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mercredi 30 novembre 2022

Corrida : Aymeric Caron retire sa proposition de loi et dénonce "l'obstruction"

Corrida : 

Aymeric Caron 

retire sa proposition de loi 

et dénonce "l'obstruction"

 

 Des centaines d'amendements avaient été déposés sur ce texte, ce qui a conduit le député insoumis à retirer son texte, à cause de "l'obstruction".

 

Manifestation contre la corrida, le 19 novembre 2022 à Paris. (©AFP/JULIEN DE ROSA)

 

Par Rédaction Actu
Publié le


« Lâcheté », « invectives », « fuite » : à peine démarré, le débat enflammé sur la proposition d’interdiction de la corrida s’est arrêté net à l’Assemblée, où le LFI Aymeric Caron a retiré son texte en s’emportant contre les centaines d’amendements « d’obstruction ».

« Cela me navre », a lancé le député de Paris. « Applaudissez, soyez fiers de vous », a-t-il déclaré aux élus favorables à la corrida.

Obstruction

Avec des centaines d’amendements « d’obstruction », il est « impossible » d’atteindre « un vote final dans les délais impartis, c’est-à-dire minuit », a convenu Aymeric Caron. Il a promis à l’avenir une nouvelle « proposition de loi transpartisane ».

Le député écologiste Aymeric Caron, affilié à la France Insoumise lors d’une manifestation anti-corrida, le 19 novembre 2022 à Paris. (©AFP/JULIEN DE ROSA)
 

Le retrait du texte a suscité une pluie de réactions agacées et de rappels au règlement dans l’hémicycle. « Vous fuyez le débat » par peur du rejet du texte, l’a accusé la LR Anne-Laure Blin, pro-corrida.

Au coup d’envoi de ces discussions vite interrompues, Aymeric Caron a de nouveau porté le fer contre la « torture » du taureau et son « calvaire » dans l’arène.

La secrétaire d’État chargée de la ruralité Dominique Faure a reconnu que ce « sujet traverse toute la société ». Mais le gouvernement s’oppose à l’interdiction de la corrida, une « tradition ancestrale qui participe à l’identité de certains territoires », a-t-elle souligné.

La proposition de loi avait été rejetée une première fois en commission le 16 novembre.

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a fait part sur Twitter de sa « rage » face à « l’obstruction du RN  » LR  » macronistes », saluant toutefois la « victoire morale » d’avoir fait parvenir ce sujet jusqu’à la tribune de l’Assemblée.

L’Observatoire national des cultures taurines s’est réjoui que la « corrida gagne par abandon », tandis que la Fondation Brigitte Bardot a condamné l’« obstruction » des pro-corrida, une « honte profonde pour nos élus ».

Le débat entre défenseurs de cette « tradition culturelle régionale » et militants de la cause animale a largement dépassé l’enceinte de l’Assemblée, avec des manifestations pro et anti-corrida le week-end dernier dans les villes taurines et à Paris.

 

Manifestation en faveur de la corrida, le 19 novembre 2022 à Béziers. (©AFP/Sylvain THOMAS)

« Basta »

Parti animaliste et association L214, une centaine de personnes ont encore manifesté jeudi 24 novembre pour dire « basta » à la « corrida » aux abords de l’Assemblée. « C’est une torture », estime Emmanuelle Gaillard, venue de Clichy, en banlieue parisienne.

De l’autre côté, 13 toreros français ont défendu leur pratique près du Palais Bourbon.

Mercredi, lors d’une visite au salon de l’Association des maires de France, Emmanuel Macron avait écarté une interdiction dans l’immédiat. Il prône la « conciliation » entre les « coutumes locales » et la « sensibilité » à la condition animale, plutôt que « l’invective ».

Aymeric Caron voulait modifier le code pénal, qui punit la maltraitance animale, mais dont les sanctions de l’article 521-1 « ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée ».

Les partisans de la corrida revendiquent un « art », une « identité régionale », une « culture populaire » et louent les « milliers de terres sanctuarisées » par « l’élevage des taureaux sauvages ».

En commission, le débat s’est souvent focalisé sur la personnalité clivante d’Aymeric Caron, ancien chroniqueur télé.

Le Parlement divisé

« Caron a tendu le débat au lieu de l’apaiser, cela crispe de donner une victoire à quelqu’un qui nous insulte », lâche un élu macroniste.

Le sujet embarrassait dans tous les camps et la liberté de vote était de mise.

Côté présidentiel, avant de devenir cheffe du groupe Renaissance, Aurore Bergé avait signé une tribune pour interdire la corrida.

Mais Jean-René Cazeneuve, élu du Gers, une terre taurine, était vent debout. « Après la corrida, ce sera le foie gras, le barbecue, les escargots, les huîtres (…), on le connaît l’animal Caron », avait-il lancé.

Marine Le Pen affiche régulièrement sa sensibilité pour la cause animale, mais le RN était divisé.

Le député RN du Gard Yoann Gillet taclait directement Aymeric Caron dans ses amendements en série contre une loi visant à « promouvoir la carrière d’un seul homme ». Son collègue Julien Odoul qui soutenait l’interdiction, a jugé sur Twitter que « le député de carnaval » Aymeric Caron avait « trahi les espoirs de millions de Français ».

À droite, LR revendique plutôt majoritairement la « défense de la tradition taurine ».

Côté gauche, LFI et écologistes soutiennent l’interdiction, comme une majorité de Français selon les sondages. Le PS est partagé et les communistes plutôt contre l’interdiction.

Source : © 2022 AFP

Source : https://actu.fr/societe/corrida-aymeric-caron-retire-sa-proposition-de-loi-et-denonce-l-obstruction_55454450.html

mardi 29 novembre 2022

Le maïs OGM banni au Mexique, un dilemme pour les producteurs américains

Le maïs OGM 

banni au Mexique, 

un dilemme 

pour les producteurs américains

 
 
Publié le 25/11/2022



Comment le Mexique va-t-il s’approvisionner en maïs non OGM ? Alors que les États-Unis sont les principaux fournisseurs du pays, la question fait l’objet de tractations diplomatiques outre-Atlantique.

Le gouvernement mexicain a voté fin 2020, un décret interdisant, d’ici 2024, le maïs OGM et le glyphosate. Rappelons que le maïs au Mexique, c’est un peu comme notre baguette de pain, il fait partie intégrante du patrimoine culturel du pays. Aussi le Mexique compte parmi les plus grands importateurs et consommateurs de maïs.

Pour la campagne 2022-2023, l’USDA estime à un peu plus de 44 millions de tonnes les besoins domestiques du pays (alimentations humaine et animale) et à un peu plus de 17 millions de tonnes les importations. Et la quasi-totalité des importations se font depuis les États-Unis à travers l’accord de libre-échange USMCA (qui remplace l’Alena).

En l’état actuel des choses, si l’on en croit le média "Agri-pulse", les États-Unis ne pourraient fournir qu’un peu plus de 2 millions de tonnes de maïs non OGM à son voisin. Les autres grands pays producteurs du continent américain, Argentine et Brésil, seraient, eux aussi, incapables de pallier les besoins.

Aussi les producteurs de maïs des États-Unis, Brésil et Argentine, réunis en association, multiplient les visites à Mexico pour plaider en faveur du maïs OGM. Ils estiment que le positionnement du Mexique n’est pas durable, arguant que le pays n’allait jamais trouver assez de marchandise. Ils pensent même à intenter une action en justice sous couvert de l’accord de libre-échange. Mais, pour l’heure, les autorités mexicaines semblent vouloir rester sur leur ligne.

 

Source : https://www.cultivar.fr/ailleurs/le-mais-ogm-banni-au-mexique-un-dilemme-pour-les-producteurs-americains

lundi 28 novembre 2022

La lettre d'info alchimique (à lire jusqu'au bout) ☺ Prades 66500

 

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C'est le moment idéal pour découvrir l'association dans son ensemble. Proposer un atelier, une activité, une animation ... récolter des renseignements ... Visiter l'exposition du moment...

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dimanche 27 novembre 2022

Bilan d'étape Chasse : en un mois, deux morts et des dizaines de blessés


Chasse : en un mois, 

deux morts et des dizaines de blessés

 Depuis le début de la période de chasse, début septembre, les faits divers impliquant des chasseurs se multiplient partout sur le territoire.

 

A Lattes (Hérault), le 17 novembre 2021. En France, le dernier accident de chasse remonte au 23 octobre. (David Richard/Transit pour Libération)
 

 par Sascha Garcia

publié le 25 octobre 2022 à 14h10

«Ebloui par le soleil». «Confondu avec un sanglier». «La perdrix s’est envolée, les cyclistes étaient dans l’axe». Ces dernières semaines, les accidents de chasse s’accumulent. Alors que le gouvernement planche ce mardi sur un plan d’encadrement de la pratique, l’urgence se fait ressentir. Depuis l’ouverture de la saison début septembre, des dizaines de promeneurs ont été blessées et deux personnes sont mortes. Le dernier accident remonte au 23 octobre. A Gennes (Maine-et-Loire), un groupe de cyclistes est touché : des projectiles se sont fichés dans deux casques et un homme a été touché au niveau des côtes.

Chaque année, les accidents de chasse sont monnaie courante. Mais le 2 décembre 2020 marque un tournant. A Calvignac, dans le Lot, le jeune Morgan Keane, 25 ans, est tué par un chasseur alors qu’il coupait du bois chez lui. La nouvelle émeut et quatre de ses amies d’enfance créent le collectif «Un jour un chasseur», destiné à recueillir et relayer sur Twitter les témoignages de peur, violence, abus, subis par les ruraux en période de chasse.

De nombreuses victimes depuis le 11 septembre

Près de deux ans plus tard, les choses n’ont pas changé. Dès le premier jour d’ouverture de la chasse en Isère, le 11 septembre, une randonneuse est blessée à la cuisse par deux tirs de plombs. Trois jours plus tard, à Romorantin (Loir-et-Cher), une promeneuse voit son chien être tué sous ses yeux, avant d’être blessée à son tour.

Depuis, les publications sont quasi quotidiennes. Le 18 septembre, un père et sa fille sont blessés par le tir d’un chasseur sur un sentier de randonnée à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques). Dix-neuf plombs ont atteint la femme de 30 ans. Le 25 septembre, à Lacoste (Vaucluse), un chasseur aguerri meurt par balles lors d’une battue aux sangliers. Le 1er octobre, un adolescent de 13 ans est transporté à l’hôpital après avoir reçu des plombs suite à un tir de chasse à Annequin, dans le Pas-de-Calais.

Le 9 octobre, le fait divers fait le tour de la France. A Pommiers, dans le Rhône, un chasseur blesse une femme et ses deux enfants de 7 et 10 ans. Il dit avoir été «ébloui par le soleil». Les trois victimes, qui se promenaient dans les vignes, sont touchées aux jambes.

Le même jour, un cueilleur de champignons se retrouve entre la vie et la mort après avoir été touché à l’abdomen à Vinsobres (Drôme). L’auteur du tir est président d’une association de chasse locale. Trois jours plus tard, dans les Deux-Sèvres, un jeune de 17 ans est touché par un tir de 22 long rifle. Le projectile a traversé le corps de la victime et a atteint les poumons. La Fédération des chasseurs du département assure qu’elle n’organise pas de chasse dans le secteur où la victime a été blessée.

Le 16 octobre, en Haute-Savoie, la balle d’un chasseur termine sa route dans une cabane à Essert-Salève. Un enfant et son père se trouvaient juste à côté. La chasse est désormais interdite au Salève pendant l’enquête. Le même jour, dans les Côtes-d’Armor, un chasseur abat sa compagne lors d’une battue au sanglier. A Amiens, le 18 octobre, les enfants d’une école sont mis à l’abri des tirs de chasseurs qui ont semé la panique dans la cour. L’incident n’a fait aucun blessé. Les parents de l’école dénoncent un scandale. Plus récemment, le 23 octobre, un cycliste reçoit un plomb dans la tempe à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine).

Depuis l’ouverture de la chasse en septembre, des Français ont perdu leur animal de compagnie. Chiens, chats, et même ânesse. Les victimes des chasseurs sont nombreuses. Déjà, lors de la période de chasse 2021-2022, il y a eu, selon les chiffres rendus publics début septembre par l’Office français de la biodiversité, 90 accidents de chasses, dont huit mortels. L’accumulation pose question, alors même que le nombre de victimes est en baisse tendancielle depuis vingt ans, comme le précise le rapport de l’OFB. En septembre, un rapport sénatorial sur la sécurisation de la chasse mettait sur la table une trentaine de propositions, avec notamment l’interdiction de la consommation d’alcool et des stupéfiants durant l’activité.

 

Source : https://www.liberation.fr/environnement/biodiversite/chasse-en-un-mois-deux-morts-et-des-dizaines-de-blesses-20221025_V3GC3G6OW5BDPP54DUVJPQQM4A/

 Autre article

https://www.francetvinfo.fr/france/chasse/entre-chasseurs-et-usagers-de-la-foret-un-impossible-dialogue-autour-du-partage-de-l-acces-a-la-nature_5457829.html

samedi 26 novembre 2022

Cette semaine, à l'ento il fait chaud ! à Prades 66500

 

Cette semaine,
ateliers habituels...
Samedi 3 décembre, Tournoi d'échecs inscrivez-vous, petitEs et grandEs avant le 29 novembre.
Bonne semaine à tout le monde!

Avec le soutien de...