ARGUMENTAIRES
C'est ici que nous répondrons à certains articles et tribunes qui
s'opposent à l'aide active à mourir. Nous le ferons dans la sérénité et
dans un véritable désir de compréhension de l'autre car
nous sommes convaincus qu'il y a plusieurs points de rencontre dès
lors que nous sommes tous de bonne foi.
Le 7 novembre 2018
Nous répondons ici à une tribune qui a été récemment publiée dans Ouest France.
Cette tribune a été rédigée par un collectif de 175 associations de
bénévoles qui accompagnent les malades en soins palliatifs.
Nos réponses sont en italique.
1. Chacun doit vivre dans la dignité, jusqu’au bout de sa vie
Toute personne, quels que soient sa situation et son état médical,
est intrinsèquement digne. Considérer que l’on assure la dignité d’une
personne en lui donnant la mort est une défaite de
l’humanité.
Il n’y a pas de mort indigne si chaque être humain a le choix de sa mort.
2. La loi doit protéger les plus fragiles
Nos choix personnels ont tous une portée collective, surtout quand
ils requièrent l’assistance d’un tiers, comme dans le cas de
l’euthanasie ou du suicide assisté. Se tenir face à la mort et
vouloir la hâter est un exercice rare et solitaire revendiqué par
quelques personnes déterminées mais qui pèserait sur tous les plus
faibles : les personnes isolées, âgées ou d’origine étrangère,
qui sont susceptibles d’être soumises à toutes sortes de pressions
(familiale, sociale, voire même médicale). C’est particulièrement vrai
dans notre société, qui valorise la performance et peut
donner à une part notable de sa population le sentiment d’être un
poids.
La loi belge votée il y a maintenant plus de 15 ans, fixe des balises très solides qui ne permettent aucune dérive.
C’est l’absence d’une loi précise
qui laisse la place à des dérives. C’est par exemple le cas des
médecins qui prennent la décision de mettre fin à la vie d’un
patient sans même que celui-ci soit consulté ou que cette
éventualité soit discutée avec les proches, lorsque le malade n’est plus
en mesure de donner son avis.
Cela se produit plusieurs
milliers de fois chaque année en France, faute de loi. Dans l’immense
majorité des cas, les médecins font preuve d’une grande
compassion mais il n’en reste pas moins qu’il y a deux conséquences
possibles qui, à nos yeux, sont très graves.
La première est que le médecin ou
un membre de l’équipe soignante, pour soulager le malade de ses
souffrances, commet un acte criminel et s’expose à des
poursuites, à la prison et à la perte de son droit d’exercer. La
seconde est que ce silence autour de l’événement ne permet pas au malade
et à ses proches de se préparer dans la
sérénité.
3. L’interdit de tuer structure notre civilisation
Légaliser l’euthanasie, c’est inscrire au cœur même de nos sociétés,
la transgression de l’interdit de tuer. Notre civilisation a progressé
en faisant reculer les exceptions à l’interdit de
tuer (vengeance, duels, peine de mort…). Légaliser l’euthanasie ou
le suicide assisté serait une régression.
La loi protège les faibles, l’absence de loi laisse la porte ouverte à tous les risques.
Une loi existe en France, loi
Claeys-Leonetti. Parce que mal rédigée – de manière volontaire ou non -
elle est aussi une façon de tuer, de tuer dans le silence,
de façon hypocrite et presque lâche. Lorsqu’un malade est placé sous
sédation profonde et continue, ainsi que la loi le prévoit, les
médecins qui l’autorisent et la famille qui en est informée
savent bien que, par définition, le malade ne se réveillera pas
jusqu’à ce qu’il meure.
En clair, la loi permet
d’endormir pour faire mourir. Évidemment, cela donne bonne conscience
aux médecins qui n’ont pas eu à injecter une substance létale dans
le bras du malade. Mais le résultat est exactement le même, à une
chose près.
Aucun médecin ne peut affirmer
que cette sédation, accompagnée de l’arrêt de l’alimentation et de
l’hydratation, ne cause pas de souffrances physiques et
psychiques chez le malade. J’ai pour ma part, assisté à deux
reprises aux derniers moments de deux proches qui avaient été mis sous
sédation profonde et continue. Dans les deux cas, leurs
derniers mots – malgré la sédation – ont été « j’ai soif, j’ai soif,
j’ai soif… ».
4. Demander la mort n’est pas toujours vouloir mourir
Très peu de patients nous disent vouloir mourir et bien moins encore
le redisent quand ils sont correctement soulagés et accompagnés.
Beaucoup, en outre, veulent signifier bien autre chose que la
volonté de mourir lorsqu’ils demandent la mort. Vouloir mourir
signifie presque toujours ne pas vouloir vivre dans des conditions aussi
difficiles. Et demander la mort parce qu’on souffre, est-ce
vraiment un choix libre ? Les soins palliatifs permettent de
restaurer la liberté du patient en fin de vie en prenant en charge sa
douleur comme sa souffrance psychique. De façon ultime, la loi
française permet au patient de demander l’arrêt des traitements de
maintien en vie et que soit mise en place une sédation dite profonde et
continue jusqu’au décès quand il est en fin de vie et
qu’il juge ses souffrances insupportables.
Les soins palliatifs et l’aide
active à mourir ne sont pas du tout en opposition car ils sont et
devraient toujours être considérés comme complémentaires. Dans
l’immense majorité des cas, des soins palliatifs de qualité et un
soulagement efficace de la douleur suffisent à mener paisiblement le
malade vers la mort.
Les êtres humains veulent vivre
le plus longtemps possible, à condition qu’un minimum de qualité de vie
leur soit assuré. Développons les soins palliatifs pour
qu’ils soient de haut niveau et disponibles dans toute la France et
nous aurons déjà franchi un très grand pas pour assurer la qualité de
fin de vie des Français.
Malheureusement, même dans les
cas où les soins palliatifs et le soulagement de la douleur sont de
grande qualité (en Belgique et au Québec, notamment), il
reste un faible pourcentage de malades qui ne sont pas soulagés de
leurs souffrances et qui n’en peuvent plus, quoi que fassent les
médecins et les soignants pour tenter de les
soulager.
Il y a aussi toutes ces personnes
qui souffrent de maladies neuro dégénératives qui ne veulent pas aller
jusqu’au bout de ce calvaire. Dans le cas de la maladie
de Charcot, le malade, comme vous le savez, se retrouve emprisonné
dans son corps, sans plus pouvoir bouger autre chose que ses yeux, sans
plus pouvoir parler, à attendre la mort pendant des mois
et même des années.
Avons-nous le droit de priver ces
êtres humains du droit de dire « je suis arrivé au bout de ce que je
peux supporter, je ne veux pas vivre l’humiliation qui
résulte de ma maladie. Je ne supporte pas de ne plus pouvoir
communiquer avec ceux que j’aime autrement qu’avec mes yeux. Je refuse
d’être abandonné par mon corps, paralysé. Je refuse de devoir
rester dans mon lit, sans pouvoir bouger, ne serait-ce que la main,
24 heures sur 24, les fesses couvertes d’escarres, avec une couche
culotte pleine d’excréments qui sera changée par un proche
ou une personne que je ne connais pas, ce que je ressens comme une
intrusion insupportable dans mon intimité. Aidez-moi à mourir car je
n’ai plus de vie. »
Avons-nous le droit de laisser
ces 2 ou 3% des malades en fin de vie sur la touche parce qu’ils sont
peu nombreux à ne pas être candidats aux soins palliatifs
qui fonctionnent pour la majorité des malades ?
5. La fin de vie reste la vie. Nul ne peut savoir ce que nos derniers jours nous réservent
Même dans ces moments difficiles, nous avons pu entendre des
patients vivre des moments essentiels, jusqu’à découvrir pour certains
que la bonté existe. D’autres font des adieux inattendus à des
proches. Accélérer la mort, ce peut être aussi nous priver de ces
ultimes et imprévisibles moments d’humanité.
Les directives anticipées, que
l’on rédige en général quand on est encore en relative bonne santé,
peuvent être modifiées à tout moment. Personne n’est forcé de
faire quoi que ce soit et pour l’immense majorité d’entre nous, il
est possible d’aller jusqu’au bout et de mourir sans intervention
médicale qui en accélérerait le processus. Mais nous n’avons
pas le droit de laisser de côté ceux qui n’en peuvent plus et
demandent à faire un autre choix.
Il ne faut pas non plus oublier
que personne d’autre que les malades ne peut dire ce qu’ils ressentent
face à leur maladie et leur fin de vie. C’est pourquoi
nous n’avons pas le droit de décider à leur place le moment et la
manière de leur mort lorsqu’ils arrivent à un moment où leurs
souffrances sont devenues insupportables.
Une loi claire devrait permettre
au malade qui aura opté pour une mort choisie de choisir le moment et le
lieu où il fera ses adieux à ses proches, qui de leur
côté auront eu le temps de s’y préparer. C’est l’absence de loi qui
risque de nous priver de ces derniers moments.
6. Dépénaliser l’euthanasie, ce serait obliger chaque famille et chaque patient à l’envisager
Voulons-nous vraiment, demain, face à une situation de souffrance,
nous interroger sur l’opportunité d’en finir, pour nous ou pour nos
proches ? Souhaitons-nous vraiment, face à un diagnostic,
faire entrer la piqûre fatale dans le champ de nos questionnements –
voire imaginer, lorsque nous sommes affaiblis, que nos proches se
posent la question pour nous ?
Qu’y a-t-il de si terrible dans
le fait de réfléchir à notre mort ? Dans notre société, nous avons
oublié que la mort fait partie de la vie. Que tout être
humain qui voit le jour va, un jour, mourir. Nous faisons comme si
la mort n’existait pas et il est presque obscène d’en parler. Dans
d’autres cultures et dans la nôtre, il n’y a pas si
longtemps, la mort faisait partie de la vie et n’était pas un sujet
tabou. Nous pensons qu’il est essentiel de lui redonner sa place dans
nos vies. Nous devons envisager notre mort, et l’après
aussi, pour ne pas laisser à nos proches ce fardeau qui ne viendrait
que s’ajouter à leur tristesse.
Nos proches n’auront pas à se
poser la question pour nous si nous avons rédigé nos directives
anticipées et que nous les avons modifiées, si elles ne sont plus
d’actualité. Ils n’auront pas non plus à se poser cette question si
nous avons nommé notre personne de confiance car c’est elle seule qui
parlera en notre nom si nous ne sommes plus en mesure de
le faire.
N’oublions pas que de nombreux et
graves conflits familiaux pourraient être évités si chacun de nous
exprimait quand il est encore temps comment il souhaite «
vivre sa fin de vie »…
7. Les soignants sont là pour soigner, pas pour donner la mort
La vocation propre des soignants est d’apporter des soins. La
relation de soin est une relation de confiance entre la personne malade
et celle qui la soigne. Pour les soignants, donner la mort
c’est bouleverser ce contrat de confiance et renverser le code de
déontologie médicale. Les soignants que nous côtoyons refusent également
les tentations de la toute-puissance, que ce soit par
l’acharnement thérapeutique ou par l’euthanasie.
Les médecins et les soignants ne
sont jamais tenus de pratiquer des actes qui sont contraires à leur
éthique personnelle. C’est ainsi que les choses se passent
dans tous les pays occidentaux où le droit à l’euthanasie ou au
suicide médicalement assisté existe. La seule obligation du médecin qui
ne veut pas pratiquer cet acte est de prendre contact avec
un médecin qui lui, est d’accord pour le pratiquer. Cela signifie
que les soignants, quand la loi sera votée, n’auront jamais à pratiquer
l’euthanasie ou l’aide au suicide, s'ils ne le souhaitent
pas.
8. L’euthanasie réclamée dans les sondages est une demande de bien-portants, elle occulte la parole des patients
Le débat public et les sondages diffusés mettent en avant une
société qui serait « prête » à légaliser l’euthanasie. Pourtant,
personne ne peut se projeter de façon réaliste dans sa fin de vie et
affirmer savoir ce qu’il souhaiterait alors effectivement. Les
seules personnes consultées sont des bien-portants alors que les seules
personnes concernées sont les patients. La parole des
patients en fin de vie est en réalité occultée.
Il est vrai qu’il est plus facile
de dire que l’on veut une aide active à mourir quand on est bien
portant. Mais c’est quand on est bien portant qu’il faut y
réfléchir, qu’il faut essayer d’imaginer quelles sont les
circonstances de notre fin de vie qui seraient supportables, et celles
qui ne le seraient pas.
Nos directives anticipées peuvent
être modifiées à tout moment, de vive voix ou par écrit, si nous
changeons d’avis. La seule personne qui doive être prise en
compte est le malade et c’est lui seul qui décide. Si le malade ne
peut plus parler, il a confié ce mandat à sa personne de confiance qui
peut s’appuyer sur les directives anticipées du malade
pour dire ce qu’il veut.
Je vous invite à regarder le «
Guide Pratique » que nous avons récemment créé sur le site de notre
association, un guide qui est précisément destiné à toute
personne qui veut réfléchir sereinement à sa fin de vie.
9. Se tromper sur une demande d’euthanasie serait une erreur médicale sans retour
Les erreurs judiciaires dans les pays pratiquant la peine de mort
font légitimement frémir. Mais aucun patient ne reviendra jamais non
plus d’une euthanasie pour faire valoir une erreur de
diagnostic, une ignorance des traitements existants ou une
méconnaissance de la nature réelle de sa demande. Pouvons-nous seulement
tolérer un tel risque ? Face à des situations par nature
ambivalentes, quel risque acceptons-nous de courir : celui de vivre
encore un peu quand on voulait mourir, ou celui de mourir alors que l’on
voulait encore vivre ?
En vertu des lois qui existent
ailleurs, toute demande d’aide active à mourir doit être évaluée par
plusieurs médecins qui étudient le dossier du malade, le
rencontrent, et voient si sa demande est légitime. La loi prévoit
également que le malade doit être informé de toutes les possibilités de
soins et de traitements possibles. Elle prévoit aussi une
période de réflexion avant que la question ne lui soit posée à
nouveau. S’il y a le moindre doute quant à l’état psychologique du
malade, un spécialiste est amené à déterminer si le malade
souffre de dépression. Dans ce cas, on soigne d’abord la dépression
pour être bien certains que la personne veut mourir pour les bonnes
raisons.
10. Légaliser l’euthanasie ce serait la banaliser sans éviter les dérives
L’expérience démontre que la légalisation ne fait que repousser les
limites des dérives vers des pratiques plus extrêmes. Une fois légalisée
l’euthanasie des patients en fin de vie, on en vient à
celle des mineurs, puis des personnes atteintes de troubles mentaux,
ce qui est déjà envisagé en France par ses partisans, puis l’on passe
outre les conditions fixées par la loi, et parfois même
outre le consentement du patient. De plus, les dérives sont plus
nombreuses encore dans les pays qui ont déjà légalisé l’euthanasie
(ainsi les euthanasies clandestines sont-elles trois fois plus
nombreuses en Belgique qu’en France).
Rien ne permet d’affirmer que la
légalisation ne fait que repousser les limites des dérives vers des
pratiques plus extrêmes. Plusieurs études montrent que
c’est le contraire qui se produit. L’encadrement de la loi fait en
sorte que ces dérives ne peuvent pas – ou plus – se produire.
Il est faux de dire que les euthanasies clandestines sont trois fois plus nombreuses en Belgique qu’en France.
L’euthanasie des mineurs, sous la
responsabilité des parents, n’aurait rien de si terrible, si elle
existait, car il arrive des accidents ou des maladies
atroces qui laissent des enfants recroquevillés en position fétale
dans un lit d’hôpital pendant des années et des années, faute de loi
pour les aider à mourir, et cela, même lorsqu’il n’y a
aucun espoir qu’ils reviennent un jour à un état de conscience
acceptable.
Ce n’est pas ce que demande notre
association. Nous demandons que soient pris en charge les cas d’adultes
en possession de leurs facultés mentales, ou qui
l’étaient au moment où ils ont rédigé leurs directives anticipées et
nommé leur personne de confiance.
Nous demandons que toute personne
atteinte d’une maladie grave et incurable dont l’issue est fatale, et
même si l’échéance de la maladie n’est pas encore
connue, puisse faire la demande d’une aide active à mourir, soit par
l’euthanasie ou le suicide médicalement assisté.
Nous demandons qu’après qu’un
minimum de deux médecins aient été consultés pour déterminer la
pertinence de cette demande et que, dans l’affirmative, la
question soit posée à nouveau au malade pour s’assurer que sa
demande ne varie pas, l’aide à mourir lui soit consentie.
11. Les soins palliatifs doivent être apportés à tous
Les soins palliatifs doivent être accessibles partout et pour tous.
Ce doit être un droit pour chaque patient. Actuellement, bien trop de
patients n’ont pas accès aux soins palliatifs quand ils
en auraient besoin. Cela doit changer. Appliquons la loi, toute la
loi, rien que la loi ! La France a développé une voie spécifique qui
sert de référence à d’autres pays, infiniment plus que les
modèles belge ou hollandais parfois cités en exemple. La France doit
former ses soignants et avoir l’ambition de donner accès aux soins
palliatifs à tous.
Développer les soins palliatifs
en France est une absolue nécessité. Nous voulons, comme vous, que la
France devienne un modèle dans ce domaine de la santé.
Mais comme nous l’avons écrit plus haut, cela ne résoudra pas tous
les problèmes et nous n’avons pas le droit d’abandonner qui que ce soit
au bord de la route.
12. Les soins palliatifs sont incompatibles avec l’euthanasie et le suicide assisté
Ces deux approches obéissent à deux philosophies radicalement
différentes. La légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté
repose sur l’exigence d’autonomie. Les soins palliatifs, eux,
conjuguent l’éthique d’autonomie avec l’éthique de vulnérabilité et
de solidarité collective. Les soins palliatifs préviennent et soulagent
les souffrances alors que l’euthanasie vise à hâter la
mort intentionnellement. Les soins palliatifs sont des traitements,
l’euthanasie est un geste mortel.
Donner la mort, même par compassion, ne sera jamais un soin.
Les soins palliatifs et l’aide à mourir ne sont pas du tout incompatibles. Ils sont complémentaires.
Nous avons le
devoir de laisser à chacun la liberté de choisir comment il souhaite
vivre sa fin de vie, car c’est une simple question de
respect.
Occupons-nous de
nos malades en leur fournissant les meilleurs soins palliatifs qui
soient et acceptons qu’il existe des cas où ces soins
palliatifs n’ont plus l’effet de soulagement voulu.
Faisons-en sorte
que la loi qui sera votée soit juste et raisonnable, de façon à ce que
les médecins, le personnel soignant et les bénévoles qui
accompagnent les malades puissent accepter sereinement que d’aider
un malade à mourir est un acte de générosité et d’empathie, « le dernier
soin » qu’on puisse lui apporter pour le soulager d’une
souffrance devenue insupportable.
Si des
convictions religieuses ne vous permettent pas d’accepter ce qui
précède, nous les respectons, mais la France est un pays laïc et nous
n’avons pas le droit de faire passer nos convictions éthiques ou
religieuses avant le bien-être de nos compatriotes.
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