le parc national. Lesquelles milices chopent les Baka en train de chasser et les passent à tabac. Ou pire ? Pire : l'association Survival International ( survivalfrance.org) a recueilli des montagnes de témoignages directs, dont Charlie extrait celui-ci : « Ce jour-là, les gardes forestiers nous ont battus avec leurs machettes, du lever au coucher du soleil. Sur toutes les parties de mon corps. Ils ont rassemblé d'autres villageois et les ont fait s'asseoir dehors et fixer le soleil, les menaçant s'ils baissaient leur tête. Ils nous ont fait porter leurs affaires jusqu'au camp du WWF. Et c'est là que nous avons failli mourir à cause de leurs coups. »

Bien entendu, une ONG aussi scrupuleuse que le WWF ne saurait être au courant de tels actes. Sauf que si. Un article limpide du quotidien The Independent [1] a détaillé la situation dès 1997. Et Survival ne cesse d'alerter les plus hautes autorités du WWF, documents vidéo à l'appui, qui ne répondent, quand elles répondent, que par des accusations de calomnie. Est-ce bien étonnant ? Pour Charlie, sûrement pas. La véritable histoire du WWF, pratiquement inconnue, est sordide. On ne peut en raconter ici que des bribes [2], en insistant sur deux ou trois points. Le WWF a été créé en 1961 pour permettre à quelques riches Britanniques de continuer à chasser la grande faune africaine, déjà en danger. D'où la création de vaste réserves de faune dûment estampillées. Nom du grand ordonnateur du WWF en ces années lointaines ? Un certain Anton Rupert.

Rupert est un cas, car ce Sud-Africain a longtemps soutenu le régime de l'apartheid, et fut même un membre éminent de l'association des durs du régime raciste, le Broederbond. Patron des clopes Rothmans, Rupert refusa de puiser dans son pactole pour financer le WWF naissant, préférant imaginer une structure appelée le Club des 1 001. Il est impossible d'obtenir aujourd'hui la liste des gentils donateurs de 2015, mais Charlie dispose d'anciens registres qui en disent long... On y trouve le nom de l'ancien dictateur du Zaïre, Mobutu. Celui de l'ancien secrétaire américain à la Défense, Robert McNamara, responsable des bombardements sur les digues du Vietnam. Ou encore, chez nous, mémé Bettencourt herself ou l'ancien député du Front National Charles de Chambrun.


Un conseil ? Envoyez se faire foutre quiconque demandera des sous au nom du WWF. Pensez plutôt aux Baka qui se font tabasser.

Fabrice Nicolino

Charlie Hebdo N° 1195 du 17 juin 2015




[2L’auteur de ces lignes a tout raconté en détail dans le livre Qui a tué l’écologie ? (LLL, 2011)


Source : http://w41k.com/99210
et aussi
http://altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28800

jeudi 25 juillet 2019

Vendredi 26 juillet à l'Entonnoir 20h30 - "Nous ne sommes pas du même monde"

VENDREDI 26 JUILLET
20H30

image
« Nous ne sommes pas du même monde… »  

et si l’art plastique devenait vraiment subversif

L’art plastique est un outil du et de pouvoir ….

Les dominants gardent l’art contemporain pour eux. 

Pourquoi ? 

Pour la spéculation,
la violence symbolique ou parce que, quand il devient subversif, 
il est dangereux pour eux…?

Et si on se le réappropriait vraiment ? 

Pas juste en allant au musée ou dans une galerie ?

Je suis artiste plasticienne, animatrice culturelle 
et maintenant conférencière gesticulante.

Je crois en l’émancipation par la création 
et en l’imagination comme outils très puissants pour la révolution.

Bienvenue dans cette conférence gesticulée, 
où je vous parlerai de mes balbutiements,
de mes pérégrinations et de mes prises de consciences politiques 
dans le monde merveilleux 
 de l’Ahahahart Contemporain.

Et ça va être Chouette ! (ou Hibou !)

Bonne journée et à bientôt j'espère,

Mélanie Sala



Liens :

Ma première captation vidéo (Avec un certaine forme plastique.... Donc si vous êtes ouvert au flou artistique occasionnel) :

Mon site web créatif : 

Mon association : http://peerart.org/

Les ateliers post conf' proposés :  
Copyright © 2019 Atelier de l'entonnoir
1 Rue des Marchands, 66500 Prades, France

mardi 23 juillet 2019

Pétition pour l'autorisation du restaurant la Cabane VéGétale à Prades

Pétition 

pour l'autorisation du restaurant 

la Cabane VéGétale à Prades

 

 

Par La Cabane VéGétale
 

Pétition adressée à Mairie de Prades


Nous demandons à la Mairie de Prades et à son Maire, M. Castex, de bien vouloir autoriser le restaurant la Cabane VéGétale à conserver son emplacement en accord avec la Biocoop, et ce pour l’intérêt général qu'il représente.


En effet, ce restaurant est le seul de la ville de Prades à servir des plats 100% végétaux et faits maison à partir d'ingrédients issus de cultures locales et biologiques. De plus, les emballages utilisés sont écologiques.


Cependant, la Mairie de Prades cherche à interdire notre restaurant la Cabane VéGétale d'exister sur sa commune. 

Pour des raisons qui ne nous concernent pas : éloignement du centre ville (alors que nous y sommes), déchets sur la voie publique (alors que nous sommes les SEULS de la ville à faire l'effort de servir nos repas dans des emballages recyclables et compostables et à proposer à nos clients de ramener leurs propres contenants), la mairie tente d'interdire notre activité en faisant valoir un arrêté municipal concernant les caravanes.

Pourtant, dans le droit français, une caravane est un véhicule habitable à usage de loisirs. (Art R111-47)



Considérant que les prétextes invoqués n'ont pas de rapport avec la nature et l'emplacement de cette activité et considérant que l'arrêté cité est hors sujet, nous demandons à la Mairie de Prades et à son Maire d'autoriser le restaurant la Cabane VéGétale sur le parking privé partagé avec la Biocoop, pour notre plus grand bonheur.



Source : https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/petition-autorisation-restaurant-cabane-vegetale-prades/70632


lundi 22 juillet 2019

Le WWF est accusé de financer des milices paramilitaires qui sèment la terreur parmi les populations autochtones

Le WWF est accusé de financer 

des milices paramilitaires 

qui sèment la terreur 

parmi les populations autochtones

 

 Le WWF n’est pas seulement financé par les donations du grand public, mais aussi par des subventions publiques et privées. Pour créer l’aire protégée de Messok Dja, dans une région de la République du Congo, le WWF s’est ainsi associé avec les entreprises forestières industrielles qui financent « largement les éco-gardes », comme le précise le site du WWF.

 
17 juillet 2019 - Laurie Debove 

 

Sous prétexte de lutter contre le braconnage, des factions paramilitaires financées par le WWF commettent tortures, viols et meurtres d’Afrique en Asie. Au Congo, le peuple autochtone des Baka, déjà persécuté depuis une dizaine d’années, est menacé par la création du Parc national de Messok Dja. L’ONG Survival International dénonce un colonialisme vert.


La militarisation de la Nature


Depuis Mars 2019, le site d’information américain Buzzfeed délivre une enquête accablante sur les pratiques des unités de lutte contre le braconnage mandatées par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Après un an d’investigation et une centaine d’entretiens, le média a révélé les tortures, viols, et meurtres qui ont été commis par ces milices paramilitaires sur les populations locales dans six pays d’Asie et d’Afrique, notamment l’Inde, le Népal, le Cameroun et la République centrafricaine.

« WWF participe à la militarisation de la Nature : ils vont payer et soutenir des gardes de parc qui sont armés et interdisent l’entrée du parc aux populations locales. Ces « écogardes » touchent des primes de performance et de bonus chaque fois qu’ils arrêtent quelqu’un ce qui leur donne encore plus envie d’arrêter des gens. En Afrique, les Baka sont frappés, arrêtés et torturés par ces milices paramilitaires. La guerre contre le braconnage a été créée pour justifier ce type de militarisation alors que tous les experts disent la même chose : c’est en changeant les comportements de consommation pour ne plus avoir d’acheteurs que nous pourrons stopper le braconnage. »  explique Fiore Longo, anthropologue et directrice France de l’ONG Survival International, à La Relève et La Peste

 

Le WWF a ainsi fourni à ces « écogardes » salaires, formation et matériel — y compris des couteaux, des jumelles de vision nocturne, du matériel anti-émeute et des matraques — et financé des raids dans des villages.

Les exactions listées par Buzzfeed représentent une violation totale des droits de l’homme. Des villageois ont été fouettés avec des ceintures, attaqués à la machette, battus avec des bâtons de bambou jusqu’à ce qu’ils perdent conscience, agressés sexuellement, enfermés, abattus et assassinés… le plus souvent sans aucune preuve qu’ils auraient braconné des espèces protégées.

Crédit photo : LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP


Après ces accusations, WWF International a conduit une enquête indépendante qui aurait révélé « six crimes violents » dont les suspects principaux ont été adressés à la justice. Pourtant, les dernières révélations de Buzzfeed, parues ce 11 juillet 2019, démontrent que le WWF a dissimulé des viols et des meurtres commis par les gardes forestiers dans le cadre de l’enquête menée aux États-Unis pour déterminer si « l’argent des contribuables américains a pu soutenir des activités ayant abouti à ces atrocités. »

« La conservation de la nature » : du colonialisme vert


En effet, le WWF n’est pas seulement financé par les donations du grand public, mais aussi par des subventions publiques et privées. Pour créer l’aire protégée de Messok Dja, dans une région de la République du Congo, le WWF s’est ainsi associé avec les entreprises forestières industrielles qui financent « largement les éco-gardes », comme le précise le site du WWF.

L’Union Européenne a contribué à hauteur d’1 million d’euros pour créer ce parc, à la condition que les populations indigènes, dont le peuple Baka, soient consentantes et impliquées dans la création de la zone.


Seulement, si le WWF a bien pour principe que tout projet de ce type nécessite le consentement libre, préalable et éclairé des personnes concernées, à savoir les populations locales, la réalité sur le terrain est toute autre pour l’ONG Survival International.

 

Crédit photo : FLORENT VERGNES / AFP


Depuis dix ans, Survival International assiste à l’exil des Baka, contraints de quitter leurs terres par peur des représailles perpétrées par des écogardes, « laissant ainsi derrière eux la forêt qui leur permet de se nourrir et de se soigner ». Survival International est formelle : les Baka n’ont pas donné leur consentement au sujet de ce parc.

« On essaie de contacter le WWF depuis 1991, ils nous ont répondu qu’ils travaillaient avec le gouvernement pour faire un processus de consentement avec les populations locales. Mais comment un gouvernement qui n’a pas été élu par les gens peut obtenir le consentement de la population ? La réalité, c’est que le WWF préfère faire des partenariats avec des gouvernements accusés de violation des droits de l’homme plutôt que les populations autochtones. » dénonce Fiore Longo, anthropologue et directrice France de l’ONG Survival International, à La Relève et La Peste

L’ONG Survival International milite pour remettre les populations autochtones au cœur de la protection de la nature. Pour eux, la conservation de la nature telle qu’elle est appliquée actuellement par le WWF suit un modèle de « colonialisme vert » où les peuples autochtones, bien souvent des communautés de chasseurs-cueilleurs, sont illégalement expulsés des terres sur lesquelles ils vivent, se retrouvant privés de leur maison, source de nourritures et médecines.

« En Occident, nous n’avons aucun rapport avec la nature qui ne soit pas économique alors que les peuples autochtones vivent en symbiose totale avec elle et ne peuvent pas se permettre de la détruire ou la gaspiller car ils doivent léguer des terres saines aux prochaines générations. Mais ce n’est pas seulement une question d’argent, il y a derrière le modèle de conservation de la nature une idéologie colonialiste raciste où l’homme blanc croit avoir de meilleures connaissances que les peuples autochtones grâce à la science. C’est un biais de pensée énorme, des citadins occidentaux sont persuadés de mieux savoir gérer les forêts primaires que les peuples qui vivent dedans depuis des millénaires. » déplore Fiore Longo, anthropologue et directrice France de l’ONG Survival International, à La Relève et La Peste

Dépendants de la Nature pour vivre, les peuples autochtones sont ses meilleurs gardiens, comme l’a prouvé plusieurs études scientifiques. En Inde, la seule réserve naturelle qui a vu doubler son nombre de tigres est celle où les Soliga, la population autochtone qui vénère les félins, ont pu rester chez eux, ce qui n’est pas le cas des réserves qui accueillent désormais le tourisme de masse. Pour les acteurs de terrain comme les anthropologues, les écogardes sont non seulement en train de détruire des modes de vie millénaires, mais mettent en danger des écosystèmes qui s’en sortaient très bien sans l’intervention des occidentaux.


Pour Fiore Longo, « C’est en cela que consiste la décolonisation de la pensée : ce ne sont pas les occidentaux avec leur argent qui vont sauver les forêts primaires, ce sont les peuples autochtones grâce à leur savoir. La solution la plus efficace et la plus économique est de reconnaître les droits territoriaux des peuples autochtones. »

Image à la une : Beata Zawrzel / NurPhoto via AFP

Source : https://lareleveetlapeste.fr/le-wwf-est-accuse-de-financer-des-milices-paramilitaires-qui-sement-la-terreur-parmi-les-populations-autochtones/?fbclid=IwAR0DD-mnSaJ7FkDMArZO95B8QyaZEcq2EQ2kAD06kNWhNLcTcU1Ib8GP3R4

dimanche 21 juillet 2019

Fillols - 27 & 28 JUILLET - IMPRO JAZZ & JOUR DU DÉFILÉ

 
 
Le Foyer Laïque de Fillols présente

IMPRO JAZZ / SAMEDI 27 JUILLET
LE JOUR DU DÉFILÉ / DIMANCHE 28 JUILLET


SAMEDI 27 JUILLET
IMPRO JAZZ (9ème édition)
Place du village

Pas de standard, pas de compo, que de l’impro !

19h00 : DUO #1
José Barachina, guitare
Philippe Canovas, guitare

20h30 : la Grande Paella (repas complet, vin, 12 euros)

21h30 : QUARTET #2
Franck Vaillant, batterie
Aymeric Avice, trompette
Arnaud Roulin, claviers
Jean-Sébastien Mariage, guitare

Préparez vos esgourdes, ça va gratter sec !
Entrée libre, et participation libre également


DIMANCHE 28 JUILLET
LE JOUR DU DÉFILÉ
mode plouc & tendance rurale

19h00 - COURSE DE PLANCHE (PMU plouc)
la fameuse, que l’on ne présente plus…

20h : DÉFILÉ INSOLITE
mais bien ordonné

21h30 :  LES CONCERTS
Dr RAY’MOON

(folk rock)
une voix chaude et rauque, des textes intimes et réalistes, des tempos relevés et hypnotiques… Dr Ray’Moon, ça vous prend par là, puis par ici, et ça ne vous lâche plus.

ELEKTRIC GEISHA
(electro-punk manouche)
bienvenue dans un bordel magnifiquement organisé où le punk, l'électro, le jazz manouche et des arrière-sons de jeu vidéo s’unissent en un mouvement puissant et généreux… pour notre plus grand bonheur.

buvette / bar à vin / petite restauration
spectacles et concerts gratuits

Renseignements Foyer Laïque :
 04 68 05 63 68