“ Notre-Dame-des-Landes :
la reconquête ”
doc inédit sur France 3
jeudi 17 janvier
Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 25 décembre 2018
Jeudi 17 janvier à 23:45 sur France 3,
Thibault Férié revient 5 ans après avoir réalisé « Le Tarmac est dans le
pré » pour raconter l'histoire d'une « reconquête », celle des terres
de Notre-Dame-des-Landes, un territoire devenu disponible après
l'abandon du projet d'aéroport. Il décrit l’aventure humaine et
politique qui met aux prises les Zadistes, les agriculteurs
traditionnels et l'Etat, les uns et les autres porteurs de projets
différents quant à l'avenir de ces terres.
En
1972, l’état décide la construction d’un aéroport international à
Notre-Dame-des-Landes, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes.
1600 hectares de bocage et de forêt sont déclarés en ZAD : Zone
d’Aménagement Différé. Les terres sont gelées et ses habitants
expropriés. Mais une poignée d’agriculteurs refusent de partir,
progressivement rejoint par quelques centaines de militants. La ZAD
devient la «Zone à Défendre », et ses nouveaux occupants deviennent les «
Zadistes ». Ensemble, ils luttent depuis plus de 10 ans contre l’Etat…
La décision du gouvernement d'abandonner la création de l'aéroport sur le site de "Notre-Dame-des-Landes" rend la réserve disponible pour de nouveaux projets. Cette mesure ouvre à un processus politique et historique: Qui est légitime pour porter des projets? Quels projets seront choisis? Tous les protagonistes autour de ce territoire doivent se repositionner.
D'un côté, Romain et ses copains, nouveaux occupants « Zadistes » et paysans historiques comme Sylvie et Marcel, portent un projet collectif commun au service d'une agriculture alternative.
De l'autre, Mickael Mary et les agriculteurs en bordure de Zad représentent l'agriculture traditionnelle soutenus par la Chambre d'Agriculture. Ils ont accepté de se retirer de la lande en contrepartie d’indemnités versées par l’Etat. Ils revendiquent aujourd’hui leur part et ne comprennent pas que les Zadistes, qui « occupent » illégalement les lieux, ne soient pas soumis aux mêmes règles qu'eux.
Au centre, l'Etat qui "use de la carotte et du bâton" pour faire plier les Zadistes et empêcher qu'ils puissent donner un cadre pérenne à leur utopie. Il veut bien leur concéder des conventions d'occupation précaire, à une condition cependant qu'elle soit individuelle et pour des projets exclusivement agricole.
Ainsi sont posés les termes de cette lutte pour la « reconquête » des terres de Notre-Dame-des-Landes. Au cœur de ce combat, et au-delà de l’aéroport, c'est le face-à-face entre l'Etat et les Zadistes qui continue.
La décision du gouvernement d'abandonner la création de l'aéroport sur le site de "Notre-Dame-des-Landes" rend la réserve disponible pour de nouveaux projets. Cette mesure ouvre à un processus politique et historique: Qui est légitime pour porter des projets? Quels projets seront choisis? Tous les protagonistes autour de ce territoire doivent se repositionner.
D'un côté, Romain et ses copains, nouveaux occupants « Zadistes » et paysans historiques comme Sylvie et Marcel, portent un projet collectif commun au service d'une agriculture alternative.
De l'autre, Mickael Mary et les agriculteurs en bordure de Zad représentent l'agriculture traditionnelle soutenus par la Chambre d'Agriculture. Ils ont accepté de se retirer de la lande en contrepartie d’indemnités versées par l’Etat. Ils revendiquent aujourd’hui leur part et ne comprennent pas que les Zadistes, qui « occupent » illégalement les lieux, ne soient pas soumis aux mêmes règles qu'eux.
Au centre, l'Etat qui "use de la carotte et du bâton" pour faire plier les Zadistes et empêcher qu'ils puissent donner un cadre pérenne à leur utopie. Il veut bien leur concéder des conventions d'occupation précaire, à une condition cependant qu'elle soit individuelle et pour des projets exclusivement agricole.
Ainsi sont posés les termes de cette lutte pour la « reconquête » des terres de Notre-Dame-des-Landes. Au cœur de ce combat, et au-delà de l’aéroport, c'est le face-à-face entre l'Etat et les Zadistes qui continue.
Les Zadistes dessinent les contours d'un futur possible, alternatif, collectif…
Mais pour combien de temps encore ?
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