Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

mardi 28 février 2017

Conflent - Une première « balade-son » ! Dimanche 5 mars avec Résonances



Une première « balade-son » !


Dimanche 5 mars, Résonances - Le Conflent à nos oreilles propose sa première balade d'écoute, en partenariat avec Marie Raffin, de Plantoubio, plants bio à Codalet.

Au programme : une petite marche d'approche à l'écoute de l'environnement, puis une séance de créations sonores sur le thème "nature/culture" dans la serre de Plantoubio.

Pour participer à cette expérience :
  • Premier rendez-vous à 14h au parc Pams à Prades. Nous marchons jusqu'à Codalet, à l'écoute des sons de notre promenade.
  • Second rendez-vous à 14h30 sur la place de Codalet. Nous poursuivons notre balade d'écoute avec les personnes nous ayant rejoints, jusqu'à la serre de Plantoubio.
  • Vers 15h, nous arrivons à la serre pour écouter et débattre des créations sonores collectives sur la thématique "nature/culture".
Participation libre et consciente.
Pour plus d'info, contactez-nous au 07 68 09 03 41 ou à l'adresse contact@resonances.xyz



Nouveau local !


Dorénavant, les permanences de Résonances vous accueillent au garage n°1, 30 rue de l'Hospice à Prades. Facile à trouver : entre la médiathèque et l'Alchimie, à deux pas de la Bressola et du parking de Gelsen... Bref dans l'hyper centre ! :)

Nous vous y recevons les mardis matin de 9h à midi sans rendez-vous et le reste du temps sur rendez-vous. Écouter la collection sonore ? Emprunter du matériel d'enregistrement ? Ou simplement découvrir le projet ? N'hésitez pas à pousser la porte.

Un très grand MERCI à l'Atelier de l'Entonnoir qui nous a hébergé si longtemps et si gentiment.


lundi 27 février 2017

Mardi 28 février à 20h45 : dernières nouvelles du cosmos - Le Lido Prades




Mardi  28 février à 20h45 au lido


Les Ciné-Rencontres vous proposent 


Dernières nouvelles du cosmos

 
Film documentaire de Julie Bertuccelli

 

Synopsis

 

Née en 1985, Hélène a aujourd’hui plus de trente ans mais elle ressemble toujours à une adolescente. Malgré son insuffisance motrice et son incapacité à parler, elle a développé une façon bien particulière de communiquer : munie d’un alphabet, elle construit des phrases sur papier au gré de ses pensées et parvient ainsi à traduire son univers intérieur en le projetant du bout de ses doigts. Épaulée quotidiennement par sa mère Véronique Truffert, elle a ainsi écrit des centaines de pages dont plusieurs ont fait l’objet de livres parsemés de questions existentielles...

 

 Cliquez sur ce lien pour la Bande Annonce :

  https://www.youtube.com/watch?v=P9oVKNfBNps&feature=youtu.be

 

 

Critique TELERAMA lors de la sortie en salle
par Frédéric Strauss

Qui est la jeune femme qu'on suit tout au long de ce documentaire ? A presque 30 ans, autiste, elle sait à peine dire quelques mots. On la croit en retard et on découvre qu'elle est en avance : quand elle s'empare des lettres qu'elle dispose sur une table, Hélène Nicolas devient poétesse et, sous le nom de Babouillec, livre d'étonnantes visions et réflexions. Qu'on en juge avec Algorithme éponyme, publié chez Christophe Chomant Editeur.
Pour la réalisatrice de La Cour de Babel, voilà un sujet passionnant mais difficile : filmer une personne en décalage avec sa propre image. Autant l'apparence d'Hélène Nicolas peut mettre mal à l'aise, autant le pouvoir visionnaire de Babouillec fascine. En entrant dans cette histoire douloureuse et complexe, où l'autisme reste un carcan même vaincu par la force de l'esprit, Julie Bertuccelli ne s'est armée que de générosité. Elle n'a pas voulu, on le comprend, faire une étude de cas. Mais elle se tient trop souvent en retrait d'une réalité qui nous questionne.
Quand un mathématicien vient partager ses connaissances avec la jeune fille, tous deux se rejoignent dans une activité mentale bouillonnante : on touche alors à la dimension cosmogonique de la pensée mise en exergue par le titre. L'exploration s'arrête là, malheureusement. Du côté de la sphère privée, le rôle de la mère et celui du metteur en scène Pierre Meunier, qui semble un père, sont évoqués superficiellement. Frustrant, le film réussit pourtant l'essentiel : une rencontre a lieu, autant avec Hélène Nicolas qu'avec son double Babouillec. On emporte avec nous cette présence-absence de l'une et de l'autre. Par-delà la compréhension, un lien s'est créé.

 

 

 

dimanche 26 février 2017

Semaine Droits des Femmes - Concert - Chorale Voix libres et Les Gens de Parole 66

Semaine Droits des Femmes

La chorale Voix Libres et Les Gens de Parole 66 vous invitent à un concert…

 
Maison du Bas Vernet, rue du Puyvalador (quartier Clodion) Perpignan.




vendredi 24 février 2017

Dimanche à l'Alchimie

Les Dimanches
Jenseitssonntag
 
Rue désertes et ambiance de far-ouest, vous avez l'impression d'être tombé dans une faille spatio-temporelle le dimanche ? Pas de panique, désormais l'Alchimie sera ouvert de 16h à 20h30.

Lire - discuter - dessiner - parler à votre voisin - ne pas parler à votre voisin - déclamer des vers - jouer - rêver au son de la musique ou esquisser une chorégraphie... venez comme vous êtes !

Un moment suspendu à l'issue du week-end pour se réinventer.




Dimanche 26 février à partir de 16h

CARNETS VOYAGEURS

Emprunter un cahier et y glisser vos réflexions, y coller un ticket de ferry, une place de concert, l'autocollant d'une orange, y dessiner un paysage, un portrait, y déposer des traces de rouge à lèvre - puis le redéposer dans sa niche pour qu'il poursuive son existence. Michel Hadji introduit aujourd'hui ces étranges carnets à l'Alchimie.



Ps. On a un sac à dos d’enfant en recherche d’épaules depuis le vernissage d’Isabelle !

3 rue de l’Hospice à Prades
Le restaurant est ouvert 
MARDI    MERCREDI   SAMEDI 
De 9h à 14h
A très vite !

jeudi 23 février 2017

PROGRAMME semaine Atelier de l'entonnoir

Jeudi 23 février
de 14h à 16h

Cours de dessin et peinture pour enfants à partir de 7 ans
Apprendre, libérer le geste, s’exprimer

Apporter son matériel : crayon à papier (2B, 4B)ou mine de plomb, pinceaux, couleur
(pastels gras, craies, crayons, gouache ou acrylique…)
Supports : papier de récupération, carton…

sur inscription auprès de Claude Portella 06 75 70 25 25

à 17h
Atelier théâtre à lEntonnoir
(Adultes- débutants)
 
 
Quand ? Tous les jeudis, de 17h15 à 18h15, sauf pendant les vacances.
Où ? C’te question !
Pour qui ? Des adultes débutants, 12 maximum.
Pour faire quoi ? Différents exercices permettant de maîtriser l’espace, le corps, la voix…
Seulement des exercices ? Oh que non, un petit spectacle de moins de trente minutes en fin d’année, à lEntonnoir,
devant les amis  bienveillants, permettra de travailler un texte et de s’imposer une nécessaire pression permettant de progresser …
Ça coûte combien ? Ça  ne coûte rien.
Qui contacter ? Olivier au  06 20 76 60 82

Vendredi 24 février 2017
10h à 12h
Yoga Ashtanga

Parce que le yoga est une pratique qui mérite d'être connue de tous,
un espace et un temps de yoga ashtanga est mis en place dans les locaux de l'Atelier de lEntonnoir.

2h de la première série + méditation finale.
Venir avec son tapis, l'estomac vide, et bien sûr dans la joie et la bonne humeur...
Place limitée à 8, voire 10 maximum


Samedi 25 février 2017
Ouverture des portes à 19h30 (petite restauration sur place)
20h
Film documentaire
LE RÊVE DE L’EXTRAVAGANT FRANK TURTON

Le documentaire nous fait découvrir Frank Turton, un sexagénaire atypique, qui part à la poursuite de son rêve.
Chanteur, compositeur, comique, celui que l'on surnomme " L'homme poule" est un personnage loufoque et imprévisible.
Sa dernière folie, fabriquer une péniche pour naviguer sur la plus grande rivière d'Australie
et partager sa musique  sur sa "scène flottante" avec tous ceux qu'il rencontre.
Deux ans après la réalisation de son rêve et malgré sa notoriété grandissante, Frank se retrouvera face à de profonds moments de solitude.
Suivez l'aventure amusante et étonnante de ce vagabond en quête de liberté.


CHANSONS  à la demande
JULES BOX
Venez réécouter des chansons de Brassens, Renaud, Boris Vian, Boby Lapointe, Gainsbourg, Renaud…
Chansons réalistes, politiques et sociales,
Chansons en vrac, punk et orgue

julesbox@riseup.net
 
 
 
Lundi 27 février 2017
10h
Réunion Instruction en famille
Contact : Élise 07 88 82 96 25 / Aurélie 06 64 34 65 65
à 15h
Un p’tit coup de main pour le nettoyage des locaux ?
c’est à ct’heure là, à plusieurs, la musique à fond !!! vous êtes les bienvenus
Qui prend un seau gagne un coup, un pot quoi !!!
 à 18h
Qi gong  
chaque lundi avec Véro  


Mardi 28 février 2017
à 12h30
L’incroyable Cantine
 Chaque mardi venez dégustez une cuisine préparée par les adhérents de l’association
C’est, bio, locale, et végétarien.
Menu entrée/plat/dessert à 6 Euros

20 Réservations mardi matin à partir de 11h au 04 68 97 06 12
 
Vous pouvez aussi consulter le programme à l’Atelier de lEntonnoir ou sur l’agenda du site

Atelier de lentonnoir
1 rue des Marchands
66500
Prades
contact@atelierdelentonnoir.fr
 
 
 

mercredi 22 février 2017

Vendredi 24 février dès 18h15 : soirée "Frontières" au Lido à Prades


 

 

Vendredi 24 février dès 18h15 au lido
Les Ciné-Rencontres vous proposent
La soirée thématique "Frontières"
Au programme 2 films et
un repas partagé vers 19h45

 

 

18h15 : Fronteras de Mikel Rueda

 
Bande Annonce : https://www.youtube.com/watch?v=JdQ6ajckMns&feature=youtu.be

 

 

Synopsis



Rafa, 14 ans, supporte de moins en moins ses amis, qui parlent constamment de filles et le poussent à séduire la jeune Marta. De son côté, Ibra, Marocain immigré clandestin en Espagne, envisage de quitter Bilbao où il court le risque d'être arrêté et expulsé du pays. Les deux adolescents se rencontrent un soir dans les toilettes d'une boîte de nuit où Rafa essaye de s'isoler. Malgré le racisme de ses amis, Rafa entame la conversation et tente de se rapprocher d'Ibra. Mais solitaire et toujours sur le qui-vive, ce dernier ne lui accorde que peu d'attention. Il tombe pourtant peu à peu sous le charme du jeune joueur de water-polo
 
 
 

20h45 : Fuocoammare, par delà Lampedusa

 
Bande Annonce : https://www.youtube.com/watch?v=nOUZLOG1DbY&feature=youtu.be

 

Synopsis

 

Le quotidien de l'île de Lampedusa, d'une superficie de 20 km2, située à 110 kilomètres de l'Afrique et à 200 kilomètres de la Sicile. Comme tout gamin, Samuele, un garçon débrouillard de 12 ans, va à l'école et joue avec ses amis. Ce fils de marin adore tirer et chasser avec sa fronde, qu'il fabrique lui-même avec une branche d'arbre. Samuele aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des milliers de migrants qui cherchent à rejoindre sa petite île, au péril de leurs vies. Car des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants, originaires d'Afrique ou du Proche-Orient, tentent de traverser le canal de Sicile pour gagner l'Europe...

mardi 21 février 2017

« Affaire Théo » : les violences et sévices sexuels perpétrés par des policiers sont-ils exceptionnels ?

« Affaire Théo » : 

les violences et sévices sexuels 

perpétrés par des policiers 

sont-ils exceptionnels ?


par





Le « viol avec matraque » dont est accusé un policier sur Théo L., un jeune aulnaysien de 22 ans, a suscité la réprobation de toute la classe politique, mise à part l’extrême-droite. Si elles demeurent rares, les violences avec sévices sexuels perpétrées par des policiers ne sont malheureusement pas exceptionnelles. La France a déjà été condamnée à deux reprises par la Cour européenne des droits de l’homme pour de tels faits. Un policier, accusé d’avoir commis des violences similaires à Drancy, sera jugé le 20 février. D’autres affaires pour « agression sexuelle aggravée » perpétrée lors de contrôle au faciès sont en cours d’instruction. D’où viennent ces pratiques ? 

Enquête.


Le 2 février dernier, quatre agents de police ont arrêté un jeune homme noir, Théo L., 22 ans, dans un quartier d’Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis). « Je l’ai vu avec sa matraque : il a baissé mon pantalon et me l’a enfoncée dans les fesses, volontairement […] Dans la voiture, ils m’ont mis plein de coups […] avec la matraque, sur les parties intimes » et des « crachats et insultes : ’’négro’’, ’’bamboula’’, ’’ salope’ »’, témoigne Théo L. Une « lésion du canal anal de dix centimètres de profondeur », selon le rapport médical, lui vaut une incapacité totale de travail (ITT) de 60 jours.

Pour ces faits, un policier est mis en examen pour viol, qualificatif finalement retenu par le juge d’instruction, et trois autres pour violences volontaires. Les quatre policiers ont été placés sous contrôle judiciaire et trois sont suspendus. Le Président de la République François Hollande s’est rendu au chevet de la victime, tandis que tous les candidats à l’élection présidentielle ont été invités à réagir. Ces sévices sexuels perpétrés par des policiers sont-ils si exceptionnels en France ?

La justice doit statuer, ce 20 février, sur une affaire similaire pour laquelle trois policiers municipaux sont mis en examen. Dans la soirée du 28 octobre 2015, à Drancy (Seine-Saint-Denis), des policiers municipaux interpellent Alexandre T., 27 ans au moment des faits, couvreur, pour tapage nocturne. Alors qu’il est menotté, l’un des agents, un ancien gendarme, lui place sa matraque télescopique sous le fessier. « Tout a dégénéré lorsqu’ils ont voulu me faire remonter dans leur voiture pour repartir du commissariat », raconte la victime, cité par Le Parisien.

« L’un des policiers m’a dit ’’Vous les arabes, vous aimez être baisés’’ »

 

« J’avais les mains menottées dans le dos et, comme je n’avais plus de ceinture à mon pantalon, il était en train de glisser. C’est à ce moment-là que j’ai été violé ». Lors de son hospitalisation, les médecins constatent une perforation anale et une lésion de 1,5 cm. L’ADN d’Alexandre T. est retrouvé sur la matraque [1]. Les trois policiers municipaux sont initialement placés en garde à vue pour « viol en réunion ». Le Parquet requalifie les faits en « violences aggravées ». L’audience s’est déroulée le 16 janvier au tribunal de grande instance de Bobigny. Le procureur a requis six mois avec sursis et l’interdiction d’exercer pendant un an.

Avant ces dossiers, l’État français a déjà été condamné à deux reprises par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour des sévices sexuels perpétrés par des policiers. Le premier cas remonte à 1991 : « L’un d’eux m’a dit ’’Vous les arabes, vous aimez être baisés’’. Ils m’ont pris, m’ont fait déshabiller et l’un d’eux m’a introduit dans l’anus une petite matraque noire », raconte Ahmed Selmouni. L’homme a 49 ans au moment des faits qui se déroulent au commissariat de Bobigny. Les rapports médicaux décrivent de nombreux hématomes sur tout son corps, y compris le fessier.

Yassine D., 16 ans, fracture du testicule droit

 

« Le soir et alors qu’il y avait moins de personnel à l’étage, je fus une nouvelle fois interrogé par six inspecteurs, qui se sont montrés particulièrement violents à mon égard, j’ai reçu des coups de poing, de matraque et de batte de base-ball. Ils ont tous exercé des violences à mon encontre et ce jusqu’à 1 heure du matin. (...) L’un des policiers a sorti son sexe et s’est approché de moi en disant « Tiens, suce-le » ; à ce moment là, j’étais à genoux. J’ai refusé tout en gardant la bouche fermée (…). Devant mon refus, cet inspecteur a uriné sur moi, sur les conseils d’un de ses collègues », témoigne la victime. L’État français est condamné par la CEDH huit ans plus tard, en 1999 [2]. « Il convient de souligner la gravité des faits reprochés à l’État Français, deuxième État [membre du conseil de l’Europe, ndlr] à être condamné pour ’’torture’’ après la Turquie », commente alors la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).

La CEDH a de nouveau condamné la France en 2011 pour des faits remontant à 2001. Des policiers interpellent alors Yassine D., âgé de 16 ans, lors d’un contrôle et l’emmènent au commissariat d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) pour une vérification d’identité. Deux heures plus tard, l’adolescent est transféré à l’hôpital. Le médecin y constate « des contusions du globe oculaire droit, du poignet et du dos, de multiples érosions cutanées du visage et du cou, de multiples hématomes du cuir chevelu. Les examens radiologiques effectués montrèrent également une fracture du testicule droit avec contusions et hématomes. Le médecin déclara une ITTP (incapacité temporaire totale personnelle) de vingt et un jours » [3].

« Dans tous les dossiers que je traite, la dimension sexuelle est présente »

 

Un autre dossier faisant état de violences sexuelles est en cours d’instruction : dix-huit « Arabes et Noirs » de 14 à 23 ans, vivant dans un quartier populaire de Paris, ont déposé plainte en 2015 pour « agression sexuelle aggravée ». « Ils nous ont rapporté une cinquantaine de faits », explique leur avocat, Slim Ben Achour, spécialisé dans les questions d’égalité et de discrimination​. « Des agents de police ont fait ​mettre des adolescents de 13 à 14 ans à quatre pattes et leur ont introduit un ​doigt dans l’anus​. » Pour l’avocat, ces pratiques sont « une constante » : « Dans tous les dossiers que je traite en rapport avec les contrôles au faciès, la dimension sexuelle est présente. Par exemple dans celui qui a mené à la condamnation de l’État en 2016 pour faute lourde dans le cadre d’un contrôle d’identité au faciès, avec des commentaires du type ’’Ça a l’air de te plaire​ Mohamed​, tu se​rais pas en érection ?’’ »

D’où viennent ces pratiques ? « Ce n’est pas enseigné aux agents de police. Des violences sont commises par certains mais les violences sexuelles restent extrêmement rares », certifie Sihem Souid, ancienne fonctionnaire de la Police aux frontières, auteure de Omerta dans la police [4]. Mais une autre forme d’apprentissage peut intervenir : « Les policiers reconnaissent que leur formation se fait sur le terrain, à travers la socialisation avec les anciens policiers. Des pratiques de brutalisation, d’humiliation et d’évitement sont transmises », estime le sociologue Mathieu Rigouste, auteur de plusieurs ouvrages sur les violences policières [5]. « De nombreuses personnes racontent des palpations génitales, une pratique assez répandue », ajoute-t-il.

« Je vais te violer et on va voir si après tu filmeras la police »

 

L’actuel commissaire d’Aulnay-sous-Bois, auquel est rattaché la brigade de sécurité de terrain (BST), dont quatre agents sont mis en cause pour les violences sur Théo L., a lui-même été impliqué dans une affaire similaire, en 2004, et racontée par L’Humanité du 13 février (lire ici). Un agent de la brigade anti-criminalité (BAC) de Paris, dont le commissaire d’Aulnay est alors le chef adjoint, est mis en examen pour « violences aggravées » à l’encontre d’un homme « extrait de l’habitacle [de son véhicule] et tabassé, il finit sur le goudron, pantalon et slips baissés, un cerceau d’enjoliveur entre les fesses ». Le commissaire écopera de son côté d’un an de prison avec sursis pour « abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit ».

En 2016, un cas sera très médiatisé : celui de Guillaume Vadot, un enseignant-chercheur de la Sorbonne. Il a porté plainte pour abus d’autorité, violences volontaires aggravées, agression sexuelle aggravée, menaces, injures publiques et vol auprès du parquet de Bobigny contre des policiers. Il les accuse de l’avoir empêché de filmer l’interpellation d’une femme noire d’une cinquantaine d’années, qui n’a pas présenté son titre de transport, dans la gare RER de Saint-Denis et de l’avoir menacé : « On va te tuer, tu es mort, on va te défoncer [...] On va te violer, ça te plaît ça ? Je vais te violer et on va voir si après tu filmeras la police », lui lancent-ils.

« Humilier le Noir ou l’Arabe fantasmé comme potentiellement dangereux »

 

« Le plus frappant c’est que ces pratiques sont dénoncées depuis plus de 40 ans », mais « le tabou autour des violences policières est extrêmement puissant », déplore Rachida Brahim, doctorante en sociologie à Aix Marseille Université, qui a recensé les « crimes racistes en France depuis les années 1970 ». « Les faits sont déformés à chaque fois, suivant un même schéma : la préfecture et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) les réécrivent, les banalisent. Ils parlent de légitime défense, évoquent les qualités des policiers, l’éventuel passé pénal des témoins et finissent par inverser la responsabilité », observe-t-elle. Dans ce contexte, les violences sexuelles sont spécifiques : « Il existe une volonté d’humilier le Noir ou l’Arabe fantasmé comme potentiellement dangereux. Cela s’inscrit dans une atteinte au corps, infraction énorme, surtout quand on touche au plus intime, et tient de la violence disciplinaire. » Plusieurs hommes de quartiers populaires, perçus comme d’origine étrangère lors des contrôles d’identité, confirment que des policiers brandissent souvent « la menace de viol ».

Selon Mathieu Rigouste, ces violences policières à caractère sexuelles prennent racines dans l’ordre sécuritaire mis en œuvre par la France en Algérie et visant les « indigènes musulmans » : « Il y a une généalogie coloniale de l’agression à caractère sexuel visant à briser la dignité des colonisés, comme l’avait formulé Frantz Fanon, et une généalogie militaire : le viol est une arme de guerre. » Catherine Brun et Todd Shepard l’illustrent dans l’ouvrage Guerre d’Algérie, Le sexe outragé, publié par le CNRS en octobre 2016 [6]. Ils y analysent la « sexualisation du conflit » : « Viols des femmes et hommes, émasculation » – des chiens sont dressés spécialement pour manger le pénis d’Algériens – c’est là qu’est construite « l’impulsivité criminelle chez l’indigène algérien ». Mouloud Améziane y raconte ce que le droit qualifie de « tortures » que lui font subir des militaires français : « On le fit asseoir sur une bouteille, en lui appuyant sur les épaules. Les chairs se déchirèrent. Le sang coula. »

De la Brigade de surveillance des Nord-Africains à la BAC

 

Il s’agissait par ces actes de « déviriliser » les colonisés, en Algérie comme dans le reste des colonies. Plus récemment en France, des femmes musulmanes ont accusé des policiers d’ « attouchements et insultes à caractère sexuel » et d’avoir refusé de les laisser remettre leur voile durant la vague de perquisitions de 2015 [7].

Mathieu Rigouste démontre dans L’ennemi intérieur. La généalogie coloniale et militaire de l’ordre sécuritaire dans la France contemporaine [8] que cette doctrine a ensuite inspiré les pratiques de maintien de l’ordre appliquées aux populations françaises issues de l’immigration post-coloniale et vivant au sein des quartiers populaires de métropole. « Dans les années 1930, l’État français a créé la Brigade de surveillance des Nord-Africains (BNA) », indique le chercheur, « puis la brigade des agressions et violences (BAV), en 1953. L’accent n’est plus mis sur la ’’race’’ des colonisés mais sur leur supposée ’’criminalité’’. » La première Brigade anti-criminalité est ensuite créée en 1971 à Saint-Denis, par Pierre Bolotte, ancien directeur de cabinet du préfet d’Alger entre 1955 et 1958, puis préfet de la Guadeloupe pendant le massacre d’État de mai 1967, quand la répression d’une manifestation par les forces de l’ordre fit plus de 80 morts [9].

« L’affaire Théo » émerge en pleine campagne présidentielle. L’Assemblée nationale vient d’approuver une loi élargissant les prérogatives des agents de police en matière d’usage des armes à feu. Le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) indique que parmi eux et les militaires, « 51,5 % ont voté pour le Front national en 2015 », « l’un de leurs partis préférés ». Enfin, les violences policières ont largement débordé des quartiers populaires pour toucher une frange de la population habituellement épargnée, dans le cadre des manifestations contre la « Loi Travail ».

« La violence policière n’a rien d’accidentel ou exceptionnel, elle est produite et régulée par l’État », rappelle Mathieu Rigouste. La question de la justice face aux violences policières, qui continuent de faire l’objet d’une grande impunité malgré leur augmentation, va devenir de plus en plus cruciale.

Warda Mohamed

Lire aussi nos enquêtes :

- « Homicides, accidents, « malaises », légitime défense : 50 ans de morts par la police »

- En France, moins de 2% des affaires de viols aboutissent à une condamnation en cour d’assises

Illustration : CC Guy Masavi

 

Notes

 

[3Voir l’arrêt de la CEDH du 14 mars 2011.
[4Le cherche midi, 2010.
[5Chercheur en sciences sociales, il est notamment l’auteur de L’ennemi intérieur : la généalogie coloniale et militaire de l’ordre sécuritaire dans la France contemporaine, La Découverte, 2009 ; La domination policière : une violence industrielle, La Fabrique éditions, 2012.
[6Sous la direction de, CNRS Éditions, 2016 : http://www.cnrseditions.fr/histoire/7345-guerre-d-algerie.html.
[7Lire ici
[8La découverte, 2009.
[9Voir ici.




lundi 20 février 2017

Fukushima, puits sans fond

Fukushima, puits sans fond 

Par Arnaud Vaulerin, correspondant au Japon

Vidéo prise à l’intérieur du réacteur 2 de Fukushima-Daiichi, le 30 janvier. Photo Tepco. AFP

Six ans après le 11 Mars, le confinement de la centrale sinistrée s’avère plus long et coûteux que prévu. Plus élevés qu’on le pensait, les niveaux de radioactivité restent alarmants.


Tout reste à faire. Six ans après le tsunami du 11 mars 2011 et la catastrophe nucléaire, la centrale de Fukushima-Daiichi n’est plus vraiment la bombe à retardement qui donnait des sueurs froides aux ingénieurs japonais. Mais certains experts et politiques, comme l’ex-Premier ministre Naoto Kan, continuent de dire que l’accident n’est pas terminé puisqu’il faut toujours refroidir les trois réacteurs qui sont entrés en fusion, faute de quoi ceux-ci reprendraient leurs rejets dans l’atmosphère.

A leurs yeux, parler de démantèlement n’a pas encore de sens car une grande partie des travaux relève d’abord de la sécurisation des installations et de la décontamination des lieux, qui a bien progressé. «Les réacteurs 1, 2 et 3 sont toujours menaçants. En cas de fort séisme ou de tsunami, nous ne savons pas ce qui peut se passer», redoute David Boilley, de l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro) qui suit de près la situation au Japon. De nombreuses inconnues demeurent. Des incertitudes doivent être levées sur la localisation et l’état du cœur des réacteurs. Pis, des techniques sont encore à inventer pour lancer le démantèlement qui «prendra entre trente et quarante ans», assure Tokyo Electric Power Company (Tepco) qui gère la centrale, située à 250 kilomètres au nord de la capitale.

1/Les réacteurs endommagés

 

Plongée dans les entrailles de la centrale : les derniers relevés et clichés pris par un robot sous la cuve du réacteur 2 de Fukushima-Daiichi rappellent combien les travaux seront compliqués et risquent de prendre plus longtemps que prévu. Le 10 février, la compagnie a observé un niveau record de radiation de 650 sieverts par heure dans le bas de l’enceinte de confinement du réacteur. Ce débit de dose, susceptible de provoquer la mort d’un être humain en une poignée de secondes, est largement au-delà des 530 sieverts relevés quelques jours plus tôt. En rappelant qu’une marge d’erreur de 30 % doit être prise en compte, Tepco indique qu’il «n’y a aucune raison de croire que le niveau lui-même a augmenté».

Début février, le professeur émérite à l’université Hosei de Tokyo Miyano Hiroshi expliquait à la NHK que ce taux astronomique était probablement dû au fait qu’une partie du combustible fondu n’était pas immergée dans les eaux de refroidissement et dégageait des radiations. Dans cet univers hautement radioactif, seul les robots peuvent intervenir, mais pour une durée limitée. L’engin envoyé le 10 février n’est resté que deux heures car il ne peut pas résister à une dose cumulée de 1 000 sieverts.

Comme l’indique Tepco, le robot nettoyeur n’a pu parcourir que le cinquième de la zone prévue avant de faire demi-tour. L’électronique aussi a ses limites. Ce jeudi, l’appareil Scorpion, élaboré par Toshiba et l’Institut international de recherche pour le démantèlement nucléaire (Irid), s’est arrêté bien avant d’avoir achevé sa mission de mesures. Par le passé, deux autres machines ont été ainsi perdues. Mais les différentes images ont mis en évidence de la matière déposée sur le sol, très incrustée, qui risque de retarder encore plus l’exploration dans l’unité 2. C’est d’autant plus incertain que plusieurs trous ont été découverts dans la grille métallique de la plateforme située sous la cuve du réacteur. Ils pourraient avoir été causés par la chute de structures, de barres de combustible fondu.

2/Le corium bloqué

 

Là encore, Tepco n’a aucune certitude sur l’état et la localisation précise du cœur des réacteurs qui ont fondu en mars 2011 et se sont mêlés à des débris, formant un magma extrêmement radioactif appelé le corium. La compagnie électrique concentre ses efforts sur cette mission cruciale et assure qu’elle sera en mesure d’extraire cette substance à partir de 2021. Selon des estimations de l’Irid à Tokyo, environ 880 tonnes de corium se trouveraient au pied des réacteurs 1,2 et 3. Dans le même temps, la compagnie travaille à l’extraction des barres de combustibles usagées et entreposées dans les piscines de stockage. Mais la feuille de route établie par l’Autorité japonaise de régulation du nucléaire (ARN) ne sera pas tenue. Dans le réacteur 3, en travaux pour être recouvert d’une imposante structure, le retrait était déjà prévu en 2015. Puis il a été programmé pour cette année et vient d’être repoussé «au plus tôt à 2018». L’environnement est encore trop radioactif.

3/Les eaux contaminées


C’est l’autre casse-tête de Tepco. Les vues aériennes de la centrale donnent le vertige. Sur le site devenu une véritable ruche dans une campagne désertée, plus de 1 100 énormes réservoirs contenant plus de 961 000 m3 d’eau contaminée (soit un volume dépassant la capacité de 380 piscines olympiques) ont avalé des hectares d’espaces boisés. Tepco a remplacé ceux qui fuyaient par des conteneurs soudés et plus seulement vissés. En effet, chaque jour, entre 200 et 400 m3 d’eau souterraine et de pluie s’infiltrent dans les bâtiments de Fukushima-Daiichi : Tepco pompe quotidiennement environ 300 m3 dans le sous-sol de la centrale qui enfermerait près de 60 000 m3de liquide très radioactif. Et pour le refroidissement du corium, 286 m3 d’eau fraîche sont injectés quotidiennement dans les trois réacteurs. Mais une partie du liquide contaminé s’échappe dans le Pacifique malgré la barrière d’acier construite dans le port. Aucune décision n’a été prise au sujet de cette énorme quantité d’eau stockée dont une partie a été débarrassée de certains radioéléments. Mais les déchets produits par cette purification sont hautement radioactifs et potentiellement explosifs selon des experts cités par le quotidien Mainichi. Surtout, on ne sait absolument pas quelle sera la destination finale de ces déchets. Sur sa feuille de route pour 2017, l’ARN dit vouloir améliorer le traitement des eaux avant une vidange en mer. Mais ce projet fait bondir les pêcheurs et les associations de défense de l’environnement.

4/Un mur de glace aux effets limités


Face au débit de l’eau sur le site, Tepco a dégainé en 2014 son colossal projet de mur de glace. Sur le papier, tout allait bien : 1 568 tubes d’acier étaient plongées sur 30 mètres de profondeur dans le sous-sol de la centrale et sur un périmètre de 1,4 kilomètre. Alimenté par un liquide réfrigérant à - 30°C, le mur devait former à terme une banquise sous le «Titanic» de Fukushima-Daiichi. L’idée étant de piéger le fluide radioactif et d’empêcher les eaux d’infiltration de gagner le sous-sol des réacteurs. La congélation a démarré en retard en mars 2016, et elle n’est pas encore effective en raison de courants d’eau importants et d’un sous-sol parcouru de canalisations. Fin décembre, l’ARN a évoqué les «effets limités, sinon nuls» du mur de glace.

En octobre, Toyoshi Fuketa, un commissaire de l’agence, avait déjà alerté Tepco sur les limites de cette technique : «Le pompage des eaux souterraines à travers les puits devrait être la principale action, car il peut contrôler de façon fiable le niveau [de ce liquide]. […] Le mur de glace ne jouera qu’un rôle de soutien.» En attendant, des Japonais s’amusent en le comparantà un sudare, un store composé de baguettes de bambou qui laisse passer autant de lumière qu’il en arrête. Il a coûté la bagatelle d’environ 284 millions d’euros et ne devrait pas fonctionner au-delà de 2021. A cette date, il faudra avoir trouvé une solution au casse-tête des eaux contaminées.

5/L’ardoise salée


En décembre, le coût de la catastrophe a été revu à la hausse d’une manière vertigineuse : 21 500 milliards de yens, soit plus de 177 milliards d’euros. Autrement dit, un peu moins de la moitié du budget de la France. C’est surtout le double du total estimé par le ministère japonais de l’Economie trois ans plus tôt. Dans cette enveloppe, les travaux à la centrale représentent 66 milliards d’euros. Presque autant sont consacrés aux indemnisations des déplacés des communes autour environnantes.

En 2011, près de 160 000 personnes ont fui leur domicile pour échapper à la menace radioactive. Le gouvernement entend limiter les sommes versées et inciter au retour dans les zones contaminées en levant les ordres d’évacuation d’ici à mars. Quitte à tolérer des niveaux moyens d’exposition aux radiations 20 fois plus élevés qu’ailleurs. Mais dans les cinq communes où l’interdiction de séjour a été levée, le taux des retours ne dépasse pas les 13 %. Et comme Libération l’a constaté l’année dernière à Naraha, ils sont surtout le fait de personnes âgées et d’hommes.

La décontamination autour de la centrale Fukushima-Daiichi est un autre chantier dont le coût s’annonce colossal. L’opération devrait coûter environ 33 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 13 milliards d’euros pour la gestion problématique des dizaines de millions de mètres cubes de déchets radioactifs. Le contribuable, le consommateur et les producteurs d’électricité vont devoir payer la note. Le gouvernement va continuer à verser de l’argent à Tepco qui a été en partie nationalisé. Sans savoir quand la compagnie électrique remboursera.

Arnaud Vaulerin correspondant au Japon
 

Source : http://www.liberation.fr/planete/2017/02/16/fukushima-puits-sans-fond_1549006

dimanche 19 février 2017

Bétonner ou s'alimenter ? Appel à protéger les terres agricoles du Conflent


L'avenir de nos terres nourricières irriguées se joue aujourd'hui dans l'élaboration du 'Plan Local d'Urbanisme intercommunal'.

Interpellons nos éluEs et exprimons nos priorités pour le Conflent et les générations futures dans les registres de "Concertation" du PLUi, ouverts dans les mairies de Prades, Vinça, Olette, Vernet et Sournia.

Pour plus d'infos : cebta66@gmail.com

Notre Terre c'est nos oignons !


samedi 18 février 2017

Faites un investissement durable à Los Masos - Réunion publique le 23/02

On a reçu ça :

Bonjour,

La commune de Los Masos met à disposition de Conflent Energie les toitures de la mairie, les anciennes écoles et la cave coopérative pour créer 3 centrales solaires photovoltaïques de 9kwc.

Dans ce cadre, la SCIC Conflent Energie vous invite le :



jeudi 23 février 2017
à 18h30
à la salle polyvalente de Los Masos


pour vous présenter le projet et lancer un appel à souscription.

Ce projet verra le jour grâce à une mobilisation citoyenne forte (une mobilisation minimale de 20 000€ d'investissements citoyens avant fin avril est nécessaire pour permettre la réalisation du projet, estimé à 60 000 €).

Merci d'avance du relais de cette information dans vos réseaux.
Bonne journée

Bruno DEPREZ
SCIC CONFLENT ENERGIE