Une aventure
extraordinaire
Merci. Merci aux centaines de lectrices et de lecteurs qui accompagnent Reporterre depuis deux ans : grâce à vos dons, à votre attention, à vos relais, le « quotidien de l’écologie » produit des informations originales et rassemble plus de 22 000 visiteurs chaque jour. Nous avons pu bousculer les destructeurs de l’environnement dans la bataille du Testet ou autour de la ferme-usine des Mille vaches, accompagner Alternatiba et des dizaines d’alternatives, réfléchir avec Pierre Rabhi, Thomas Piketty ou Naomi Klein, cultiver un jardin sans pétrole et suivre pas à pas la négociation sur le climat et les initiatives des citoyen(ne)s, raconter la politique écologiste et vivre toutes les Zad.
C’est une aventure extraordinaire : Reporterre est parti sans argent, ne fait pas de publicité, et laisse son accès libre, pour poser l’information comme un bien commun.
Aujourd’hui, on lance une campagne de soutien. Pendant quatre semaines, on va faire vivre Reporterre autrement. Pour vous parler, vous expliquer qui on est, comment on travaille, vous faire sentir nos moments de rigolade et nos instants de fatigue, mieux vous entendre aussi et vous inviter à faire grandir la communauté des amis de l’écologie. Et faire appel à vous : par les dons, mais aussi en relayant l’info, en nous faisant connaître d’un cercle plus large, en entendant vos idées.
Et puis on a besoin d’argent : pour assurer nos arrières, opérer des recrutements - urgents -, s’agrandir un peu. Parce que, si Reporterre fait un vrai boulot d’information au quotidien - reconnu maintenant par tous les médias, qui nous citent souvent -, on a besoin d’air, pour ne pas s’épuiser, et surtout pour vous raconter toujours mieux le monde comme il est, accompagner les luttes pour stopper la destruction de la planète, explorer les alternatives et les aider à s’épanouir.
Pour tout cela, on a besoin de vous. Et concrètement, de 30 000 euros. C’est le prix d’une information libre sur l’écologie.
À quoi va servir
cette somme ?
Le budget de Reporterre est équilibré et s’élève à 16 000 euros par mois. Il se décompose ainsi pour les recettes :
5 000 euros : dons des lecteurs
Seuls 250 sont des donateurs réguliers (par virement), ce qui crée une insécurité sur les ressources du mois suivant.
Seuls 250 sont des donateurs réguliers (par virement), ce qui crée une insécurité sur les ressources du mois suivant.
5 000 euros : subventions et fondations pour financer principalement la réalisation des Rencontres de Reporterre et les dossiers rédactionnels qui les accompagnent.
6 000 euros : conférences, animations et dossiers réalisés par Hervé Kempf et les membres de l’équipe.
- Les recettes de Reporterre
Concernant les dépenses, 70 % de ces 16 000 euros servent à rémunérer les salariés et pigistes, 9 % à louer des bureaux et les 21 % restants aux frais de reportage, aux honoraires comptable et informatique, à la communication et aux fournitures.
- Les dépenses de Reporterre
Quels sont nos besoins ?
On a besoin d’un espace de bureau supplémentaire (à 400 euros par mois) parce qu’on est cinq personnes à travailler régulièrement, et on ne loue que trois bureaux, ce qui nous empêche de travailler ensemble tous en même temps.
Il nous faut aussi :
engager un journaliste supplémentaire pour notamment suivre encore mieux les enjeux climatiques,
renforcer le secrétariat de rédaction,
passer à plein temps le poste de chargé de développement,
pouvoir augmenter le tarif des « piges » des collaborateurs extérieurs, et la « gratification » des stagiaires.
renforcer le secrétariat de rédaction,
passer à plein temps le poste de chargé de développement,
pouvoir augmenter le tarif des « piges » des collaborateurs extérieurs, et la « gratification » des stagiaires.
Du matériel serait nécessaire : un enregistreur, un appareil photo, une caméra vidéo. Quant aux ordinateurs, il faut préparer leur renouvellement.
Les femmes et les hommes
de Reporterre
Le site repose sur deux piliers, une équipe rédactionnelle installée physiquement dans un espace de co-working, La Ruche, à Paris, et une association, La Pile, dont le conseil d’administration se réunit à peu près une fois par mois.
La Pile (L’Association pour une Presse Indépendante, Libre et Ecologique) est la structure de soutien de Reporterre. Son conseil d’administration est présidé par Olivier Mugler, et composé d’Elise Aubry, Barnabé Binctin, Hervé Kempf, Véronique Kempf, Antoine Lagneau et Pascale Solana.
En vrac, voici les bobines de la bande, comme s’ils déboulaient là, devant vous :
ÉMILIE
« Désolée pour le retard, je n’arrivais pas à trouver de Vélib’ ! »
Après avoir vadrouillé deux ans en presse quotidienne régionale, j’ai rejoint Reporterre en octobre comme pigiste puis comme salariée. Vous me retrouverez surtout en haut des papiers climat, à répéter que les négociations ne vont pas assez vite. Quand le réchauffement de mes méninges dépasse les 2°C, je file me ressourcer dans les Alpes où j’ai grandi, en Normandie dans la ferme bio de mon beau-père, ou à l’école vétérinaire accompagnée de mon lapin Omelette et de ses dents en vrac.
OLIVIER
« On reprend l’ordre du jour ! Qui a la parole ? »
Tombé tout petit dans la potion magique des sciences subtiles de l’homéopathie, une force invincible (qui le rend humble !) le soutient ensuite dans ses combats pour l’agriculture biologique à travers la distribution coopérative de ses produits et des questions connexes autour de l’écologie, de l’économie sociale et des enjeux sociétaux. L’ordonnancement affinitaire de la vie le fait rencontrer Reporterre dans les limbes de sa naissance en 1989 et ne plus guère le quitter depuis. En 2012, Reporterre quitte l’enfance avec la création de la Pile dont il accepte la présidence.
MARIE
« Et sinon, on mange quoi ? »
Gourmande de tout, Marie a commencé par croquer les micros : pendant trois ans elle a assuré la chronique environnement, tous les jours dans la matinale de Radio Classique. Depuis qu’elle a rejoint l’équipe de Reporterre, elle a de nouveau le temps de prendre son petit déjeuner, au pain bio et confiture maison, bien entendu. Ses articles sont à déguster principalement dans les rubriques agriculture et alimentation et sont parfois un peu longs car quand elle trouve un bel os à ronger, elle ne le lâche pas... Son appétit insatiable pour les reportages l’amène aussi régulièrement à franchir les limites de l’hexagone. Dernièrement, vous avez pu la croiser en Écosse, en Grèce et en Espagne.
BARNABÉ
« Paraît que la première énergie renouvelable, c’est la chaleur humaine ! »
L’Inde, le Kenya puis le Sénégal : mes convictions écologistes se sont construites d’émerveillements, mais aussi d’états d’alerte et d’interrogations sur le changement. C’est justement pour raconter tout cela, à mon retour en France, que je me suis lancé en 2012 dans l’aventure collective de Reporterre, en créant l’association La Pile avec les autres membres du bureau. Depuis, devenu le premier salarié, je ne compte pas mes heures pour suivre les interminables débats sur la transition énergétique, pénétrer l’omerta du nucléaire, mener l’enquête sur Sofiprotéol et réfléchir, de manière plus générale, aux positionnements politiques des mouvements écologistes. Le tout, avec le sourire, et encore une bonne dose d’espoir, car la première énergie renouvelable…
PASCALE
« C’est bio tout ça ? Super ! »
Années 80, elle assiste à la naissance de l’Ecole d’agrobiologie de Beaujeu (69). Et plonge dans la marmite bio. 1989, journaliste elle rencontre Reporterre, magazine papier : collaboration et réalisation du Guide du Consommateur vert, co-éd. Reporterre/Rivages. De nombreux articles, quelques livres tels La Bio de la terre à l’assiette, 1999 ;Passions bio, 2006, témoignent d’un engagement pour la bio et ses produits. Elle reste convaincue du besoin d’aborder le monde avec une approche écologique, parce que cohérente et globale. 2012, elle devient membre de la Pile, l’association qui édite Reporterre.
HERVÉ
« Comment, vous ne savez pas ? Mais c’était sur Reporterre… »
Bon, lui, il est obsessionnel, ces temps-ci : Reporterre par ici, Reporterrepar là, on dirait qu’Hervé ne sait plus que le ciel est bleu, que les oiseaux chantent, et que, bizarrement, tout le monde n’est pas vingt-quatre sur vingt-quatre préoccupé par le sort de la planète. Mais à part ça, il est plutôt sympathique, est accro, mais grave, à la lecture, adore flâner n’importe où la tête vide et ne connaît pas de plus grand plaisir que de discuter avec les amis, un soir d’été, en buvant un bon verre. Ah, au fait : il est journaliste, et il aime vraiment ce métier.
LAURA
« Tout est possible. Mais… on a combien de temps ? »
Dévoreuse de pièces de théâtre et de films, passionnée par la création du texte aux planches – et aux écrans –, Laura vogue entre la mise en scène et l’écriture. Donner un sens à ses actions plutôt que les excuser, tel est son leitmotiv. Une lecture du monde à travers le prisme de l’écologie ? Le rêve ! Alors pour que ça soit concret, elle organise avec bonheur les Rencontres de Reporterre et file un coup de main à l’équipe dès qu’elle en a l’occasion.
CHRISTINE
« Je l’ai rapporté du jardin »
Quinze ans de journalisme scientifique, huit ans de politique locale à Paris et depuis quelques années la communication sur les espaces verts municipaux... et la résistance active dans le jardin sans pétrole, lieu de découvertes, d’expériences et de saine nourriture.
PHILIPPE
« La tête dans les nuages et les pieds sur terre »
Un peu plus préoccupé des autres et de la planète depuis que mes tempes ont blanchi, je suis convaincu que le changement est possible, surtout s’il est quotidien.
VÉRONIQUE
« Avec du piment d’espelette et une pincée de poivre »
Dans la vraie vie, elle est éditrice et publie des bons livres sur l’environnement vécu au quotidien ou des entretiens avec Patrick Viveret, Louis Espinassous ou Jean-Marie Pelt. Pour Reporterre, elle donne un paquet d’heures bénévoles au conseil d’administration de La Pile, et trouve en plus le temps de présider une association d’éducation populaire. Un talent incontesté : c’est une cuisinière hors pair. Et une formidable qualité : sa maison est toujours ouverte aux amis et à ceux ou celles qui passent.
NICOLAS
« Vivazapatisme de proximité et bordelambiantisme instinctif »
Signe poissons, ascendant sauce au beurre blanc. Amateur de vélo sans s’arrêter à tous les feux ; avec une certaine inclination pour le vivazapatisme de proximité et le bordelambiantisme instinctif.
JOSEPH
« Des baguettes au clavier »
Après des études de lettres qu’il a finies par une année à Naples, Joseph a participé à la création d’un café coopératif qu’il a co-géré et animé pendant deux ans et demi. Batteur, il partage aujourd’hui son temps entre son activité principale, la musique, et son rôle de chasseur de fautes/habilleur d’articles chez Reporterre.
ANDREA
« Des diamants rien ne naît, du fumier naissent les fleurs. » (Fabrizio De André, Via del Campo)
Je suis Italien et j’habite à Grenoble. J’aime les balades en montagne, les histoires de Kapuściński, la neige, les personnes passionnées, les descriptions d’Italo Calvino, la Bretagne, la cuisine et les fermes bio du Vercors. Je suis journaliste spécialisé en économie et environnement, depuis dix ans, dans l’espoir de contribuer à changer la donne : se faire l’écho de la pensée unique ne sert à rien.
EMMANUEL
« La biographie d’un créateur n’a absolument aucune importance. Si l’auteur ne peut être identifié par son oeuvre, c’est que celle-ci, comme lui-même, ne vaut rien. Un créateur ne saurait avoir d’autre biographie que son œuvre. » Lettre de l’excellent B. Traven (un pseudonyme) à son éditeur lui demandant des détails biographiques.
ELISABETH
« Il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme. »(Slavoj Žižek)
Journaliste voyageuse. Pigiste, au fil du temps, pour Série Limitée/Les Échos, l’Express (français), Le Monde, le Figaro Magazine, World of Interiors. Un livre de nouvelles aux Belles Lettres.
PATRICK
« Relax Et Détendu »
Red ! est un ex-chimiste du nucléaire qui a choisi l’abréviation de Relax Et Détendu pour signer ses dessins. Il signe pour la presse nationale et locale.
NATACHA
« C’est l’heure du goûter, qui veut un cookie ? »
Encore étudiante, vivement intéressée par l’écologie, je suis venue passer quelque temps au sein de la rédaction de Reporterre. Je mange beaucoup trop de chocolat, mais l’achète bio pour me déculpabiliser.
TOMMY
« Pourvu que ça dure »
Tommy dessine pour la presse, l’édition et anime des événements en direct grâce à ses crayons. Partisan du tout-nucléaire, résolument opposé à l’agriculture biologique et heureux propriétaire d’un 4x4 diesel, Tommy collabore à Reporterre par pur opportunisme. Pourvu que ça dure.
JULIE
Bretonne d’élevage traditionnel aimant le beurre salé, faire la papote et raconter des histoires.
GREGOIRE
Journaliste de plume et de micro, amateur d’aligot saucisse à la sauce rouge et verte.
FLORA
« L’humour, les bêtes et l’humour bête »
Indignée souvent, rêveuse à plein temps, pour survivre dans ce monde je mise sur l’humour, les bêtes et l’humour bête.
SYLVAIN
« Bon, j’ai pris un peu de retard mais ça va être bien ! »
Moitié-Français, moitié-Briard, je suis tombé dans la bouillasse du débat sur les gaz de schiste en buvant un café avec un copain fin 2010. Je navigue depuis dans les sujets qui puent, qui collent et qui font des nœuds dans la tête en suivant les balises que posent sur mon chemin les citoyens internautes. A l’occasion de la venue de Josh Fox en France, j’ai rencontré Hervé sur une plateforme pétrolière dans ma Seine-et-Marne natale . Lequel m’a proposé de me joindre à cette équipe qui a formé le projet fou d’informer sur l’essentiel écologique. J’y livre depuis (souvent en retard) des enquêtes et expériences sur l’énergie, l’alimentation, la citoyenneté et la politique. Bref, j’y fais mon métier comme on rêve de le faire.
VLADIMIR
« Aucune pitié pour les règles du photoreportage »
« Jean-Pierre d’Aigues-Mortes n’avait pas de profession : il était envoyé spécial de journaux. Depuis des années, il arpentait la terre d’un point cardinal à un autre. Aussi, pouvait-il jurer que la géographie se trompe en n’avouant que quatre points cardinaux », observait Albert Londres avec justesse. Pour ma part, je commence par m’exercer en Amérique du Sud, avant de rallier l’Afrique du Nord et l’Espagne, puis de revenir en France. J’ai grandi chez les écologistes, et mon dada consiste à relier environnement et questions sociales. Passionné de photo, je n’ai aucune pitié pour les règles du photoreportage : conséquence, le résultat est souvent raté. Il reste du chemin à parcourir pour changer le monde ; le train est devenu un luxe, mais heureusement, il me reste de la semelle.
La rédaction de Reporterre est dirigée par Hervé Kempf, et compte en ce moment deux journalistes à plein temps, Barnabé Binctin et Emilie Massemin, et une journaliste à mi-temps, Marie Astier. Une autre membre de l’équipe, Lorène Lavocat, est en vadrouille du côté de la Hongrie ou de la Roumanie, et reviendra en septembre. Pour éditer les articles et gérer les coulisses du site, Joseph Kempf joue un rôle crucial. Des journalistes bénévoles sont d’un apport précieux, les amis Philippe Desfilhes, Elisabeth Schneiter, Christine Laurent, Jean-Pierre Tuquoi, et Didier Harpagès. Reporterre est aussi dynamisé par le travail de journalistes indépendants répartis aux quatre coins de France, comme Nicolas de La Casinière, Julie Lallouët-Geffroy, Isabelle Rimbert, Grégoire Souchay, Sylvain Lapoix, Flora Chauveau, Andrea Barolini, Lucas Mascarello, Emmanuel Daniel, Vladimir Slonska-Malvaud, et bien d’autres. Sans oublier les dessinateurs comme Tommy Dessine, Red !, Cil Vert. Et des amis photographes, tels Eric Coquelin ou Romain Guédé. Pas tout à fait inutile - c’est une litote - est le grand maître de l’informatique, Julien Villalard. Et l’on saluera pour conclure Laura Bui, coordinatrice hors pair des Rencontres et autres campagnes de Reporterre...
Pour toute question, vous pouvez écrire à
Source : http://www.reporterre.net/-Soutenez-Reporterre-37-
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