Changer de maître, mais pas d’école ?
Opération
Correa en huit leçons.
28 avril par Collectif
Aldeah
Actuellement en
salles, le film « Opération Correa » de Pierre Carles se propose de
dévoiler la logique marchande des grands médias qui pousse les journalistes à
ignorer le « miracle équatorien » et son principal protagoniste,
Rafael Correa, président de l’Équateur depuis presque neuf ans. De Podemos
(Espagne) à Syriza (Grèce), en passant par Jean-Luc Mélenchon en France, le
rêve équatorien séduit pourtant la gauche radicale européenne, et
l’« opération » de Pierre Carles entend donner à cet enthousiasme un
nouvel élan. Mais après ces neuf années, que peut-on dire du projet politique
de Rafael Correa ? Entre le silence des grands médias et la propagande des
hérauts de la « révolution citoyenne », difficile d’y voir clair.
Bien
qu’il soit impossible de dresser un bilan complet, certaines caractéristiques
de la gestion de Correa nous interpellent. En tant que militants, français,
latino-américains et notamment équatoriens, engagés dans des luttes concrètes
contre l’extractivisme, l’autoritarisme et le capitalisme (non,
nous ne sommes pas des agents de la CIA), nous sommes inquiets de constater que
la « révolution citoyenne » de Correa sert de source d’inspiration
aux dirigeants et militants en quête « d’alternatives » qui ne
semblent pas être au fait des réalités locales, ou qui décident de les ignorer
au risque de cautionner des politiques, discours et attitudes contre lesquels
ils se battent ici-même en Europe. Une mise au point s’impose.
(1) Rafael
Correa est-il anticapitaliste ?
Il nous répond
lui-même : « Nous faisons mieux avec le même modèle d’accumulation,
plutôt que de le changer, parce que notre intention n’est pas de porter
préjudice aux riches, mais de parvenir à une société plus juste et
équitable » |1|.
(2) Quel
genre de démocratie est l’Equateur de Rafael Correa ?
Rafael Correa
et son mouvement politique, Alianza País, ont enclenché un processus de
modification de la Constitution (promulguée lors de son premier mandat), qui
lui permettrait de briguer plus de deux mandats successifs |2|, contredisant ce qu’il
affirmait il y a peu : « ce serait très malheureux qu’une personne soit
si indispensable qu’il faille changer la Constitution pour modifier les règles
du jeu » |3|. La même réforme
constitutionnelle donnerait à l’armée le droit de participer à des opérations
de sécurité publique (article 158), limiterait la possibilité de citoyens de se
défendre contre les actes abusifs de l’État (article 88) et ferait de la
« communication gouvernementale » un service public impliquant un
droit de diffusion (au nom de ce service) et un contrôle accru sur les médias
publics et privés (article 384) |4|.
De même,
le décret présidentiel n°16 |5|
« encadre » si bien l’activité des associations que, quelques mois
après son entrée en vigueur, il a déjà permis la fermeture de la Fundación
Pachamama pour le motif qu’elle aurait exercé une activité politique menaçant
la sécurité de l’État |6|. Pour rappel, en
vertu de ce décret, l’activité politique n’est autorisée qu’aux partis
politiques, officiellement inscrits comme tels, sous peine de dissolution ou de
poursuites pénales ! Quelle liberté pour les contre-pouvoirs existe-t-il
aujourd’hui en Équateur si critiquer l’action du gouvernement peut mener les
représentants d’une association en prison ? Qu’est-ce qu’une
« activité politique » ? Il s’agit bel et bien d’un ensemble de
réformes anti-démocratiques et elles ne sont pas le fruit du hasard.
Sous les
mandats de Rafael Correa, les projets d’exploitation de ressources naturelles
sont lancés sans consultation des communautés indigènes |7|, en
violation de la convention 169 de l’OIT (ratifiée par l’Équateur) et de la
Constitution, instaurant un climat de peur et de répression des
opposants : emprisonnement sans preuve, assassinats inexpliqués,
répressions violentes, vexations quotidiennes. Dans la Cordillère du Condor (en
Amazonie), trois de nos camarades ont ainsi récemment disparu : en 2009,
Bosco Wisum est tué par la police lors d’une manifestation en opposition à la
nouvelle loi sur l’eau (favorisant sa privatisation) ; en 2013, Freddy
Taish est abattu lors d’une opération de l’armée ; enfin, en 2014, le
corps sans vie de José Tendetza, opposant notoire au mégaprojet minier chinois
Mirador, est retrouvé dans un affluent du Rio Zamora. Javier Ramirez, un des
leaders de l’opposition à l’exploitation du cuivre en Intag, a été emprisonné
durant 11 mois sans que les faits qui lui sont reprochés ne soient établis,
tandis qu’un autre opposant, Carlos Zorilla, d’origine cubaine mais qui réside
en Équateur depuis 1978, a été accusé publiquement par le président Rafael
Correa en personne, lors de son émission télévisée hebdomadaire, d’être « un
étranger qui empêche le développement [du] pays » ! |8|
Enfin, à propos
de l’avortement, nous vous laissons juger : en 2013, lorsqu’un petit
groupe de députées appartenant à Alianza País (parti de Rafael Correa)
proposent de le dépénaliser en cas de viol, Rafael Correa, fervent catholique,
menace de démissionner et dénonce la « trahison » des députées, tout
en jurant qu’il refuserait d’accepter cette décision du parlement si elle était
votée |9|. Son secrétaire
juridique, Alexis Mera, un homme politique qu’on situerait volontiers à
l’extrême droite en France, qualifiera de « mal baisées (mal
culiadas) » les féministes pro-avortement |10| !
Ambiance.
(3) La
« révolution citoyenne » de Rafael Correa est-elle portée par les
mouvements populaires, indigènes et paysans ?
Elle l’était à
ses débuts, elle ne l’est plus. Comme le démontre la récente tentative
d’expulsion de la CONAIE (Confédération des Nations Indigènes de l’Equateur) de
ses locaux à Quito et la fermeture de la Fondation Pachamama qui défendait les
droits des indigènes, la rupture du gouvernement équatorien avec les mouvements
sociaux est aujourd’hui entérinée. D’Intag (opposition de longue date à un
projet de mine de cuivre à ciel ouvert) |11| et Quimsacocha (lutte
contre un autre grand projet minier visant l’or, le cuivre et l’argent dans la
province d’Azuay) à la Cordillère du Condor, où les Shuars se mobilisent aussi
contre l’exploitation de cuivre ; du centre de l’Amazonie (résistance des
Kichwas de Sarayaku) |12| au nord, où les
populations subissent les pollutions dues à l’exploitation pétrolière |13|, en passant par la
défense du parc national Yasuni, les conflits socio-environnementaux, qui
impliquent de nombreuses communautés indigènes et paysannes, sont de plus en
plus importants |14|.
Au cours des dernières années, certaines manifestations massives mettant en
cause la politique du gouvernement ont réuni de nombreux secteurs de la gauche
équatorienne (partis politiques comme le MPD, syndicats, enseignants,
étudiants, mouvements autochtones, féministes et écologistes) |15|.
(4)
Rafael Correa a-t-il libéré le pays de la dette
Dette publique extérieure de l’Equateur |
Pendant les
deux premières années du premier mandat de Rafael Correa (président depuis le
17 janvier 2007), la dette publique extérieure du pays a poursuivi la baisse
qu’elle avait entamée dès 1999 |16|,
notamment sous l’effet du prix élevé du pétrole mais aussi du refus de Correa
de payer la partie illégitime de la dette contractée auprès du FMI. Mais depuis 2009, elle est repartie à la
hausse et frôle les 16 milliards de $ en 2014, représentant 16% du PIB |17|. L’Équateur a, de
nouveau, fortement creusé sa dette en empruntant, notamment auprès de banques
publiques chinoises, pour un total qui avoisine les 8 milliards de dollars (6,3
milliards en février 2014) à des taux d’intérêt très élevés (entre 6 et 8%). La
dette publique extérieure de l’Équateur envers la Chine, qui représente déjà
plus de 36% de son endettement total (sans compter les crédits garantis par la
fourniture de pétrole) devrait augmenter de près de 50% avec les 7 milliards de
dollars pressentis pour le financement de la Raffinerie du Pacifique |18|.
(5) Rafael
Correa a-t-il réduit la pauvreté et les inégalités ?
Oui, mais par
quel biais ? Au cours de la décennie 2002-2012, les prix des matières
premières ont été au zénith. Les dépenses sociales des Etats se sont accrues
partout en Amérique latine : en 2010-2011, rapportées au PIB de chaque
pays, elles ont été plus importantes en Colombie, fidèle alliée des Etats-Unis,
et au Chili - élève-modèle des institutions financières internationales - qu’en
Equateur ! Après avoir augmenté dans les années 1980, la pauvreté
(monétaire) a elle aussi reculé dans l’ensemble de la région, et, là encore, le
libéral Pérou affiche une baisse plus importante (28,9 points sur dix ans) que
l’Equateur (16,8 points, ex aequo avec la Colombie) |19|.
C’est ce qu’on appelle la décennie « euphorique » |20| :
l’Amérique latine a enregistré un taux de croissance moyen de 4%, notamment
grâce à la hausse soutenue des prix des matières premières. Mais qu’en est-il
aujourd’hui, alors que les prix des métaux baissent depuis 2012 et celui de
pétrole chute depuis l’été 2014 ? L’Equateur peut-il vraiment suivre
l’exemple de l’Arabie Saoudite qui, elle aussi, tire ses revenus du pétrole ?
Et, avant tout, quels sont les coûts sociaux et environnementaux de cette
« euphorie » ?
(6) Rafael
Correa a-t-il changé le modèle économique du pays ?
Les
colonisations espagnole et portugaise ont légué aux pays latino-américains un
modèle économique basé sur l’exportation de leurs richesses naturelles. Ni les
indépendances, ni les tentatives d’industrialisation par substitution aux
importations ne sont parvenues à inverser ce « destin » transformé en
un « modèle de développement ». Dans les années 1990-2000, la
« primarisation » des économies nationales est renforcée par la
gestion de la crise de la dette par les institutions financières
internationales et leurs politiques d’ajustement
structurel, qui ont forcé l’ouverture des secteurs
extractifs aux capitaux privés. Malgré les effets d’annonce en début de son
premier mandat, d’aucune façon, Rafael Correa et ses gouvernements successifs
n’ont revu l’essence de ce modèle, toujours basé sur l’exploitation massive et
destructrice des ressources naturelles - extractivisme - quand bien même l’État
se donne plus de moyens de contrôle des projets et qu’il récupère une plus
importante partie de la rente. Comme depuis 500 ans, l’Équateur de Rafael Correa
reste « exportateur de la nature ». Les produits primaires (en
majeure partie pétrole, bananes et produits de la pêche) représentent 91,2% de
la valeur totale de ses exportations |21|.
La rente extractive est vitale pour l’Etat, plus d’un tiers de ses revenus
proviennent du pétrole |22|
. Sa dépendance vis-à-vis de ses clients - les pays riches ou émergents –
demeure, et la chute du prix du baril depuis l’été 2014 rend plus prégnante la
nécessité de chercher d’autres sources de revenus… en développant, par exemple,
l’activité minière !
(7) Rafael
Correa est-il anticolonialiste ?
Carte de l’Amazonie pétrolière en Equateur
Les visages et
les pays d’origine des colons ont changé, mais les fronts pionniers continuent
à avancer sur les derniers espaces intouchés. Sous couleur de l’émancipation
promise par le « socialisme du XXIe siècle », une nouvelle
conquête de terrae nulliae est en œuvre. La logique extractiviste, y compris
dans des territoires à la biodiversité exceptionnelle, se poursuit avec le même
cynisme qu’auparavant |23|. Alors que l’Équateur de
Correa avait promis d’œuvrer pour la préservation du parc Yasuni de
l’exploitation pétrolière, il a récemment fait volte-face et de nouvelles
concessions ont finalement été accordées dans le parc (bloc 31). Pour mieux
comprendre la situation, et mesurer la trahison que représente cette décision
vis-à-vis des mouvements sociaux, extraire du pétrole dans cette zone revient à
ce que Jean-Luc Mélenchon, une fois au pouvoir, accorde le droit d’exploiter le
gaz et le pétrole de schiste dans les Cévennes ou en Seine-et-Marne à Chevron
ou à BP. C’est pourtant ce que fait Rafael Correa avec le pétrole du Yasuni,
réduisant à néant le fameux projet Yasuni-ITT, qui visait à ne pas exploiter le
pétrole en échange de dons internationaux |24|.
Avant son arrivée au pouvoir, 30% de l’Amazonie équatorienne était
concessionnée aux entreprises pétrolières, aujourd’hui, c’est presque 80%
(carte disponible sur www.aldeah.org/files/images/...) |25|.
La
détermination du Président à faire de l’Equateur un pays à la pointe de
l’extractivisme |26| a de quoi faire pâlir de
jalousie l’écolo-productiviste tartuffe Arnaud Montebourg. Rafael Correa a même
déclaré, sans sourciller, que l’interdiction des OGM, inscrite dans la Constitution de 2008,
était « une erreur » |27|. Pensant probablement à
Monsanto, soucieuse de pouvoir vendre ses semences et son Roundup.
(8)
Progressisme (occidental) ou décolonisation ?
La Constitution
de 2008 n’était pas l’œuvre de Correa, mais de l’Assemblée Constituante
impliquant de nombreuses forces sociales. Elle a fait du pays, du moins sur le
papier, un État plurinational, reconnaissant l’égalité entre
« nations » et cultures, métisse et indigènes. Symbole de cette
transformation, le « Sumak Kawsay » - un ensemble de principes
d’organisation politique, économique et sociale inspiré des pratiques
autochtones, traduit en espagnol par « buen vivir » - devait guider
la politique du pays, lui offrant « une vision utopique du futur |28| ».
Dans le même mouvement, la « nature » se voyait reconnaître des
droits et l’Équateur se disait prêt à garder sous terre les 900 millions de
barils de pétrole dans le parc Yasuni |29|.
Sept ans plus
tard, le projet ITT-Yasuni a été abandonné |30|.
Dans le discours du pouvoir, le « buen vivir » n’est plus qu’un
slogan utilisé à des fins de marketing politique, un
« terme-produit » fourre-tout qui se confond, selon les besoins de
ceux qui l’utilisent, avec le « socialisme », le « développement »,
« les services de base », voire « l’accroissement du pouvoir
d’achat ». Vidé de sa substance, de sa charge potentiellement subversive,
la notion de buen vivir, tout comme d’autres « concepts »
« indigènes », sont devenus des folklorismes utilisés non seulement
hors propos, mais aussi, voire surtout, détournés pour justifier des projets
diamétralement opposés à ce qu’ils sont censés signifier.
Ainsi, le
projet-phare (après l’abandon de ITT-Yasuni) de la « révolution
citoyenne », la méga cité de la connaissance - conçue dans la plus pure
tradition disciplinaire, technocrate et méritocratique occidentale, s’inspirant
du modèle sud-coréen et devant devenir un pôle d’excellence dans les nouvelles
sciences et technologies (celles-là mêmes dont le courant transhumaniste
appelle de ses vœux la convergence) - a été baptisée Yachay,
« sagesse » ou « savoir » chamanique en langue quichua, se
référant à une tradition ancestrale et toujours bien vivante. Autant dire que
les Yachak (chamans) indigènes le prennent comme une insulte.
Rafael Correa
et sa « révolution citoyenne » œuvrent bel et bien à la modernisation
capitaliste du pays. Selon le schéma classique - celui de la colonisation, du
FMI, de la Banque Mondiale, de Washington
ou de Pékin - la modernisation passe par l’industrialisation et l’extractivisme
est un préalable à cette dernière. Rien ne garantit que l’Équateur passe de
cette première « étape » à la seconde. Quoi qu’il arrive, les
sociétés indigènes et paysannes, considérées dans ce modèle comme arriérées,
doivent non seulement s’ouvrir au « progrès » et à ses lumières, mais
aussi en payer les frais.
Plutôt
que de chercher des idoles exotiques légitimant ce modèle prédateur, les
militants anticapitalistes de France et d’ailleurs devraient plutôt tisser des
liens solidaires avec les luttes sociales qui lui résistent. Tout comme,
pendant la guerre froide, certains ont su refuser de choisir entre le
« capitalisme de marché » des pays occidentaux et le
« capitalisme d’État » du bloc de l’Est, ayons le courage de refuser
et les politiques d’austérité imposées par la Troika, et la voie tracée par de
nouveaux messies venus d’ailleurs qui ne servent, au final, que la reproduction
du capital en sacrifiant les territoires et leurs habitants sur l’autel du
progrès. Il existe d’autres voies, en dehors du capitalisme, qu’il soit andin,
amazonien, chinois, français, états-unien, ou même grec.
Source : aldeah.org
Notes :
|1|
« El desafío de Rafael Correa », dans El telégrafo, 15 janvier 2012. http://www.telegrafo.com.ec/noticia...
|5|
Un décret n’est pas une loi votée par le parlement mais un texte issu
directement de l’exécutif. http://decretos.cege.gob.ec/decreto...
|7|
Pour en savoir plus : http://www.aldeah.org/fr/equateur.
|10|
Alexis Mera se refirió a las mujeres luchadoras, en oficio al Presidente, como
“Las mal culiadas de siempre”. http://www.lasanta.com.ec/Magazine-...
|15|
Voir par exemple les mobilisations du 22 mars 2012 (la marche pour l’eau), du
17 septembre 2014, du 19 mars 2015.
|16|
La dette publique extérieure de l’Equateur était de 14 milliards de $ en 1999,
de 8 milliards en 2009. Elle est de nouveau de 16 milliards aujourd’hui.
Source : http://data.iadb.org/ViewIndicator/...
|18|
Voir : http://economia.elpais.com/economia...
et les travaux de Paulina Garzón, disponibles ici : http://montecristivive.com/wp-conte...,
et ici : http://www.dar.org.pe/archivos/even...
Lire également http://www.forumdesalternatives.org...].
De plus, si Correa surfe encore sur le fait qu’il a expulsé du pays les
institutions financières internationales, la Banque mondiale et le FMI - ce qui
l’a transformé en « star » aux yeux des partis de gauche
européens -, l’Etat équatorien émet de nouveau des titres sur les marchés
financiers (sous la conduite de Citibank et du Crédit suisse…) et a récemment
fait appel à la Banque mondiale ... et même à Goldman Sachs[[http://www.cetri.be/spip.php?article3627
et note (4) http://cadtm.org/Situation-internat...
- nh2-4
|19|
Panorama social de América Latina 2012, CEPAL, Santiago de Chile, 2012 ;
Panorama social de América Latina 2013, CEPAL, Santiago de Chile, 2013.
|20|
Panorama social de América Latina 2012, CEPAL, Santiago de Chile, 2012 ;
Panorama social de América Latina 2013, CEPAL, Santiago de Chile, 2013.
|21|
Anuario estadístico de América Latina y el Caribe, CEPAL, 2013, p. 112.
|22|
Données EIA (2011/2012) et CEPAL/UNASUR (2013) http://www.coface.com/fr/Etudes-eco....
|25|
11e appel d’offres. Certaines concessions, déjà attribuées avant le
lancement de l’initiative Yasuní-ITT (2007) se trouvent à l’intérieur du parc
Yasuní et le pétrole y est déjà exploité. Carte sur www.aldeah.org/files/images/....
|28|
Alberto Flores Galindo, auteur péruvien cité par Acosta dans “El buen vivir en
Ecuador : ¿marketing político o proyecto en disputa ?” Un diálogo con
Alberto Acosta, ÍCONOS 48, 2014, pp. 101-117
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