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vendredi 5 décembre 2014

France Inter et Nous : Action le jeudi 11 décembre devant chaque antenne France Bleu

Trois articles aujourd'hui concernant France Inter et la riposte à la suppression de Là-Bas Si J'y Suis


France Inter, c’est à nous. Ce sont nos impôts, nos petits sous, notre redevance. Mais c’est notre histoire surtout, car Radio France est l’enfant de la Résistance.
Pas question, dès lors, de se résigner, d’abandonner l’antenne, d’appeler au « boycott ». Au contraire : on compte bien se bagarrer. Non pas contre France Inter, mais pour elle.
Pour que l’avenir ne s’écrive pas seulement sur des stations privées, bourrées de pubs et de tubes, vendant à Coca-Cola ou Epeda du « temps de cerveau disponible ».
Pour que les auditeurs reprennent la parole, pas seulement à l’antenne, mais au Conseil d’administration.


Sur l'initiative de Fakir
Suite à la disparition de l'émission radiophonique mère de tous les Café-Repaires, le journal Fakir a décidé de mener une bataille non pas contre France Inter, mais bien "pour" France Inter. Pour que sa voix demeure, ou redevienne vivante, pour qu'on y entende la France dans sa diversité.

Le constat que dressent les fakiriens est simple : la parole des ouvriers, des employés, des travailleurs, des classes populaires est au mieux écartée du service public, sinon inaudible, effacée. Le journal Fakir a calculé que, pour une journée témoin, entre 5 heures et 23 heures, les classes populaires n'avaient que 18 minutes de temps d'antenne. Alors qu'elles représentent, selon l'INSEE, la majorité de la population, elles sont complètement marginalisées à l'antenne de la radio de service public.

Sur le collectif "De l'air à France Inter" 
Le 9 octobre dernier, à l'initiative de Fakir, le collectif "De l'air à France Inter" se réunissait pour la première fois à Paris. Etaient présents des représentants de partis politiques (EELV, PCF, PG, Ensemble, PS), de syndicats (CGT, SNJ-CGT, Solidaires, Confédération paysanne), d'associations (Attac, Acrimed, CRHA du Plateau des Glières, Compagnie Jolie Môme) et des Repaires d'auditeurs d'Aix, de Marseille, de Nancy et de Paris XIVème. 

Sur la campagne "De l'air à France Inter" 
La principale question que le collectif "De l'air à France Inter" s'est posée a été : quelle est la revendication précise qui nous réunit ? Retrouver Là-bas si j'y suis ? Non. Bien plus que cela. Redonner la parole aux classes populaires ? Pas exactement. Beaucoup d'émissions donnent la parole au peuple, mais une parole guidée, orientée et clivante qui motive les divisions sociales et ethniques des Français. Naturellement, cette pratique permet logiquement de grossir les rangs des électeurs du Front national. 

Comme remède, le collectif suggère plutôt, notamment, la présence d'émissions quotidiennes de reportages et de critiques sociales. 

L'objectif est maintenant de mobiliser dans un premier temps tous les anciens Auditeurs Modestes et Géniaux de Là-bas si j'y suis afin d'organiser une action le 11 décembre qui aura pour objectif d'élargir la lutte aux citoyens. Le 11 décembre donc, il sera question de nous rendre devant chaque antenne France Bleu de France Inter afin de faire valoir ces revendications. 




Sources : 
http://delairafranceinter.ouvaton.org/
http://reseau.repaires.free.fr/

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