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lundi 25 juin 2012

Dans la Manche bataille contre la THT

"La ligne THT Cotentin-Maine doit acheminer sur 163 km l’électricité du polémique nouveau réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville dans le nord de la Manche."

http://juralib.noblogs.org/2012/06/25/stop-tht-la-bataille-de-montabot/

[Stop THT] La bataille de Montabot

Affrontements entre opposants aux lignes à très haute tension et gendarmes
Les forces de l’ordre ont « chargé alors qu’aucune infraction n’avait été commise », a assuré de son côté l’avocat des anti-THT, Me Gervais Marie-Doutressoulle, qui lui a compté « six blessés dont deux « sérieux » chez les manifestants.
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Les forces de l’ordre ont « chargé alors qu’aucune infraction n’avait été commise », a assuré de son côté l’avocat des anti-THT, Me Gervais Marie-Doutressoulle, qui lui a compté « six blessés dont deux « sérieux » chez les manifestants.
Opposants à la ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine et forces de l’ordre se sont affrontés dimanche à Montabot, dans le bocage normand, où des centaines de militants avaient monté un « camp de résistance » et où une députée EELV a dénoncé un « harcèlement » des militants par l’État.
Les heurts se sont déroulés pendant à peine une heure aux abords du « camp de résistance », des tentes montées dans un champ avec l’accord de son propriétaire depuis jeudi soir et qui a rassemblé jusqu’à 300 militants selon la police, 600 selon les militants.
Un endroit interdit aux médias par les militants aux abords duquel dimanche matin ils ont affronté les forces de l’ordre dans le brouillard, sous une pluie parfois battante, alors que des détonations retentissaient dans la vallée parsemée de pylônes en construction.
Un petit groupe de militants remontés contre la presse, équipés de masques à oxygène, a posé aux abords du camp un barrage sur une route communale parsemée de clous, avec des barbelés et de lourds rondins de bois, avant que des affrontements n’y surviennent.
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En fin de matinée un militant a été évacué par les pompiers, sur un brancard, un bandeau blanc avec une tache rouge sur la tête, a constaté une journaliste de l’AFP.
« Il s’agit d’un militant d’une vingtaine d’année qui a été blessé à l’œil, alors que les forces de l’ordre répondaient aux agressions des manifestants par tirs de gaz lacrymogène et de flashball », expliquera plus tard à l’AFP la sous-préfète de Coutances, Anne Frackowiak-Jacobs.
Les jours du militant ne sont pas en danger, selon la préfecture.
Outre ce blessé, la préfecture a recensé un autre blessé chez les manifestants, une jeune femme de 23 ans incommodée par les gaz lacrymogène, et quatre blessés légers chez les gendarmes dont deux ont été hospitalisés pour des « radios » à la main « après y avoir reçu des coups ».
« Traités presque comme des terroristes »
Les forces de l’ordre ont « chargé alors qu’aucune infraction n’avait été commise », a assuré de son côté l’avocat des anti-THT, Me Gervais Marie-Doutressoulle, qui lui a compté « six blessés dont deux « sérieux » chez les manifestants.
Selon le porte-parole des militants anti-THT, l’un de ces blessés a été transféré au CHU de Caen pour y être opéré à la tête.
Un seul manifestant a été placé en garde à vue « après avoir jeté un fumigène sur un gendarme », selon la préfecture. Les militants ont commencé à quitter les lieux en milieu d’après-midi.
La ligne THT Cotentin-Maine doit acheminer sur 163 km l’électricité du polémique nouveau réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville dans le nord de la Manche. Pendant que certains s’affrontaient sur le barrage dimanche matin, une centaine de personnes ont ainsi défilé dans les environs du site avec des slogans antinucléaires.
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La député EELV Isabelle Attard est venue sur place dans l’après-midi dénoncer un « harcèlement » ces derniers mois des opposants à la THT « traités presque comme des terroristes » par l’État.
Elle y a plaidé pour le lancement d’une étude épidémiologique sur les effets des THT sur la santé, déjà réclamée par les collectivités locales de droite comme de gauche.
Plusieurs études ont mis en évidence une « corrélation statistique » entre la survenue de leucémies infantiles et le fait de vivre près d’une THT, mais le lien n’a jamais été scientifiquement prouvé.
Presse dégagée (Agence Faut Payer, 25 juin 2012)

THT : deux militants et deux gendarmes blessés dans les affrontements à Montabot (50)
Le calme semble pour le moment revenu à Montabot, où depuis ce dimanche matin, ont lieu des affrontements entre forces de l’ordre et militants anti-THT. Pour la préfecture, ce rassemblement « ne relève pas de la contestation locale, mais s’affiche comme une volonté de manifester violemment en bandes organisées ». D’où la mobilisation sur place de deux escradons de gendarmes mobiles, soit environ 120 personnels.
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Le point a été fait sur les incidents de cette nuit : « Un vigile privé chargé de la surveillance d’un pylône en construction, a été pris à partie par une trentaine de manifestants, a évoqué la sous-préfète de Coutances, qui a établi pour la journée son QG à la gendarmerie de Percy. Toute la nuit, les forces de l’ordre ont subi un caillassage. »
Ce matin, une soixantaine de manifestants ont enflammé des barricades. Un affrontement s’en est suivi, au cours duquel deux militants et deux gendarmes ont été blessés. Un manifestant aurait été interpellé.
Pendant ce temps, la marche d’une centaine de personnes, qui se dirigeait vers l’ancien château d’eau du Chefresne a été interrompue : elle a rebroussé chemin, et s’est repliée, comme l’ensemble des opposants à la THT, dans le campement situé à Montabot.
THT : la police contrôle tous les véhicules aux entrées de Saint-Lô
Dans le prolongement de la mobilisation des forces de l’ordre dans le secteur de Montabot-Le Chefresne, théâtre ce dimanche de manifestations de résistance à la ligne THT, la police nationale est également mobilisée à Saint-Lô, à 20 km du lieu des affrontements. Des fonctionnaires contrôlent tous les véhicules aux entrées de la ville : ils recherchent l’éventuelle présence d’explosifs et tout autre objet susceptible de troubler l’ordre public.
Presse dégagée (Ouest-France.fr, 24 juin 2012)

(…) Selon la préfecture de la Manche, « des gendarmes ont été pris à partie et  ont essuyé des jets de pierre de la part d’un groupe d’une soixantaine d’individus comprenant des personnes casquées et masquées. Des groupes de manifestants souvent masqués ou cagoulés ont violemment pris à partie les gendarmes présents. Ils étaient armés de barres à mine, boulons, bâtons et ont effectué des tirs tendus de fusée en direction des forces de l’ordre. »
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Près de 550 policiers et gendarmes sont mobilisés sur le site, qui rassemble un peu plus de 300 manifestants selon les autorités, plus de 600 selon les organisateurs qui ont érigé depuis vendredi soir un camp de résistance à la THT, fermé aux médias. (…)
Presse dégagée (TendanceOuest.com, 24 juin 2012)

Tension sous la ligne à haute tension ! Des gendarmes caillassés un vigile agressé

Le week-end de lutte contre la THT dans la Manche : des gendarmes caillassés samedi après midi, un vigile agressé dans la nuit de samedi à dimanche.
Un demi-millier de militants anti-nucléaire sont rassemblés sur un campement à Montabot près du Chefresne depuis vendredi hier soir. Une opération de lutte contre les travaux de la ligne THT longue de 163 kms, qui doit relier la Bretagne à l’EPR de Flamanville.
Des gendarmes et un vigile agressés
Samedi après midi, des gendarmes mobiles chargés de surveiller le secteur ont été caillassés par des militants cagoulés selon la préfecture de la Manche.
Dans la nuit de samedi à dimanche, c’est un vigile chargé de déjouer tout acte de sabotage aux pieds des pylônes qui a été agressé par une trentaine de militants. Ils se sont jetés sur lui, sa voiture retournée.
Ce dimanche, des débats doivent se dérouler avec des responsables politiques régionaux.
L’association » Percy sous Tension » déboutée par la justice
Le juge des référés du Tribunal administratif de Caen, a rejeté samedi, la requête de l’association « Percy sous Tension » qui demandait à  la justice d’autoriser les membres de l’association à se rendre dans le château d’eau désaffecté situé sur la commune du Chefresne après y avoir été expulsés mercredi matin à 6h par les forces de l’ordre, pour raison de sécurité après un arrêté pris par le préfet.
Presse dégagée (TendanceOuest.com, 24 juin 2012)

Lettre ouverte au rassemblement du Chefresne

Bonjour.
Vous êtes nombreuses et nombreuses au week end de résistance qui se tient au Chefresne contre un projet de ligne THT. Nous aurions aimé y être nous aussi, mais on ne pouvait malheureusent pas [sic].
La nuit dernière, entre vendredi et samedi 23 juin, en solidarité avec votre rassemblement, nous avons scié une partie de deux des pieds d’un pylone de très haute tension [sic], à côté de Nantes, au sud de la Loire. C’était la première fois que nous faisions cela, et on n’a pas trouvé ça particulièrement difficile. Sur le moment, on avait l’impression que ça faisaient beaucoup de bruit, mais à quelques dizaines de mètres on n’entendait plus rien [sic]. On a pris des gants pour ne pas laisser d’empreintes et on a publié ce communiqué en utilisant un système d’anonymat appelé t(A)ils [sic]. On va sans doute recommencer ce genre d’action, peut-être dans quinze jours, à côté de la Roche-sur-Yon [sic].
Nous espérons que ce geste de soutien va vous faire plaisir et contribuer à vous donner de l’enthousiasme pour un week-end réussi. Bravo à vous.
Amélie, Sophie, Benoît et quelques autres… [sic]
Indymedia Nantes, 23 juin 2012

Déjà un demi-millier de militants au week-end de résistance anti-THT à Montabot
Organisé afin d’envoyer un signal fort à l’État, le week-end de résistance anti-THT bat son plein à Montabot ce samedi 23 juin. Plus de 500 militants ou sympathisants du mouvement opposé à la création d’une ligne très haute tension (400’000 volts) Cotentin-Maine ont convergé vers le camp où sont prévus des débats et animations diverses. Le tout sous la vigilance extrême des forces de l’ordre.
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Presse dégagée (Ouest-France.fr, 23 juin 2012)

Les anti-THT organisent leur week-end de résistance à Montabot
Les militants opposés à la ligne THT Cotentin-Maine se mobilisent ce week-end. Ils ont installé un camp provisoire à Montabot, sur l’un des versants du mont Robin.
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Débats et actions symboliques sont ainsi programmés à deux pas de la commune du Chefresne. La préfecture de la Manche, qui a souhaité s’exprimer sur le dossier de la THT, craint des actions de « sabotage » au cours du week-end. Les forces de l’ordre sont d’ores et déjà sur place.
Presse dégagée (Ouest-France.fr, 23 juin 2012)

Dans le Cotentin, un village d’irréductibles Normands sous haute surveillance
Opposé à la ligne haute tension Cotentin-Maine, Le Chefresne est sous surveillance depuis plusieurs mois.
« Voici quelques jours, nous avons célébré l’anniversaire de ma mère en famille. Un hélicoptère de la gendarmerie a survolé la maison », témoigne Jean-Claude Bossard, 60 ans, maire démissionnaire du Chefresne (Manche) et l’un des chefs de file de la lutte contre la future ligne très haute tension (THT) Cotentin-Maine.
Devant relier le futur réacteur EPR de Flamanville (Manche) au réseau électrique, la ligne THT (400’000 volts) se concrétisera par 320 pylônes répartis sur 163 kilomètres dans 64 communes de quatre départements. Des maires se sont opposés au passage de la ligne, mais leurs arrêtés ont été annulés par le tribunal administratif. Exception : l’arrêté de Jean-Claude Bossard, qui a été « oublié » par la préfecture de la Manche.
Filature et garde à vue
Depuis mars, une vingtaine de militants se relaient dans le bois de la Bévinière pour occuper les arbres qui seront abattus pour faire place à la ligne. Depuis cette « occupation », le village est, de jour comme de nuit, sous surveillance de la gendarmerie avec patrouilles, barrages, contrôles d’identité et hélicoptère au moindre attroupement. « Revenant d’une réunion paroissiale, j’ai été suivie par deux voitures », déclare à Ouest-France une habitante outrée.
La tension est montée le 6 juin : s’opposant au passage d’engins de chantier, Jean-Claude Bossard, qui brandissait son arrêté, est interpellé et placé en garde à vue pour entrave à la circulation. « Pendant son audition qui a duré 12 heures, mon client a toujours conservé son écharpe tricolore », précise son avocat, Me Gervais Marie-Doutressoule. Le maire est ressorti libre.
Renforts
Suite à cette interpellation, le conseil municipal, qui avait déjà refusé les 150’000 euros du plan d’accompagnement de la ligne THT, a démissionné en bloc. Mercredi, nouvel assaut des forces de l’ordre : l’ancien château d’eau, devenu quartier général des anti-THT, est évacué par les gendarmes. « L’occupation du château d’eau par des personnes étrangères au service public de l’eau leur fait courir des risques de chute », assure la préfecture.
Jusqu’à présent, l’opposition du Chefresne s’est menée dans le calme. Mais le week-end risque d’être agité suite à un appel à la résistance des antinucléaires : ils ont établi leur camp dans le village voisin de Montabot. Trois escadrons de gendarmes mobiles (240 hommes) sont déjà sur place pour appuyer les forces de l’ordre locales.
Presse dégagée (Louis Laroque à Caen, LePoint.fr, 22 juin 2012)

Pierre Rabhi : la voix de la sagesse

http://vimeo.com/41653206

23 minutes de sagesse et de bon sens avec Pierre Rabhi

Une vidéo où il répond à ces 7 questions :

- "Les crises actuelles vont-elles permettre de remettre en question le système dans lequel nous vivons ?"

- "L'écologie semble aujourd'hui avoir été écartée du débat politique. Pourquoi ?"

- "Comment convaincre ceux qui profitent de la société de l'accumulation ?"

- "Selon vous le progrès technique libère t 'il ?"

- "D'où peut venir le changement ?"

- "Comment soustraire les biens communs à ceux qui spéculent dessus ?"

- "Changer les règles du jeu démocratique ... pour aller vers quoi ?"


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Fabrique ta mue : atelier masques & poils
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* Artistes en résidence. Merci à la DRAC Languedoc-Roussillon.


ET CAETERA...

MERCREDI 18 JUILLET
19h : Trinquons avec "Créature Hormonale". Stéphanie Mercier dédicace sa nouvelle bd (éd. Safran), se vernit au vin nature du Jajakistan et s’expose avec le Panier de Géraldine Stringer et le Cabinet de Curiosité d’Isabelle Bienfait.
Mis en musique par Oscar et son ukulélé.

JEUDI 19 JUILLET
22h : Grizzly man, un documentaire d’Herman Herzog (103’, 2005) : le portrait d’un "protecteur de grizzly" qui finit au fond du gosier plantigrade. Sous réserve.
Ciné en plein air (prendre sa petite laine ou sa descente de lit).

VENDREDI 20 JUILLET (à l’école, entre préau et cour arborée, pour des petits en liberté)
18h : LE ROMAN DE RENART par la compagnie Encima. Songe fabuleux, rêve merveilleux, où les animaux parlent, vivent nos comédies et tragédies, où sous les bestiaires, se glissent de cuisantes leçons de philosophie.
A partir de 6 ans.
20h : Repas tiré du sac. Instruments acoustiques bienvenus.

SAMEDI 21 JUILLET
17h : "Mais où sont les bêtes ?" Jeu de pistes dans le village. Avec Vic.
20h : grillade sur la place, sur le pouce et sur inscription (5 euros).
22h : CARTON EN CONCERT & BALOCHE FURIEUX
Le belge déjanté sample, chante, percussionne et percute. Seul, fou, drôle, sacrément dansant et souvent sidérant. Investissons la place, sortons travestis, poilus, masqués, mais pas armés.
+tard : ferdj & djarnold


MANUEL PRATIQUE DE SURVIE EN MILIEU MOSSETAN ET (un jour) AUTONOME

ATELIERS A PRIX LIBRES :
1) Il est recommandé de s’inscrire (cf ci dessous).
2) Pour l’accès de tous. De l’argent ou des poings plein les poches, chacun donne ce qu’il peut, ce qu’il veut, à hauteur de ses moyens, de notre travail et du plaisir commun.
Parce que la valeur ne dépend pas toujours de l’oseille.

APPORTER : si vous le souhaitez vieux tissus, peluches déglinguées, images de chasse loufoques, bouts de ficelle... et t-shirt pour des impressions en linogravure.

MANGER : déjeuner bio à 5 euros sur inscription.

BOIRE : buvette avec sirop bio, vin nature et bière artisanale alzina...

MANGER ET BOIRE AILLEURS : l’Epicerie Mossétane est bien achalandée en produits bons et bières de collection. La Castellane, bistrot de pays avec surperbe vue sur Canigou, est aussi accueillante. Sur la route, la ferme auberge du Mas Lluganas régale de ses canards bio et de sa verdure.
+ d’infos sur www.mosset.org

INSCRIPTION : atelierautonomedulivre@gmail.com ou sur facebook

MERCI : à la DRAC Languedoc-Roussillon et au Conseil Général des Pyrénées orientales.
Attention  : affiches & fly délicatement coloriés à la main. Si.

A Prades (12km de Mosset), il y a aussi le festival de cinéma, Les Ciné-Rencontres, et le festival Pablo Casals, pour la musique de chambre.

La théorie du complot

Le nucléaire sûr ? Ça n'existe pas !

Sur la porte de toilettes sèches

"Le capitalisme nous affame : Bouffons-le"

Nécrocarburant



Ni bio ni agro mais nécrocarburant !

Forum Européen contre les Grands Projets Inutiles Imposés


http://forum-gpii-2012-ndl.blogspot.fr/

Les Sentiers de l'Utopie : ré écouter l'émission sur France Culture

Au premier bioforum à Casteil, l'année dernière, Ronan nous avait fait découvrir 'Les Sentiers de l'Utopie'.
On peut retrouver les auteurs de ce super docu dans l'excellente émission de Ruth Stégassy sur France Culture.

Le site de l'émission :

http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-les-sentiers-de-l%E2%80%99utopie-2012-03-24

Pour écouter directement :

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4405837

Il y a aussi le livre qui accompagne le DVD :

"À la fois récit de voyage et documentaire fictionnel, ce livre-film propose un périple réel et imaginaire, une exploration lancée à la découverte de formes de vie postcapitalistes.

Pendant près d'un an, Isabelle Fremeaux et John Jordan sont partis sur les routes européennes, à la rencontre de celles et ceux qui ont choisi, ici et maintenant, de vivre autrement. Ils ont partagé d'autres manières d'aimer et de manger, de produire et d'échanger, de décider des choses ensemble et de se rebeller.

Depuis un «Camp Climat» installé illégalement aux abords de l'aéroport d'Heathrow jusqu'à un hameau squatté par des punks cévenols, en passant par une école anarchiste gérée par ses propres élèves, une communauté agricole anglaise à très faible impact écologique, des usines occupées en Serbie, un collectif pratiquant l'amour libre dans une ancienne base de la Stasi ou une ferme ayant aboli la propriété privée, ils ont découvert des Utopies bien vivantes dans ces interstices invisibles du système.

De cette expérience a émergé Les Sentiers de l'Utopie. Le texte est un récit captivant, qui raconte la vie de chaque communauté, ses pratiques et son histoire. Le film, un docu-fiction tourné pendant le voyage, se présente comme un road-movie poétique situé dans l'avenir. Les personnages et les lieux circulent du livre au film et, pas à pas, laissent deviner, dans les brèches du présent, les scintillements d'un autre avenir possible."
Quatrième de couverture

dimanche 24 juin 2012

Plateau des Glières-Mai 2012 : un résistant d'hier et d'aujourd'hui

 Le discours absolument bouleversant de Charles Palant, ancien résistant, déporté et co-créateur du MRAP (Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et pour la Paix).










Discours de Charles Palant au rassemblement
« Résistants d’hier et d’aujourd’hui »
Thorens-Glières – 26/27 Mai 2012.
 
 
 
Mesdames, Messieurs,
 
Né au début des années vingt du siècle dernier, j’ai grandi à Paris dans le quartier populaire de Belleville où vivaient alors des immigrés nombreux. Ils venaient offrir leurs bras à la reconstruction de la France « victorieuse » mais restée exsangue, en ruines et veuve d’un million et demi de jeunes hommes tombés dans les tranchés de la première guerre mondiale.
Mes parents, venaient de Pologne fuyant misère et pogroms. Tout jeune militant anarchiste, mon père avait connu la prison de la répression tsariste. A Paris il prit part à l’activité syndicale encore marquée par la tradition libertaire.
Autour de la table familiale on discutait souvent monde du travail, patrons, classe ouvrière, métier, droits, salaires, grève…, et du monde à refaire…
Ce sont les mots avec lesquels j’ai appris à parler.
Chaque année, d’abord sur ses épaules puis à ses côtés, mon père m’emmenait au Cimetière du Père-Lachaise où devant le Mur des Fédérés l’on commémorait les fusillés de la Commune de Paris.
C’est sans doute dans ces cortèges que j’ai appris à mieux marcher.
En 1933, mon père est mort à quarante-quatre ans d’une maladie qu’à cette époque on ne savait pas guérir.
Cette année-là, en Allemagne, Adolf Hitler devint chancelier du Reich.
A l’école communale nous étions quarante élèves par classe. Les fortes minorités d’enfants d’immigrés n’ont jamais été un obstacle à l’avancement de tous. Les noms des premiers de la classe étaient souvent difficiles à prononcer. Mes matières préférées étaient la grammaire, l’orthographe,  surtout l’histoire. J’ai appris que dans mon pays « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
Chaque matin, sur le tableau noir, écrite à la craie blanche nous lisions, une phrase dite de morale. Par exemple : «  On a souvent besoin d’un plus petit que soi » J’étais petit. Cela me gonflait d’importance.
L’objectif de chaque élève était d’obtenir le Certificat d’Etudes Primaires, l’unique diplôme des enfants du peuple. J’ai eu mon certif, comme on disait, en 1934.
Cette année-là, en France, communistes et socialistes, et d’autres, repoussèrent la tentative des factieux d’imposer dans notre pays un régime semblable à celui de l’Italie fasciste sinon à celui de l’Allemagne nazie.
En 1935, la vie était trop dure à la maison. J’ai du quitter l’école. La classe où désormais j’apprendrais sera la classe ouvrière : je suis devenu ouvrier maroquinier.
Cette année-là, les Partis communiste et socialiste ont signé un pacte d’unité d’action. L’année suivante, élargi au parti radical, le pacte est devenu le Front Populaire pour le Pain, la Liberté et la Paix.
Au printemps de 1936, le Front Populaire, remporta les élections législatives. De puissantes grèves éclatèrent conclues par les accords de Matignon. La semaine de travail fut ramenée à 40 heures. Les salaires ont été considérablement augmentés. Deux semaines de congés payées étaient accordées aux salariés. Dans les entreprises on pouvait maintenant élire librement des délégués syndicaux.  Je suis devenu délégué. J’avais quinze ans.
Cette année-là, en Espagne trois généraux félons, Franco, Molla, Queipo de Llano ont trahi la République. Avec l’aide de l’Italie fasciste et de l’Allemagne nazie ils ont martyrisé le peuple espagnol et imposé la dictature franquiste pour quarante ans.
De la non-intervention en Espagne aux « accords » de Munich, le cycle des lâches abandons face à Hitler s’est achevé. La guerre est déclarée en septembre 1939. En mai/juin 1940, en quelques semaines, les armées allemandes ont envahi l’Europe. Vaincu, notre pays est occupé. Dans la fiction d’une zone dite libre s’est installé à Vichy le gouvernement qui aussitôt congédie la République,abolie les libertés publiques, édicte le Statut des Juifs contre lesquels il commettra l’irréparable, et ouvre une cruelle et impitoyable chasse aux résistants… Ce pouvoir de la collaboration avec l’Allemagne est celui de la revanche sur la Révolution française et les Droits de l’Homme.
En juin 1941, Hitler lance ses armées contre l’URSS. En novembre, le Japon, l’autre fascisme, attaque les Etats-Unis à Pearl Harbour. En février 1943, la défaite allemande à Stalingrad marque le tournant de la guerre. En été 1943, l’Italie fasciste s’effondre.
 
Cette année-là, à Lyon, le 17 août 1943, la police allemande à laquelle j’ai été dénoncé, vient m’arrêter. Découvrant notre judéité, la Gestapo arrête aussi ma mère et ma jeune sœur. Après six semaines de détention au Fort Montluc nous sommes transférés à Drancy et quelques jours, plus tard déportés à Auschwitz dans le 60ème convoi de mille Juifs livrés à la solution finale.
Libéré à Buchenwald, le 11 avril 1945 je suis revenu, seul de ma famille, à Paris le 29 avril,. Ce dimanche-là, avaient lieu les premières élections municipales, cinq mois seulement après la libération du territoire national. Le suffrage universel est inséparable de la liberté. En outre, était enfin reconnu aux Françaises - la meilleure moitié de notre peuple - le droit de voter et d’être élues.
J’avais 23 ans. Je pesais 40 kilos. Dans la rue, des gens manifestaient de la sympathie aux rescapés des camps. D’autres, nous abordaient avec des photos dans les mains : « Avez-vous connu ?... » Comment dire la vérité ? Comment ne pas dire la vérité ? A qui dire la vérité ? De quelques uns il convenait de ménager l’espoir mais de beaucoup d’autres, tout à l’euphorie de la fin du cauchemar, il était souvent difficile d’affronter la fuyante indifférence.
La vie était à reconstruire. Il fallait si possible rétablir sa santé, récupérer des forces, bientôt apprendre ou reprendre un métier pour gagner sa vie. Retrouver le goût des choses et, pourquoi pas, rencontrer l’amour. Un monde nouveau était à bâtir, plus juste, plus libre, plus fraternel entre les hommes, apaisé entre les peuples. Un monde, bien sûr, sans racisme. Comment tenir pour inférieurs ceux d’une autre couleur, d’une autre culture, d’un autre continent alors que cinquante peuples et nations étaient venus combattre et ensemble terrasser le monstre nazi. Comment être antisémite après Auschwitz ?
Les cellules psychologiques, aujourd’hui offertes aux rescapés des catastrophes de la vie, étaient alors celles de nos engagements dans les partis et mouvements conquérants et prometteurs de toutes les aspirations au bonheur. Mon engagement militant tenait à la fidélité au serment que je fis à la mémoire des miens et de tant d’autres engloutis dans les camps du génocide nazi.
J’ai consacré ma vie à la dénonciation et au combat contre le racisme, contre tous les racismes, le racisme obtus des imbéciles, celui coriace des méchants, le racisme intéressé de ceux qui en font leur fond de commerce politique ou électoral pour détourner, aujourd’hui sur les immigrés, comme naguère et toujours sur les Juifs, les angoisses et la colère de trop de nos contemporains que l’injustice sociale accable, le racisme des fanatisés qui s’en viennent jusque dans la cour de leur école assassiner des enfants.
 
Mesdames, Messieurs,
 
C’est un grand honneur pour moi de prendre ici la parole, parmi les prestigieux orateurs qui m’entourent. Ici, où avant nous s’était exprimé Raymond Aubrac que j’ai eu le privilège de rencontrer peu de jours avant sa mort. Ici où, avec le bonheur que l’on sait, Stéphane Hessel nous disait que le levier de la résistance, c’est l’indignation. Je remercie pour son invitation l’association Citoyens Résistants d’hier et d’aujourd’hui qui organise ce rassemblement si imposant et magnifique. De même je vous remercie, chers amis, présents si nombreux pour votre indulgente attention.
 
Résistants d’hier, résistants d’aujourd’hui. Devant le Monument qui perpétue le souvenir des combats du Plateau des Glières, que nous disent les héros dont nous sommes venus honorer la mémoire ? Ils nous disent « Nous ne sommes pas morts, nous vivons en vous qui poursuivez nos luttes pour l’émancipation humaine.

Un homme, disait Maxime Gorki, ça sonne fier. Soyons fiers d’être des hommes ! Bonheur et longue vie à tous.




Banderole : Réveillez-vous !! Peuple du Japon !!!

Forages en Guyane : mauvaise nouvelle !

Shell finalement autorisé à forer en Guyane

Publié le 24/06/2012 | 10:04 , mis à jour le 24/06/2012 | 10:04
Une plateforme de forage pétrolier au large de la Guyane, le 17 septembre 2011.
Une plateforme de forage pétrolier au large de la Guyane, le 17 septembre 2011.
(JODY AMIET / AFP)

Forera, forera pas ? La compagnie pétrolière Shell a finalement reçu vendredi 22 juin les autorisations qu'elle espérait pour démarrer une campagne de forages controversée au large de la Guyane, après un imbroglio qui semble avoir coûté son maroquin à l'ex-ministre de l'Ecologie et de l'Energie Nicole Bricq.

Acte 1 : Nicole Bricq "remet à plat"

Séisme. Le 13 juin, la première ministre de l'Ecologie du gouvernement Ayrault annonce, avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, une "remise à plat" de tous les permis d'exploration pétroliers et gaziers, dont ceux déjà accordés à Shell en Guyane, en attendant une refonte du code minier. "On est très attachés à la protection de la faune marine et de l'environnement, et nous n'avons aucune garantie quant à ça", justifie Nicole Bricq.
Conséquence immédiate : les forages programmés cet été par Shell en Guyane, préparés depuis des mois, et qui n'attendent plus que les fameux arrêtés préfectoraux pour pouvoir démarrer, se retrouvent suspendus.
Le pétrolier est stupéfait : "C'est vraiment très surprenant si l'on considère le soutien qu'il y a eu à ce projet au niveau régional en Guyane, et compte tenu de l'opportunité majeure que cela représente pour la France et pour la Guyane française en particulier", déclare à l'AFP un porte-parole de Shell France.

Acte 2 : Shell résiste

Des élus guyanais, très attachés aux retombées socio-économiques des forages, montent au créneau. L'unique élu écologiste du département peine à se faire entendre. Le 16 juin, un second communiqué signé Bricq et Montebourg rectifie le tir. Les ministres y précisent qu'il n'est "pas envisagé de remettre en cause les permis déjà octroyés pour la recherche de pétrole et de gaz conventionnel", comme ceux de Shell.
Deux arrêtés sont signés mercredi 20 juin, qui autorisent Shell à lancer sa campagne de forages exploratoires au large de la Guyane, et à mener d'ici la fin de l'année des études sismiques qui permettront d'évaluer le potentiel guyanais en hydrocarbures, après la découverte l'an dernier d'or noir par 6 000 mètres de profondeur.
"C'est un soulagement", pour le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, qui y voit un "signe positif" pour la Guyane et la France et "pour les investisseurs internationaux".

Acte 3 : Nicole Bricq est évincée

Le lendemain, jour de remaniement Nicole Bricq fait partie du mouvement. La ministre de l'Ecologie est recasée à la tête du Commerce extérieur. Elle est remplacée par Delphine Batho, exfiltrée d'un ministère de la Justice où elle ne s'entend pas avec sa ministre de tutelle... la guyanaise Christiane Taubira.
Un transfert très mal vécu par les associations de défense de l'environnement, déjà sonnées par le revirement autour de la "remise à plat" du permis de Shell.
"Il est difficile de ne pas voir l'éviction de Nicole Bricq comme la conséquence possible d'un lobbying efficace mené par l'industrie pétrolière. Il est vrai qu'en période de crise, le chantage à l'emploi est d'une redoutable efficacité", s'alarme l'association France nature environnement.

Acte 4 : Delphine Batho promet

"Je suis fière d'appartenir à un gouvernement qui écoute la voix des écologistes". C'est Cécile Duflot qui le dit, samedi, en donnant les clés d'Europe Ecologie-Les Verts à Pascal Durand. "La nouvelle ministre de l'Ecologie m'a assuré que tous les enjeux environnementaux en Guyane seront amenés à être réexaminés", déclare-t-elle samedi. Ajoutant que "la réforme du code minier mettrait un terme définitif au recours à la fracturation hydraulique et tournerait la page de l'histoire sur les gaz de schiste", a ajouté Mme Duflot.

Acte 5 : Shell fore

Les arrêtés signés mercredi lui sont parvenus vendredi. Mais la compagnie pétrolière prépare sa campagne de forages depuis des mois déjà et le navire de forage "Stena Icemax" est arrivé sur la zone de forage en début de semaine. "Actuellement, nous sommes dans une phase préparatoire aux travaux de forage, notamment la vérification et la mise en service du matériel", selon le directeur délégué de Shell en Guyane, Bruno Thomé. Les travaux de forages pétroliers commenceront "la semaine prochaine".

vendredi 22 juin 2012

Compte-Rendu du Café Repaire du Conflent 21 juin 2012

Café repaire du 21 juin 2012 

Compte rendu rédigé par Francis

Petit cru en nombre de participants (12), fête de la musique oblige et peut-être lassitude due à la longue séquence politique dont nous sortons à peine, mais de la tonicité dans les échanges.

Ordre du jour 

- Petit échange sur le résultat des législatives
- Infos sur la réunion de mercredi 27 juin : création d'une coop pour l'autonomie énergétique
- Préparation d'un Bio-Forum en septembre/octobre

Point un : 

soulagement général ressenti à l'élection de Ségolène Neuville et de l'échec de Castex.

Deux constats :

1/ le taux record de l'abstention aux élections législatives (44%) nous rapproche des scores anglo-saxons, où la moitié du corps électorat se contrefout des élections.

2/ le bipartisme gagne du terrain, visible dans le divorce croissant entre les choix du premier tour de la présidentielle et sa traduction en termes de représentants à l'Assemblée Nationale.

Les votes cumulés de Le Pen, Mélenchon et Bayrou représentaient 38% du corps électoral au 1er tour de la présidentielle.

Ils n'obtiennent à eux trois que 15 sièges sur 577, soit moins de 3%.

Cette déformation du paysage électoral est, à terme, si elle n'est pas vigoureusement corrigée, lourde de menaces pour la démocratie.

Il est noté que le différentiel constaté en défaveur du Front de gauche entre les 11% de la présidentielle et les 7% des législatives, montre qu'une part de son électorat ne le considère pas encore comme un recours face à une Gauche qui ne serait plus de gauche, mais comme un aiguillon pour pousser Hollande plus à gauche.

Ce qui explique le renforcement du vote utile à l'occasion du 1er tour des législatives, entre autres. 

La crainte de ne pouvoir se défaire de Castex comme maire de Prades a suscité une discussion sur la nécessité de s'engager en vue des prochaines municipales (2014/ 2015?).

Accord général pour un travail en profondeur sur des projets autour de l'autonomie énergétique, alimentaire, de l'écomobilité et de l'efficacité énergétique.

Sur la base de ce travail, une liste de gens impliqués dans cette démarche pourrait se constituer, éventuellement en panachage avec des personnalités locales plus marquées politiquement, mais en accord public et manifestement actif avec le sens voulu par le projet.

On peut aussi rompre avec l'excessive personnalisation de ce type de scrutin en annonçant aux électeurs qu'on leur propose une liste, avec tête de liste, bien sur, c'est obligatoire, mais fonctionnant de façon collégiale, les indemnités liées aux postes de maire et d'adjoints étant partagées de façon strictement égale.

Telles sont les pistes évoquées sur ce sujet.
 
Point 2 

mercredi prochain, 27 juin, 18h, salle du Pessèbre, se tiendra, à l'initiative de Bruno et de quelques autres, une réunion consacrée à la création d'une coopérative d'énergie locale. 

Sujet de grande actualité avec des énergies carbonées de plus en plus chères nécessitant économies d'énergie et production à partir des ressources locales qui ne manquent pas. 

Le projet de structure coopérative vise à la fois un public de particuliers, mais, par la forme choisie, autorise son ouverture à des collectivités. 

L'idée serait que les collectivités territoriales impliquées : communes, communauté de communes (?), se constituent en régie de production et d'exploitation d'énergie électrique. 

Point 3 

préparation d'un bioforum pour la rentrée prochaine. 

Ronan, à l'origine du 1er forum qui a fonctionné l'an dernier, à Casteil, en juillet sur 3 jours, avec un réel succès, compte tenu du peu de temps et de l'étroitesse de l'équipe qui s'était constituée au pied levé autour du projet, souhaite poursuivre l'expérience, mais sur 2 jours.
 
Le lieu évoqué pourrait être Serdinya, en raison du travail de l'institutrice qui a fait un jardin potager avec les enfants. 

Les thèmes évoqués porteraient sur le jardinage, la permaculture, l'habitat léger et pourraient être renforcé par celui de l'autonomie énergétique. 

Une idée force se dégage, celle de donner un maximum de retentissement public au bioforum. 

François propose un lien avec l'Alec et les Ciné-Rencontres. 

La nécessité de prévoir une implantation partielle ou totale du bioforum à Prades est à réfléchir. 

Devant l'abondance des possibles ouverts par la discussion, proposition est faite d'organiser une commission de 6 à 7 personnes maximum. 

Rendez vous est pris pour le mardi 3 juillet, chez Francis à Fillols à partir de 19h. 

Plat principal Francis, entrées et desserts à la discrétion de chacun, chacune. Ordre du jour épuisé, quand repas fini. Tel 04 68 05 00 95

Fin du café-repaire à 21h45

Sauver l'Arctique : Rendez-vous à Perpignan, samedi 23 juin à 15h30 Quai Vauban

 http://savethearctic.org/

Un message de Maryse pour GreenPeace

Bonjour 

L'Arctique est l'un des derniers espaces sauvages et préservés de notre planète,universelle et unique, elle fait partie du patrimoine naturel commun ... et maintenant en DANGER. 
En 30 ans la banquise a perdu 30 % de sa surface et pourrait disparaitre d'ici 2030 ...
Et nos sociétés industrielles avides et accros veulent tirer parti de cette fonte et se jettent sur les hydrocarbures non conventionnels devenant plus accessibles ...
Nous allons vers la destruction d'un écosystème fragile et unique et un risque de marée noire pour seulement 3 ans de consommation !!! 
Les glaces de l'Arctique sont essentielles à l'équilibre de la Terre et du climat

La ruée de l'or noir de l'Arctique a commencé. !!!
Crime insoutenable contre les générations à venir ! 

Nous entrons dans une ère de désordre climatique dont nous serons tous les victimes ... les conséquences des changements climatiques observées aujourd'hui en  Arctique sont les présages de ce qui nous attend au niveau mondial.

Greenpeace démarre une longue campagne internationale de protection de l'Arctique face aux industriels du pétrole et de la pêche ... une marée noire en Arctique serait totalement incontrôlable !!!!

Le message est clair "la paix dans le monde et le respect de la planète dépendent de la préservation de l' ARCTIQUE ! "

Nous serons présents pour démarrer cette campagne (avec un visuel "adapté" et les nouvelles pétitions)

SAMEDI 23 JUIN QUAI VAUBAN (face aux galeries lafayettes) à PERPIGNAN et vous donnons rendez vous à 15h30 (visuel et pétitions)

cordialement maryse GRAVEY  pour GREENPEACE 66 contact anne : 06 37 25 01 08  



Samedi 23 juin : Greenpeace mobilisée dans 20 villes françaises pour sauver l’Arctique des pétroliers


Paris, 21 juin 2012 – L’Arctique fond à une vitesse inquiétante, la banquise a perdu 30% de sa surface en 30 ans, et pourrait disparaître complètement l’été d’ici 2030. Plutôt que de considérer ce signal d’alarme sérieux, les industriels du pétrole et de la pêche y voient l’opportunité d’exploiter des ressources jusque-là inaccessibles du fait de la glace. 200 villes dans le monde et 20 en France sont mobilisées ce samedi pour faire passer le message : chacun peut devenir un défenseur de l’Arctique !

Pourquoi l’Arctique  est cruciale pour chacun d’entre nous ?

La banquise, en réfléchissant l’essentiel de la chaleur des rayons du soleil qu’elle reçoit, aide à réguler les températures, et ce pour les 7 milliards d’habitants de notre planète. La disparition de la banquise serait un point de non retour pour le climat. L’Arctique est aussi, paradoxalement, la zone géographique où les symptômes du dérèglement climatique sont les plus flagrants, à la fois symbole et témoin de ce qui pourrait se passer sur l’ensemble du globe. C’est un des derniers endroits préservés de la planète, une réserve de biodiversité unique, et le lieu de vie de centaine de milliers de personnes qui est menacé. Autour d’animations et d’ours polaires, les bénévoles de Greenpeace informeront et mobiliseront dans 20 villes de France et 200 villes dans le monde.

Rendez-vous à Perpignan, le samedi 23 juin à 15h30

Quai Vauban (face aux Galeries Lafayettes) Perpignan

Contact presse sur place :   Maryse ou Anne  06  37 25 01 08


Exploiter le pétrole de l’Arctique, c’est reculer pour mieux sauter !

L’exploitation du pétrole de l’Arctique, particulièrement chère et risquée, est un non sens absolu à plusieurs titres.  
Les réserves de pétrole de l’Arctique ne correspondant qu’à 3 ans de notre consommation actuelle. L’extraction dans ces conditions extrêmes pourrait coûter jusqu’à 10 fois plus cher que le prix actuel du pétrole. 
Enfin une marée noire en Arctique, du fait là encore des conditions climatiques, serait quasiment impossible à contenir et à nettoyer (pétrole  pris sous la glace, éloignement des ports, etc…).


Devenez défenseur de l’Arctique sur www.savethearctic.org

Greenpeace, organisation internationale 100 % indépendante a donné le coup d’envoi d’une campagne mondiale de longue haleine, pour exiger l’interdiction de toute activité de forage en mer et de pêche industrielle dans l’ensemble de l’Arctique. 
Greenpeace demande aussi que les eaux internationales autour du pôle Nord soient déclarées « zone naturelle préservée ». 
Comment y arriver ? 
D’abord en faisant appel aux Nations Unies, pour obtenir une résolution, mais aussi en travaillant avec les pays frontaliers de l’Arctique pour obtenir un traité régional. 
Greenpeace va mobiliser ses forces autour de ces objectifs, tout comme elle l’avait fait dans les années 80 pour la protection de l’Antarctique, territoire depuis interdit à l’exploitation minière et dédié à la paix et à la science. 
De nombreuses stars internationales, parmi lesquelles Robert Redford, Penelope Cruz, Thom Yorke, ont déjà rejoint l’appel. 
Rendez-vous sur www.savethearctic.org.




Contact
Sur place :  anne 06 37 25 01 08  

Contact presse national : Isabelle Philippe, Communication, 06 73 89 48 90


mercredi 20 juin 2012

Affiche CaféRepaire du Conflent Juin 2012


L'émission de Daniel Mermet, Là-bas si j'y suis, est toujours de 15h à 16 h contrairement à ce qui est écrit sur l'affiche ... deux heures de Mermet : un rêve hélas pas encore réalisé ...

La guérilla des jardiniers à Perpignan : troisième épisode

hello tous,
 
reçu de jeunes couchsurfers de perpi qui plantent  des trucs partout et pour tous , à faire circuler , bises juliette
 
Salut à tous,

Pour ceux que le sujet intéresse, on fait une 3ème guérilla gardenning à Perpignan ce jeudi à 18h30 sur les bord de la Têt. On va y planter une trentaine de plants de tomates...

Ceux qui veulent se joindre à la fête, nous faisons un picnic après la mission et tout le monde sera libre pour aller profiter de la fête de la musique en ville!

Amenez ce que vous pouvez (outils, terreau, autre plants...) et on recherche aussi des personnes pour sensibiliser les passants et préparer des panneaux pour dire au gens d'arroser et le concept de l'action. Si il y a des créatifs, on pourra aussi faire du land Art sur les murs ;)

à jeudi


Ne manquez pas la vidéo : http://www.incredible-edible-freland.fr/?page_id=56

C'est de Todmorden, une petite ville du nord
de l'Angleterre, qu'est parti le mouvement
des "Incroyables Comestibles" ("Incredible Edible"
en VO). En 2008, une poignée d'activistes envahit
le bitume de bacs de plantations : sur les trottoirs,
dans la cour du collège, devant l'hôtel de police,
sur les parterres de l'hôpital...

Aujourd'hui, chaque citoyen cultive un carré de terre,
et offre aux passants sa récolte. L'espace public s'est
changé en jardin potager, géant, gratuit. En moins de 3 ans,la ville est parvenue, avec ses 14.000 habitants, à atteindre83 % d'autosuffisance alimentaire. Les habitants se sont re-connectés les uns avec les autres, et avec la terre.

Ils ont tourné la page de la compétition et du repli sur soi,pour faire le choix de la coopération et de la bienveillance envers chacun.

En France, le groupe Colibris Alsace Transition a initié
la "pollinisation" du territoire, à Fréland et à Colroy-la-Roche.
> Un guide pratique en 5 étapes a été mis au point pour permettre
> à chacun de se joindre librement à cette nouvelle vague de partage.
>
> Vous aussi, rejoignez le mouvement des "Incroyables Comestibles" !

Si ça peut donner des idées à certains, ou pourquoi pas se retrouver pour en parler ???

Dernières nouvelles du Japon et de Fukushima

http://maplanete.blogs.sudouest.fr/archive/2012/06/07/fil-vert-japon-les-parlementaires-contre-le-redemarrage-des.html

8/06/2012

Fil vert. Japon : parlementaires et société civile contre le redémarrage des centrales nucléaires

yoshihiko.jpg
Yoshihiko Noda, Premier ministre japonais DR
 
En prévision du pic de demande d’électricité pour cet été, cela fait plusieurs semaines que le Premier ministre japonais envisage le redémarrage des réacteurs du Japon, arrêtés pour vérifications post-Fukushima. Mais le gouvernement japonais continue à se heurter à la franche opposition  des élus et de la population.

La pétition des parlementaires japonais


Près d’un tiers de parlementaires japonais de la majorité ont signé une pétition pour demander au Premier ministre Yoshihiko Noda la plus grande prudence quant au redémarrage de réacteurs nucléaires à l'ouest du pays (site d'Oi)  selon le site d'information TVNZ.   

"Les sondages montrent clairement que la majorité de la population pense que nous pourrons survivre cet été en économisant de l’énergie et en la distribuant mieux au sein des régions", indique la pétition.

" Nous vous conseillons vivement de prendre en considération les divergences existantes au sein du parti, les désaccords de la population ainsi que les sentiments des 160.000 victimes de la catastrophe, et de faire preuve de plus de prudence quant à la décision de redémarrer ces réacteurs".

Un ancien ministre chargé de la stratégie, Datoshi Aria, qui soutient aussi la pétition parlementaire affirme de son côté que les deux réacteurs d'Oi évoqués par le gouvernement pour être remis en fonctionnement,  ne réunissaient pas les conditions pour leur redémarrage.

fukushima.jpg
Et pendant ce temps-là, Fukushima continue de menacer l'environnement et la santé de la population.

L'état d'urgence du réacteur 4 


Selon le Monde du 8 juin, les bâtiments des réacteurs numéros 2 et 3 de Fukushima Daichi restent difficilement accessibles, l'état du combustible dans les réacteurs incertains et les dégagements radioactifs se poursuivent.

Mais ce qui inquiète le plus les experts, c'est la piscine du réacteur 4, remplie de 1.535 barres de combustible, usagé ou non. Elle repose aujourdhui sur une structure gravement endommagée et fragilisée par l'explosion d'hydrogène survenue le 15 mars 2011. Beaucoup redoutent désormais l'effondrement de ce qui reste du bâtiment en cas d'un nouveau séisme important ou de l'interruption de son système de refroidissement.

Or, le 6 juin, l'exploitant Tepco a annoncé un problème au niveau d'une des deux pompes de son système de refroidissement du combustible, heureusement résolu.

Mais, pour un ancien haut responsable du département américain de l'énergie, Robert Alvarez, une exposition à l'air de ces barres serait catastrophique et provoquerait une réaction "impliquant une quantité de césium 137 dix fois supérieures à celle de Tchernobyl". Toutes les substances radioactives se répandant dans l'atmosphère, le scénario du pire entrainerait l'évacuation de Tokyo...
Selon Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), libérer la piscine du réacteur 4 est un "sujet majeur".

70 % des Japonais veulent réduire leur dépendance au nucléaire

Ce dernier événement ne peut que conforter les Japonais dans leur hostilité au redémarrage de leurs centrales nucléaires : 3.000 d'entre eux ont défilé à Tokyo le 6 juin contre la relance des réacteurs, avec le Prix nobel de littérature, Kenzaburo Oé, et le même jour, les victimes des bombardements d'Hiroshima et Nagazaki ont demandé au gouvernement de renoncer au nucléaire. Un sondage récent réalisé par le Pew Research Center (Washington) montre que 70 % des Japonais souahitent voir le Japon réduire sa dépendance au nucléaire.

Cathy Lafon

A CONSULTER

dimanche 17 juin 2012

"ACTUALITERRE"

Deux articles trouvés dans la presse cette semaine par Ronan.  

 

Charlie Hebdo, mercredi 13 juin n° 1043

 

 

                                   Canard Enchaîné, mercredi 13 juin

Projection du film documentaire : "Nucléaire, jusqu'ici tout va bien"

 
 http://www.cnt-f.org/cnt66/spip.php?article796

La CNT 66 et l’association  « Les AMIS du CHAT NOIR »
Avec le  Collectif Sortir du Nucléaire 66

Vous invitent  à la projection du film documentaire (2004 / 1h04)


« NUCLEAIRE, JUSQU’ICI TOUT VA BIEN »



Le mercredi 20 juin 2012 à la Salle des LIBERTES
3 rue Bartissol à Perpignan. Entrée libre.
Accueil à 19h, projection à 19h30 précises.


Le documentaire informe des dangers et des enjeux du développement de l’industrie Nucléaire en France, analysés à la lumière de l’accident de l’usine AZF de Toulouse.


Soirée de solidarité avec les sans-papiers

Chers amis,

La fin de l’année scolaire approche et les choses n’ont pas évolué d’un iota pour les familles que nous suivons. Qui plus est, sept autres familles sans papiers se sont rajoutées, avec comme urgence première de leur trouver un toit. Ce qu’a fait Bouge Toit en occupant les anciens locaux de la DDE, comme vous l’avez sûrement suivi. Mais la vraie solution pour ces familles, pour la plupart inexpulsables, est leur régularisation.
Aujourd’hui le gouvernement a changé. De la crainte nous sommes passés à l’espoir. Mais le RESF doit peser plus que jamais sur les décisions politiques concernant l’immigration, sous peine d’un statu quo.
Nous avons demandé à être reçus par le Préfet mercredi 20 juin. Nous verrons vite si la stratégie a changé.
Que nous soyons reçus ou pas, nous vous invitons à rejoindre un rassemblement devant la préfecture ce même mercredi 20 juin à 18h30 pour peser dans le débat politique et à participer à une projection débat à 20h dans le Hall Guy Malé du Conseil Général. Le film projeté, « Le Havre », sera suivi d’un débat sur la politique d’immigration que nous attendons du nouveau gouvernement.
Pour ne pas vous laisser sur votre faim - au sens propre !-, des sandwiches vous seront proposés dès 19h.
Le combat continue !
Anne-Marie Delcamp
Pour le RESF 66


jeudi 14 juin 2012

Gaz de Schiste : tous les permis sont suspendus !

 Suite des bonnes nouvelles

 Hydrocarbures: Après la mise en ligne de tous les permis, N.Bricq et A.Montebourg suspendent tous les permis !

Le 13 juin 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg (Rédacteur en Chef du Journal de l'Environnement)
>
> Encore un coup d'arrêt à l'exploitation des gaz de schiste. Enfer et stupéfaction! Telle est la double réaction des compagnies pétrolières opérant en France. A commencer par la Shell. Alors que le puissant navire d’exploration doit arriver au large de la Guyane dans les jours qui viennent, la compagnie anglo-néerlandaise vient d’apprendre que son permis, dit «Guyane Maritime», était «suspendu». Nouvelle qui a été confirmée par la ministre de l’écologie, lors de sa première conférence de presse, donnée cet après-midi 13 juin.
> A lire aussi, bien sûr sur : http://www.nongazdeschisteinfos.com/
>
> «Avec Arnaud Montebourg [ministre du redressement productif et à ce titre en charge de l’exploitation des hydrocarbures, ndlr], nous avons remis à plat tous les permis», a expliqué Nicole Bricq. Dans la foulée de sa réunion médiatisée, la ministre devait d’ailleurs s’entretenir avec Patrick Roméo, le patron de la filiale française de la major. Si la raison précise de la «remise à plat» des 93 permis en cours de validité n’a pas été communiquée, elle s’inscrit dans la volonté exprimée par l’ancienne sénatrice de Seine-et-Marne (et opposante à l’exploitation des gaz de schiste) de réformer le Code minier. Une entreprise qui s’annonce d’ores et déjà de longue haleine.

 
Merci à M. Valéry Laramée de Tannenberg de m'ouvrir ses colonnes pour vous faire profiter de ses infos (et inversement, j'espère)
Danièle favari (veille juridique des GDS)
Association "Mesure Conservatoire"
https://twitter.com/#!/daniele_favari

Faut il sauver des entreprises qui empoisonnent ?

 Article publié sur un blog de Mediapart qui soulève la même question que Pièces et Mains d'Œuvre avait soulevé à propos d'"Arkema et le cancer français"

 http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=362

"Gastronomie": est-il écologiquement correct de sauver les mauvais poulets Doux ?

02 Juin 2012 Par Claude-Marie Vadrot
Peut-être faut-il de temps à autre être politiquement incorrect. Au risque de choquer, la question que je me pose et que je pose aux lecteurs est la suivante : faut-il que la collectivité vole, d’une façon ou d’une autre au secours d’un industriel du poulet qui organise depuis 1955, la production d’une viande de basse (euphémisme...) qualité et tient sous sa coupe, en les exploitant, prés de 4000 éleveurs de poulets de batterie dont les... « activités quotidiennes » empoisonnent (en nitrate, notamment) les rivières et les nappes phréatiques de Bretagne ? Je sais, il y a plusieurs centaines d’emplois en jeu : peut-être même 3400 si l’industriel de la malbouffe met la clé sous la porte dans tous ses centres de production français (il n’existe pas d’autre mot qui convienne mieux).

Mais peut-on laisser fabriquer n’importe quoi dans n’importe quelles conditions ?

Monsieur Charles Doux qui joue les martyr depuis Châteaulin dont il est le roi redouté, est un producteur français et mondialisé de poulets, de filets bas de gamme et de viandes enrobées et panés sous plastique dont les condiments masquent mal la médiocrité. Il est propriétaire de 80 % des actions d’un groupe fondé dans les années 50 et serait en déficit alors qu’il perçoit chaque année de 50 à 65 millions d’euros de subventions à l’exportation grâce à l’application de la Politique Agricole commune. Cela lui permet, par exemple, de vendre ses poulets congelés moins chers que les poulets locaux sur de nombreux marchés africains. Ce qui entraîne la ruine des petits éleveurs des pays concernés. L’inventeur du « Père Dodu » et autres cochonneries de cet acabit emploie donc 3400 personnes en France et 6000 au Brésil où il a délocalisé une partie de la production de ses 253 millions de poulets chimiquement et artificiellement nourris pour être maintenu en vie, notamment grâce à l’emploi d’antibiotiques, jusqu’au jour de l’abattage, six semaines au plus après la remise des poussins de quelques jours aux paysans éleveurs du début de cette chaîne de la bouffe.

Donc, faut-il sauver le « volailler » Doux qui non seulement écoule partout dans le monde des produits qui offensent le goût mais traite ses salariés comme des esclaves : chasse aux syndicalistes, harcèlement et mise à pied de ceux qui se rebellent, paiement au SMIC et travail (par 5°) dans des conditions si difficiles que l’on n’y compte plus dans ses usines, les accidents du travail et les arrêts maladie. Sans oublier les intérimaires et les CDD encore plus mal traités et plus mal payés. Ce qui peut faire passer son appel au secours et sa demande d’une aide de 20 millions avant la fin du mois de juin comme une astuce pour faire oublier les mauvais poulets et l’esclavage des salariés ; ou un prétexte pour délocaliser encore plus sa production, notamment vers des pays où les salaires versés seront encore inférieurs à ceux qu’ils versent à ses employé brésiliens.

Faut-il vraiment sauver les poulets de monsieur Doux et des requins de l’alimentaire qui guettent sa vraie ou sa fausse chute sous l’oeil intéressé de la banque BNP Paribas ? Il n’est pas seul gâteur de égout de l’agro-alimentaire mais mettre un terme à ce genre de production relève d’une entreprise de salut public. Il serait tout à fait « normal » que cette forme d’aliments commence à disparaître des rayons des supermarchés et que le ministre de l’Agriculture se penche sur ce type de production.
Comme l'explique dans une communiqué le député Vert Yannick Jadot, le poulet Doux a décidément un goût bien amer ... "

http://blogs.mediapart.fr/blog/claude-marie-vadrot/020612/gastronomie-est-il-ecologiquement-correct-de-sauver-les-mauvais