Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

lundi 31 octobre 2016

Vendredi 4 novembre Perpignan "Le péché ogémique" (spectacle burlesque et citoyen)

On a reçu ça :


Le Collectif anti ogm 66 présente :


"Le péché ogémique"

(Spectacle burlesque et citoyen)

au Théâtre de la Rencontre

31 Rue des Romarins à PERPIGNAN

VENDREDI 4 NOVEMBRE à 20H 30


Spectacle citoyen et décapant qui chatouille avec ironie nos a priori, aiguise notre vigilance sur la bio-sécurité alimentaire et les questions éthiques sous-jacentes. Le sujet est abordé dans un langage « intermondialiste » à travers un rythme effréné de jeu clownesque et déluré, le tout entremêlé de chant, pour finir par insuffler la participation du public dans un procès final délirant. 

 



dimanche 30 octobre 2016

Le gouvernement prépare une répression de masse sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes

Le gouvernement prépare 

une répression de masse sur la Zad 

de Notre-Dame-des-Landes


19 octobre 2016 / Nicolas de La Casinière (Reporterre)

Effectifs redoublés de magistrats, mobilisation des douanes, antennes mobiles de garde à vue… Dans une circulaire, le ministère de la Justice édicte les dispositifs spéciaux mis en place pour une répression rapide lors des opérations prévues sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes et à Calais.

Le ministère de la Justice a publié début octobre une circulaire adressée à tous les procureurs et aux présidents des tribunaux. Ce texte, que révèle Reporterre, édicte nombre de mesures spécifiques pour accélérer le traitement des « infractions » constatées. Il traite spécialement des « zadistes », mais aussi de la situation à Calais, où le démantèlement du grand campement des migrants est prévu à partir de lundi 24 octobre.

- Télécharger la « Circulaire du 20 septembre 2016 relative à la lutte contre les infractions commises à l’occasion des manifestations et autres mouvements collectifs » :

https://reporterre.net/IMG/pdf/circulaire_ministe_re_de_la_justice-20_sept_2016.pdf


Les zadistes et les militants ayant des velléités de manifestation ainsi que les jeunes des quartiers populaires sont clairement dans le collimateur du ministère, qui envisage un « nombre conséquent d’interpellations ». La circulaire prévoit des tribunaux d’urgence par la « création d’audiences spécifiques lorsqu’elles n’existent pas, ou le dédoublement de celles déjà prévues » et avec diffusion à l’audience des vidéos retenues pour preuves contre les manifestants, « y compris les extraits des enregistrements de vidéoprotection [vidéo surveillance] ». Il faudra juger sans attendre, prévoir plus de magistrats, plus d’audiences, et des procédures qui tiennent debout pour étayer cet abattage judiciaire. Les douaniers seront réquisitionnés pour contrôler les véhicules avant les manifestations, ce qui ne leur est jamais arrivé.

Juger sans attendre


Le ministère de la Justice a adressé cette circulaire aux procureurs, maîtres des poursuites, afin d’anticiper le traitement expéditif de nombreuses personnes arrêtées et de parer aux « débordements », « compte tenu des difficultés engendrées par le traitement, dans l’urgence, de faits qui relèvent d’un phénomène de masse, et de l’articulation malaisée entre les opérations nécessaires de maintien de l’ordre et les impératifs d’efficacité judiciaire ». Ces « orientations de politique pénale » ciblent les « manifestations sur la voie publique proches de celles constatées lors de violences urbaines » et « le traitement des infractions commises par certains mouvements dits “zadistes” », qui mènent des occupations illicites de terrains « afin de s’opposer à un projet d’aménagement au motif qu’il porterait atteinte à l’environnement ».

La circulaire rappelle ainsi l’article 433-11 du Code pénal, « l’opposition à l’exécution de travaux publics », mais aussi « l’entrave à la liberté de travail » ou « l’entrave à la circulation routière » qui a déjà servi à Nantes pour condamner les opérations escargot en janvier 2016 (amende de 200 à 600 euros, ferme ou avec sursis, pour chacun des conducteurs).


La Justice et sa balance.

Publiée par le site Legifrance le 5 octobre, signée par le directeur des Affaires criminelles et des grâces, Robert Gelli, la « Circulaire du 20 septembre 2016 relative à la lutte contre les infractions commises à l’occasion des manifestations et autres mouvements collectifs » tombe pile avant des évacuations prévues de la Zad de Notre Dame-des-Landes et de la « jungle » de Calais.
Le texte prévoit de nombreux dispositifs de répression rapide :

  • Magistrats en renfort

Pour que la machine de cette vaste entreprise ne subisse aucun retard, il y aura des renforts en magistrats dépêchés des cours d’appel : « En cas d’important surcroît d’activité, les procureurs généraux apprécieront l’opportunité de déléguer des magistrats du parquet général auprès des juridictions du premier ressort concernées, conformément aux dispositions de l’article R.122-2 du code de l’organisation judiciaire. »

  • Justice expéditive

La circulaire prévoit un délai court entre l’arrestation et le passage devant un juge. Le défèrement est le terme juridique indiquant qu’au terme de la garde à vue, le prévenu est traduit directement en justice sans être libéré : « Pour les faits les plus graves ou qui s’inscrivent dans une démarche délibérée d’affrontement avec l’État (notamment pour l’ensemble des violences commises à l’encontre des forces de l’ordre), les parquets privilégieront le défèrement des mis en cause et la comparution immédiate. Il doit en être de même pour les faits commis par les récidivistes ou réitérants. »


Antenne mobiles de garde à vue


Antenne mobile de garde à vue.

Le recours systématique à des geôles roulantes sur les lieux d’interpellation doit fluidifier les procédures et les rendre plus fiables en justice : « Certains des officiers de police judiciaire pourront se tenir à proximité des lieux d’interpellation dans des véhicules adaptés susceptibles de constituer des antennes mobiles pour la notification immédiate des droits aux personnes placées en garde à vue. » Ces réactualisations du panier à salade ont déjà servi lors des arrestations durant les manifestations contre la loi travail.

  • Confrontation rapide

Si elle conteste ce qu’on lui reproche, la personne interpellée devra être confrontée à son accusateur. Cette confrontation n’est pas prévue immédiatement, mais au moins dans le temps de la garde à vue : « L’audition des agents interpellateurs et leur mise en présence avec les personnes interpellées doivent dans la mesure du possible être largement prescrites, tout particulièrement lorsque les faits sont contestés. » 
 
Même si la mesure a prévu les excuses « dans la mesure du possible » et une échappatoire pour « concilier les impératifs liés aux investigations judiciaires et ceux liés aux contraintes opérationnelles du maintien de l’ordre », la mesure est vue comme positive par le Syndicat de la magistrature : « C’est une avancée vis-à-vis du traitement expéditif. Souvent, les policiers rechignent à être entendus ou confrontés, s’en remettant à leur seul procès-verbal. La confrontation, c’est un progrès, qui permet de mettre en évidence les témoignages parfois très faibles des policiers », nous dit Laurence Blisson, sa secrétaire générale.

  • Manifestation = association de malfaiteurs

Le texte conseille le recours à la qualification pénale « d’attroupement », qui transforme un rassemblement ou une manifestation en infraction pénale, et au « délit d’association de malfaiteurs » habituellement utilisé contre le grand banditisme. Dans l’annexe 1 de la circulaire, il est par exemple indiqué que « pourraient être mises en garde à vue deux personnes détentrices d’un récipient d’essence sur la voie publique, en pleine nuit, au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de soupçonner que, dans un contexte de violences urbaines ou de manifestations violentes, elles s’apprêtent à commettre des dégradations par moyen incendiaire ou à fabriquer des cocktails Molotov. »

  • La musique est suspecte

Outre les numéros d’immatriculation des véhicules systématiquement relevés, il est conseillé de rechercher le nom et l’adresse de « la société ayant loué le matériel de sonorisation dans le cadre de rassemblements festifs à caractère musical ».

  • Visages masqués

Le texte rappelle que le fait de « dissimuler volontairement son visage afin de ne pas être identifié, au sein ou aux abords d’une manifestation sur la voie publique, dans des circonstances faisant craindre des atteintes à l’ordre public » est une infraction de 5e classe (article R 645-14 du Code pénal) passible d’amende.

  • Douaniers réquisitionnés

La circulaire précise que les douaniers pourront être appelés en renfort pour les contrôles de véhicules et les saisies éventuelles d’armes, « au regard de leur positionnement sur les principaux axes de circulation » pour « contrôler des individus armés se rendant sur les lieux de manifestation et procéder à la saisie de leurs armes ». Ce qui implique de sélectionner les véhicules suspects pour les fouiller à la recherche d’armes. Mais de quelles armes s’agira-t-il ? Les jugements du printemps, lors du mouvement contre la loi travail, ont retenu comme « armes » de simple lunettes de natation ou de ski protégeant des gaz.

« Un vade-mecum de la répression »


Peu connue, la circulaire a suscité encore peu de réactions.
Pour Laurence Blisson, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, interrogée par Reporterre, ce texte « est un vade-mecum de la répression, avec une volonté d’articulation de tous les dispositifs répressifs, tout en sécurisant les procédures pour réprimer plus ».

Du côté du syndicat CGT des douanes, Anne Azoulay-Fravel observe :

« Nous ne pouvons que nous inquiéter d’une circulaire qui souhaite associer des douaniers à des missions de maintien de l’ordre. Cette circulaire laisse se dessiner une mise sous tutelle de la douane. Bien que très variées, nos missions (on en dénombre près de 400) concernent la lutte contre la fraude (stupéfiants, contrefaçons), contre la fraude fiscale, le blanchiment d’argent, le terrorisme, pour la protection des espèces menacées, etc. Mais pas le maintien de l’ordre ! Cette circulaire a suscité un vif émoi dans la communauté douanière, qui connaît une triste période de restructuration et de suppressions d’emplois. Les services rencontrent chaque jour plus de difficultés pour mener à bien leurs missions, tant par manque de moyens humains que matériels. »

Au syndicat Solidaires des douanes, Philippe Bock, cosecrétaire, réagit : « Le maintien de l’ordre n’est pas notre métier. Là, c’est inscrit dans un texte, et c’est inquiétant. S’il ne s’agit pas d’infraction douanière, on est dans une autre logique, qui tord les textes. »
Sollicité, le ministère de la Justice n’a pas donné suite aux questions de Reporterre.



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Lire aussi : Violences policières : le rapport qui dit les faits

Source : Nicolas de La Casinière pour Reporterre
Photos :
. chapô : Le début de la circulaire du 20 septembre 2016.
. allégorie de la Justice : Flickr (Michael Coghlan/CC BY-SA 2.0)
. bus de la police : Librapix.


Documents disponibles

  Circulaire du ministère de la Justice du 20 septembre 2016.




Source : https://reporterre.net/Le-gouvernement-prepare-une-repression-de-masse-sur-la-Zad-de-Notre-Dame-des

samedi 29 octobre 2016

L’État intimide les communes qui refusent le compteur « intelligent » Linky - Vous pouvez être solidaire !


L’État intimide les communes 

qui refusent 

le compteur « intelligent » Linky


par


C’est la deuxième commune en France à être condamnée en justice pour son opposition aux compteurs d’électricité Linky, ces compteurs « intelligents » qui peuvent communiquer en direct à Enedis (ex ErDF) votre consommation et vos usages.

Montferrand-du-Périgord, un village de 160 habitants en Dordogne, a voté le 6 avril dernier en conseil municipal une délibération refusant l’installation de ces compteurs sur la commune [1]. Les élus avancent plusieurs risques – « augmentation des factures », « piratage aisé », « ondes électromagnétiques » – et rappelle que « les compteurs actuels fonctionnent tout à fait correctement ». La préfecture de Dordogne n’a pas pris cette délibération à la légère. Elle lance une procédure et un référé d’urgence pour suspendre la délibération. Le 14 octobre, le tribunal administratif de Bordeaux confirme la suspension, et condamne la commune à payer 1200 euros de frais de justice à Enedis en charge de l’installation des compteurs.

« La suspension de la délibération porte notamment sur le fait que le conseil municipal prend une décision que seul le maire est habilité à prendre. On est attaqué sur un défaut de notre expression », regrette Patrice Delègue, élu à Montferrand-du-Périgord. Dans un post sur facebook, la maire Nathalie Fabre précise que la commune va devoir payer « non pas une amende à l’État mais des frais pour un cabinet privé venu à la rescousse de la préfecture (qui n’était pas représentée à l’audience). Ces 1200 euros sont destinés à intimider les communes qui souhaiteraient construire une délibération juridiquement plus solide que la nôtre. Ces 1200 euros, comme dans tout budget (familial par exemple) vont pénaliser les actions les plus qualitatives de la commune (projets pédagogiques de l’école, culturels des associations et de la bibliothèque). »

- Lire nos précédentes enquêtes sur Linky.

Plus de 260 communes opposées au Linky

« Après avoir condamné le village de Montpeyroux (Dordogne), le Tribunal administratif de Bordeaux est le seul à condamner les communes à verser des pénalités extrêmement lourdes à Enedis (ex ErDF) », déplore Stéphane Lhomme, du collectif Stop Linky. Le collectif recense à ce jour 268 communes, dont les villes de Caen, Aix-en-Provence et Saint-Denis, ayant pris des délibérations contre les compteurs Linky. Une dizaine de procédures en référé ont eu lieu en France, aboutissant à la suspension des délibérations dans l’attente d’un jugement sur le fond. Seuls deux villages de Dordogne, Montpeyroux et Montferrand-du-Périgord, ont jusqu’à présent été condamnés à verser 1 200 euros au titre des frais de justice, selon Stéphane Lhomme.

Dans un récent ouvrage, Sexy, Linky ?, le journaliste Nicolas Bérard détaille « l’artillerie lourde » utilisée par l’État pour freiner la fronde des collectivités locales. « Le ministère de l’Intérieur a envoyé aux maires un courrier leur signalant que les délibérations visant à refuser le Linky étaient illégales (ce qui reste à prouver) », relève le journaliste de l’Âge de Faire. « Quant aux préfets, ils ont reçu la consigne de faire eux-aussi pression sur les maires récalcitrants. » Le maire de Niozelles, une commune de 274 habitants dans les Alpes-Maritimes, a reçu un appel du préfet local pour lui ordonner de retirer sa délibération refusant le compteur, le lendemain même du vote.

La rapidité de la procédure judiciaire concernant la délibération prise à Montferrand-du-Périgord suscite également des interrogations. « Pourquoi l’urgence, pourquoi un référé alors que les compteurs Linky ne doivent débarquer à Montferrand-du-Périgord qu’en juillet 2019 ? », interroge la presse locale [2]. « Ce sont les plus petites communes qui sont poursuivies en urgence, les grandes ont les moyens de se défendre. 
C’est vraiment une stratégie d’intimidation », analyse Stéphane Lhomme. Le jugement sur le fond concernant la délibération prise par la commune de Montferrand-du-Périgord aura lieu d’ici quelques mois. Trois millions de boitiers jaunes ont déjà été installés dans les foyers. A l’horizon 2021, Enedis projette de remplacer 31,5 millions de boitiers bleus traditionnels par des compteurs électriques Linky.

Sophie Chapelle


A lire sur le sujet : « Sexy, Linky ? », Pour découvrir le vrai visage du nouveau compteur électrique Linky sans se faire enfumer par ErDF, de Nicolas Bérard, Ed. L’Âge de Faire, 72 pages, 4 euros. Pour le commander, c’est par ici.


Source : http://www.bastamag.net/Une-commune-du-Perigord-condamnee-a-1200-euros-pour-avoir-refuse-Linky


Solidarité !


C’est le moment d’envoyer un chèque de soutien de 2€, 5€ ou 10€,
à la jolie petite Commune Montferrand du Périgord, 163 habitants,
à qui ENEDIS ose réclamer 1200€ de frais de justice
pour avoir délibéré sur le principe de précaution et refusé Linky pour protéger ses habitants.

1200€ de frais de justice, c’est beaucoup pour  le budget d’une commune aussi petite.
Montrons à ENEDIS que nous, refusants linky, sommes motivés et solidaires et montrons aux autres Maires qui pourraient prendre peur que toute la France les soutient dans leur refus légitime et responsable.

Comment faire ?

ordre du chèque: l'Amicale Laïque
envoyez le à :
l’Amicale Laïque
Mairie
24 440 Montferrand du Périgord
Note : c’est illégal de verser de l'argent directement au budget d'une commune c’est pourquoi la solidarité passe par l'Amicale laïque de la commune qui prendra le relais.


Message du conseil municipal de Montferrand

 ‘’Nous ne nous attendions pas à ce mouvement de solidarité. 
Ne craignez rien, tout sera transparent. Sachez que nous enregistrons 
les adresses des chèques reçus pour un courrier plus personnalisé 
mais ce sera un peu plus tard.  
 Merci encore de nous aider ainsi à transformer ce jugement en action positive. 
 Tout cela nous permet de souder le village.’’  
 Bien cordialement, Patrice D. –Conseil Municipal - MONTFERRAND DU PERIGORD
 


Que se passera-t-il si les soutiens sont supérieurs à 1200€ ? L’idée est de créer un fond de soutien et de rebasculer l’excédent sur d’autres petites communes attaquées si cela se reproduit.



Pourquoi cette attaque au Tribunal Administratif ?



Oui, les communes sont bien propriétaires des compteurs et peuvent s’opposer. Vous remarquerez qu’Enedis n’a pas attaqué la délibération de toutes les Communes mais seulement 3 sur 274. Sachant qu’il y a un délai de 2 mois pour attaquer une délibération au Tribunal Administratif, pour plus de 200 Communes ‘refusantes’ les délibérations de refus sont donc validées.


Vous remarquerez qu’ENEDIS n’attaque pas de grosses villes mais aux plus faibles (financièrement). ENEDIS cherche les failles dans les délibérations mal rédigées, les petites communes n’étant généralement pas équipées de services juridiques pour vérifier les délibérations ni de service de communication qui permettrait de faire du bruit dans les media nationaux. Enedis veut intimider nos élus locaux et fournir une excuse aux maires indécis, le fameux :  ‘Regardez si on refuse, on va au procès et on perd, c’est la loi, on ne peut pas refuser !’


merci Enedis
 
Le projet Linky devient le révélateur d’un grave problème démocratique :
le poids des industriels sur nos élus locaux.

mais NON nous ne laisserons pas ENEDIS piétiner notre démocratie locale.
Lorsqu’ENEDIS infligera 1200€ à une commune, notre solidarité réunira le double en soutien


Chaque jour le nombre de personne qui refusent, augmente,
Très vite nous pourrons lever des millions d’euros de soutien s’il le faut. 


Merci ENEDIS ne nous avoir fait redécouvrir le sens de la solidarité et de la  démocratie.

vendredi 28 octobre 2016

Votre mobilisation a payé ! Collectif Non au projet de grand domaine skiable dans les Pyrénées Orientales

Mise à jour sur la pétition
 
 

Votre mobilisation a payé ! 

Notre engagement et nos actions continuent !


Collectif Non au projet de grand domaine skiable dans les Pyrénées Catalanes
  
23 oct. 2016 — Chers signataires de la pétition,

Nous pouvons aujourd'hui nous féliciter tous ensemble pour l'efficacité de la mobilisation impulsée par le Collectif Nonaugds contre le projet de grand domaine skiable dans les Pyrénées catalanes concernant les stations de ski de Font-Romeu, Bolquère, Les Angles et Formiguères.

30 associations citoyennes, environnementales et professionnelles ont adhéré au collectif ainsi que de nombreuses personnes à titre individuel.

Vous avez été 4000 à signer la pétition, plus de 300 à manifester le 5 juin à Vallsera et à la jaça de Ganyades pour exiger l'abandon de ce projet destructeur et incompatible avec la charte du parc naturel régional des Pyrénées catalanes et pour affirmer qu'un projet alternatif de développement partagé est possible.

VOTRE MOBILISATION A PAYE !

La Secrétaire d’État chargée de la Biodiversité a écrit de façon très officielle à l'association Charles Flahault, membre du Collectif : " le projet actuel est incompatible avec la charte du Parc Naturel Régional adoptée en 2014, qui prévoit les aménagements des stations de ski dans les périmètres déjà existants (...) "

Le Préfet des Pyrénées-Orientales. a renchéri devant les élus de la communauté de Communes Capcir Haut-Conflent : " Les gens ne viennent pas en montagne que pour le ski. La charte du parc est le fait d'une réflexion collective qui ne prévoit pas d'extension des domaines skiables. Il y a d'autres projets à réaliser et à mutualiser dans les stations."

Leurs déclarations sont publiées sur le site du collectif nonaugds : https://www.facebook.com/nonaugds66

Les porteurs du projet de grand domaine skiable ( stations et communauté de communes) sont donc contraints dorénavant par le Ministère de l'Environnement et les Services de l’État " à concevoir des projets conciliant l'ensemble des enjeux du territoire, à la fois les besoins de développement économique, mais également la nécessaire préservation de l'environnement, qui constitue la richesse de ce secteur conformément notamment aux termes de la charte du parc naturel régional des Pyrénées Catalanes."

Ces avis viennent se rajouter à ceux déjà clairement exprimés par le Conseil scientifique du PNR, la Présidente et la Vice-Présidente de la Région. La pertinence des arguments développés par le collectif depuis près d'un an se trouvent donc confortés et validés.Notre combat était donc nécessaire et justifié. Nous déplorons cependant que 140 000 Euros d'études marketing aient été dilapidées à fonds perdu et resteront à la charge des contribuables.

NOTRE ENGAGEMENT ET NOTRE ACTION CONTINUENT !

Le collectif nonaugds, fort de tous ses membres, œuvrera à tous les niveaux pour l'émergence ou la facilitation d'un modèle de développement alternatif. Il ne relâchera pas pour autant sa vigilance et s'appliquera à combattre toute action ou projet incompatible avec la charte du parc. A cet effet, le collectif est disposé à assumer toutes ses responsabilités auprès de la Présidente du Parc Naturel Régional, du préfet et des élus associés à la gouvernance du Parc Naturel Régional des Pyrénées-Catalanes.

Pour le collectif nonaugds,
Christian Blanc et Antoine Glory

Suivre l'actualité du collectif sur :
http://www.facebook.com/nonaugds66

Source :

jeudi 27 octobre 2016

La sortie du nucléaire en urgence est l'unique solution. Scandale des anomalies dissimulées : l'ASN fait arrêter 5 réacteurs supplémentaires.



Scandale des anomalies dissimulées : l’ASN fait arrêter 5 réacteurs supplémentaires. 

La sortie du nucléaire en urgence est l’unique solution



Communiqué du 19 octobre 2016


Alors que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé la mise à l’arrêt de 5 nouveaux réacteurs suite au scandale du Creusot qui a fait apparaitre des falsifications de documents et des malfaçons dans l’acier de pièces fondamentales pour la sûreté, une sortie du nucléaire doit être engagée en urgence. 



Le 18 octobre, l’Autorité de sûreté nucléaire a demandé à EDF la mise à l’arrêt sous trois mois de cinq réacteurs nucléaires (Civaux 1, Fessenheim 1, Gravelines 4, Tricastin 2 et 4) équipés de générateurs de vapeur suspects, dont l’acier présente un taux de carbone trop élevé. Cette anomalie constitue un risque permanent de rupture brutale qui conduirait à une perte de réfrigérant du réacteur puis à un accident grave. Ce problème est d’autant plus grave que la rupture de ces pièces est normalement censée être exclue.

Cette décision survient alors que 21 réacteurs sont déjà arrêtés, dont une grande partie dans le cadre de contrôles liés à des pièces présentant potentiellement des malfaçons. Entre autres, la centrale de Fessenheim se retrouvera à l’arrêt intégral.

Une sortie du nucléaire doit être enfin planifiée !


Alors que les équipements concernés sont essentiels pour la sureté et que la liste des réacteurs impactés est encore susceptible de s’allonger, il serait inacceptable que la politique énergétique ne change pas de cap. Il est hors de question que soient avalisés les projets d’EDF de prolonger à grands frais la durée de fonctionnement de ses réacteurs, alors même que des pièces plus fragiles que prévu y sont découvertes.

La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, actuellement vide de contenu sur le volet nucléaire, doit être revue en urgence pour intégrer ce nouveau contexte et prévoir enfin des arrêts effectifs et définitifs de réacteurs autres que Fessenheim, ainsi qu’une accélération des économies d’énergie et du développement des énergies renouvelables. Même si cette situation ne devrait pas déboucher sur un black-out, elle démontre qu’EDF, faute d’avoir accepté d’envisager une réduction de la part du nucléaire pourtant réalisable sans efforts [1], devra se préparer à subir une sortie en urgence.

La « sûreté nucléaire » s’avère un mythe


Ces arrêts sont le prolongement de scandales à répétition dans des usines où des erreurs ont été sciemment dissimulées lors de la fabrication de pièces destinées à l’industrie nucléaire.

Ces scandales illustrent de manière éclatante les limites du système de contrôle de la sûreté nucléaire, où l’on postule que les industriels sont de bonne foi et déclareront d’eux-mêmes les problèmes. Et au vu du manque de moyen de l’ASN et des pressions qu’elle peut subir de la part d’EDF [2], on peut craindre que de nombreuses pièces défectueuses ne passent quand même les contrôles.

N’attendons pas que ce système défaillant nous mène à un accident. Les réacteurs concernés doivent être arrêtés définitivement et une sortie du nucléaire engagée dès maintenant !

Notes
[1En 2013, interrogée dans le cadre d’une enquête parlementaire, la Direction Générale de l’Énergie et du Climat avait reconnu que les tendances actuelles d’économies d’énergie et de développement des renouvelables devaient conduire à un « non-besoin » d’une vingtaine de réacteurs à l’échéance 2025.

mercredi 26 octobre 2016

Les accueillir tous

Coup de boule n°57

Les accueillir tous

Honneur : « Ensemble des principes moraux qui incitent à ne jamais accomplir une action qui fasse perdre l’estime qu’on a de soi ou celle qu’autrui nous porte » (Larousse).



L’honneur, ça ne sert pas qu’à faire des doigts. Même à Siné Mensuel, où le geste est emblème. L’honneur, celui des peuples comme celui des individus, est fait de courage et de fidélité à soi-même.

En 1939, un demi-million d’Espagnols passent les Pyrénées pour fuir la guerre. On les accueille, très mal, mais on les accueille. La presse d’extrême droite, déjà, les traite de bandits, d’assassins. C’est de l’Histoire.

Les Syriens d’aujourd’hui sont les Espagnols d’hier. On les vire, on les laisse se noyer ou patauger dans la bouillasse. Les fachos entonnent leur refrain dégueulasse. Les politiques flattent la fachosphère dans le sens du poil. C’est de l’actu.

Il y a toujours eu en France des racornis, imbéciles heureux nés quelque part. Tant qu’ils allaient dans les pays du Sud pour envahir et coloniser, ou bien, plus tard, pour le soleil et les bas prix, tout allait pour le mieux dans leur crâne à sens unique. Que les trajets changent de sens, que les colonisés d’hier, en danger de mort, s’avisent de pointer leur nez et les étriqués se mettent à piailler : « Dehors ! On est chez nous ! »

Alors qu’on nous rebat les oreilles avec le vieillissement ambiant et la cherté des études de nos têtes blondes (!), faut être bas de plafond pour ne pas piger, même avec une pierre à la place du cœur, que les réfugiés, quand ils choisissent un pays, lui font un cadeau. Celui de leur énergie, leur volonté de survie, leur désir d’une belle vie en repartant de zéro. Il y aura parmi eux des brebis galeuses ? Ouais, mon pote, ils sont humains, comme nous autres, juste des gens. Il y aura aussi des Curie, Ionesco, Gary, Zidane, Semprun, Cantona, Coluche…

Ne serait-ce que par sens de l’investissement, accueillons-les tous.

Par fidélité à notre France, celle des révoltés, sans-culotte, partageux, communards, fraternisateurs, rouges du drapeau et du cœur, accueillons-les tous.

Entre la France des murs et celle des ponts, celle des yeux fermés et des bras ouverts, le choix est clair.

Source : http://www.sinemensuel.com/coups-de-boule/les-accueillir-tous/

lundi 24 octobre 2016

"On mange 100 % bio... au prix du non-bio" : comment 20 familles ont créé leur groupement d'achat "

"On mange 100 % bio... au prix du non-bio" : comment 20 familles ont créé leur groupement d'achat

Publié le 26 Septembre 2016

À Champagné Saint Hilaire, un village dans le sud de la Vienne, 20 familles se sont regroupées pour acheter en gros des produits biologiques. Coup double : en achetant à plusieurs et en direct, ils réduisent les prix et soutiennent les producteurs locaux.


Chaque membre du groupement d’achat est responsable d’un ou plusieurs produits, gère les commandes et l’approvisionnement. (Crédits : Claire Marquis)
Chaque membre du groupement d’achat est responsable d’un ou plusieurs produits, gère les commandes et l’approvisionnement. (Crédits : Claire Marquis)
Comme chaque troisième vendredi du mois depuis sept ans, les membres du groupement d’achat de Champagné Saint-Hilaire se sont réunis à 20h30 pour partager les denrées qu’ils ont récupérées chez leurs producteurs. Cette fois-ci ça se passe chez Gisèle, au lieu-dit Le Courtioux. Elle accueille tout le monde dans son salon. "Quand il y a du fromage à découper, on vient un peu avant ! Découper, peser, ça prend plus de temps". Mais pas de meules à partager ce mois-ci.

Elles arrivent dans quinze jours. Lait, farine, légumes, épices, légumineuses, viande, pain, miel, sucre, bière, tisanes, riz, savons, huiles essentielles… Chaque membre du groupement d’achat est responsable d’un ou plusieurs produits, gère les commandes et l’approvisionnement. Près d’une trentaine de produits alimentaires et domestiques au total, consignés dans le catalogue rouge posé sous la table basse.

Les agriculteurs chez lesquels ils se fournissent sont installés essentiellement dans les communes environnantes. (Crédit : Claire Marquis)
Les agriculteurs chez lesquels ils se fournissent sont installés essentiellement dans les communes environnantes. (Crédit : Claire Marquis)

Intérêt économique sans conteste

"Au départ, en 2009 on était cinq ou six familles du coin à se dire qu’à plusieurs on pouvait acheter directement aux producteurs, des produits si possible locaux et biologiques, tout en ayant des réductions comme on achetait en gros" , explique Étienne. "On a commencé par évaluer nos besoins et les producteurs qu’on pouvait connaître. On fonctionne au plan", continue Laurie. Les agriculteurs chez lesquels ils se fournissent sont installés essentiellement dans les communes environnantes.

Par exemple pour les légumes ils s’approvisionnent chez une maraîchère bio du village qui plante des rangs de pommes de terre supplémentaires en fonction des besoins du groupement. "On lui demande 40 kilos par famille, raconte Claire, et si on vient les ramasser nous mêmes c’est 1 euro 50 le kilo! "

Cette maraîchère, le groupement a la fierté de l’avoir aidée à démarrer son activité. Françoise, responsable lait et fromage de chèvres annonce ce soir-là que leur producteur, grâce aux sollicitations des groupements d’achat du secteur, peut désormais dégager un salaire et demi, prendre un week-end de repos par mois et trois semaines de vacances par an. Sourire sur les lèvres. "On se sent utiles" . Le groupement fait également venir des produits d’ailleurs, comme les fromages du Jura ou les agrumes du sud de l’Espagne. Auquel cas ils profitent de réseaux d’acheminement déjà existants "pour éviter des trajets supplémentaires et rester cohérents", souligne Claire.

Si l’intérêt économique est sans conteste pour les petits producteurs soucieux de proposer une alimentation de qualité, il l’est aussi pour les membres du groupement. Personne n’a jamais comptabilisé précisément les dépenses évitées grâce à leur mode d’approvisionnement, mais il est évident qu’à acheter du riz ou du sucre par sacs de 25 kilos, du fromage par roues entières, ou des oranges à coups de 24 caisses de 15 kilos, les réductions appliquées allègent le prix du panier.

Pour donner l’exemple des lentilles vertes : dans la ferme de légumineuses où ils s’approvisionnent, elles sont vendues en direct 3,40 euros le kilo mais ne coûtent plus que 2,90 euros si on en achète 25 kilos. Et dans une enseigne de produits biologiques, ce même kilo de lentilles reviendra à 3,90 euros.  

"On a des oranges à moins de 2 euros le kilo, du comté à 14 euros le kilo, de la viande Salers à 11,80 euros le kilo, détaille Martine, Autrement dit on arrive à se procurer une alimentation bio au prix de produits qui ne le sont pas." Si elle compare avec les prix de produits équivalents dans des magasins bio, Claire économise chaque année "entre 250 et 300 euros". Son foyer compte deux adultes et deux enfants.

Le groupement n’a jamais voulu se convertir en association afin de garder son côté informel et convivial. (Crédit : Claire Marquis)
Le groupement n’a jamais voulu se convertir en association afin de garder son côté informel et convivial. (Crédit : Claire Marquis)

Un joyeux souk organisé

Tout au long de la soirée, chacun leur tour les différents membres distribuent leurs denrées, font circuler une feuille pour que les autres inscrivent la quantité qu’ils désirent le mois suivant. "Qui veut un demi sac de sucre avec Martine ? ", "Qui récupère les produits de Marie ?", "Est-ce que je peux déduire le pain des savons ?"  Les échanges se font dans un joyeux souk organisé. On sort les chéquiers, on fait tinter les centimes et se lance dans des comptes d’apothicaire. "En sept ans il n’y a jamais eu le moindre problème d’argent, précise Claire. Ça se base sur la confiance."

Le groupement n’a jamais voulu se convertir en association afin de garder son côté informel et convivial. Il n’a même pas vraiment de nom même si parfois sur les documents internes il utilise l’identité gr’HA. Il s’est tout de même doté d’une charte, signée par ses membres, afin de poser noir sur blanc ses objectifs, les modalités d’échanges et les principes de fonctionnement.

Parmi ces derniers il est spécifié que le nombre de foyers ou familles est plafonné à 20. "Ça serait difficile d’accueillir plus de monde dans les maisons. Et financièrement ça serait compliqué. Parfois chacun donne un chèque avant une commande, d’autres fois il faut avancer l’argent, ça peut monter jusqu’à 800 euros. Ca ne serait pas gérable à plus", assure Gisèle. Contraints de refuser de nouveaux membres, ils aident aujourd’hui les personnes intéressées à créer leur propre groupement d’achat.
 
Hélène Bannier.



 Source :  http://www.wedemain.fr/On-mange-100-bio-au-prix-du-non-bio-comment-20-familles-ont-cree-leur-groupement-d-achat_a2177.html

dimanche 23 octobre 2016

Soutien au prochain film de Guillaume Bodin : 'Zéro phyto 100% Bio'

On a reçu ça : 

 « 0 phyto 100% bio » : comme nous, soutenez le nouveau film de Guillaume Bodin  <!doctype html>
« 0 phyto 100% bio » : comme nous, soutenez le nouveau film de Guillaume Bodin

« 0 phyto 100% bio » : Lancement d’un financement participatif pour le film qui montre que des cantines 100% bio et des communes 0 phyto, c’est possible !

Les associations Agir pour l’environnement, Bio Consom’acteurs et Générations Futures, en partenariat avec le réalisateur de film indépendant Guillaume Bodin lancent jusqu’au 15 novembre prochain une campagne de financement participatif pour aider à produire et diffuser le film « 0phyto 100% bio ».
« 0 phyto 100% bio » : le film des solutions concrètes pour des villes sans pesticides et des cantines bio
Depuis plus d’un an, dans le cadre de la campagne « 0 phyto, 100% bio », Guillaume Bodin sillonne la France en quête d'images de communes et de paroles d’élus locaux, de techniciens, d’ingénieurs, de cuisiniers qui relèvent leurs manches pour faire émerger des solutions alternatives afin de supprimer les pesticides dans les espaces communaux et/ou introduire des repas bio en restauration collective.
Mouans-Sartoux, Barjac, Grande-Synthe, Miramas, Versailles, Laurenan ou encore Langouët : des communes de toute tailles qui, grâce à la volonté des acteurs locaux, ont des histoires concrètes à raconter quant à leurs pratiques exemplaires. Ce sont les histoires de ces précurseurs que nous allons raconter avec ce film.

// Financer ce film c'est financer un outil de débat public !

« 0 phyto 100%bio » - Le film sera un bon outil de débat public pour inciter un large nombre de communes à se passer de pesticide et à proposer des menus bio en restauration collective. Afin de toucher un public le plus large possible, au-delà du cercle des convaincus, ce film sera diffusé dans de nombreuses salles françaises, ce qui nécessite des moyens qui soient à la hauteur de ses ambitions. C’est pourquoi Guillaume Bodin et les associations partenaires font aujourd’hui appel aux citoyens pour soutenir ce beau projet au travers d’une campagne de financement participatif.
Tout le monde est ainsi invité à soutenir financièrement la réalisation, la production et surtout la diffusion du film jusqu’au 15 novembre prochain, afin que le film puisse voir le jour en mars 2017 et soit distribué le plus largement possible dans les cinémas partout en France.
SOUTENEZ LE FILM

// Présentation du réalisateur Guillaume Bodin

J'étais ouvrier viticole sur des domaines en bio et en biodynamie avant de me lancer dans la réalisation de films documentaires ! Amoureux de la nature et épicurien, je me suis dit qu'il fallait faire ma part dans ce monde afin de sensibiliser le maximum de personnes à la préservation de l'environnement et à une alimentation de qualité.
J'ai déjà réalisé "La Clef des Terroirs" en 2010 qui explique le travail de vignerons en bio et en biodynamie, ainsi que "Insecticide Mon Amour" en 2015 qui parle du problème des traitements systématiques des vignes aux insecticides et dont l'affaire d'un vigneron (Emmanuel Giboulot) ayant refusé de traiter avait fait la une de la presse en 2014 ! J'ai créé ma propre petite structure de production de films pour être le plus indépendant possible : Dahu Production (Je suis savoyard... Pour ceux faisant le lien avec l'animal !).

« 0 phyto 100% bio » : SOUTENEZ LE FILM DE GUILLAUME BODIN