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dimanche 30 avril 2017

"L'autre côté de l'espoir" mardi 2 mai 20h45 au Lido à Prades dernier film d'Aki Kaurismäki


 

 

 

Mardi 2 mai au Lido à 20h45
Les Ciné-Rencontres vous proposent 

 

Synopsis  
 
Khaled, un jeune Syrien, a atterri en Finlande par accident. Il est arrêté, puis relâché, mais sa demande d'asile ne lui a pas été accordée. Alors qu'il a trouvé refuge dans un local à poubelles, il tombe nez à nez et se bat avec Wikström, un quinquagénaire en pleine crise existentielle. Il vient de quitter son épouse et ne veut plus travailler comme représentant de commerce. Il aimerait ouvrir son propre restaurant. Après une entrée en matière compliquée, Wikström engage Khaled, qui subit le racisme. Le jeune homme vient de recevoir des nouvelles de sa sœur et il est bien décidé à la retrouver...
L'AUTRE CÔTÉ DE L'ESPOIR - Bande-annonce VOST - Aki Kaurismäki
https://www.youtube.com/watch?v=eMDQZWBrV3U&feature=youtu.be
       Cliquez pour voir la bande annonce :     https://www.youtube.com/watch?v=eMDQZWBrV3U&feature=youtu.be
 

Critique TELERAMA :

Son art du dépouillement n'a jamais semblé aussi utile. Dans un monde qui se raconte de plus en plus comme une série télé dramatique et bavarde, Kaurismäki va à l'essentiel. Des plans comptés, des dialogues choisis. « Showers ? », c'est le premier mot qu'on entend dans L'Autre Côté de l'espoir : parti d'Alep, en Syrie, et arrivé à Helsinki caché dans un tas de charbon, sur un cargo, Khaled cherche des douches. Du savon d'abord. Avant d'essayer de reconstruire sa vie. Ce dont le Finlandais Wikström doit se préoccuper lui aussi : il a quitté sa femme, qui lui préférait la vodka, et repart à zéro. Khaled va tout miser sur sa demande de droit d'asile. Heureusement, Wikström, qui a joué son avenir au poker, sera là pour l'aider.
L'essentiel, c'est la solidarité. Comme au temps de l'Armée du salut et de la soupe populaire, dans L'Homme sans passé (2002). Comme dans Le Havre (2011), où un gamin arrivé clandestinement du Gabon était recueilli par un cireur de chaussures. Si Kaurismäki nous parle à nouveau aujourd'hui du destin d'un migrant, c'est pour faire entendre un besoin de fraternité devenu encore plus criant. La réalité s'est durcie. Lorsque Khaled est questionné par les autorités finlandaises sur son parcours et raconte les violences qu'il a subies, le décor froid de la pièce dit qu'il n'y a plus de place pour la compassion. Nul besoin de protection pour le Syrien, qui peut être renvoyé chez lui, jugeront les autorités. Sur un écran de télé, surgissent alors les images d'Alep en ruines...
En même temps qu'il épingle la gestion bureaucratique d'une crise humanitaire, Kaurismäki reste dans la générosité. Les images du reportage télé, il les accueille dans son film. Lui qui a toujours rendu hommage à la pureté du cinéma des origines, aux films muets et à Charlie Chaplin, il met l'actualité au premier plan. Montrer Alep est essentiel. Dans son univers si personnel, le Finlandais fait entrer le monde d'aujourd'hui comme une évidence. Il y a ces noms de pays qui résonnent dans le récit de Khaled, Turquie, Grèce, Slovénie, Allemagne, Pologne... Il y a les tenues colorées des Africaines, au centre d'hébergement, à Helsinki. Et aussi un exotisme plein de fantaisie. Le représentant de commerce Wikström vend des chemises à une commerçante qui va prendre sa retraite au Mexique pour y danser le hula, comme à Hawaii. Et quand Wik­ström change de vie, il rachète une brasserie où le prix du steak de hareng est toujours affiché en marks finlandais, pour en faire un restaurant japonais. L'espoir est dans ces vies mon­dialisées qui inspirent des scènes burlesques et tendres, et font basculer le drame du côté de la comédie. Avec quelques personnages, une nouvelle Internationale prend forme !
En allant vers les autres, Kauris­mäki revient à lui, retrouve son passé. A travers Wikström, il évoque son père, qui était VRP spécialisé dans les chemises. Et comme à ses débuts dans le cinéma, il nous fait souvent croiser ici des musiciens, des rockers qui chantent au coin des rues, dans les bars. L'Autre Côté de l'espoir est un film plus juvénile que ses précédents, en même temps qu'il est très réfléchi, engageant sa vision du monde aujourd'hui. C'est le film de tous les partages. Entre la sombre réalité et la légèreté qui permet d'y survivre. Entre les souvenirs et le changement. Entre Khaled et Wik­ström. Un Syrien et un Finlandais qui, avec leurs cheveux gominés, ont belle allure. Leur héroïsme, c'est l'humanisme. — Frédéric Strauss

 

samedi 29 avril 2017

Pinçon-Charlot : « Emmanuel Macron est un extraordinaire porte-parole de l’oligarchie et de la pensée unique »

Pinçon-Charlot : 

« Emmanuel Macron est un extraordinaire porte-parole de l’oligarchie et de la pensée unique »


par





Pourquoi certains électeurs vont-ils voter pour un candidat qui ne leur ressemble pas et qui ne semble même pas défendre leurs intérêts ? Pourquoi acceptons-nous ce fossé qui s’élargit chaque jour davantage entre une classe dominante et les autres ? Comment l’argent est-il devenu une arme de destruction massive aux mains d’une oligarchie ? C’est à ces questions que tentent de répondre les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, dans leur ouvrage Les prédateurs au pouvoir, dans un style clair et corrosif. Pour eux, Marine Le Pen, François Fillon ou Emmanuel Macron ne sont que différents visages de cette oligarchie prédatrice qui a fait main basse sur notre avenir. Rencontre.

Basta ! : Face à l’augmentation des inégalités, à l’intolérable situation dans laquelle se trouvent une partie de la population qui subit le chômage, pourquoi la question du partage des richesses n’est-elle pas plus centrale dans cette campagne ?


Monique Pinçon-Charlot : Il est difficile aujourd’hui de parler des inégalités abyssales, dont la concentration se fait pourtant à une vitesse complètement folle. En 2010, 388 multimilliardaires possèdent la moitié des richesses de l’humanité. En 2016, cette richesse est concentrée entre les mains de seulement 8 super riches ! Mais cela reste tabou car ces richesses ne sont pas le résultat de mérites, de réalisations favorables à l’humanité, mais de spéculations, de prédations sur les ressources naturelles, dans tous les domaines d’activité économique et sociale. Elles sont destructrices pour la planète et pour l’humain, mais sont passées sous silence. Une partie du problème vient du fait que ce sont des patrons du CAC40 qui sont massivement propriétaires des grands médias, qui relaient volontiers la « voix de leur maître » (lire notre enquête « Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française »).

Dans ces conditions, comment des responsables politiques qui ne s’attaquent pas aux causes de ces inégalités arrivent-ils à nous faire croire qu’ils œuvrent pour le bien de tous ?

 M. P.-C. : On ressent un désarroi très profond chez les Français avec cette élection présidentielle : ils ne comprennent plus rien ! Ils sentent qu’il y a quelque chose de vicié, de pervers, de cynique dans cette situation, qu’ils sont lobotomisés par les médias, qu’ils n’ont pas les moyens de penser car ils sont dans un brouillard sémantique, idéologique, linguistique. Ils sont en quelque sorte tétanisés, sidérés. Et la classe politique est dans une bulle. On nous dit que le système est démocratique, mais quand on voit comment un ouvrier comme Philippe Poutou est traité... Il n’y a pas d’ouvriers à l’Assemblée nationale, alors qu’ouvriers et employés représentent aujourd’hui encore 52% de la population active ! Un tel décalage entre réalité des classes moyennes et populaires et ce qui se passe au Parlement est problématique.

Comment est-ce possible que des responsables politiques ne voient pas où est le problème, à acheter des costumes de luxe, à se faire payer des cadeaux par des « amis » ? 

M. P.-C. : C’est plus grave que cela. Il y a un processus qui se construit dès la naissance, de recherche d’entre-soi, d’être avec son semblable. C’est aussi un processus d’évitement et de ségrégation du non-semblable. Petit à petit, cela construit le dominant comme s’il venait d’une autre planète, comme s’il était d’une autre « race »… Comme pour la noblesse, avec son prétendu « sang bleu » : la différence était marquée dans la définition même du corps. Et dans la déshumanisation de l’autre, du dissemblable. L’autre, ils s’en fichent… du moment qu’il continue à voter pour eux.

Mais comment expliquer que François Fillon ait encore autant de supporters ?

M. P.-C. : C’est une question centrale. Pourquoi est-il à un niveau encore si haut dans les sondages malgré la gravité de ce qui lui est reproché ? Les 30 années que nous avons passées à travailler sur l’oligarchie nous ont permis de nous mettre dans leurs têtes – celles de François Fillon et des proches qui le soutiennent, celles des super riches. Ils se sont construits avec un sentiment d’appartenir à une classe sociale, une classe hétérogène évidemment mais suffisamment solidaire pour capter tous les pouvoirs. Ils sont entre eux en permanence : cela permet la construction d’un sentiment d’impunité collective et d’immunité psychologique. Chaque individu se construit une non-culpabilité, une « non mauvaise conscience ». Ce sont des gens « à part », qui estiment qu’ils ne peuvent pas être punis sur le plan pénal, en matière de fraude fiscale ou de corruption. Ils considèrent que les institutions doivent les protéger. Cette classe a une fonction : défendre les intérêts de la classe. Ils ne peuvent pas penser en termes moraux, de culpabilité, cela ne les habite pas. La culpabilité, ça, c’est pour nous ! Eux, ils font leur job de prédation. C’est plus fort que de la corruption, que du vol : on bouffe les autres.

Michel Pinçon : Ce sont des gens aimables, propres sur eux, qui présentent bien, mais ont souvent des casseroles. La sous-évaluation des biens pour les impôts ou l’évasion fiscale, cela va de soi ! Ils estiment qu’ils ont suffisamment travaillé, ils ont hérité de leur parents, ils ont fait fructifier, on ne va pas venir le leur prendre... Il y a une logique dynastique dans cette accumulation. Le fait de transmettre aux enfants, de continuer la dynastie (ou de la fonder). Ils font venir les enfants l’été pour les former dans l’entreprise familiale.

M. P.-C. : Un peu comme dans l’affaire Fillon…

M. P. : Malgré les conflits entre eux, cette classe bourgeoise est solidaire sur le fond. L’analyse en terme de classe sociale, ce n’est pas une foutaise, un truc d’autrefois. Il y a une classe bourgeoise qui existe par son niveau de richesses, la propriété des moyens de production, matérielle, mais aussi par la conscience qu’elle a d’elle-même. Et par le fait de veiller au grain pour que ça dure.

On peut comprendre pourquoi ceux-ci votent pour François Fillon. Mais pourquoi les classes populaires votent-elles pour des responsables qui ne leur ressemblent pas ? Dont les intérêts semblent contradictoires avec les intérêts de la classe populaire, comme pour Donald Trump ?

M. P. : Cela n’a pas été toujours le cas. Dans la période après guerre, le Parti communiste représentait une force sociale considérable. Il y avait notamment chez les ouvriers une conscience de l’existence de classes, de leur appartenance à une classe qui ne possède pas les moyens de production. La chute de l’URSS a été vécue comme l’échec des espoirs de fonder une société qui fonctionne autrement. Avec la destruction de la conscience de classes, l’expression politique peut aller vers des choix non conformes aux intérêts des classes populaires.

M. P.-C. : Quand Ernest-Antoine Seillière a pris les rênes du Medef [de 1998 à 2005, ndlr], il a procédé à une « refondation sociale », c’est-à-dire une inversion de la théorie marxiste de la lutte des classes : les riches sont devenus des « créateurs de richesses ». Et les ouvriers, qui sont les créateurs de richesses et de plus-value selon la théorie marxiste, sont devenus des « charges » et des variables d’ajustement. C’est un processus de déshumanisation très fort. Les ouvriers qui votent pour le Front national sont des gens perdus, qui ne comprennent pas ce qui leur est arrivé. Ils votent d’ailleurs pour Le Pen en disant : « On va peut-être se faire avoir, mais on aura tout essayé ». Et ils ne vont pas être déçus ! Car Le Pen, c’est la dernière alternance de l’oligarchie.

Le Front national a un discours virulent contre les « élites » françaises. Il participe selon vous de cette oligarchie qu’il dénonce ?

M. P.-C. : Le Front national, c’est une dynastie familiale. Une dynastie des beaux quartiers, avec de l’argent, des biens immobiliers, une famille assujettie à l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Une dynastie avec un rapport très décomplexé à l’argent public et qui traine ses casseroles : sous-déclaration des biens au fisc, emplois fictifs, surfacturation des frais de campagnes pour prendre du fric à l’État. On est bien dans le registre de l’oligarchie, de la délinquance en col blanc. C’est une dynastie familiale devenue parti politique, avec trois générations, un phénomène de népotisme assez unique en France. Autre élément, dont parle peu la presse, la forte présence d’anciennes familles de la noblesse parmi les hauts dirigeants du FN.

Marine Le Pen a un discours très critique envers l’oligarchie européenne, mais elle contribue à préserver l’opacité de sa bureaucratie ! Les gens ignorent tout des votes de Marine Le Pen : sur la question de l’évasion fiscale, elle s’est opposée à la création d’une commission d’enquête sur les Panama Papers. Deux de ses proches, Frédéric Châtillon et Nicolas Crochet, sont épinglés comme possédant des comptes offshore, selon les Panama Papers. Les eurodéputés du FN ont aussi voté pour le secret des affaires. Mais Marine Le Pen feint toujours de se bagarrer contre l’opacité de la bureaucratie européenne... C’est une imposture (lire notre enquête « Au Parlement européen, les votes méprisants du FN et de Marine Le Pen à l’égard des travailleurs »)

Pourquoi ces éléments sont peu relevés par les médias ?

M. P.-C. : Parce que les médias ne font pas leur travail. Depuis trente ans, la classe oligarchique a ouvert un boulevard au Front national. Celui-ci a pour stratégie de casser la gauche radicale, de la détourner, de prendre sa parole, son programme, ses électeurs. Résultat : les gens ne comprennent plus rien.

Comment situez-vous Emmanuel Macron ? Vous dites qu’il a réussi un tour de passe-passe pour parvenir à faire croire qu’il n’est pas membre de cette oligarchie, malgré sa « parenthèse Rothschild » et ses liens avec le monde de la finance ?

M. P.-C. : Emmanuel Macron, il est parfait. C’est l’oligarque parfait. Qui convient parfaitement aux familles sur lesquelles nous avons mené nos études sociologiques. Il n’est « ni de droite ni de gauche »...

M. P. : … Donc « ni de gauche ni de gauche » !

M. P.-C. : Voilà… Il représente la pensée unique. Nous sommes dans un monde orwellien, mais il n’y a plus besoin de parti unique : nous avons la pensée unique ! Emmanuel Macron en est un porte-parole absolument extraordinaire. Il connaît des gens dans tous les recoins de l’oligarchie. Il se fait financer par des banquiers anglo-saxons, américains, dont il refuse de donner les noms. Il veut supprimer l’ISF et affirme que c’est une mesure de gauche... Quand on analyse ses discours, on se rend compte que c’est un vide absolument abyssal. C’est pour nous la caricature du conformisme qui se transforme en une espèce de « progressisme radieux » et fallacieux.

M. P. : Il peut faire illusion. L’illusion de la capacité, de l’expérience. Il apparaît comme un changement serein. Mais il propose une régression sociale sans précédent.

D’où vient son succès ? De l’attrait du « neuf » ?

M. P.-C. : C’est plus grave que cela. Il peut être le levier pour l’oligarchie mondialisée, celle qui se cache derrière l’idée de mondialisation pour mieux faire passer la marchandisation généralisée de la planète. Macron serait du bon côté du manche. Et un élément décisif. Nous sommes passés à une étape de plus vers un totalitarisme qui ne dit pas son nom. Nicolas Sarkozy et François Hollande n’ont pas tenu leurs promesses : les responsables politiques mentent. Mais là, avec Macron, on est passé au foutage de gueule : « Je ne prends même pas la peine de faire un programme parce que de toute façon je ne le tiendrai pas ». Cela montre à quel point on méprise le peuple. C’est une violence de plus à l’égard des classes populaires et moyennes.

Vous affirmez dans votre ouvrage que « les prédateurs au pouvoir ont fait main basse sur notre avenir ». Quelles sont leurs motivations ? Qu’est-ce qui pousse les plus riches à ces comportements de prédation ?

M. P.-C. : Il ne s’agit pas d’accumuler pour accumuler. L’argent est devenu une arme pour asservir les peuples. En ne payant plus d’impôts, ils construisent le déficit et la dette – qui n’a pas vocation à être remboursée : c’est une construction sociale, comme le « trou de la sécurité sociale ». Ils spéculent sur le réchauffement climatique et accélèrent la marchandisation de la planète. On spécule même sur le travail social, comme l’accompagnement des sans-abri, qui devient un nouveau marché financier, avec la création des « contrats à impact social ». C’est une destruction de tout ce qui peut ressembler à de la solidarité sociale, par ces oligarques, par le système capitaliste.

La seule raison de vivre des nantis est « l’enrichissement, les pouvoirs qui lui sont liés et l’euphorie de vies hors du commun », écrivez-vous…

M. P. : Un des gains importants est la création d’une dynastie. C’est quelque chose qui a des effets un peu magiques. Cela donne une immortalité symbolique. Vous avez des rues de Paris qui porte votre nom de famille...

M. P.-C. : La reproduction des privilèges passe par les familles, par la transmission au sein de la confrérie des grandes familles. On a fait la Révolution il y a plus de deux siècles, mais ce sont encore des grandes familles qui tiennent les rênes de presque tous les secteurs d’activité. La bourgeoisie a singé la noblesse après la Révolution et a inscrit les privilèges et richesses dans le temps long de la dynastie.

La situation peut-elle s’améliorer ?

M. P.-C. : On nous dit que la richesse des plus riches bénéficie à tous. Mais cette « théorie du ruissellement » fait partie de la guerre idéologique ! Le fossé s’élargit chaque jour davantage entre la classe dominante et les autres classes. L’ascenseur social n’existe plus. Il y a un antagonisme irréductible, qui appelle à un changement radical, à une révolution. Il faut que les titres de propriété leur soient enlevés ! Et que ceux qui travaillent dans les entreprises prennent les rênes et les responsabilités.

M. P. : La situation est pire qu’avant car il n’y a plus d’unité populaire en face du pouvoir de l’argent. Si Emmanuel Macron est élu, cela risque de s’aggraver encore, car c’est un faux-semblant. Il est perçu comme le Messie…

M. P.-C. : … alors que c’est le baiser du diable. Et que cette violence de classe atteint les gens dans leur être profond. Nous ne sommes pas du tout dans le « tous pourris ». Ce que nous disons, c’est qu’il faut prendre le problème dans sa globalité, puisque tout est lié : évasion fiscale, réchauffement climatique... Nous voulons mettre en lumière le fonctionnement d’une classe sociale, propriétaire des moyens de production et prédatrice du travail d’autrui. Car c’est vraiment une guerre de classes que mènent les plus riches contre les peuples.

Propos recueillis par Agnès Rousseaux

Lire aussi : Monique Pinçon-Charlot : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps »


A lire : Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, Les prédateurs au pouvoir. Main basse sur notre avenir, Textuel, 2017, 64 pages.



 Source : https://www.bastamag.net/Pincon-Charlot-Emmanuel-Macron-est-un-extraordinaire-porte-parole-de-l

vendredi 28 avril 2017

Encore la folie a l'entonnoir ce WE

Projection + Concert !



 
 
 
 
21h30 Concert de La Gouailleuse
 
Des textes ciselés dans la vie de tous les jours.

Chansons vivantes et grinçantes.
 
 
Comme d'habitude petite restauration sur place...
Prix libre et adhésion à l'association obligatoire!
 
 
Pour ceux qui aiment faire plusieurs soirées en une, il y a aussi une soirée à l'Alchimie ce vendredi.
 
 
- Collecte de vêtements pour Homme -
L'association ACAL attend l'arrivée de nouveaux migrants à Campôme. On compte sur vous pour déposer les vêtements à l'Atelier de l'Entonnoir.
Contact Manon 06 78 24 88 61
 
 

www.atelierdelentonnoir.fr

Atelier de l'entonnoir
1 rue des Marchands
66500
Prades
Tel :04-68-97-06-12
contact@atelierdelentonnoir.fr

jeudi 27 avril 2017

Pétition - Non au sabotage chimique de nos vies !!


Pétition

 https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/#/

adressée à
Madame la ministre de la Santé Marisol Touraine

Madame,

Le 21 décembre dernier, la Commission européenne a tenté un passage en force en voulant accorder une dérogation aux industriels de la chimie dans l’usage des perturbateurs endocriniens[1].

Ces substances sont pourtant soupçonnées d’entraîner des malformations génitales, des perturbations psycho-comportementales, soupçonnées aussi de favoriser l’infertilité et l’apparition de nombreux cancers.
  • En agissant ainsi, la Commission viole de façon évidente le principe de précaution, pourtant défini dans l’article 5 de la Charte de l’environnement, l’un des quatre textes de la Constitution européenne depuis 2005.
  • En agissant ainsi, la Commission va à l’encontre du consensus scientifique qui pointe les dangers redoutables des perturbateurs endocriniens sur la santé humaine, animale et l’environnement.
Fait rarissime, une centaine de scientifiques a publié une tribune écrite d’une seule main pour protester contre cette situation.
Sur les perturbateurs endocriniens, des chercheurs anglais, américains, français, allemands, suédois, africains du Sud, danois etc. dénoncent un « déni de l’état de la science »[2] :
« Les effets nocifs des perturbateurs endocriniens ont amplement été mis en évidence. »
« Nous sommes cependant préoccupés par les options réglementaires que propose aujourd’hui Bruxelles, très éloignées des mesures nécessaires pour protéger notre santé et celle des générations futures. » 
Avec ces scientifiques, nous devons refuser en bloc qu’un permis de contaminer soit délivré aux multinationales des produits toxiques !!
Ces multinationales ont déjà fait la preuve de leur puissance d’action qui leur permet de convaincre les plus hauts personnages des institutions et de remporter des batailles :
  • La propre conseillère scientifique du président de la Commission européenne a tout fait pour bloquer le processus visant à protéger les citoyens des perturbateurs endocriniens sous la pression des lobbys[3].
  • Récemment, la Commission européenne a donné 18 mois de sursis au célèbre RoundUp de Monsanto malgré la forte suspicion du caractère cancérigène (entraîne le cancer) de cet herbicide[4].
NOUS REFUSONS de jouer les cobayes pour augmenter les profits des multinationales de la chimie.

NOUS REFUSONS que les autorités censées nous représenter transigent avec le plus élémentaire principe de précaution alors que les risques sur la santé sont documentés.

NOUS EXIGEONS que les preuves indiscutables d’inocuité (absence de danger) soient apportées par des experts indépendants pour que les sociétés Monsanto, Bayer, Syngenta et Cie puissent commercialiser leurs produits.

C’est pourquoi nous vous demandons, Madame la ministre, d’agir pour faire barrage à la délivrance d’un permis de contaminer à ces multinationales, et de prendre les initiatives pour interdire l’usage des perturbateurs endocriniens dès lors que le principe de précaution n’est pas respecté.

Nos vies, nos enfants, notre Terre valent plus que les profits des entreprises de Big Chimie.

Je vous prie de croire, Madame la ministre, à l’expression de ma considération distinguée.



[1] http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/22/nouvel-echec-europeen-sur-les-perturbateurs-endocriniens_5052870_3244.html
[2] http://www.regards.fr/IMG/pdf/perturbateurs_endocriniens.pdf
[3] http://www.actu-environnement.com/ae/news/perturbateurs-endocriniens-la-commission-europeenne-condamnee-pour-retard-definition-25900.php4
[4] http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/glyphosate-la-commission-europeenne-prolonge-de-18-mois-l-autorisation-de-vente_1719533.html


Source : https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/#/

mercredi 26 avril 2017

A l'Alchimie : soirée chansons francophones vendredi 28 avril 19h


Vendredi 28 avril à 19h

CHANSONS FRANCOPHONES

par des interprètes du cru !

L'idée est de réunir des amateurs de la chanson francophone, issue des cultures traditionnelles ou du répertoire plus récent d'auteurs, compositeurs et/ou interprètes.

Nous sommes tous habités par des chants qui nous touchent profondément, reflets de soi et de notre relation au monde. Venez recontacter l'émotion particulière qu'ils ont éveillé en vous...

Ce n'est pas un concert, juste un moment de partage entre amateurs amoureux de la belle ouvrage !

Nous vous proposons de venir les écouter, les reprendre ensemble si le « choeur » vous en dit.. En toute simplicité, bien entendu !

La soirée se déroulera en trois temps et se terminera à temps pour aller écouter La Gouailleuse à l'Entonnoir !!!

-18h30 : ouverture du lieu et du bar
-19h: 1ere partie chants
-20h: petite restauration
-20h30: 2ème partie chants

Un chapeau circulera pour la participation aux frais de déplacements des intervenants, de l'Alchimie...)


3, rue de l’Hospice, à Prades    tel : 07 83 36 77 31

Le restaurant
LUNDI et MERCREDI  
De 11h à 14h

MARDI  et  SAMEDI 
De 9h à 14h

Le bar – salon de thé
DIMANCHE
De 16h à 20h30

mardi 25 avril 2017

Présidentielle : que pensent les partisans du revenu universel de la proposition de Benoît Hamon ?


Présidentielle : 

que pensent les partisans 

du revenu universel 

de la proposition de Benoît Hamon ?



Propos recueillis par Sophie Brunn
France Télévisions
Mis à jour le
publié le

La mesure portée par Benoît Hamon était au cœur des débats de la primaire de la gauche. Un mois et demi plus tard, le candidat a revu sa copie. Nous avons recueilli la réaction de Nicole Teke, membre du MFRB, qui milite pour l'instauration d'un tel revenu.




Benoît Hamon avant une conférence de presse, le 10 mars 2017, à Paris. (CHRISTOPHE SAIDI/SIPA)


C’était l’une des mesures phares de la campagne de Benoît Hamon pendant la primaire du PS et de ses alliés : la création d’un revenu universel. Une mesure qui a suscité bien des critiques, y compris dans le camp du candidat socialiste. Benoît Hamon présente son programme, jeudi 16 mars. Et si le revenu universel en fait toujours partie, il a été sensiblement modifié. Aujourd’hui, la "première étape" de la mesure concerne désormais aussi des salariés (ceux gagnant jusqu'à 1,9 smic). En revanche, elle ne touche plus tous les jeunes de 18 à 25 ans indistinctement : ceux qui sont salariés sont soumis à la règle générale. Le tout pour un coût évalué à 35 milliards d'euros.
Qu’en pense le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB), mouvement citoyen transpartisan qui milite pour l’instauration d’un tel revenu ? Franceinfo a posé la question à Nicole Teke, sa coordinatrice des relations publiques.


Franceinfo : Depuis la primaire, Benoît Hamon a modifié son projet de revenu universel à plusieurs reprises. Etes-vous satisfaite de la version aujourd’hui retenue dans son programme présidentiel ?

Nicole Teke : Au MFRB, nous défendons un revenu de base qui repose sur trois piliers : il doit être universel (c’est-à-dire versé à tous), inconditionnel (sans exigence de contrepartie, que l'on travaille ou non), et enfin versé à titre individuel. Benoît Hamon a fait le choix de présenter une mesure par étapes et de se concentrer sur la première, qui ressemble plutôt à une prime d'activité améliorée. Il propose en effet d'automatiser le versement du RSA. Cela répond en partie au problème, car on sait que 36% des personnes qui ont droit à cette allocation aujourd'hui ne la demandent pas. Il propose aussi d'en augmenter le montant, à 600 euros par mois, et de l'ouvrir aux 18-25 ans. En ce sens, c'est une amélioration du RSA. Par ailleurs, Benoît Hamon propose aussi un complément de revenus pour tout travailleur qui perçoit un salaire net jusqu'à 1,9 smic mensuel : c’est une avancée. Mais si cette avancée est une étape vers le revenu de base, elle ne constitue pas un revenu de base en tant que tel.
Benoît Hamon imagine aussi une deuxième étape, celle d’un véritable revenu universel, mais qui est renvoyée à un horizon plus lointain, au-delà d’un premier quinquennat. Ce que nous craignons, c’est que, malheureusement, cette deuxième étape n'aboutisse pas. Elle sera conditionnée à un conseil citoyen qui devra déterminer s’il faut l'universaliser ou en augmenter le montant, comme Hamon s’y était engagé lors de la primaire (à l'époque, il défendait un revenu de base à 750 euros). Tout cela dépend de facteurs qui rendent la mesure beaucoup plus incertaine. 

Ce qui vous pose problème, et vous fait dire que ce n’est pas en l’état un revenu universel, c’est l’absence d’inconditionnalité ?

La première étape du revenu universel de Benoît Hamon n'est ni universelle, ni inconditionnelle, ni individuelle, alors que pour nous, c’est ce qui caractérise un revenu de base. Son revenu n'est pas universel car il sera distribué à une certaine catégorie de population (qui certes en a besoin, mais il n'est pas versé à tous). Il ne sera pas individuel : aujourd'hui, le RSA est versé sur la base du couple ou du ménage, et je n'ai pas entendu Benoît Hamon dire qu'il allait verser le RSA de manière individuelle. C'est pourtant ce qui permettrait de diminuer les dépendances économiques, dans le couple notamment, et de favoriser une plus grande émancipation. Enfin, le revenu ne sera pas non plus inconditionnel, puisqu'il est prévu sous condition de ressources. Donc aucun des trois critères n'est rempli dans cette première étape.

Ces amendements n'étaient-ils pas nécessaires pour rendre le revenu universel acceptable ? Est-ce une façon de "faire passer la pilule" aux yeux des opposants ?

Je ne sais pas, mais cette nouvelle proposition de Benoît Hamon se rapproche beaucoup de celle de Manuel Valls pendant la primaire. Or Manuel Valls a perdu, pour d'autres raisons bien sûr, mais on pense que si les électeurs ont voté Benoît Hamon, c'est bien en raison de ce revenu universel, parce qu'ils croyaient en cette idée novatrice. Ce recul pourrait, au final, avoir des effets plus négatifs que positifs sur son électorat. Aujourd’hui, on se rapproche davantage d'une nouvelle allocation, certes améliorée, mais finalement assez classique.

Mais avec ces modifications, Benoît Hamon répond aussi aux critiques sur le financement de sa mesure...

Pendant la primaire, il avait pourtant bien expliqué cette question du coût. Il faut distinguer le coût brut et le coût net : on va donner un revenu universel, mais en contrepartie, on prélèvera un impôt. Plus les revenus augmentent, plus l'impôt sera élevé. Ce qui fait qu'à partir d'un certain seuil, généralement les 20% des revenus les plus élevés, ces individus ne perçoivent plus de revenu de base, mais contribuent davantage à son financement. Outre ce financement par l’impôt sur le revenu, Hamon propose aussi une taxe progressive sur le patrimoine et une taxe sur les robots. Finalement, la question du coût relève d’une décision politique. Benoît Hamon est tombé dans ce piège de devoir défendre un coût moindre du revenu de base, alors que ce n'est vraiment pas le fond du problème.

Les modifications apportées changent-elles, pour vous, la philosophie et l’objectif du revenu universel, en particulier la volonté de permettre un autre rapport au travail ?

Pour nous, le revenu universel est un moyen non pas de s’opposer au travail, mais de s'opposer au travail subi. C'est l'idée de pouvoir donner une liberté de choix à tout individu et d'équilibrer le rapport de force entre l'employeur et l'employé. On ne pense pas qu’à cause du revenu universel, tout le monde restera chez soi à regarder la télé sans rien faire. Au contraire, il s’agit aussi de permettre une certaine émancipation et de revaloriser des activités qui, aujourd’hui, ne sont pas considérées comme productives, comme le bénévolat ou l'implication dans des associations.
Pendant les débats de la primaire, Benoît Hamon avait su faire passer ce message. J'ai aujourd’hui l'impression qu'il se recentre beaucoup plus sur l'éradication de la pauvreté et le pouvoir d'achat.

Au final, est-ce que vous vous réjouissez qu’un candidat ait porté cette mesure, même inachevée ? Ou craignez-vous que cette version, si différente de votre objectif, compromette sa mise en œuvre ?

Le fait que Benoît Hamon ait porté le revenu universel comme une mesure phare de sa campagne a été, bien sûr, bénéfique. Cela a permis d'introduire l'idée au cœur des débats politiques, c’est une avancée historique ! Le risque, c'est que le revenu de base soit coloré politiquement, qu’il apparaisse comme une mesure du PS et de Benoît Hamon. Certains partisans de la mesure, qu’on peut trouver chez Les Républicains, à En marche ! ou même autour de Jean-Luc Mélenchon, se sont bien gardés de la défendre au vu de ce contexte.
On espère qu'après les élections présidentielles, peut-être au cours des législatives, on pourra avoir un appui en dehors du PS. Nous défendons vraiment le revenu de base comme une idée au-delà du clivage gauche-droite, qui rassemble toutes les forces progressistes qui veulent défendre cette idée à l'échelle nationale. Ce n’est une mesure ni de gauche ni de droite, elle a des partisans comme des détracteurs des deux côtés de l’échiquier politique.

Source : http://www.francetvinfo.fr/politique/ps/primaire-a-gauche/presidentielle-que-pensent-les-partisans-du-revenu-universel-de-la-proposition-de-benoit-hamon_2098303.html

lundi 24 avril 2017

L'Entonnoir - Programme du 24 au 30 avril 2017

Programme de la semaine du 24 au 30 avril 2017



["atelier de l'entonnoir"]
4 mai 19h : réunion des bénévoles motivés à donner un coup de main pour la journée de soutien à l'Entonnoir.
Une quinzaine de bénévoles seront nécessaire pour organiser en amont et gérer les ateliers pendant la journée du 10 juin (loto, pétanque, vente aux enchères, adhésion et inscription, service au bar ainsi que d'autres propositions d'ateliers…)
Si vous êtes intéressés, contactez Jégé ou Marine pour plus de renseignements.
Jégé : 06 42 38 97 96 Marine : 06 33 60 76 75
- Collecte de vêtements pour Homme -
L'association ACAL attend l'arrivée de nouveaux migrants à Campôme. On compte sur vous pour déposer les vêtements à l'Atelier de l'Entonnoir.
Contact Manon 06 78 24 88 61
Lundi
18h : Qi Gong
avec Véro
Mardi
10h sur le marché : Viens chanter avec les Wargasound!!!
matin : Permanence de Omnibus
Prêts et ventes de livres
12h30 : Incroyable Cantine populaire
C'est, bio et végétarien,
préparé par les adhérents, ... par vous la semaine prochaine?

Menu entrée/plat/dessert à 6 Euros
20 Réservations mardi à partir de 11h au 04 68 97 06 12
Mercredi
17h30 : Jeux de société
Apportez vos jeux préférés, ouvert à tous en autogestion!

18h30 - 20h:  Atelier Jongle
Initiation Jonglage avec Lili et Fab

Les beaux jours sont de retour ! On ressort les balles, massues, diabolos,... C'est l'atelier Jonglage !
Viens t'initier, apprendre de nouvelles figures et partager les tiennes.
C'est gratuit, ouvert à tous et apporte ton matériel si tu en as.
18h30 : Grainothèque
Bienvenue pour l'échanges de graines
Jeudi
17h15 - 18h15 : Théâtre pour adultes débutants
Pour faire quoi ? Différents exercices permettant de maîtriser l'espace, le corps, la voix…
Seulement des exercices ? Oh que non, un petit spectacle de moins de trente minutes en fin d'année, à l'Entonnoir,
Devant les amis bienveillants, permettra de travailler un texte et de s'imposer une nécessaire pression permettant de progresser …
Ça coûte combien ? Ça ne coûte rien.
Qui contacter ? Olivier au 06 20 76 60 82
Vendredi
10-12h : Yoga Ashtanga
Parce que le yoga est une pratique qui mérite d'être connu de tous !
2h de la première série + méditation finale.
Venir avec son tapis, l'estomac vide, et bien sûr dans la joie et la bonne humeur...
Place limitée à 8, voire 10 maximum
Vendredi  à partir de 18H30...

Projection + Concert !

21h30 Concert de La Gouailleuse
Des textes ciselés dans la vie de tous les jours.

Chansons vivantes et grinçantes.
Comme d'habitude petite restauration sur place...
Prix libre et adhésion à l'association obligatoire !
Pour ceux qui aiment faire plusieurs soirées en une, il y a aussi une soirée à l'Alchimie ce vendredi.

www.atelierdelentonnoir.fr

Atelier de l'entonnoir
1 rue des Marchands
66500
Prades
Tel :04-68-97-06-12
contact@atelierdelentonnoir.fr