Bientôt des OGM dans vos assiettes,
un grand pas vers le TTIP !
11 des 19 OGM sont produits par la multinationale américaine Monsanto (du soja, du maïs, du colza et du coton). Les huit restants viennent de la firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF.
Interdire les OGM, c’est arrêter l’océan avec les mains
Nous espérons à présent que les États interdisent sur leur territoire les organismes génétiquement modifiés. Toutefois, nous sommes dans un vaste marché unique européen.
« Il serait difficile de garantir que tous les produits de consommation soient sans OGM : en effet la règlementation actuelle sur l’étiquetage n’impose pas d’indiquer si ces produits proviennent d’animaux élevés ou non avec des OGM.
De plus, on ne pourrait interdire aux abeilles ou au vent de disséminer les OGM d’un champ en cultivant vers un champ sain » tempête encore l’Eurodéputé PS.
OGM – TTIP : même combat et même principe du cheval de Troie
Les Américains se disent déçus officiellement de la possibilité des États membres de pouvoir refuser les OGM sur leurs terres. Officieusement, l’arrivée de ces nouveaux OGM sur le marché et, in fine, dans nos rayons est pourtant une bonne nouvelle pour les autorités outre atlantique. En effet, à terme, il est probable que les produits OGM ou nourris aux OGM se consommeraient à travers l’Europe et que donc les États ayant d’abord refusé finissent par les accepter.
Cela rappelle étrangement la technique du cheval de Troie que les négociateurs américains utilisent dans le cadre du traité transatlantique TTIP.
La question n’est pas d’être pour ou contre les OGM : la question est de savoir
"59% des européens trouvent les OGM dangereux. (Eurostat)
A chaque étude mettant au pilori les OGM, une contre étude annonce le contraire dans les semaines qui suivent : un affrontement pro contre anti OGM dont les consommateurs est depuis le début le grand perdant.
C'est donc, dans un tel cas, le principe de précaution qui devrait prévaloir le temps de pouvoir certifier à 100% que les allégations autour des OGM sont fausses ou de pouvoir prouver que les consommateurs prennent le risque de s’empoisonner via le contenu de leur assiette.
La parade
D’une part, il faut faire pression sur les gouvernements afin qu’ils n’acceptent pas les OGM sur leur territoire.
D’autre part, il faut activer une législation d’étiquetage stricte sur la présence d’OGM pour des produits tels que le lait, les œufs ou la viande !
Enfin, il faut que l’Europe supervise des contrôles accrus en matière de traçabilité des aliments pour les humains et pour les animaux.
Conclusion
« À aucun moment, je n’accepterai d’être complice d’un abaissement des normes européennes. À aucun moment, nous ne pourrons accepter de mettre en péril la sécurité alimentaire des consommateurs européens.
À aucun moment nous ne devons accepter que l’intérêt particulier de quelques multinationales ne l’emporte sur l’intérêt général de 500 millions de citoyens. » conclut Marc Tarabella, Eurodéputé PS.
Source : http://www.ps.be/Pagetype1/Actus/News/Bientot-des-OGM-dans-vos-assiettes,-un-grand-pas-v.aspx
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