Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

lundi 30 septembre 2013

Pétition : Mille vaches Non Merci !

http://www.1000vaches-nonmerci.fr/

PETITION - Projet de ferme-usine des 1000 vaches : Non merci !

La course au gigantisme et la soif du profit ont conduit un investisseur du BTP à envisager de construire une ferme-usine de 1000 vaches à Drucat dans la Somme.
Cette ferme-usine est à l’élevage ce que le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes est à la mobilité durable… un non sens !
Associé à un méthaniseur, cet élevage laitier géant repose sur :
  • Un univers concentrationnaire où la souffrance animale est banalisée ;
  • Un système agricole où l’éleveur n’est plus qu’un exécutant à la merci d’investisseurs cyniques
  • Une pollution de l’environnement et de l’eau engendrée par le rejet de lisiers
  • Un déni de démocratie où les riverains sont fermement invités à accepter ce projet ou déménager.
Parce qu’un autre modèle agricole est possible, le projet de ferme-usine de Drucat dit des 1000 vaches doit être abandonné : Nous exigeons l’arrêt immédiat des travaux.


SIGNEZ LA PÉTITION : 1000 VACHES, NON MERCI !

Parce qu’un autre modèle agricole est possible, le projet de ferme-usine de Drucat dit des 1000 vaches doit être abandonné.
Nous exigeons l’arrêt immédiat des travaux.

Vos données personnelles sont protégées.

dimanche 29 septembre 2013

Appel Urgent Cambodge : L'Union Européenne Peut et Doit Faire Cesser cette Situation Scandaleuse !

http://form.dolist.net/o/?s=11A9-7421-2057-c03247b-7ea

Appel Urgent Cambodge :


Photo Appel Cambodge
« Ils ont tout brûlé...y compris le riz. Ils ne nous ont même pas laissé le récolter d'abord » (Mme Yem Ry).
Douze mille personnes spoliées, deux villages détruits, onze mille hectares saisis : au Cambodge, les compagnies sucrières dépossèdent des milliers d'hommes, femmes et enfants de leurs terres. Cette attitude est encouragée par la politique commerciale européenne.
Bouton je signe 
Signez cet Appel Urgent pour que l'Union européenne,
qui absorbe 97% des exportations cambodgiennes de sucre, fasse cesser ce scandale
Les faits

L’initiative européenne Tout Sauf des Armes part d’une bonne intention : accorder aux pays les plus pauvres un accès au marché européen libre de toutes taxes douanières ou de quotas. Mais dans certains cas, elle a des effets dramatiques pour les populations locales. Ainsi, au Cambodge, les avantages consentis par l'UE aiguisent l’appétit d’entreprises sucrières qui expulsent des milliers de paysannes et paysans de leurs terres et vont jusqu’à détruire des villages pour produire davantage.


Pour l’agro-business : les terres

Dans les provinces cambodgiennes de Koh Kong, Kampong Speu et Oddar Meanchey, 75000 hectares de terres ont été accordés aux industriels ces dernières années pour la production de sucre. Douze mille personnes ont perdu leurs moyens de subsistance. Deux villages ont été entièrement détruits et plus de 11 500 hectares de champs de riz et de vergers (appartenant à plus de 2 000 familles) ont été saisis pour être transformés en plantations de sucre.
 Reperes Cambodge

Pour la population : la répression

"Ils ont tout brûlé…y compris le riz. Ils ne nous ont même pas laissé le récolter d’abord"raconte Yem Ry, témoin des exactions qui se sont produites dans la province d’Oddar Meanchey. Arrestations arbitraires, menaces, violences… Forces de l’ordre et hommes de main des entreprises n’hésitent pas à user de violence face aux communautés locales qui tentent de défendre leurs terres. "Ils nous menacent avec leurs armes, nous empêchant d’aller là où les tracteurs démolissent nos terres. J’ai essayé d’y aller, ils ont tiré" témoigne Pet Nim, de la province de Koh Kong. Ayant tout perdu, certaines familles se retrouvent - ironie du sort - obligées de travailler dans les plantations de sucre pour survivre.

L’Union européenne doit réagir

Si le gouvernement du Cambodge accorde autant de terres aux investisseurs privés et si les industriels du sucre se ruent vers les terres cambodgiennes, c’est en grande partie en raison des avantages commerciaux liés à l’initiative Tout Sauf des Armes, pourtant censée soutenir les pays les plus pauvres. L’Union européenne a pourtant les moyens de lutter contre ce désastre en suspendant les avantages consentis aux produits agricoles du Cambodge tant que dureront ces violations. Mais malgré les appels de nombreuses organisations de la société civile en ce sens, malgré la résolution d'urgence du Parlement européen, malgré les preuves des violations, malgré les témoignages accablants… la Commission européenne ne réagit pas.

La Commission européenne n'agira pas sans une pression citoyenne massive.

Signez cet Appel Urgent et diffusez-le à vos contacts !
Bouton je signe

Conformément à la loi Informatique et Libertés, vous disposez d’un plein droit d’accès, de modifications ou de suppression des données personnelles vous concernant. Vous pouvez à tout moment exercer ce droit sur demande écrite à ecrire@peuples-solidaires.org 

samedi 28 septembre 2013

Un Bus à Perpignan pour Manifester contre le Nucléaire-Poubelle

On a reçu ça de 

Sylvain Guerin 

et


c'est pour le samedi 12 octobre 


Bonsoir,

c'est une première annonce avant que l'organisation soit bouclée


Le dernier incident de Tricastin est la "fuite qui fait déborder le vase nucléaire".

Une action réunissant les régions, PACA, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes est en train d'être finalisée pour stopper ces centrales poubelles.

Le réseau des coop eelv est prêt à organiser le départ en bus à partir de Perpignan pour appuyer massivement cette manifestation.

Fait vous connaître dés maintenant si vous pouvez être libre. (Comptez une participation entre 10 et 20 euros).

La manifestation est ouverte et vous pourrez bien évidemment venir avec les couleurs de vos associations ou parti politique respectif.

Je lance donc dés aujourd'hui une pré inscription et vous informe dés que l'organisation se précise.

Renvoyez-moi un mail avec le nombre de participants envisageable.


Sylvain Guérin :   

A très bientôt

sylvain

jeudi 26 septembre 2013

Compte-Rendu Café Repaire Conflent : Jeudi 19 Septembre 2013

CAFE REPERE
Villefranche de Conflent – 19 septembre 2013

Discussion sur la plateforme 
 « pour un développement écologique, social et démocratique du Conflent 
 Réussir la transition énergétique »


1 - Agriculture  :

  • Nécessité de développer la filière bois

  • Enquête PNR (territoires riches, habités mais fragiles) : quel budget ? Quelles subventions/aides aux agriculteurs (européennes ou d'état) ?


2 – Démocratie

  • Quand un problème impacte la commune, la décision pouvant le solutionner doit prendre en compte un pourcentage significatif des habitants.

  • Ceci dit, ce n'est pas parce qu'une majorité est constituée, qu'elle a forcément raison...

  • En ce qui concerne le budget (ou autres décisions importantes), les élus doivent s'engager à consulter la population par référendum, après information et débats contradictoires (à condition d'annoncer par un affichage clair des débats municipaux)

  • Les jeunes rencontrent des problèmes d'addiction entre autre parce qu'ils s'ennuient : développer les loisirs et activités diverses aussi pour eux

3 – Politique environnementale


canaux d'irrigation
  • Nécessité de renforcer l'entretien des canaux d'irrigation en particulier le canal de Boher qui irrigue le Conflent
  • Possibilité de rétrocéder l'A.S.A à la commune pour récupérer les eaux pluviales tout en garantissant un prix abordable, comme c'est le cas actuellement

  • une régie intercommunale permettrait de conserver ce patrimoine et de pourvoir à son entretien selon la conjoncture de chaque villages concerné, en fonction des réalités et du pourcentage d'agriculteurs pouvant l'utiliser

  • Clarifier le fonctionnement et le faire respecter (comment ?)

  • Possibilité d'utiliser la production hydraulique pour optimiser les canaux


logements
  • Nécessité d'effectuer un inventaire sur le parc locatif pour recenser les logement vides (concerne également certains logement sociaux) ou insalubres

  • Etablir un diagnostic sur ces logements pour déterminer s'il s'agit d'un manque de moyens de la part du propriétaire ou de marchands de sommeil  que l'on peut mettre en demeure d'entreprendre des travaux (Vérifier que ce que l'on propose soit légal)

  • Le manque de moyens de certains locataires favorisent ce genre d'abus car ces « taudis » restent l'unique possibilité pour eux d'accéder au logement. (attention à certaines « avancées » qui pourraient renforcer l'exclusion)

  • Nécessité de créer un pôle entrepreneurs pour remettre les appartement aux normes

  • La mairie peut lancer une étude sur le parc locatif de sa commune mais, sauf en cas de péril où les services de l'état (Ddass) peuvent appuyer le maire, il reste difficile de faire plier le propriétaire (cf Codalet )

  • Déclaration Utilité Publique en cas de rachat par la commune de logements vides dans le cadre de la location


4 – Eco-mobilité


  • Nécessité d'une cohérence des horaires train/bus et développement du Petit Train Jaune qui n'est pas voué uniquement au tourisme mais à la vie du canton

  • Nécessité également de développer des pistes cyclables et pour piétons sur chaque route

5 – L'école


  • Tout faire pour encourager la réussite scolaire : se poser les bonnes questions


6 – La culture


  • Permettre des prix plus accessibles à la culture


7 – Le tourisme


  • Quel tourisme voulons nous ? Défiguration du paysage ? Réserves d'eau pour les canons à neige ?

  • L'enquête est terminée ? Pas de débats ? Apparemment question limitée aux conseil municipal, population absente du débat : négligence ? Manque d'intérêt, mauvaise période ?

  • La charte du PNR reste très abstraite et ne contient aucune proposition réelle sachant que de graves problèmes économiques sont recensés dans les 64 communes du Conflent/Cerdagne/Capcir . Elle occulte le tissus économique et culturel hors tourisme tel que l'artisanat ou les productions locales

  • Le tourisme reste la ligne privilégiée mais il manque cruellement de stratégie intelligente pour le développement du territoire : qu'une institution censée représenter la vitrine du parc projette de construire une maison très coûteuse et bien sûr très moche semble insensé

  • Nécessité de défendre le particularisme de notre région

  • Proposition d'envoyer une pétition pour demander des comptes sur le PNR

INFORMATIONS DIVERSES


Ateliers Apéro - (arts plastiques, ciseaux, pinceaux)
Musée de la Mine de Sahorre - Samedi 21 septembre de 12h à 14 h


A.T.A.C - Conférence sur la Crise financière, sociale et politique en Espagne - l'Europe est elle la solution ou le problème ?
Mardi 24 septembre – 19h – 30 avenue Breteneau – Perpignan - (face Auchan)


Echange Solidaire
Opportunité d'acheter du café produit par des communautés zapatistes. Produit certifié, labellisé bio ou pas (moins cher car pas de label à payer) – 3,50 € les 250g - Bulletin sur le blog du Café Repère.

http://lemurparle.blogspot.fr/2013/09/du-cafe-zapatiste-en-conflent-et-dans.html

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Le repaire a lieu chaque troisième jeudi du mois 

En octobre ce sera donc le jeudi 17 octobre à 19h30 
(pour la dernière fois en heure d'été)  

lundi 23 septembre 2013

Gaz de schiste : Occupation d'une Plate-Forme

À la une

A Jouarre, des activistes ont investi la tour de forage du pétrole de schiste




Ils en ont assez d’être les "dindons de la farce" : la farce jouée par le gouvernement qui interdit officiellement la fracturation hydraulique, mais laisse des compagnies chercher du pétrole de schiste. Ce dimanche à l’aube, une trentaine d’activistes ont investi la plate-forme de forage de la compagnie Hess Oil, à Jouarre, en Seine-et-Marne. Reporterre raconte.

Jouarre, "La Petite Brosse", Reportage
« On peut y aller, la voie est libre ». Il est 6h30 ce matin quand Marie-Dominique, partie en repérage, rejoint le reste du groupe, resté légèrement en retrait, pour plus de discrétion. C’est le signal que tout le monde attendait. A partir de cet instant, tout va très vite. Chacun a en mémoire le briefing de la veille et sait ce qui lui reste à faire. Juste le temps d’un dernier conseil avant de reprendre la voiture. « N’hésitez pas à prendre des initiaves. Une action se joue aussi au culot ».
A peine trois minutes plus tard, un premier militant s’éjecte d’un des six véhicules et passe de l’autre côté du grillage. Par chance, la porte n’est pas cadenassée. Il s’empresse de déverrouiller cette issue de secours pour libérer l’accès au reste du groupe. « Faites attention, soyez discret, il y a des ouvriers sur le site », prévient quelqu’un en tête. Mais l’effet de surprise aidant, les quelques employés n’ont rien tenté pour les empêcher d’accéder aux installations.

Avant qu’ils puissent réaliser ce qu’il se passe, la trentaine d’activistes est parvenue à se faufiler jusqu’à la plate-forme, à monter les escaliers et à investir la foreuse. Certains commencent à s’enchaîner aux structures métalliques. Pendant qu’ils verrouillent leurs cadenas et optimisent le blocage, quatre grimpeurs ont comme prévu pris d’assaut l’échelle qui va leur permettre d’accéder à la tour de forage, et d’atteindre le point culminant du derrick, à 26 mètres de haut. C’est de là qu’ils comptent déployer leur banderole « Stop forage ». Il est 6h40, le jour peut se lever. La plateforme pétrolière de Jouarre, en Seine-et-Marne, est belle et bien occupée.


Les dindons de la farce en ont assez
Le message, qui s’étend sur douze mètres de long, recouvre tout un côté de la tour. Mais ici, à Jouarre, le mal est fait. Le trou dans la croûte terrestre a déjà été percé. La foreuse est descendue à plus de 3 000 mètres de profondeur et les travaux démarrés le 6 août sont maintenant terminés. Le démontage de l’installation a d’ailleurs débuté cette semaine. Pour les militants, il a fallu agir vite pour être en mesure de réunir les troupes avant que la foreuse ne soit démontée et envoyée faire ses trous ailleurs,« probablement vers Nogent-sur-Seine, sur une plateforme située juste à côté d’une centrale nucléaire, avance l’un d’eux.Mais peu importe la prochaine destination, où qu’elle aille, elle ne sera jamais la bienvenue ».


Car faire des trous partout, c’est évidemment contraire aux engagements du gouvernement. Par cette action, ils entendent exiger la fin des forages exploratoires visant le gaz de schiste, de houille et l’huile lourde, l’abrogation de tous les permis de recherche portant sur ces hydrocarbures, le rejet de toutes les demandes de permis en cours d’instruction et l’abandon des projets similaires. Et pour traduire cette opposition d’envergure nationale, ces militants sont arrivés de toute la France pour tenter d’immobiliser la foreuse. De l’Ile-de-France bien sûr, mais aussi de la Saône-et-Loire, du Gard, de la Lozère, des Bouches-du-Rhône ou encore de l’Hérault. La plupart appartiennent à des organisations écologistes, mais aujourd’hui, tous ont décidé d’agir sans étiquettes et de revendiquer l’action au nom du collectif des « Dindons de la farce ».
Un nom qui se veut évocateur de la mascarade qu’ils voient se dérouler sous leurs yeux. Car même si la loi Jacob du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique pour extraire les gaz de schiste, en raison de ses dangers pour l’environnement, tous les permis de recherche ciblant les hydrocarbures non-conventionnels n’ont pas été annulés. C’est le cas du permis de Château-Thierry, sur lequel s’est basé la compagnie américaine Hess Oil pour forer à Jouarre. Officiellement, rien d’incompatible avec la nouvelle législation, se défend la société américaine qui prétend qu’il ne s’agit là que d’un programme de recherche destiné à analyser les réserves de pétrole conventionnel et que d’une simple mise à jour cartographique du sous-sol du bassin parisien.
« Il nous prenne vraiment pour des billes, s’énerve Isabelle Levy, porte-parole du collectif local, qui est arrivé sur place à sept heures, dès qu’elle a appris la nouvelle. La compagnie cherche du pétrole de schiste. Tout le reste, ce n’est que du blabla, c’est de l’emballage. Le problème, c’est que leur stratégie de communication fonctionne. Sauf qu’il est de notoriété publique que lorsque le permis a été octroyé en 2009, c’était écrit noir sur blanc que c’était des huiles de roche qu’ils allaient chercher. Mais comme aujourd’hui, c’est devenu un gros mot, on nous raconte que c’est pour faire de la cartographie et pour aller chercher du conventionnel ».
Pour ce collectif, la cartographie, le conventionnel, ces mots sont un prétexte. Les réserves sont largement connues après cinquante années d’exploitation pétrolière en région parisienne, et ce forage ne laisse planer aucun doute quant aux intentions de la compagnie pétrolière. Même si la loi lui interdit pour l’heure de passer à l’acte, Hess Oil prépare le terrain en attendant la brèche juridique ou administrative qui lui permettra de lancer les hostilités. « C’est la technique du pied dans la porte. Une fois qu’ils sont dans le trou, on peut toujours essayé de les en sortir », alerte Estelle Tardy, une des porte-parole du collectif les dindons de la farce.
« Il était temps de passer à l’action, parce que les pétroliers, eux, ils avancent, souligne Xavier Renou, des Désobéissants. C’est maintenant qu’il faut les arrêter. » Dépôt de permis, forage, recueil de données. Le lobby pétrolier semble prêt à tout pour faire passer la fracturation hydraulique en France. Guettant la faille, il joue sur tous les fronts, politique, économique et évidemment juridique. « Il est évident que les sociétés misent sur une évolution de la loi, voire son invalidation », craint Estelle Tardy, venue de Lozère.
C’est en tout cas ce que laisse craindre la question prioritaire de constitutionnalité déposée par la compagnie texane Schuepbach qui espère ainsi lever l’interdiction.
Le Conseil constitutionnel doit se prononcer d’ici le 24 septembre. « La menace est réelle", assure David Escalier, jardinier biologiste de profession, qui fait partie de ceux qui ont déployé la banderole. Il est venu spécialement de Marseille pour participer à cette action. « Je suis là pour protester contre ce forage coûteux, dangereux pour l’environnement, contraire à la transition énergétique et à tout ce que Hollande nous a promis. Ce que je fais aujourd’hui, je le fais pour la France ».

Actualisation 9 h 30
Tous les activistes ont été fouillés, palpés, et leur identité a été relevée. Les gendarmes leur ont remis une convocation pour une audition libre. Tout le groupe a été libéré, sauf les quatre perchés qui sont toujours en haut.

Source et photos : Linda Maziz pour Reporterre

dimanche 22 septembre 2013

NDDL : Restons Vigilants !

Scénario catastrophe à Notre Dame des Landes !!!

by collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes
La réponse de la commission Européenne concernant le projet d'aéroport est tombé ce midi, comme un couperet sur certaines composantes de la lutte trop crédules et/ou bien trop complaisantes avec les diverses instances politiques...
A ce jour, même si la commission Européenne engageait une procédure, cela prendrait au minimum un ou deux ans avant d'obtenir une réponse. Les enjeux financiers se chiffrant par milliards, les protagonistes sont prêts à détruire le bocage même s'ils devaient encourir des pénalités.
Les premiers travaux à craindre concernent le barreau routier déclaré d'utilité publique par le préfet, le 05 août 2013.


Doit-on s'attendre à un envahissement au petit matin de centaines d'ouvriers et de dizaines d'engins détruisant la partie Est de la ZAD, en une semaine ???

Pour exemple : lors de la construction de la ligne LGV Rennes-Le Mans, EIFFAGE concurrent de VINCI a mobilisé en quelques jours cet été, 3 000 ouvriers et 500 engins de chantier, détruisant ainsi des centaines d'hectares de terres agricoles sur 150 km de long... ne laissant aucune chance à la contestation de se mobiliser!!!

Quelques GM rôdent déjà sur la ZAD et sont hébergés dans un hôtel proche de Nantes, ce qui peut présager une intervention prochainement.

Restons vigilants et amplifions la mobilisation directe contre ce projet et son monde !

Des membres du collectif de lutte contre l'aéroport

samedi 21 septembre 2013

NDDL / Europe

"Lecture zen" qu'ils incrustaient..." difficile de rester zen quand on lit le titre de l'article. Bruxelles est aveugle ou bien ?

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/17/bruxelles-ne-voit-pas-de-motif-d-infraction-dans-le-dossier-de-notre-dame-des-landes_3479434_3244.html

Bruxelles ne voit pas de motif d'infraction dans le dossier de Notre-Dame-des-Landes


LE MONDE |  • Mis à jour le  |Par 

Lors d'un festival musical organisé à Notre-Dame-des-Landes, le 3 août 2013.
| JEAN-SEBASTIEN EVRARD/AFP



Le gouvernement français peut pousser un "ouf" de soulagement. La Commission européenne a annoncé, mardi 17 septembre, qu'"il ne lui semblait pas indiqué, à ce stade, d'ouvrir une procédure d'infraction formelle" contre l'Etat français, dans le dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui devrait être construit au nord de Nantes (Loire-Atlantique).

Le directeur général de l'environnement, Karl Falkenberg, qui a souligné, devant les eurodéputés, membres de la commission des pétitions, le "fort caractère émotionnel" du dossier de cette future plate-forme aéroportuaire défendue par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et lui-même ardent partisan du projet, a néanmoins précisé que le dossier était "complexe de par sa nature et de par son histoire".
"UN VRAI NUMÉRO D'ÉQUILIBRISTE"
Espérant que Bruxelles relèverait quelques motifs d'infractions au regard des réglementations européennes, les opposants, présents, mardi 17 septembre, au sein des locaux du Parlement européen, dans la capitale belge, se montraient plutôt déçus.
"Le directeur général a fait un vrai numéro d'équilibriste, adoptant une position plus politique que juridique, a ainsi confié au Monde Sandrine Bélier, députée écologiste et membre de la commission des pétitions qui recevait les conclusions de la Commission européenne. En clair, la Commission dit qu'elle croit l'Etat français quand il lui dit qu'il est en train de résoudre les problèmes, répondant ainsi aux objections et questions qui lui étaient posées", explique MmeBélier. Mais rien, espère-t-elle, n'empêchera Bruxelles de siffler l'arrêt de jeu si les réglementations européennes n'étaient pas respectées.
COMPATIBILITÉ AVEC LA LÉGISLATION EUROPÉENNE ?
Soucieuse de ne pas interférer dans un dossier éminemment politique, puisqu'il oppose socialistes et écologistes français, tous membres de la même majorité gouvernementale, les commissaires européens ont précisé qu'ils n'étaient pas là pour juger sur le fond de l'opportunité et de la nécessité de ce nouvel aéroport, mais de sa seule "totale compatibilité avec la législation européenne".
L'éventuel non respect de plusieurs directives a été étudié, dont celles sur la loi cadre sur l'eau, sur la compensation des zones humides, sur les espèces protégées ou encore les mesures d'impact cumulé des différentes annexes, comme les infrastructures de transport ou de zones d'activités proches de l'aéroport. "La Commission se réserve la possibilité de suivre de très près les dernières décisions, notamment les impacts cumulatifs", a précisé M. Falkenberg. Ces impacts sont encore inconnus puisque l'Etat français ne les a pas encore évalués.
"Au terme de six mois d'enquête, les services de la Commission ont donc confirmé leur ferme intention de poursuivre leur investigation, notamment quant aux nouvelles évaluations et mesures qui seront prises, dit Sandrine Bélier.Cependant, je regrette la timidité de leurs déclarations car attendre une infraction immédiate, c'est risquer que soit imposée une situation de fait où une fois la nature et le site détruits et bétonnés, nous n'aurons plus d'intérêt à statuer."Les opposants craignent que le gouvernement et la préfecture de la région des Pays-de-la-Loire ne profitent de cette situation de statu quo pour avancer dans le chantier et ne mette Bruxelles devant le fait accompli.
LE DOSSIER RESTE OUVERT À BRUXELLES
Dans un communiqué, mardi, les partisans de l'aéroport, en l'occurrence le Syndicat mixte aéroportuaire, se sont félicités qu'il n'y ait "pas de procédure contentieuse et pas de visite sur site". "Après un large débat contradictoire, les députés titulaires de la commission des pétitions ont décidé que les réponses apportées par l'Etat et l'analyse de la direction générale de l'environnement de la Commission européenne répondaient point par point aux questions soulevées", estime le syndicat.
Le dossier européen de Notre-Dame-des-Landes reste donc ouvert et malgré la demande du responsable des socialistes européens de "fermer la pétition", soit d'arrêter toute procédure des députés, celle-ci restera ouverte. En attendant que de nouvelles précisions du gouvernement français ne soient données à Bruxelles. En attendant aussi que sur le terrain, les derniers arrêts préfectoraux ne soient publiés, annonçant ainsi le démarrage effectif du nouvel aéroport.

vendredi 20 septembre 2013

Assemblée Générale de Conflent Energie

On a reçu ça :

Date: Tue, 17 Sep 2013 21:55:48 +0200
From: conflentenergie@free.fr
Subject: Conflent Energie - réunion publique et assemblée générale le 26 septembre 2013 à Prades


Bonjour à toutes et à tous

Après une année riche en rebondissements, le moment est proche où la première toiture solaire citoyenne du Conflent verra le jour.
Et avec elle, le premier d'une longue liste de projets citoyens d'économie d'énergie et de production d'énergies renouvelables, le chemin qui nous mènera vers l'autonomie énergétique locale.

Vous êtes tous conviés - adhérents ou non -  le jeudi 26 septembre 2013 à 18h, à Prades, salle Eyt.

Au programme
- réunion publique : présentation des projets, plan de financement, structure juridique et stratégie envisagées.
- assemblée générale : rapport d'activité, rapport financier, rapport moral, renouvellement du CA, questions diverses
- apéritif convivial

Nous vous attendons très nombreux pour valider ensemble la phase opérationnelle et rendre possible ce qui est souhaitable.

N'hésitez pas à diffuser dans vos réseaux

A jeudi !

jeudi 19 septembre 2013

Réunion Publique/Ligue des Droits de l'Homme/Perpignan : Droit de vote et Eligibilité pour TOUS les résidents étrangers aux élections locales


Ligue des Droits de l'Homme Perpignan et Pyrénées Orientales
                                                                                                                                          
LA LDH demande le droit de vote ET d'éligibilité pour TOUS les résidents étrangers aux élections locales
et a le plaisir de vous inviter à la RÉUNION PUBLIQUE :

« Citoyenneté de Résidence : pas de Démocratie sans Égalité des Droits ! »


animée par :

Catherine WIHTOL DE WENDEN, Directrice de Recherche au CNRS, Docteure en Science Politique à l'IEP de Paris Membre de la Ligue des Droits de l'Homme et Maryse TRIPIER, Professeure Emérite de Sociologie Université de Paris


le Samedi 21 Septembre 2013 à 16h00

Conseil Général - Salle Canigou - 30, Avenue Pierre Bretonneau - PERPIGNAN

Elles/ils vivent et travaillent en France, participent à la vie associative ....




La notion de suffrage universel est la base de la démocratie.

En Europe, 13 pays ont accordé le droit de vote à tous leurs ressortissantes étrangers, et 6 leur ont donné l’éligibilité.

La France exerce encore une discrimination entre résidents étrangers, alors que depuis 30 ans tous les présidents de la République ont promis ce droit de vote.

Refuser le droit de vote aux étrangers non-communautaires est un héritage du colonialisme, qui considérait les personnes immigrées, anciens "indigènes" comme des sujets "jetables" et expulsables au gré des besoins de l'économie ou de la diplomatie, et non comme des citoyens.

VENEZ NOMBREUX : nous sommes tous concernés !


mercredi 18 septembre 2013

Du Café Zapatiste en Conflent et tout autour dans les Pyrénées Orientales ?

Du café zapatiste…


« Café du Chiapas cultivé biologiquement et récolté avec dignité »



Le 1er janvier 1994, date d'entrée en vigueur de l'Alena (Accord de
libre-échange nord-américain), les sans-terre, les sans-voix, les « oubliés de toujours » que sont les Indiens, descendent des montagnes et, au cri de « ¡Ya basta! » (Ça suffit !), occupent plusieurs villes du Chiapas.

Dans cet État riche en ressources, situé dans le du Sud-Est du Mexique, la population est la plus pauvre du pays. L'EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) apparaît publiquement pour la première fois et, avec elle, tous les Indiens en lutte réclament la dignité, la justice et la démocratie pour tous, la
reconnaissance de leurs droits et de leur culture.



Décidés à construire leur autonomie pacifiquement, sans chercher à prendre le pouvoir, et sur la base d'assemblées communautaires, les zapatistes s'organisent en communes autonomes. De nombreuses réalisations pour la mise en place d’une autonomie solide voient le jour – écoles, cliniques, coopératives, transports, agriculture, artisanat – dans une région où la plupart des paysans sont privés des services de base comme l'eau, l'électricité, l'éducation et la santé.


Au Chiapas, la lutte s'organise aussi autour du café :



Yachil Xojobal Chulchan et Ssit Lequil Lum sont des coopératives dont tous les membres appartiennent à des communautés indiennes zapatistes en résistance.


Yachil Xojobal Chulchan est située dans la zone des Altos, autour de Polho, où ont trouvé refuge de nombreuses personnes chassées de leur communauté par la violence paramilitaire à la fin des années 1990. Elle comprend environ 900 membres et possède la certification biologique.

Ssit Lequil Lum, « Les fruits de la Terre Mère » en tzeltal, est la toute dernière des coopératives zapatistes. Elle est située dans la région nord du Chiapas, où sont particulièrement actifs les groupes paramilitaires.

Elle a choisi de franchir un pas supplémentaire sur le chemin de l'autonomie en refusant toute certification officielle dont les normes, imposées sans discussion avec les producteurs, ne correspondent pas toujours aux réalités locales.


Elle développe à l'inverse une certification indépendante avec l'appui d'une université de Veracruz. Ce sont les producteurs eux-mêmes en relation avec des techniciens d'agro-écologie qui définissent la liste des points à certifier. 

Ne s’arrêtant pas à la récolte, comme la certification biologique, cette
auto-certification, qui impose à la fois une culture sans produits chimiques et des normes sur la qualité du travail après la récolte des grains, est validée par les autorités zapatistes.

L'achat du café : une solidarité directe avec les communautés zapatistes



Les groupes de solidarité d'Europe et d'Amérique du Nord achètent le café
aux coopératives zapatistes à un prix supérieur à celui payé par les intermédiaires locaux (appelés aussi les « coyotes » par les producteurs
locaux). A Paris, l'association Échanges Solidaires a été créée pour diffuser ce café par le biais d'achats solidaires. Il s'agit d'un café arabica, moulu ou en grains. Outre le prix d'achat supérieur payé au départ aux coopératives, les bénéfices sont entièrement reversés aux communautés zapatistes. Cet argent supplémentaire permet donc de soutenir les producteurs pour qui le café est souvent la seule production vendue (les autres cultures étant d'autosubsistance) et représente la seule rentrée d'argent pour acheter ce qu'ils ne peuvent produire. Il permet également de soutenir les projets de ces communautés et notamment des projets de santé et d'éducation autonome.

Afin d'éviter aux coopératives de devoir s'endetter en attendant le paiement de la récolte, la plus grande partie de la commande leur est prépayée (qui, cette année, sera passée en septembre). C’est pourquoi nous lançons une souscription.



Luttons ensemble, buvons du café zapatiste 

Le prix de vente du paquet de 250 grammes s’élève actuellement à 3, 50 euros. Il est torréfié à son arrivée au Havre. Si les personnes intéressées sont assez nombreuses, nous pouvons passer une commande séparée pour le Conflent ou les P.-O. Nous pouvons aussi nous regrouper avec Marseille.



Celles et ceux qui sont intéresséEs peuvent remplir le bon de souscription ci-dessous et verser la somme correspondant au nombre de paquets commandés sur le compte de l'ADDAA  (provisoirement) (Association de Développement des Activités Artistiques).
Les chèques sont à mettre à l'ordre de l'ADDAA et à envoyer à :
Angelina Sevestre 
21, route de Vernet 
66360 Sahorre

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Bon de souscription pour achat(s) anticipé(s) - Livraison en JUIN 2014
Je souscris pour :


........... paquets de café zapatiste (grain / moulu) à 3,50 € le paquet de 250 gr,

soit .......... euros

Paiement effectué le ..../..../....


Nom* :........................... Prénom : ...........................
Adresse : ......................................................
Code postal : .............   Ville : ...........................
Courriel* : ......................................................
Tél.* : ...........................





(* indispensable pour la gestion des souscriptions)

lundi 16 septembre 2013

Equateur, Communautés Indiennes, Parc de Yasuni et Pétrole

http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1600

Le pétrole d’Équateur est-il de gauche ?


Cet article a paru dans Charlie Hebdo le 28 août 2013
Rafael Correa, président de l’Équateur, et rusé renard. D’un côté, il prétend en 2007 vouloir se passer du pétrole du parc de Yasuni. De l’autre, il vend l’Amazonie et les Indiens aux transnationales.
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La version pour les altergogos : Rafael Correa, président – de gauche – de l’Équateur, est un héros. D’ailleurs, Mélenchon l’adore et réciproquement. En 2007, Correa propose de ne pas exploiter le pétrole du parc national Yasuni, en échange d’un chèque de 3,6 milliards de dollars signé par les pays du Nord. Ceux qui parlent de la crise climatique sans jamais rien foutre. Nous.
Six ans plus tard, n’ayant obtenu que des clopinettes, le même Correa annonce le 15 août dernier que le pétrole du Yasuni sera exploité. Aux chiottes les 696 espèces d’oiseaux, les 2 274 d’arbres, les 382 de poissons, les 169 de mammifères. Et les Indiens de la forêt, car nous sommes, mais oui, en Amazonie.
C’est beau comme un chromo, mais comme un chromo, c’est de la daube. Correa a été élu président en 2006 grâce à une coalition mêlant la gauche classique, y compris chrétienne, les groupes écologistes et alter, et le puissant mouvement indigéniste. Les Indiens sont certes minoritaires – ils représentent quand même 25 % de la population -, mais leurs idées le sont bien moins.
Et quand Correa fait voter sa nouvelle Constitution, en juin 2008, il prend soin d’y inscrire en toutes lettres une vision politique remontant aux Quechuas de l’ère précolombienne : le sumak kawsay, qu’on traduit généralement par « bien-vivre ». Bien qu’aucune définition n’épuise sa signification, ce « bien-vivre » tourne le dos à l’idée de croissance économique et considère les relations avec la nature comme essentielles à l’équilibre de toute société.
Et donc Sarayaku, village kichwa de 1200 habitants. Kichwa, c’est-à-dire quechua. Quand on commence à parler de pétrole dans ce coin d’Amazonie – qui n’a rien à voir avec Yasuni -, dans les années 90, les habitants de Sarayaku envoient une émissaire se renseigner à Quito, la capitale. Elle y rencontre des biologistes, des économistes, des politiques, et rentre, ayant compris l’essentiel : on va éventrer son pays. Les Indiens envoient chier toutes les propositions des compagnies et en 2002, lourdent les employés venus pour les premiers travaux, escortés par 400 flics et militaires. La résistance n’a cessé depuis de s’amplifier, sur fond de menaces, d’emprisonnements, de tortures.
En 2003, les Indiens déposent une plainte devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme, qui leur donne raison, contre toute attente, estimant en juin 2012 que l’État équatorien a violé leurs droits. La Cour exige qu’à l’avenir, les Indiens soient consultés sur tous les projets les concernant.
Certes, le verdict condamne les prédécesseurs de Correa, mais ce dernier tire une tronche épouvantable, car il gêne considérablement ses projets. En novembre 2012, sans bruit, il met aux enchères l’exploitation de 13 champs pétrolifères au beau milieu de l’Amazonie, déclarant : « Bienvenidos todos los inversionistas que buscan esa rentabilidad razonable, pero con altísima responsabilidad ambiental ». On dirait un dépliant de Total : « Bienvenue à tous les investisseurs qui cherchent une rentabilité raisonnable, mais avec un haut sentiment de responsabilité environnementale ».
À ce stade, plus de faux-semblant. Dans un entretien au magazine américain de gauche New Left Review (septembre-octobre 2012), Correa officialise sa rupture avec une partie de ses soutiens de 2006. Il déclare notamment : « Je ne crois pas que Marx, Engels, Lénine, Mao, Ho Chi Minh ou Castro ont dit non aux mines ou aux ressources naturelles. C’est une nouveauté absurde, mais qui semble être devenue une part fondamentale du discours de gauche ».
Dans le même entretien, Correa embrasse sur la bouche les transnationales, assurant : « Une exploitation propre des ressources naturelles peut aider à conserver la nature plutôt qu’à la détruire ». Sublime. Alberto Acosta, ancien président de l’Assemblée nationale, qui a rompu avec Correa, a un point de vue un poil différent. Pour cette grande gueule locale, l’exploitation du pétrole dans le parc national Yasuni serait une honte nationale. Et il réclame l’organisation d’un référendum. Sûr que Mélenchon va le soutenir.