Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

jeudi 31 janvier 2013

NDDL : affiche réunion Collectif Conflent


Cliquez sur l'image pour agrandir

Zone des Brulls à Prades

Merci à Sylvain pour ce petit résumé du projet des Brulls à Prades qui prévoit de consommer 30 hectares de terres agricoles ou pas.

Etude à télécharger : 
http://www.prades.com/download/dl.php?ID=128&CatID=52

Salut,

je me suis étudié les 79 pages de cette étude et il apparait :
- que c'est avant tout une opération immobilière, l'espace zone artisanale étant plus qu'hypothétique quand aux éventuelles entreprises qui pourraient s'y installer
A noter que malgré ce qui est écrit dans cette étude, la zone artisanale A. Sauvy n'est absolument pas pleine - plusieurs lots restant non bâtis et le bâtiment de Pôle emploi (qui a déménagé récemment près de la gare en centre-ville) est à louer 
Par contre, en 2eme temps, il semblerait que 2 fois 50 ha serait destiné à l'habitat.
Donc, encore destruction de terres agricoles ou de montagnes pour construire des habitations.

Avec le projet de 4 voies sur la N116 entre Ille/Têt et Prades, il semblerait possible que le but soit que Prades devienne grande banlieue de Perpignan (comme cela devient petit à petit entre Vinça et Joch par exemple) pour les classes moyennes  qui deviendront éventuellement électeurs du Front national, comme à St Laurent de la Salanque, par exemple ).

De toute façon, la réalité économique du Conflent ne laisse guère envisager un développement des entreprises dans le secteur.  
Dans l'étude, ils parlent de secteur médical et d'entreprises d'emballages et de conditionnement (ce qui semble très aléatoire quand à la 2eme option)

Pour le coût : estimation de faisabilité 10 millions HT
et bien sûr pour équilibrer le bilan, vente des parcelles :
- zone artisanale : 2 millions HT
- parcelles habitables : 9 millions HT - et oui, ça se vend cher, la parcelle habitable.

Bien sûr dans cette préétude, rien n'est chiffré quand aux réseaux (égouts, eau, EDF, tél), routes et rues d'accès aux parcelles habitables, ce qui augmentera fortement la facture, bien entendu.

Projet assez semblable au Palau à Céret, en fait, avec une zone artisanale (qui ne m'apparait pas nécessaire) à la place de la maison de retraite dans le cas de Céret.

Voilà

Salud et à bientôt.

NDDL : on a reçu ça

Une lettre magnifique à partager avec vous cher AMG du Conflent souriant et résistant ! :) 

(AMG : Auditeur/trice Modeste et Géniale)


La Ferme de Bellevue
Bellevue
44130 Notre Dame des Landes

Avec  le soutien de la Coordination des opposants


Objet : Rester Ferme. Lettre ouverte
                                                                                                       Monsieur François HOLLANDE
                                                                                                       Palais de l’Elysée
                                                                                                       55 rue du Faubourg Saint Honoré
                                                                                                       75008 PARIS 8e

Notre Dame des Landes le 29 janvier 2013
      
Monsieur le Président,

Je suis Belle vue du ciel : je crois que vos hommes m’ont remarquée, ils me passent au-dessus depuis des mois, dans leur hélicoptère, chaque semaine, parfois chaque jour, parfois plusieurs fois par jour.

Depuis bientôt deux siècles que des paysans et paysannes sont arrivés ici pour vivre de la terre, depuis bientôt deux siècles qu’ils m’ont construite à la sueur de leur front, apportant au fil des décennies des améliorations et  extensions pour loger leur famille et leurs animaux, les fourrages et le matériel agricole,  le sentiment d’être utile ne m’a jamais quittée.
Certains disent que je ne suis qu’un tas de pierres ;  je surprends des conversations inquiétantes depuis quelques années à ce sujet.
Mes habitants paysans et paysannes ont aimé trouver dans mon corps de ferme l’abri, la chaleur, la sécurité, trouver ici un sens à leur vie, la tranquillité et le refuge, le repos après des journées de travail éprouvantes. Ils ont souffert aussi, beaucoup, j’en suis témoin, mais grâce à moi ils ont tenu bon dans les périodes de doute, repère et repaire qui ne les jugeait pas.

Croyez-vous qu’ils aient choisi au hasard de me nommer ainsi : Bellevue ?
Certes je ne suis pas un château, je ne suis pas « moderne », je suis une vieille, mais pour moi voilà ce  qui compte dans la vie d’une maison, d’un lieu de vie, d’un lieu de travail: rendre service aux gens simples, aux revenus modestes, être à leur portée, voilà ce qui me semble noble et dont je suis si fière.
Fière de ce que j’ai permis, car je sais que vous le savez, mais je vois que les humains l’ont un peu oublié : ce que j’ai permis en abritant ces humains et leurs  animaux, c’est la production de nourriture. Sans ferme comme Bellevue,  la famine s’abattrait sur l’Humanité.
La ville est au centre de toutes les attentions, le développement économique, la vitesse, courir, voler, communiquer, voyager, et HOP !, plus besoin de manger, de se nourrir, de déguster ?
J’ai l’impression qu’il est urgent de se réveiller. Voilà pourquoi je m’adresse à vous en ces jours sombres.

Certaines conversations entre mes murs m’ont fait douter : serais-je promise à la destruction, à disparaitre à jamais ? Il parait qu’il faudrait que le rouleau compresseur avance pour anéantir le mouvement d’opposition au projet d’aéroport. J’ai entendu que la maison de Saint-Jean-du-Tertre a été démolie en toute discrétion la semaine dernière. Par toutes ces destructions de l’automne 2012, des dizaines de mes sœurs ont été rasées, anéanties. Dans la violence et la précipitation, en choquant des millions de citoyens qui aujourd’hui organisent la résistance à cette guerre insensée.

Ces destructions sont inutiles, vous le savez, puisque ce projet d’aéroport sera abandonné.
Cet aéroport ne verra jamais le jour, « C’est la dernière des idées à avoir » disait récemment Jean-Marc Jancovici. L’autre jour un visiteur chargé de me vider a laissé trainer un journal sur la table, j’ai donc aperçu ceci  dans un article du Figaro : « Pour l'Union des démocrates et indépendants (UDI) de Jean-Louis Borloo, le projet d'aéroport devrait être abandonné. Le parti a appelé dimanche le gouvernement à «suspendre» le projet «après qu'il a enfin compris qu'il fallait engager une concertation.» «À l'évidence, le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est intenable sur le plan économique et injustifiable sur le plan écologique», affirme la formation centriste. »

C’est pour cette raison précisément que j’ai repris espoir : « La ferme de Bellevue restera debout, nous la défendrons et nous cultiverons ses terres. Ces bâtiments serviront encore et encore, au fil des saisons, et seront un des emblèmes de la lutte des paysans et des citoyens vigilants ». A la veillée de dimanche soir ces murmures entre mes murs m’ont touchée au cœur. Ces paysans et ces citoyens ont compris plus que d’autres qu’une ferme a une âme, qu’elle n’est pas qu’un tas de pierres.

ACIPA de chez moi La Vache Rit. Y ADECA plus grave que moi, des maisons menacées, avec des gens dedans, qui ont décidé de rester. Chez moi ce sont de nouveaux habitants qui s’installent. Avec les pressions incessantes pendant des années, mes derniers serviteurs et protégés ont jeté l’éponge, ils ont accepté les conditions pour refaire leur vie. Je les comprends et les respecte. Ils ont le droit à la tranquillité. A toutes fins utiles, j’avais quand même prévu le coup : j’ai quelques amies dans les landes de Notre-Dame, sans droit ni titre diriez-vous, enfin pas vraiment, mes amies les chauves-souris sont arrivées à la rescousse, les voilà installées depuis quelques temps, me servant de protection, et si heureuses de dormir dans mes recoins.
César ne peut rien contre des chauves-souris, c’est bien connu.

Et puis dimanche soir j’ai entendu le bruit des moteurs, non ce n’était pas l’hélicoptère, mais les tracteurs vigilants du COPAIN 44 qui s’approchaient. Ils m’ont entourée, je dois vous avouer que je n’avais jamais rien ressenti d’aussi intense, l’envie de vivre encore longtemps … avec eux.

Vous aurez compris, Monsieur le Président, que je ne sollicite pas une rencontre à l’Elysée. Contrairement aux signataires des précédents courriers je ne suis pas mobile. Je suis de garde ici depuis deux siècles et pour encore des décennies. Ma place est ici, et c’est donc pour vous inviter que je vous écris. Si vous trouvez inconvenant de vous présenter simplement chez moi, vous pouvez passer inaperçu à bord de l’hélicoptère. Je suis convaincue que vous serez touché.
Mais soyez-en sûrs : les gens qui vivent ici ont mis beaucoup d’espoir dans votre élection, ils croient au changement que vous avez promis, ils ont aimé vos paroles d’apaisement en avril 2012. Vous pouvez venir à leur rencontre chez moi, vous serez le bienvenu.

Rester ferme : oui je veux rester « ferme de Bellevue », je veux servir mon pays, à ma manière. Des fermes nombreuses, viables, vivables, durables. Pour une alimentation de qualité, pour une vie rurale apaisée, dense en emplois utiles.

Comptant sur votre bienveillante attention pour les chauves-souris,  les paysans et les citoyens engagés pour ma protection, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de mon plus profond respect.

La ferme de Bellevue.

mercredi 30 janvier 2013

5- Muriel Avillach : quand une citoyenne résiste à un abus de pouvoir


Bravo à Muriel pour avoir persévéré malgré les pressions. L''abus de pouvoir du maire du Barcarès a été reconnu, espérons que les frais de justice de Muriel finissent par lui être remboursés par monsieur Ferrand lui-même ...


Le Barcarès Exclue du marché, une commerçante retrouve sa place suite à une décision du tribunal administratif

Le 30 janvier à 6h00 par Martial Mehr | Mis à jour il y a 5 heures

Muriel Avillach entourée de ses soutiens sera ce matin sur le marché barcarésien. 
PHOTO/Photos Thierry Grillet
La commerçante exclue du marché de la commune du Barcarès pour troubles à l'ordre public en juin 2012, a été réintégrée par le tribunal administratif. Elle fait son retour ce matin. La commerçante, productrice de fruits sur Millas, n'est pas du genre à fanfaronner. Même si le tribunal administratif a admis que "les troubles qu'elle a créés n'étaient pas tels qu'ils puissent justifier une exclusion temporaire de deux ans", tant qu'elle n'aura pas déballé son stand ce matin sur la place du marché, elle gardera au fond d'elle une petite crainte non dissimulée.
Mais son entourage la rassure aussitôt. "Bravo Muriel", ou encore, "félicitations, tu as vaincu Tartarin de Tarascon", lui adresse-t-on avec sympathie comme par exemple, hier matin, sur le marché pradéen. Le phénomène se répète partout où elle va.
Commerçants et clients confondus saluent son combat. Non seulement pour sa victoire obtenue au tribunal administratif de Montpellier, annulant l'arrêté municipal d'exclusion prononcé à son encontre. Mais aussi pour avoir vaincu une autorité toute puissante "qui voulait m'évincer d'un marché où je travaille depuis treize ans, sans se soucier des conséquences", insiste-t-elle. Car c'est bien cela l'essentiel de la révolte qu'elle mène depuis des mois. "Un maire qui décide de virer une commerçante du marché, c'est un abus de pouvoir, tout simplement".
"On a voulu me faire payer"
"Il m'en a voulu parce que j'étais la plus virulente contre son projet d'augmentation des tarifs sur le marché. J'étais la chef de file et on a voulu me faire payer. Mais aujourd'hui, je suis heureuse. Et j'espère que cette décision fera jurisprudence". Un combat comme un symbole, donc, puisqu'avec elle, c'est l'ensemble de la profession qui peut être soulagée.
"Qu'on soit producteur agricole ou commerçant, l'exclusion d'un marché peut avoir de lourdes conséquences. Il faut des années pour faire sa clientèle, gagner la confiance des clients. Et cela, le maire ne le sait certainement pas". Contacté, le maire Alain Ferrand n'a pas souhaité s'exprimer. 

2) 


Le Barcarès Le tribunal administratif déboute Alain Ferrand
Le 25 janvier à 6h00 par M. Mehr | Mis à jour le 25 janvier




L'affaire avait fait grand bruit sur la commune au printemps dernier quand le maire, Alain Ferrand, avait décidé de revoir à la hausse le prix du mètre linéaire sur le marché. Un vent de contestation s'était alors levé contre cette mesure. Et parmi les opposants les plus virulents, Murielle Avillach avait fait les frais de cette résistance. Avec comme sanction, une exclusion pure et simple du marché par le maire Alain Ferrand. Sauf que Muriel Avillach, bien décidée à ne pas se laisser faire, s'était alors tournée vers le tribunal administratif de Montpellier. Plusieurs mois après le début de la procédure, le tribunal a rendu le 22 janvier dernier une décision en faveur de la commerçante, selon son avocat, Me Jean-Pierre Amadei : "Le tribunal décide, d'une part, d'annuler l'arrêté du maire du Barcarès excluant la productrice de deux années de tous les marchés de la commune pour violation du principe du commerce et de l'industrie. Et d'autre part, il condamne la commune à verser 1000 euros au titre de frais d'avocat...
Concrètement, Muriel Avillach peut reprendre dès à présent son emplacement sur les marchés du Barcarès". Elle retrouvera ses habitudes sur le marché dès mercredi prochain. Nous en reparlerons dans une prochaine édition.

samedi 26 janvier 2013

L'Equateur vendu aux OGM ?

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/25/l-equateur-pourrait-a-nouveau-autoriser-les-cultures-ogm_1822514_3244.html

L'Equateur pourrait à 
nouveau autoriser les 
cultures OGM


Le Monde.fr avec AFP | 



L'Equateur, l'un des rares pays à interdire les cultures OGM, va-t-il revenir sur cette décision ? Le président Rafael Correa assure avoir commis une grave "erreur" en se privant de ces cultures qu'il promet désormais de relancer s'il est réélu lors de l'élection présidentielle de février, afin de lutter contre la pauvreté.


En 2008, cet économiste de gauche, l'un des champions de l'anticapitalisme en Amérique latine, a fait graver par référendum dans la Constitution l'interdiction des organismes génétiquement modifiés avec une loi déclarant le pays andin "libre de cultures et semences transgéniques".
Le texte ne prévoit d'exceptions qu'en cas d'"intérêt national", à l'appréciation du chef de l'Etat ou du Congrès.
Mais à quelque mois de la présidentielle du 17 février, M. Correa, grand favori pour un nouveau mandat de quatre ans, a opéré une spectaculaire volte-face : invoquant une "erreur dans la Constitution", il assure s'être laissé berné par l'"écologisme infantile".

"QUADRUPLER LA PRODUCTION"

"Les semences génétiquement modifiées peuvent quadrupler la production et tirer de la misère les couches les plus pauvres", clame-t-il désormais, annonçant qu'il amendera la Constitution, à la grande fureur des écologistes, qui s'estiment trahis par ce revirement présidentiel.
Porte-parole du "Réseau des gardiens de semences", une ONG promouvant l'agriculture bio, Javier Carrera estime qu'il serait "très dangereux" d'autoriser les OGM en Equateur, un pays converti par sa biodiversité en "banque génétique de l'humanité"
"Ce serait un énorme risque de permettre l'usage de semences qui pourraient provoquer une contamination génétique", souligne-t-il.
La question des avantages des OGM en termes de productivité sème aussi la controverse. Certains y voient plus un mythe qu'une réalité, à l'image de Roberto Gortaire, membre de la "Conférence plurinationale et interculturelle pour la souveraineté alimentaire", un mouvement citoyen fondé pour défendre l'agriculture écologique.

"RÉALISER DES BÉNÉFICES"

"En Equateur, il y a environ 15 000 exploitations qui ont adopté le système de l'agriculture écologique et plus de 120 démarches commerciales ont été prises pour vendre ces produits sur le marché", confie-t-il, assurant que ce type d'agriculture peut avoir un rendement "plus élevé que la moyenne". Mais, selon lui, plusieurs groupes économiques "ont intérêt à ce que l'Equateur ne soit plus déclaré libre d'OGM pour pouvoir réaliser des bénéfices".
La croisade du chef de l'Etat a malgré tout reçu le soutien de certains secteurs académiques. Pour Cesar Paz y Miño, doyen de l'Institut de recherches biomédicales de l'université des Amériques de Quito, la prohibition de semences transgéniques constitue un frein pour la science. "Nous nous interdisons d'un instrument potentiel, y compris pour le développement, la technologie", affirme-t-il, craignant que l'Equateur n'accuse une perte de compétitivité par rapport à ses voisins.
Les cultures OGM ne cessent en effet de gagner du terrain en Amérique du sud où les pays qui l'autorisent (ArgentineBrésilChiliColombie et Uruguay) sont bien plus nombreux que ceux qui l'interdisent actuellement (VenezuelaPérou et Equateur). Si les cultures OGM sont interdites en Equateur, ce n'est d'ailleurs pas le cas pour l'importation de produits qui en contiennent. Ainsi la majorité du bétail y consomme des aliments à base de maïs ou soja génétiquement modifiés.









vendredi 25 janvier 2013

Offensive OGM au Mexique

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,ogm,au_mexique_industrie_biotech_se_heurte_mobilisation_contre_mais_ogm,139037.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok

http://minilien.fr/a0m7yd

Au Mexique, l'industrie biotech se heurte à la mobilisation contre le maïs OGM




Monsanto et Pioneer Hi-Bred ont demandé au nouveau gouvernement mexicain l'autorisation de planter près de 2,5 millions d'hectares de maïs OGM. 

Dans un pays où la forte mobilisation sociale a stoppé cette culture transgénique depuis plus de dix ans, la réaction des opposants aux biotechnologies ne s'est pas fait attendre.



Les multinationales des semences lancent une offensive auprès du nouveau gouvernement mexicain sur le maïs OGM. Deux mois après les élections présidentielles de juillet 2012, Monsanto et Pioneer Hi-Bred ont demandé l’autorisation de cultiver du maïs transgénique sur près de 2,5 millions d’hectares. L’ampleur de la demande contraste avec les quelques centaines d’hectares octroyés jusque-là à titre expérimental. Le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), aujourd’hui au pouvoir, n’a pas encore pris position. Mais comme son prédécesseur, il doit composer avec une forte opposition sociale à la culture de maïs OGM. Organisations écologistes, communautés paysannes, scientifiques et artistes sont déjà montés au créneau pour réclamer le renouvellement du moratoire sur cette culture.
« Depuis plus de dix ans, la mobilisation sociale a empêché la culture de maïs OGM à grande échelle au Mexique », explique Jean Foyer, sociologue au CNRS (1). Même le Parti action nationale (PAN), au pouvoir entre 2001 et 2012 et proche des intérêts de l’agrobusiness, n’a pas osé ouvrir la porte à la production commerciale de maïs transgénique. Selon le chercheur, l’opposition s’est structurée autour de deux mouvements qui luttent respectivement sur les terrains social et législatif. La Red en defensa del maíz, qui regroupe notamment des centaines de communautés paysannes, fait un travail de conscientisation de la population sur les dangers que ferait peser du maïs transgénique sur la diversité génétique et culturelle du pays. Le Mexique compte des centaines de variétés de cette plante qui est au centre de l’alimentation mésoaméricaine depuis 9000 ans. Au sein d’un autre mouvement, Sin maíz no hay país, Greenpeace Mexique joue un rôle fondamental de blocage des autorisations en utilisant tous les verrous de la loi sur la biosécurité votée en 2005.

« Alerte ! Avalanche transgénique au Mexique »

Aujourd’hui, cette opposition lance une contre-offensive.  Dans un rapport publié en novembre 2012 « Alerte ! Avalanche transgénique au Mexique », l’ONG Grain montre la détermination des organisations paysannes à défendre leurs semences. Les scientifiques prennent également part au débat. Dans une lettre ouverte au gouvernement en novembre 2012, l’Union des scientifiques engagés pour la société (UCCS) réclame l’interdiction totale du maïs OGM jusqu’à l’évaluation des risques sociaux et environnementaux de cette culture mais aussi de sa pertinence agronomique et économique. Cette organisation mexicaine a su rallier le soutien de plusieurs organisations internationales, notamment le Réseau européen des scientifiques pour une responsabilité sociale et environnementale (ENSSER).
Selon l’UCCS, la contamination des variétés locales par des semences OGM est « inévitable avec des conséquences imprévisibles et indésirables ». Le pays étant un centre d’origine et de diversification du maïs, la contamination par des gènes biotech mettrait en danger des centaines de variétés, biodiversité notamment nécessaire pour fournir les semences adaptées au changement climatique, à de nouveaux parasites... Pour les scientifiques, cette diversité, créée et entretenue par l’activité paysanne, serait également menacée par une privatisation des semences aux mains de l’industrie. L’UCCS insiste aussi sur le risque d’exposer massivement la population à des graines « inférieures sur le plan nutritionnel et associées à des agro-toxiques », le maïs étant l’aliment de base au Mexique. L’organisation scientifique rappelle enfin les limites des intérêts agronomiques de ces maïs GM résistants à des herbicides et à des parasites, puisqu’ils conduisent à l’apparition de plantes et d’insectes résistants aux produits phytosanitaires (lire
Les OGM tolérants aux herbicides sont déjà obsolètes
).

L’agro-industrie a déjà gagné une bataille sur le maïs OGM

Aujourd’hui, les opposants aux maïs OGM savent que la situation est critique. En modifiant la législation, « le PAN a largement ouvert la voix à l’autorisation du maïs transgénique », explique Jean Foyer. En effet, le moratoire interdisant les cultures de maïs transgénique, décidé en 1998 et normalement invalidé par la loi sur la biosécurité de 2005, continuait officieusement à s’appliquer compte tenu d’un « flou législatif », explique le chercheur.  Mais le PAN a tenté de localiser des centres d’origine et de diversification au centre et au sud du pays, pour autoriser le maïs OGM au nord, région déjà caractérisée par de grandes cultures industrielles. Difficile, selon le chercheur, de savoir ce que fera le parti au pouvoir, le PRI comptant une composante agrarienne plutôt favorable à la paysannerie et une composante libérale favorable aux grands industriels.
« Pour saisir l’ampleur de cette opposition, il faut comprendre que l’attachement au maïs au Mexique est comparable à celui au vin en France », souligne Jean Foyer. D’autres plantes OGM sont d’ailleurs autorisées dans le pays. Le coton est en particulier cultivé à grande échelle alors que le Mexique est également reconnu centre d’origine pour cette plante. Par ailleurs, l’agro-industrie a gagné une autre bataille sur le maïs transgénique. Le pays importe un tiers de son maïs des États-Unis et d’Afrique du Sud, maïs très largement OGM.

(1) Jean Foyer a publié sur le sujet Il était une fois la bio-révolution, PUF, 2010.
Magali Reinert
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jeudi 24 janvier 2013

Dans la série : Sauvons les terres agricoles

Sujet : action conf var remise en culture terre agricole


Pour votre information, semailles et chansons contre bétonnage

Bernard B

Salut,

on a fait une petite vidéo de notre action contre le PLU du Cannet des 
Maures qui prévoit de classer  35 ha en urbanisable.

http://paca.confederationpaysanne.fr/actualite_1922.php

on commence tout doucement à prendre pied au niveau médiatique.
Sur la page également les liens de la couverture france 3 de l'action.
Action plutôt bien réussie malgré le mauvais temps. 
Entre parenthèses, la FDSEA veut construire une nouvelle chambre d'agri sur ces terres agricoles !!

a plus

sylvain

conf var

4- Muriel Avillach : l'abus de pouvoir n'est pas passé !

Bonne nouvelle ! 

L'arrêté municipal du maire de Barcarès qui interdisait à Muriel de faire les marchés pendant deux ans a été annulé par le tribunal de Montpellier.

L'abus de pouvoir n'est pas passé !
Bravo à Muriel pour sa résistance !

"... le jugement du Tribunal Administratif pour Muriel, elle a gagné.

Les frais qui vont lui être remboursés ne couvrent pas les frais engagés pour son avocat, et ça c'est le point regrettable.
Il en faut du courage et de l'énergie uniquement pour faire prévaloir ses droits.
Le maire du Barcarès, lui, ne paiera ni ses frais d'avocat ni ceux de Muriel, c'est l'argent public qui règlera tout cela et ça c'est le point particulièrement injuste.

Ce qui est très important c'est que Muriel n'ait en rien cédé à toutes les intimidations et menaces et elle en a eu vraiment beaucoup.

C'est pour cela que c'est  une belle victoire.

Biz à tous

Gene

NDDL : Création d'un Collectif Conflent de soutien


Mercredi 6 février Prades 

Salle Jean Eyt 19h (sous le Pessèbre)

Réunion publique pour la création d'un 

Collectif Conflent 

de Soutien à

Notre Dame Des Landes

Projection du moyen métrage "Vainquons Vinci" (sous réserve).
Avec la participation de témoins de la lutte.
Petit buffet tiré du sac

Bonne nouvelle


Nous venons d'apprendre que deux des femmes du "collectif des femmes immigrées victimes de violence", Badia et Kenza (cette dernière étant également défendue dans le cadre de RESF)  viennent d'être régularisées par la Préfecture. 

C'est une première victoire que nous pouvons savourer avec elles mais la lutte continue pour obtenir justice pour les autres .

 Merci à toutes celles et tous ceux  qui ont soutenu leur lutte.

Josie pour L'ASTI

lundi 21 janvier 2013

Roger et Vinci


Nous avons reçu ça :

Réponse 'presque imaginaire' de Vinci à une question que je ne leur ai pas posée. 
Roger

Pour des raisons indépendantes de notre volonté la fin du monde est reportée à une date ultérieure.

Croyez bien que nous en sommes désolés et que nous mettrons tout en oeuvre pour que cela ne se reproduise plus. 

Pour y contribuer nous continuerons plus que jamais a bétonner tant que faire se peut.

L'aéroport de Notre Drame d'Hollande n'est qu'un projet parmi d'autres pour y arriver. 

Des autoroutes de par le monde, des infrastructures portuaires, des grands surfaces bétonnées sortiront de terre (agricole) sous peu. 

Sans compter bien sûr toutes ces centrales nucléaires qu'il reste à construire.

Il va de soi que rien que sur ces dernières le pourcentage de chance de se rapprocher de la fin du monde  est énorme. 

Soyez certains camarades investisseurs (chinois) que votre argent est bien placé chez nous et que toutes ces infrastructures seront bientôt les vôtres, vous offrant ainsi une porte d'entrée  Européenne afin d'écouler encore plus rapidement votre camelote  tout ceci pour un monde durablement meilleur bien sûr.

VINCI SOIT IL 

dimanche 20 janvier 2013

Compte-rendu Repaire du Conflent janvier 2013


Jeudi 17 janvier 2013

Nous sommes une vingtaine 

- Bruno de Joch nous annonce une super bonne nouvelle :
Après 6 ans de procès, la décision positive de la cour de Cassation a émis un renvoi (!) qui oblige la Saur à lui remettre l'eau sous 15 jours. Tous les frais de justice seront payés par la Saur et Bruno aura de très faibles compensations.
La lutte paye mais il faut s'accrocher pour ne pas laisser tomber au long de ce marathon juridique ...

- Concernant Bouge Toit et l'ordre de "déguerpir" pour les trois familles hébergées dans l'école Jeanne Hachette tout est entre les mains du Préfet : en attendant de ré étudier les dossiers et une promesse de relogement l'expulsion est suspendue ... à suivre donc.

- François nous parle des Ciné-rencontres et des prochains rendez-vous

- Les points soulevés par le Repaire de Perpignan pour un manifeste auprès des candidatEs aux prochaines élections municipales sont énoncés. 
Stéphane objecte que nous pouvons nous-mêmes faire les choses : inviter par exemple à des assemblées villageoises.
D'autres pensent qu'on peut faire les deux, à la fois.

- Création d'un Collectif Conflent de Soutien à NDDL dans le but de développer une action locale plus conséquente.
Il y aura une réunion publique le mercredi 6 février 19 h à Prades, Rue San Juan de Porto Rico salle Jean Eyt à côté de la salle du Pessèbre.
Si les époux Rosier (militants à NDDL) sont toujours en Conflent ils pourront témoigner de la lutte sur place et si c'est possible on diffusera une petite vidéo d'une trentaine de minutes (Vainquons Vinci).
Nicole et Claude nous parlent de leur visite sur la ZAD au nouvel an et ce qui les a particulièrement marqués (ex : une tonne de bottes pas de paille mais de pluie !)
Une voiture pleine partira pour la projection du film mardi au Castillet. 

Pause avant d'écouter Georges Lapierre sur la situation (passée et présente) au Mexique

- Stéphane soulève le sujet de la zone prochainement aménagée appelée zone des Brulls à Prades. Il est question de 30 hectares.
En cherchant sur le Net j'ai trouvé un document de 79 pages on peut le télécharger ici :


C'est très copieux ! Si quelqu'un veut bien se pencher sur le sujet ...

- Georges Lapierre qui habite au Mexique et que nous avions déjà reçu pour un Repère passionnant (en août dernier) nous a, à nouveau, parlé de son pays d'adoption : 
* aujourd'hui : le surgissement le 21 décembre 2012 du mouvement zapatiste pendant une manifestation de force, silencieuse et puissante.
* hier : la lutte victorieuse d'Attenco (comparable à celle de Notre Dame des Landes) contre un aéroport aux dépens des populations locales et de l'environnement.

La conclusion était à la fois 

* pessimiste : 
les narcos trafiquants sont les hommes forts, ce sont eux qui décident de la politique du pays. Ils sont pleinement intégrés au système répressif et maffieux de l'état mexicain.

* optimiste :
seuls les peuples indiens résistent encore.

Je vous renvoie au site de la Voie du Jaguar :

où vous pourrez trouver les nombreux articles et la référence des livres de Georges Lapierre.

Prochain Repaire du Conflent 18h30 Villefranche de Conflent, bar du Canigou chez Joël, le troisième jeudi du mois : jeudi 21 février.

NDDL : Tract distribué pour l'opération Péage Gratuit

400 tracts ont été distribués hier matin à Perpignan au péage nord de l'autoroute dans le cadre d'une journée nationale d'action contre la multinationale Vinci chargée de la construction d'un nouvel aéroport près de Nantes


                              


NDDL : Péage gratuit à Perpignan-Nord

Un article un peu discutable et discuté.

"Une trentaine de militants écologistes du collectif perpignanais"
Le Collectif n'est pas composé uniquement "de militants écologistes" mais de citoyens, d'associations, de syndicats et de partis politiques.

Pour Eric, animateur du collectif,
Eric n'est pas "animateur du collectif", il n'y a pas d'animateur, nous sommes tous responsables au sein de ce Collectif.
Ce sont toujours les médias qui demandent un responsable, un chef, un leader.

Nous sommes toutes et tous des Camilles !


http://www.lindependant.fr/2013/01/20/operation-peage-gratuit-a-perpignan-nord,1719761.php





Opération péage gratuit à Perpignan-Nord

Le 20 janvier à 6h00 par J. M. | Mis à jour il y a 3 heures




Nouvelle mobilisation des opposants au projet de construction de l'aéroport Notre-Dame- des-Landes. Une trentaine de militants écologistes du collectif perpignanais ont, hier entre 11 h et midi, fait une opération 'péage gratuit' à la sortie de l'autoroute Perpignan-Nord. Un site qui n'était pas choisi par hasard puisque Vinci, gestionnaire des autoroutes, est aussi un des promoteurs du chantier de l'aéroport nantais dans le cadre d'un partenariat public/privé.

Des actions de même nature devaient être menées un peu partout en France à l'initiative des 180 collectifs de soutien aux opposants à l'aéroport. Pour Eric, animateur du collectif, "ce projet est dépassé, inutile, coûteux, destructeur et imposé aux populations. Imaginez, il va entraîner la destruction de 2000 hectares de terres et d'activités agricoles ainsi que le bétonnage d'une zone humide protégée. De plus, son coût est monstrueux, entre 3 et 4 milliards d'euros, selon une étude indépendante dont la moitié à la charge de l'Etat et des collectivités territoriales. En cette période de crise, voilà une dépense somptuaire mal venue".
Les contribuables du département concernés ?
Pour les opposants, si le projet est loin des Pyrénées- Orientales, il concernerait tout de même les Catalans. "Car nous avons ici aussi des grands projets inutiles et imposés comme celui de zone industrielle sur le camp de Rivesaltes, de nouvelles zones bétonnées et goudronnées à Prades et Céret sans oublier la ligne THT et les dépenses pharaoniques pour l'Archipel et le Centre del món. Pour faire passer la pilule auprès des populations, les promoteurs de ces projets et les politiques font miroiter des emplois comme à Notre-Dame-des-Landes mais comme l'histoire nous l'a montré, ceux-ci sont rarement au rendez-vous".
Les militants écologistes ont fait passer gratuitement les automobilistes hier à Perpignan-Nord.

samedi 19 janvier 2013

Terres agricoles en danger du côté de Céret


Sauvons la plaine agricole du Palau !

Une exposition exceptionnelle
D’une superficie d’environ 150 hectares, la plaine agricole du Palau s’étend à l’entrée nord de Céret, le long de la RD 115 et jusqu'au pied des collines des Aspres.
            Les terres qui la composent, d'un seul tenant, ensoleillées et à l'abri de la tramontane, ont toujours représenté un formidable atout pour la commune.

Un équipement d'irrigation performant
C'est pour cette raison, il y a quelques années déjà, que ces terres ont bénéficié d’une mise à l'irrigation sous pression (goutte à goutte, micro-jets).
            Cet ambitieux projet d’un montant de près de 1 million d’euros a été en partie financé par des fonds européens.

Un fort potentiel agricole
            Au niveau agronomique, ces terres plates et très fertiles permettent pratiquement toutes les cultures.
Elles sont aujourd'hui occupées majoritairement par des vergers de cerisiers et des vignes et partiellement par une pinède et quelques friches issues de la déprise agricole et de la... spéculation foncière !

Un bâti épars
L'on y trouve plusieurs constructions plus ou moins anciennes : le Domaine d’Aubiry (château et cave vinicole de vocation agricole) ; une friche industrielle, l'ancienne usine Sainte-Marguerite (devenue partiellement une fondation à vocation culturelle) ; un camping et quelques habitations individuelles qui dérogent à la vocation agricole du lieu.

Ce que prévoit le Plan Local d'Urbanisme
Sur ce secteur agricole, le projet du P.L.U. propose :
-              une extension de l’urbanisation du lotissement des Portes du Vallespir (7,1 ha prélevés sur les meilleures terres) ;
-              l’installation d’un pôle médical (4,9 ha) ;
-              un parc de stationnement-relais (2,3 ha) ;
-              un projet sportif et culturel (4 ha).
En y ajoutant les 1,1 ha nécessaires à la réalisation du nouveau projet routier de la RD 115, ce sont 19,4 hectares supplémentaires qui vont être prélevés sur cette zone agricole !
Avec les 11 ha du Château d’Aubiry envisagés à vocation uniquement touristique, les 3 ha du camping, 4ha de pinède hors projets déjà comptabilisés et 1 ha environ de parcelles contenant des habitations individuelles, ce sont 38,4 hectares au total (soit 25,6 % de cette zone) qui ne répondront plus à la vocation agricole !
D'autant que sur les 111,6 hectares restants, le PLU n'en classera que 104,4 en secteur agricole protégé !

Ce qu'en pense la coordination
Ces différents projets, parsemés sur l’ensemble de la zone agricole, rendent difficile l’émergence d’une vision cohérente et viable du Palau et sont de nature à perpétuer la spéculation foncière.
La coordination n'est pas opposée à l'implantation d’un pôle médical sur la ville mais estime que ce projet doit se réaliser ailleurs qu'au Palau.
Pour une vision ambitieuse, cohérente et viable du Palau
Afin de lutter contre la spéculation foncière latente et garantir une vocation agricole définitive, il convient de proposer, pour l’ensemble de cette plaine, un projet agricole global, viable et valorisant le paysage et l’image de l’entrée de la ville.
Voici donc une série de propositions (non exhaustives) pouvant être mises en œuvre dans le cadre d'une charte agricole de territoire :
-              préserver la totalité de la zone avec l’instauration d’un PAEN (périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles naturels péri-urbains) permettant un droit de préemption pour le rachat des terres agricoles en friches et leur restitution à la culture par des baux de fermage ;
-              aider les agriculteurs à se fédérer pour la production de cultures identitaires, locales et labellisées ;
-              prioriser et diversifier la culture fruitière : abricotiers et pruniers en complément des cerisiers, réimplantation de la vigne (de nouvelles variétés arrivant sur le marché) avec une production variée de raisin de table, maraîchage et jardins familiaux ;
-              privilégier la commercialisation des produits agricoles sur un circuit court ;
-              créer un magasin de vente des productions, organisé en coopérative, sur le site de l'ancienne usine Sainte-Marguerite ;
-              créer un circuit agro-touristique autour du Château d’Aubiry sur le thème de la vigne, de la cerise et de son histoire, en utilisant la voie verte qui passera en plein cœur du Palau ;
-              créer un verger de collection de variétés de cerises visant à protéger les anciennes et à découvrir les nouvelles ;
-              redynamiser les bâtiments de l’ancienne cave coopérative vinicole du Château d’Aubiry ;
-              établir une charte paysagère sur l’ensemble du secteur et des prescriptions architecturales pour les constructions agricoles (casots, hangars) et le bâti existant ;
-              regrouper les nouveaux bâtiments agricoles en établissant un zonage approprié.






Cliquer sur l'image pour agrandir





REJOIGNEZ-NOUS NOMBREUX POUR UNE GRANDE MANIFESTATION
POUR LA SAUVEGARDE DES TERRES AGRICOLES DU PALAU !

Dimanche 27 janvier 2013
Départ à 11 H du parking du Pont
                                             
À l'issue de la manifestation, grand pique-nique sorti du sac sur le Palau



Coordination pour la sauvegarde des terres agricoles du Palau :

Citoyens dans les Quartiers de Céret, les agriculteurs (GDA Céret, ASA du Palau, Confédération Paysanne, Jeunes Agriculteurs), Vallespir Terres Vivantes, Collectif Demain Céret, Agir pour Céret, Parti Communiste, Parti de Gauche, Mouvement Républicain et Citoyen.