Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

dimanche 30 octobre 2011

C'est enfin clair: "Comment les institutions européennes créent la dette"


vous avez bien 10mn pour devenir intelligent ?
Article 123 & réserves fractionnaires ?
la dette enfin expliquée clairement en vidéo :
Un peu de pédagogie d'utilité publique !

...petite info en prime : 
si les USA ont la plus grande dette, 
c'est parce qu'ils appliquent ce système depuis 1913 !

À DIFFUSER SANS MODÉRATION

lundi 24 octobre 2011

Occupons la Défense, le 4 novembre 2011




Occupons la Défense, le 4 novembre 2011

| fruncut.org | mardi 11 octobre 2011
vendredi 21 octobre 2011
aaa
Nous sommes les 99%.
Nous sommes la créativité, les rires, les sourires, nous sommes les vrais acteurs de ce monde.
Nous sommes mal logés, mal payés, précarisés, nous payons de notre santé la crise environnementale, la crise économique et la crise sociale. Nous devons nous serrer la ceinture toujours plus pour payer la crise créée par les 1 pour cent restant.
Nous sommes les 99%, nous refusons que le 1% décide de notre avenir et de l’avenir du monde à notre place.
Le pouvoir en place travaille au profit de quelques-uns, en ignorant aussi bien la volonté de la majorité, que le prix humain et environnemental que nous payons. Les gouvernants, ont depuis trop longtemps abandonné leur responsabilité de faire respecter les droits humains. Il n’y a pas de fatalité, nous pouvons construire ensemble autre chose.
Unis d’une seule voix, nous allons faire savoir aux politiciens qui ne nous représentent pas, et à l’oligarchie financière qu’ils servent, que c’est à nous, le peuple, de décider de notre avenir. Nous ne sommes pas des marchandises entre leurs mains, ni entre celles des banquiers.
#OccuponsLaDéfense !
Rendez-vous dès le VENDREDI 4 NOVEMBRE 17H00 devant l’Arche de la Défense, le quartier de leurs affaires. Venez construire avec nous un autre monde, pour que cesse l’austérité et vive la démocratie réelle. Il est temps pour nous de nous unir. Il est temps pour eux de partir.
Nous sommes les 99% !
#OccuponsLaDéfense
A l’initiative des Pas de Noms, des indignés de la Bastille et imaginé au cœur des actions France Uncut, Occupons La Défense à partir du 4 Novembre.
Le prochain groupe de travail "Occupons la défense se réunira mercredi 19 octobre à 19H00 boulevard Richard Lenoir.(métro Bastille)
Pour l’instant l’initiative est soutenue par :
* Des actions France Uncut
* Les pas de noms
* Actualutte
* De nombreux indignés
* vous ?
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mercredi 19 octobre 2011

EVICTION DES HABITANTS DE DALE FARM, ANGLETERRE


Ci joint une video de l'eviction de Dale Farm en Angleterre, apres 10 ans de lutte judiciaire:

Les habitants sont propriétaires de leur terre mais bizarrement la législation autorise environ 60% a rester et force 40% a partir.
Bilan: des familles devastées, 20 millions d'Euros de gaspillage pour les contribuables et une grande question: ou vont ils vivre maintenant?
Le droit de vivre dans une cabane n'est pas encore acquis! Le bon sens est une notion souvent inconnue des élus....

jeudi 13 octobre 2011

Naomi Klein à Wall Street ...

Un message qui fait du bien.


Mobilisations

Naomi Klein : « Le mouvement Occupons Wall Street est actuellement la chose la plus importante au monde » http://www.bastamag.net/article1812.html

Par Rédaction (12 octobre 2011)
Naomi Klein, journaliste canadienne et auteur de La Stratégie du choc, était invitée à s’exprimer par le mouvement Occupy Wall Street, à New York. Selon elle, ce mouvement va durer, car le combat contre le système économique « injuste et hors de contrôle » prendra des années. Objectif : renverser la situation en montrant que les ressources financières existent, qui permettraient de construire une autre société.
J’ai été honorée d’être invitée à parler [le 29 septembre] devant les manifestants d’Occupons Wall Street. La sonorisation ayant été (honteusement) interdite, tout ce que je disais devait être répété par des centaines de personnes, pour que tous entendent (un système de « microphone humain »). Ce que j’ai dit sur la place de la Liberté a donc été très court. Voici la version longue de ce discours [publiée initialement en anglais dans Occupy Wall Street Journal].
Je vous aime.
Et je ne dis pas cela pour que des centaines d’entre vous me répondent en criant « je vous aime ». Même si c’est évidemment un des avantages de ce système de « microphone humain ». Dites aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous redisent, encore plus fort.
Hier, un des orateurs du rassemblement syndical a déclaré : « Nous nous sommes trouvés. » Ce sentiment saisit bien la beauté de ce qui se crée ici. Un espace largement ouvert – et une idée si grande qu’elle ne peut être contenue dans aucun endroit – pour tous ceux qui veulent un monde meilleur. Nous en sommes tellement reconnaissants.
S’il y a une chose que je sais, c’est que les 1 % [les plus riches] aiment les crises. Quand les gens sont paniqués et désespérés, que personne ne semble savoir ce qu’il faut faire, c’est le moment idéal pour eux pour faire passer leur liste de vœux, avec leurs politiques pro-entreprises : privatiser l’éducation et la Sécurité sociale, mettre en pièces les services publics, se débarrasser des dernières mesures contraignantes pour les entreprises. Au cœur de la crise, c’est ce qui se passe partout dans le monde.
Et une seule chose peut bloquer cette stratégie. Une grande chose heureusement : les 99 %. Ces 99 % qui descendent dans les rues, de Madison à Madrid, en disant : « Non, nous ne paierons pas pour votre crise. »

Ce slogan est né en Italie en 2008. Il a ricoché en Grèce, en France, en Irlande, pour finalement faire son chemin jusqu’à l’endroit même où la crise a commencé.
« Pourquoi protestent-ils ? » demandent à la télévision les experts déroutés. Pendant ce temps, le reste du monde demande : « Pourquoi avez-vous mis autant de temps ? », « On se demandait quand vous alliez vous manifester ». Et la plupart disent : « Bienvenus ! »
Beaucoup de gens ont établi un parallèle entre Occupy Wall Street et les manifestations « antimondialisation » qui avaient attiré l’attention à Seattle en 1999. C’était la dernière fois qu’un mouvement mondial, dirigé par des jeunes, décentralisé, menait une action visant directement le pouvoir des entreprises. Et je suis fière d’avoir participé à ce que nous appelions alors « le mouvement des mouvements ».
Mais il y a aussi de grandes différences. Nous avions notamment choisi pour cibles des sommets internationaux : l’Organisation mondiale du commerce, le FMI, le G8. Ces sommets sont par nature éphémères, ils ne durent qu’une semaine. Ce qui nous rendait nous aussi éphémères. On apparaissait, on faisait la une des journaux, et puis on disparaissait. Et dans la frénésie d’hyperpatriotisme et de militarisme qui a suivi l’attaque du 11 Septembre, il a été facile de nous balayer complètement, au moins en Amérique du Nord.
Occupy Wall Street, au contraire, s’est choisi une cible fixe. Vous n’avez fixé aucune date limite à votre présence ici. Cela est sage. C’est seulement en restant sur place que des racines peuvent pousser. C’est crucial. C’est un fait de l’ère de l’information : beaucoup trop de mouvements apparaissent comme de belles fleurs et meurent rapidement. Parce qu’ils n’ont pas de racines. Et qu’ils n’ont pas de plan à long terme sur comment se maintenir. Quand les tempêtes arrivent, ils sont emportés.
Être un mouvement horizontal et profondément démocratique est formidable. Et ces principes sont compatibles avec le dur labeur de construction de structures et d’institutions suffisamment robustes pour traverser les tempêtes à venir. Je crois vraiment que c’est ce qui va se passer ici.

Autre chose que ce mouvement fait bien : vous vous êtes engagés à être non-violents. Vous avez refusé de donner aux médias ces images de fenêtres cassées ou de batailles de rue qu’ils attendent si désespérément. Et cette prodigieuse discipline de votre côté implique que c’est la brutalité scandaleuse et injustifiée de la police que l’histoire retiendra. Une brutalité que nous n’avons pas constatée la nuit dernière seulement. Pendant ce temps, le soutien au mouvement grandit de plus en plus. Plus de sagesse.
Mais la principale différence, c’est qu’en 1999 nous prenions le capitalisme au sommet d’un boom économique frénétique. Le chômage était bas, les portefeuilles d’actions enflaient. Les médias étaient fascinés par l’argent facile. À l’époque, on parlait de start-up, pas de fermetures d’entreprises.
Nous avons montré que la dérégulation derrière ce délire a eu un coût. Elle a été préjudiciable aux normes du travail. Elle a été préjudiciable aux normes environnementales. Les entreprises devenaient plus puissantes que les gouvernements, ce qui a été dommageable pour nos démocraties. Mais, pour être honnête avec vous, pendant ces temps de prospérité, attaquer un système économique fondé sur la cupidité a été difficile à faire admettre, au moins dans les pays riches.
Dix ans plus tard, il semble qu’il n’y ait plus de pays riches. Juste un tas de gens riches. Des gens qui se sont enrichis en pillant les biens publics et en épuisant les ressources naturelles dans le monde.
Le fait est qu’aujourd’hui chacun peut voir que le système est profondément injuste et hors de contrôle. La cupidité effrénée a saccagé l’économie mondiale. Et elle saccage aussi la Terre. Nous pillons nos océans, polluons notre eau avec la fracturation hydraulique et le forage en eaux profondes, nous nous tournons vers les sources d’énergie les plus sales de la planète, comme les sables bitumineux en Alberta. Et l’atmosphère ne peut absorber la quantité de carbone que nous émettons, créant un dangereux réchauffement. La nouvelle norme, ce sont les catastrophes en série. Économiques et écologiques.

Tels sont les faits sur le terrain. Ils sont si flagrants, si évidents, qu’il est beaucoup plus facile qu’en 1999 de toucher les gens, et de construire un mouvement rapidement.
Nous savons tous, ou du moins nous sentons, que le monde est à l’envers : nous agissons comme s’il n’y avait pas de limites à ce qui, en réalité, n’est pas renouvelable – les combustibles fossiles et l’espace atmosphérique pour absorber leurs émissions. Et nous agissons comme s’il y avait des limites strictes et inflexibles à ce qui, en réalité, est abondant – les ressources financières pour construire la société dont nous avons besoin.
La tâche de notre époque est de renverser cette situation et de contester cette pénurie artificielle. D’insister sur le fait que nous pouvons nous permettre de construire une société décente et ouverte, tout en respectant les limites réelles de la Terre.
Le changement climatique signifie que nous devons le faire avant une date butoir. Cette fois, notre mouvement ne peut se laisser distraire, diviser, épuiser ou emporter par les événements. Cette fois, nous devons réussir. Et je ne parle pas de réguler les banques et d’augmenter les taxes pour les riches, même si c’est important.
Je parle de changer les valeurs sous-jacentes qui régissent notre société. Il est difficile de résumer cela en une seule revendication, compréhensible par les médias. Et il est difficile également de déterminer comment le faire. Mais le fait que ce soit difficile ne le rend pas moins urgent.
C’est ce qui se passe sur cette place, il me semble. Dans la façon dont vous vous nourrissez ou vous réchauffez les uns les autres, partageant librement les informations et fournissant des soins de santé, des cours de méditation et des formations à «l’empowerment». La pancarte que je préfère ici, c’est : «Je me soucie de vous » Dans une culture qui forme les gens à éviter le regard de l’autre et à dire : «Laissez-les mourir», c’est une déclaration profondément radicale.

Quelques réflexions finales. Dans cette grande lutte, voici quelques choses qui ne comptent pas :
- Comment nous nous habillons,
- Que nous serrions nos poings ou faisions des signes de paix,
- Que l’on puisse faire tenir nos rêves d’un monde meilleur dans une phrase-choc pour les médias.
Et voici quelques petites choses qui comptent vraiment :
- Notre courage,
- Notre sens moral,
- Comment nous nous traitons les uns les autres.
Nous avons mené un combat contre les forces économiques et politiques les plus puissantes de la planète. C’est effrayant. Et tandis que ce mouvement grandit sans cesse, cela deviendra plus effrayant encore. Soyez toujours conscients qu’il y a aura la tentation de se tourner vers des cibles plus petites – comme, disons, la personne assise à côté de vous pendant ce rassemblement. Après tout, c’est une bataille qui est plus facile à gagner.
Ne cédons pas à la tentation. Je ne dis pas de ne pas vous faire mutuellement des reproches. Mais cette fois, traitons-nous les uns les autres comme si on prévoyait de travailler ensemble, côte à côte dans les batailles, pour de nombreuses années à venir. Parce que la tâche qui nous attend n’en demandera pas moins.
Considérons ce beau mouvement comme s’il était la chose la plus importante au monde. Parce qu’il l’est. Vraiment.
Naomi Klein, le 6 octobre 2011
Discours publié dans Occupied Wall Street Journal et The Nation. A lire : le blog de Naomi Klein (en anglais).
Traduction : Basta !
Photos : © Source, Kelly Davis, Mar is Sea Y

Derniers articles publiés dans le site Ma Cabane :


"Los indignados sont à Bruxelles"

Les Indignés préparent une manifestation mondiale pour le 15 Octobre
2011

Environ 400 "indignés" depuis l’Espagne et ailleurs, sont arrivés à Bruxelles. Ils ont commencé à s’installer sous la pluie, samedi 8 octobre dans un parc à Bruxelles. Finalement, ils ont été délogés par un  fort dispositif de police et il y a eu quelques détentions. Ces personnes ont passé la nuit froide au poste et ont été lâchés le lendemain.

Les marcheurs ont du accepter la proposition du maire de Koekelberg, une
commune de l'agglomération bruxelloise, qui leur a proposé de
s'installer dans un bâtiment inoccupé de l'université de Flandre.

Quelques milliers de personnes sont attendues ce samedi 15 octobre à
Bruxelles. (...)

-> http://www.macabane.info/spip.php?article164


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"Montalba le Château de nouveau visé"

Comme dit l'autre, chacun rêve d'un monde meilleur, or, qu'allons nous
faire pour qu'il se réalise ?

L’impasse écologique et sociale dans laquelle la société industrielle
nous a mené est évidente et celle-ci veut nous enfoncer encore plus sous
l'étiquette verte, toujours sous le dessein du capitalisme.

Une désobéissance globale au système est plus qu'indispensable à notre
survie.

En septembre 2010 nous annoncions ; "les éoliennes de Montalba no
pasaran"

Or, Montalba le Château est de nouveau visé.

Dans le volet éolien du projet du "Schéma Régional Climat Air Energie"
(SRCAE) du Languedoc-Roussillon, qui devra être finalisé en 2012, les
villages de Trévillach, Montalba-le-Château, Rodès, Bélesta, (...)

-> http://www.macabane.info/spip.php?article163

lundi 3 octobre 2011