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jeudi 16 juillet 2015

Ozone : la faute à qui ?

Jean Monestier                                                                                     Le Soler, le 04.07.2015
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Objet : Ozone, la faute à qui ?
        

Je voudrais souligner le magnifique tour de passe-passe qu’on a pu lire dans l’Indépendant du 1er juillet au sujet de l’ozone. Les communicants mettent d’abord en avant les très fortes chaleurs de ce début juillet, en précisant d’ailleurs que cet air brulant viendrait d’Espagne, pour ne pas dire du Sahara.  

Voudrait-on nous laisser croire que les origines de cette canicule seraient externes, et que nous n’y serions pour rien ? Pourtant, on lit ensuite, que, dans ces conditions l’ozone se constitue quand le taux de particules fines dues à l’échappement de nos voitures dépasse un certain seuil. 
Alors ? Chaleurs ou moteurs ? 
En fait, la température, c’est totalement prouvé, s’élève en moyenne sur toute la planète du fait de la combustion des carburants fossiles. Donc l’usage à croissance exponentielle de nos moteurs est en jeu dans toutes les causes du phénomène. Mais, pour introduire cette dialectique de l’irresponsabilité, on pointe du doigt la Nature, qui ne fait que réagir à notre stupidité sans fond. Quand je suis au Soler ou à Perpignan, les yeux me piquent. Ils me piquent beaucoup moins à Prades. 
Y aurait-il un lien avec la chaleur ? la sécheresse ? l’ozone ? comme il y en aurait un, à travers la perturbation des U.V. par ce dernier, sur ma tendance au déficit en vitamine D ? 
Toutefois, faute d’arrêter l’air brulant venu du Sud (qui le pourrait ?) c’est à moi, vivant seul, qu’on demande de sortir le moins possible, et, en fait, comme il n’y a pas de cinéma au Soler, de m’abstraire au maximum de toute vie sociale. 
Quant aux véhicules à pétrole, on prétend que toute mesure de restriction serait « punitive » pour ne prendre aucune décision efficace. Moi qui croyais qu’une mesure d’intérêt général n’était pas une punition puisqu’elle concernait tout le monde, je constate qu’on demande seulement aux pollueurs, « quand ils le peuvent », de bien vouloir rouler à vélo ou de prendre l’autobus. 
J’emprunte assez souvent la ligne 17 de la CTPM pour vérifier que ces incantations n’ont strictement aucun effet. Ce n’est pas davantage la cohue dans les bus qu’il y a trois semaines. Par contre, si les yeux me piquent autant chez moi au Soler que dans les rues de Perpignan, ce n’est pas une punition, mais sans doute une récompense pour faire l’effort, quasi tout le temps, de prendre l’autobus plutôt que mon véhicule. 
En fait la Nature ne punit personne. Elle se contente de diffuser partout cette chaleur sèche et cet ozone, que nous générons le plus possible, puisqu’il parait que « nous ne pouvons pas faire autrement ». 
C’est pratique, l’irresponsabilité, mais ça ne durera pas, car nous arrivons au point de bascule où les choses sérieuses vont commencer.


     Jean Monestier. 

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