Prenez votre temps pour lire ce qu'il s'est passé pendant ce mois d'octobre autour de Notre Dame Des Landes et de la Zone du Testet.
Merci à l'auteur pour cet excellent compte-rendu
PROJET D’AYRAULT – PORT
de NOTRE DAME DES LANDES (44)
octobre 2014
ZAD du TESTET –
PROJET D’UN BARRAGE POUR L’IRRIGATION DU MAÏS (81)
Infos
du 1er au
5 octobre
Mercredi
1er octobre
JUSTICE
- La
décision du tribunal concernant les arrêtés préfectoraux était
au départ attendue pour octobre...
Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : La décision sur les recours prévue pour 2015
Manifestation contre le
projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes à Nantes le 22 février
2014.
- SALOM-GOMIS
SEBASTIEN/SIPA
La
décision du tribunal administratif de Nantes concernant les recours
déposés contre les arrêtés préfectoraux autorisant le coup
d'envoi des travaux du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes
serait attendue pour 2015, selon le président du conseil régional
des Pays de la Loire, Jacques Auxiette, et l'Acipa, principale
association opposée au projet. L'échéance du mois d'octobre était
jusque-là régulièrement évoquée pour le rendu de ces décisions.
D'ici mars 2015
«Les
éléments dont on dispose laissent à penser que la décision serait
désormais plutôt pour la fin d'année ou le début d'année
prochaine», a rapporté ce lundi midi Jacques Auxiette.
«Le
tribunal nous a informés que la décision tomberait courant premier
semestre 2015», indique de son côté Julien Durand, l'un des
porte-parole de l'Acipa.
Deux recours déposés
Deux
recours ont été déposés par les collectifs opposés au projet et
des associations environnementales : l'un contre l'arrêté
préfectoral relatif à la loi sur l'eau, l'autre contre l'arrêté
relatif au transfert des espèces protégées.
Un
accord politique entre l'Etat, le PS et les opposants prévoit la
suspension
des travaux jusqu'à
l'épuisement des recours. «Si on avait la malchance de perdre,
il y aurait encore la possibilité de faire appel, puis de saisir le
Conseil d'Etat», prévient Julien Durand de l'Acipa.
Frederic
Brenon – 20
minutes
Notre-Dame-des-Landes.
Aéroport : sans doute rien ne se fera avant 2016
Dimanche, la ministre socialiste de l'Ecologie, Ségolène Royal, a assuré lors du Grand Rendez-vous I>Télé-Europe 1-Le Monde ignorer si le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes se fera.L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes devait ouvrir en octobre 2017
De
fait, le projet est aujourd'hui bloqué par différents recours et
l'engagement du gouvernement de ne rien faire tant que ces derniers
n'étaient pas épuisés.
Quatre
procédures sont particulièrement suivies :
?
le recours contre les arrêtés préfectoraux Loi sur l'eau et
Espèces protégées pour lesquel le Tribunal administratif de Nantes
doit statuer au cours du premier trimestre 2015.
?
le recours contre la déclaration d'utilité publique concernant
l'adaptation des voiries locales à l'implantation de l'aéroport.
?
la Commision européenne a lancé une procédure pré-contentieuse
contre la France pour non respect des règles communautaires
environnementales. Elle devrait reprendre très prochainement les
discussions avec le gouvernement, comme l'assure un représentant de
la Commission.
?
le Collectif des élus doutant de la pertinence du projet d'aéroport
(Cedpa) s'apprête à lancer une nouvelle procédure pour demander le
remboursement des aides publiques accordées à AGO, concessionnaire
du projet, pour la période 2011-2013, soit plus de 37 millions
d'euros auxquels s'ajoutent les intérêts. Le collectif avait écrit
vainement en juillet à l'Etat et aux collectivités concernées.
"Seule
la Carène nous a répondu pour dire qu'elle ne demanderait rien à
AGO",
précise Françoise Verchère, conseillère générale Parti de
gauche et porte parole du Cedpa.
« Rien
ne pourra se faire avant un an
», constate Ronan Dantec, sénateur EELV de Loire-Atlantique. « Le
tribunal administratif doit se prononcer au début de l’année
prochaine sur les arrêtés Loi sur l’eau et Espèces protégées.
Mais en mars il y aura les élections départementales et je vois mal
François Hollande lancer les choses avant. Et après, la période
pour l’abattage des arbres sera passée »,
précise-t-il avant d’ajouter : « Ce
qui nous repousse à l’automne. mais vu qu’il y aura les
élections régionales en décembre, il y a de fortes chances que
rien ne bouge d’ici là ».
À
l’en croire, le projet serait donc au minimum encore bloqué
jusqu’en 2016… Initialement, son ouverture était prévue au plus
tard le 1er octobre 2017.
Courrier
de l'Ouest - Maville Angers
- Dans la presse, les pronostics vont bon train (...encore des histoires de LGV...) : pas de reprise des travaux avant 2015 pour certains, avant 2016 pour d’autres, jamais pour nous !
Fête des battages à St Jean du Tertre -
Zad de NDDL
On engrange le blé sur la Zad de Notre Dame des Landes
La
Fête des battages
a eu lieu les 27/28 septembre à la ferme de Saint-Jean-du-Tertre,
occupée depuis avril 2013 ; elle a permis de (re)découvrir ce
lieu, de montrer que les projets avancent, de battre et trier
les céréales (blés,
seigles et orges...)
récoltées pendant l’été, dans la dynamique de préservation
et de multiplication des semences paysannes
"Il
y a eu une belle énergie et beaucoup de grains engrangés !"
témoigne
l'une des participantes.
La
ferme est désormais habitée par 4 personnes. Elle a été réparée,
aménagée et du matériel agricole a été acheté. Une meunerie a
été installée et ce jour-là c'était la 1ère fois qu'on y
faisait de la farine !
Cette
Fête
des battages
avait été organisée par les occupants de la ferme de St
Jean du Tertre
avec les paysans du collectif COPAIN,
et le CIVAM
(Centre
d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural).
Au
programme du samedi : battages,
mise en route du moulin, pique-nique partagé le midi, présentation
de la ferme et de la meunerie, interventions et discussions sur les
enjeux liés aux semences paysannes, tournoi de soule (lutte),
banquet en soirée (galettes, frites, légumes...) et musique.
Battage
du blé
Céréales
stockées sous le hangar : blé en mélange, orge, seigle
Batteuse
à bottillons (pour les petites quantités) et semences paysannes du
CIVAM
Le
blé est stocké dans les cellules avant d'être envoyé, au moyen
d'une vis, vers la trémie du
moulin à farine.
Après
avoir été tamisée, la farine est mise en sacs.
On
faisait déjà du pain sur la Zad (et il est bon !) maintenant il
sera possible de le fabriquer avec la farine produite directement sur
place. Certains paysans-boulangers des alentours sont intéressés
par cet outil qui sera géré collectivement. La meunerie est l'un
des projets de la ferme de St Jean du Tertre et d'autres projets sont
en réflexion.
En
soirée, après les battages, un banquet réunissait participants et
visiteurs, une cantine de Rennes avait préparé des galettes et leur
garniture tout l'après-midi, elles ont eu du succès... de même que
les frites-maison faites avec les pommes de terre récoltées sur la
Zad dans des friteuses imaginées et fabriquées sur place... la Zad
est bel et bien un laboratoire de techniques alternatives.
Les
semences paysannes sont sélectionnées et multipliées dans des
champs et des jardins. Elles sont une alternative aux semences
industrielles standardisées, non reproductibles et/ou OGM. Ce sont
des populations de plantes diversifiées, variables et non
appropriables par un titre de propriété. Elles se sèment et se
ressèment au gré des échanges entre ceux qui les cultivent, dans
le respect des droits d'usage définis par les collectifs qui les ont
sélectionnées et conservées. Leurs caractéristiques les rendent
essentielles pour adapter la production agricole à la diversité et
à la variabilité des terroirs, des climats, des pratiques paysannes
pour nourrir sainement les hommes dans le respect de l'environnement.
Elles redonnent de l'autonomie au métier de paysan mais elles sont
aujourd'hui menacées par un cadre règlementaire contraignant.
Presquile
Gazette
- L’Assemblée du mouvement de lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes du 30 septembre appelle à aller massivement au rassemblement du 25 octobre contre le barrage de Sivens, et invite tous les comités et opposant-e-s à s’organiser pour s’y rendre.
Un
départ en bus aura lieu depuis la ZAD :
si vous êtes intéressé-e-s, envoyez dés que possible un mail à
tousautestet(at)riseup.net
plus d’infos bientôt
si vous êtes intéressé-e-s, envoyez dés que possible un mail à
tousautestet(at)riseup.net
plus d’infos bientôt
En
attendant, illes ont besoin de matériel :
https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/zad-du-testet/besoins/
Il est possible de déposer du matériel à la Wardine, pour que ça parte avec les prochains départs pour là-bas.
Il est possible de déposer du matériel à la Wardine, pour que ça parte avec les prochains départs pour là-bas.
Vendredi
3 octobre
La barge à paille d’avoine a commencé son lent périple sur le
canal de Nantes à Brest. Le conseil général se vengeant comme il
peut (bassement), ils et elles ont quelques ennuis avec les bleus et
demandent du soutien pour continuer le périple. Voici leur message :
"Sos sur la barge
Salut, nous sommes à la touche au Thébaut, le conseil général nous
demande de décharger et de démonter notre embarcation sous prétexte
que nous n’avons pas d’autorisation de navigation ni d’assurance.
Demain nous appelons le conseil général, la ddtm pour négocier,
puis ensuite nous aviserons, plusieurs copains nous rejoignent dès
ce soir, nous sommes plutôt déterminer à passer quand même, nous
aurons sûrement besoin d’un coup de main, à l’écluse de Barel
qui est fermée pour nous par ordre du conseil général. Merci de
faire passer le message à un maximum de personnes. Dis aux gens d’apportez leurs victuailles, et de l’eau, on aura plus d’infos en
fin de matinée, téléphone-nous demain pour les infos plus
fraîches. Biz des bargeots de la barge, Christophe et Nat"
Voici
l’E.A.D (embarcation à défendre) :
ça fait rêver, non ?
La bande organisée de 3, 4 chefs d’entreprise et
concessionnaires à la retraite, "les ailes pour l’ouest",
a apparemment arrêté de siroter du champagne sur le yacht de son
président pour accoucher d’une idée de génie :
Ségolène
Royal dit vouloir prendre une
décision "concertée"
à propos de l’aéroport. Ce
qu’on voudrait plutôt c’est qu’elle cesse de croire qu’elle
ou ses consoeurs et confrères ont la moindre légitimité pour
prendre une quelconque décision
Infos de la semaine du 6 au 12 octobre
Lundi
6 octobre
Appel
à rassemblement le 22 octobre pour le procès en expulsion de la
famille Herbin à 9h devant le tribunal de Saint Nazaire - rdv
covoiturage à 7h aux Ardillières
Mercredi
8 octobre
Notre-Dame-des-Landes : un document de travail évoque un début de construction
Le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes est-il vraiment gelé ? France Bleu Loire Océan s'est procuré un document de travail confidentiel, envoyé le 19 septembre par les services du premier ministre au préfet des Pays de la Loire, dans lequel figure en bonne place la construction de la route devant desservir l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
En
tête des opérations prioritaires pour l'Etat dans le volet routier,
selon ce document : le financement de 11 kilomètres
de quatre voies reliant deux routes nationales – la
Nantes-Rennes
et la Nantes-Vannes – pour un montant de 97,7 millions
d'euros, soit le tronçon routier censé desservir
le futur aéroport et, en premier lieu, son chantier. Ce serait le
plus gros projet routier
de l'Etat dans la région Pays de la Loire.
Ce
document confidentiel est une « note blanche » non signée
et non datée concernant les grands projets d'investissement de
l'Etat dans les six années à venir
en Pays de la Loire, le mandat de négociation du préfet de région
pour discuter
du prochain contrat de projet qui sera signé entre l'Etat et le
conseil régional. Il laisse néanmoins entendre
que le projet d'aéroport n'est pas totalement abandonné par le
gouvernement.
Le
Monde.fr
Notre Dame des Landes : l’Etat n’a rien abandonné et veut réaliser le barreau routier
Dans
un document confidentiel révélé par France Bleu Loire Océan, une
« note
blanche »
envoyée par Matignon au préfet des Pays de la Loire, on apprend que
le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, du moins sa
desserte, fait partie des priorités de l’Etat.
France
Bleu Loire Océan s’est procuré une note confidentielle envoyée
par les services du Premier ministre au préfet des Pays de la Loire.
Ce document, daté du 19 septembre, liste les grands projets
d’investissement pour les six années à venir dans la région.
Il
s’agit du mandat de négociation du préfet pour discuter du
prochain contrat de projets qui sera signé pour la période
2015/2020 entre l’Etat et le Conseil régional. Un document de
travail de trente-cinq pages, dans lequel figure le plan de
financement de la desserte de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Accès
au chantier
Dans
un tableau listant les opérations prioritaires pour l’Etat figure
en première place dans le volet routier le financement de 11
kilomètres de 2x2 voies entre la Nationale 137 Nantes-Rennes à
hauteur de Grandchamp-des-Fontaines et de la route 165 de Nantes à
Vannes au Temple-de-Bretagne : il s’agit du tronçon routier
censé desservir le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Et
avant cela, de permettre l’accès au chantier. Signe que ce projet
d’aéroport n’est
pas du tout abandonné par le gouvernement.
Plus
gros projet routier
Montant
total de cet investissement : 97,7 millions d’euros, dont a
priori la moitié à la charge de l’Etat. C’est de loin le plus
gros projet routier que l’Etat entend mener dans les six années à
venir en Pays de la Loire.
Le
projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n’est pas abandonné
comme essaient de le faire croire les opposants, estime un pro
aéroport. Rien de nouveau sous le soleil rétorque un élu
écologiste : l’Etat ne veut donner aucun signe ni aux uns et
aux autres et se contente de reprendre ce projet de barreau routier
qui figurait déjà dans la Déclaration d’Utilité Publique de
2008.
France
Bleu Loire Océan
NDA :
à rajouter à la facture du P.P.P. ces 97,7 millions d’euros du
barreau routier à la charge du contribuable
(soit
presque 9 millions le km)
Le
Canard enchainé
TABLEAU
COMPARATIF d’après l’article du Canard
Permis
de Construire du 30-04-2013
|
pour
5 millions de passagers / an
|
||
P.P.P.
de 450 millions d'€
|
|||
poste
|
aéroport
de
|
projet
|
préconisations
|
BOUGUENAIS
|
NDDL
|
STAC
*
|
|
zone
départ / arrivée
|
4.200
m2
|
2.670
m2
|
5.000
m2
|
comptoirs
enregistrement
|
34
|
28
dont :
|
40
|
16
conventionnels
|
|||
12
simplifiés =
|
|||
automatiques
sans tapis roulant
|
|||
postes
de contrôle
|
8
|
7
|
|
salles
d'embarquement
|
3.775
m2
|
2.850
m2
|
4.446
m2
|
zones
passagères
|
11.250
m2
|
10.000
m2
|
14.250
m2
|
passerelles
d'accès
|
5
|
2
|
|
parking
avions
|
121.600
m2
|
101.800
m2
|
|
soit
23 places
|
soit
20 places
|
||
livraison
bagages
|
2.174
m2
|
||
3
fois + que la norme
|
|||
galerie
commerciale
|
environ
1.500 m2
|
2.500
m2
|
|
pistes
|
1
de
2.900 m
|
1
de
2.900 m
|
|
1
de
2.700 m
|
|||
Genève
= 1 piste de 2.900 m pour 14 millions de passagers / an
|
|||
*
STAC : Service Technique de l'Aviation Civile
|
Nouveau mensonge dans le dossier du projet d'aéroport à
Notre-Dame-des-Landes
Le
Canard
Enchaîné vient de révéler un nouveau mensonge de taille dans
le dossier de Notre-Dame-des-Landes.
Le
permis de construire déposé par AGO/Vinci en avril 2013 montre
à l'évidence que la Direction Générale de l'Aviation Civile a
fait une bien curieuse étude sur le réaménagement de
Nantes-Atlantique, en surestimant les surfaces nécessaires alors
qu'elle a accepté pour Notre-Dame-des-Landes une qualité de service
à l'usager inférieure : halls départ et arrivée, comptoirs
d'enregistrement, postes de contrôle, aires de stationnement des
avions, rien ne ressemble à ce que l'on prétend nécessaire pour
Nantes-Atlantique. Cela montre aussi que la "concertation "
mise en place à la demande de la commission du dialogue n'a été
qu'un simulacre. Les élus du CéDpa avaient demandé une comparaison
entre Notre-Dame-des-Landes et le projet proposé pour
Bouguenais. En vain. On comprend pourquoi...
En
tout état de cause la contre étude faite par des architectes pour
le CéDpa sur le réaménagement de Nantes Atlantique se trouve
de fait confortée par ce qui est révélé aujourd'hui. On peut
rénover à moindre frais et avec une bonne qualité de service
l'aéroport actuel. Notre Dame des Landes, "l'aéroport du Grand
Ouest" présenté comme le top du top serait un aéroport
plutôt low cost, où seules les surfaces commerciales sont
prioritaires. Et c'est pour cela qu'on exproprie, qu'on veut
sacrifier une zone humide remarquable et dépenser de l'argent public
?
Il est
plus que temps pour les ministres concernés de prendre la mesure de
la gravité des nombreuses manipulations sur lesquelles ce
dossier est bâti, d'entendre enfin les opposants et d'étudier
sérieusement le réaménagement immédiat de Nantes-Atlantique. AGO
saura assurément le mener, et pour pas cher !
Pour
notre part nous allons tenter de creuser les révélations du Canard
Enchaîné et en informer largement la population.
Le
CéDpa et l'ACIPA
Infos de la semaine du 13 au 19 octobre
Jeudi
16 octobre
Fichage des journalistes sur le dossier #NDDL? (Communiqué de presse)
COMMUNIQUÉ
DE PRESSE du Club de la Presse de Nantes-Atlantique
Fichage
des journalistes sur NDDL ? Le Club de la presse Nantes
Atlantique demande des explications
Dans
le livre Insoumise,
paru mercredi 15 octobre, l'ancienne ministre PS de l'Ecologie du
gouvernement Ayrault, Delphine Batho, évoque une « liste
diffusée lors d'une réunion interministérielle ». Fournie
par des collaborateurs, elle classerait les journalistes et les
médias en trois catégories vis-à-vis du projet d'aéroport à
Notre-Dame-des-Landes : « les anti », « les
neutres », « les pour ».
Durant
ces dernières années, nous avons tous travaillé sur le dossier de
NDDL en tant que professionnels de l'information. Nous sommes donc
tous potentiellement concernés par cette liste.
Classer
des journalistes et des médias dans des "catégories d'opinions
supposées", comme cela est avancé par Madame Batho, est un
affront à notre indépendance, notre professionnalisme et notre
neutralité.
Le
Club de la Presse de Nantes rappelle que les journalistes ont certes
des opinions personnelles comme tout citoyen dans ce pays, mais
qu'ils ont surtout et avant tout une éthique, une déontologie et
des principes professionnels qui s'appliquent sur le sujet NDDL,
comme sur tous les autres. C'est pourquoi le CPNA demande
publiquement des explications au député de Loire-Atlantique
Jean-Marc Ayrault, ancien Premier Ministre, à l'actuel Premier
Ministre Manuel Valls et à ses services, mais aussi à Delphine
Batho, sur des questions essentielles :
- Cette liste a t-elle existé ? Existe-elle toujours ?
- Si oui, qui a pris la décision de la constituer ?
- A quel moment et à qui aurait-elle été communiquée ?
- Quelles techniques de surveillance et de collecte d'informations auraient été utilisées ?
- Dans quel cadre légal ?
- Cette liste a t-elle existé ? Existe-elle toujours ?
- Si oui, qui a pris la décision de la constituer ?
- A quel moment et à qui aurait-elle été communiquée ?
- Quelles techniques de surveillance et de collecte d'informations auraient été utilisées ?
- Dans quel cadre légal ?
Suite
aux réponses fournies (ou pas) par les principaux intéressés, le
Club de la Presse de Nantes se réserve le droit d'entreprendre
d'autres actions.
Le
conseil d'administration du Club de la Presse Nantes Atlantique -
Médiapart
Vendredi
17 octobre
Futur aéroport L'instruction du permis de construire suspendue
"L'instruction
du permis de construire déposé, en avril 2013, a été suspendue"
indique la préfecture.
La
préfecture indiquait hier dans un communiqué adressé aux médias,
mais surtout aux opposants : "Le
futur aéroport du grand ouest correspond aux nouvelles
pratiques des passagers et des compagnies aériennes
(dématérialisation des démarches aéro-portuaires, temps
d'occupation des postes de stationnement avion plus faible , moindre
usage des passerelles etc...). Il est également prévu pour
être évolutif de 4 millions de passagers jusqu' à 5 ,
7 et 9 millions de passagers."
En
cela, rien de vraiment nouveau, Aéroport du grand ouest (AGO-Vinci)
avait déclaré effectivement dans un entretien à Presse Océan la
semaine dernière que dans l’avant-projet, le nouvel équipement et
les modalités du permis de construire seraient amenées à évoluer
avec les années en fonction de la fréquentation.
Toutefois,
il n'avait jamais encore été dit publiquement que le permis était
à l'instruction. Or, la préfecture poursuit :
"L'instruction
du permis de construire déposé, en avril 2013, a été
suspendue dans l'attente des recours sur les arrêtés
environnementaux. Elle reprendra sur la base d'un dossier qui
tiendra compte de l'évolution des conditions de mise en œuvre
du projet (date de mise en service, développement du
trafic)".
Ce
que cela change ?
La
suspension en tant que telle n'avait jamais été confirmée. En
évoquant à plusieurs reprises « la suspension du projet
jusqu'à l’épuisement des recours », les services de l'Etat
laissaient principalement entendre qu'il n'y aurait plus
d'intervention policière sur la ZAD ni de démarrage des travaux.
Concrètement,
cette nouvelle information confirme le report du projet. A savoir que
les jugements contre les premiers recours déposés contre les
arrêtés Loi sur l'eau et espèces protégées (indispensables au
lancement des travaux préparatoires), ne tomberont qu'au premier
trimestre 2015. Les coupes d'arbres et déplacements d'espèces ne
devant se faire qu'avant le printemps, cela repousserait le début de
ces travaux préparatoires à l'automne, si les arrêtés sont
confirmés par le TA. Or, on voit mal le gouvernement les lancer
trois mois avant les élections régionales. Ce qui amènerait à un
début des travaux dans le courant 2016.
Sachant
qu'il est prévu 3 ans de travaux au total pour construire l'ensemble
du projet, l'ouverture de NDDL ne pourrait donc pas être effective
avant 2019-2020.
Presse
Océan
Samedi
18 octobre
Le
nombre de mouvements d’avions sur l’aéroport de Nantes a baissé
en 2013.
Le
nombre de mouvements d’avions, le critère essentiel pour juger de
la capacité d’un aéroport, a baissé entre 2012 et 2013, passant
de 48.000 à 47.000.
Source : DGAC, Trafic aéroportuaire 1986-2013.- Reporterre
Source : DGAC, Trafic aéroportuaire 1986-2013.- Reporterre
Infos de la semaine du 20 au 26 octobre
Vendredi
24 octobre
Un opposant à Notre-Dame-des-Landes condamné pour avoir "volé"... dans des poubelles
JUSTICE – Un opposant au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été condamné pour le "vol" de denrées alimentaires périmées à l’arrière d’un supermarché, une pratique assez répandue sur la "zone à défendre" du projet d’aéroport.
Le prévenu et les deux personnes qui
l'accompagnaient ont été surpris à l'arrière du Super U de Ligné,
alors qu'ils mettaient des denrées alimentaires périmées dans leur
coffre. Photo : Google Street View
Peut-on
voler quelque chose qui a été jeté par son propriétaire ? Oui, a
tranché jeudi le tribunal correctionnel de Nantes. Celui-ci a
condamné un habitué de la zone d'aménagement différé (ZAD) de
Notre-Dame-des-Landes, "en rupture avec la société de
consommation", à trois mois de prison avec sursis et 105 heures
de travail d’intérêt général (TIG). Il avait été surpris
lundi soir, avec deux autres personnes, à l’arrière du Super U de
Ligné,
en train de charger leur coffre de voiture de poubelles remplies de
denrées alimentaires périmées. Un mode d’approvisionnement assez
répandu sur la ZAD.
"On
marche un peu sur la tête"
Thierry,
39 ans, avait pour cela escaladé le mur d’enceinte du supermarché,
mais n’avait commis aucune infraction. "On marche quand même
un peu sur la tête : comment peut-on considérer que prendre quelque
chose qui n'a plus d'utilité - dès lors que son propriétaire l'a
jeté - c'est du vol ?", plaide son avocat, Me Stéphane
Vallée.
"Pour moi, ça reste d'abord de la récupération, comme ce que
font les gens dans les déchetteries." L’avocat de la défense
critique au passage la "pénalisation à tout-va" du
parquet de Nantes, qui va jusqu'à la "pénalisation de la
misère". La substitut du procureur de la République avait
réclamé, pour sa part, trois mois de prison pour son
client et la révocation de deux autres relevant de sa précédente
condamnation. "Plus de cinq mois de prison, cela me semblerait
démesuré. Mais les faits doivent être sanctionnés", avait
fait valoir la représentante du ministère public.
Interdit
de séjour en Loire-Atlantique
Thierry,
en effet, n'aurait pas dû se trouver en Loire-Atlantique : en
novembre 2012, il avait écopé de six mois de prison avec sursis et
surtout d’une interdiction de séjour dans le département pendant
deux ans, après les heurts qui avaient éclaté avec les forces de
l'ordre sur la "zone
à défendre"
du projet d'aéroport... Mais, à l’audience, le principal
intéressé a plaidé le malentendu. "Pour moi, interdiction de
séjour, ça voulait dire interdiction de dormir, mais pas
interdiction de traverser le département", avance ce père de
deux enfants de 14 et 15 ans, qui "voyage à droite à gauche en
France" depuis dix-huit mois et dort le plus souvent "chez
un ami" à La
Varenne
(Maine-et-Loire). Il s'était ainsi rendu à Nantes pour passer un
entretien d'embauche à l'association de réinsertion L'Atelier.
Metronews
Infos de la semaine du 27 octobre au 2 Novembre
Lundi
27 octobre
Réactions
et nouvelles à propos du meurtre d’un opposant à la construction
du barrage du Testet
70
personnes à Caen ce soir, contre la répression policière. Brève
Ouestorche.
Une
centaine de personnes à Rennes (selon la presse bourgeoise) ce soir.
Oups !
we did it again. The
manif à Nantes ça recommence !
A
Nantes, le rassemblement pour protester contre le meurtre de Rémi et
les assassinats policiers en général est partie en manifestation ce
soir. Nous étions assez nombreu-se-s (entre 600 et mille personnes,
à la louche). On pouvait voir ou entendre parmi les slogans :
"Flics, porcs, assassins", "contre les répressions,
sabotage et rébellion", "au testet comme ailleurs, les
flics assassinent", "l’état tue, il fait son taf",
"la police mutile, la justice relaxe", "vos armes non
léthale tuent, nous n’oublions pas", "22 février :
3 yeux perdus, 26 octobre, 1 mort", "la police tue",
"acab (all cops are bastards)"...
Il
y a eu deux textes lus, un poème, une chanson et quelques
interventions au micro avant le départ en manif’. Les derniers
éléments apportées par l’autopsie n’ont fait que renforçer la
colère, malgré la stratégie du pouvoir de laisser croire à un
flou sur la responsabilité des flics.
Il
a été rappelé qu’aujourd’hui est aussi la date anniversaire de
la mort de Zyed et Bouna, les adolescents morts dans un
transformateur électrique en tentant d’échapper à la police.
La
manif’ était très dynamique, beaucoup de colère mais plutôt
bonne ambiance, beaucoup de tags le long du parcours dès le début
et un peu plus tard quelques vitrines ont volé en éclats, histoire
qu’ils s’en souviennent eux aussi.
Il
y aurait eu quelques arrestations mais pas plus de nouvelles pour
l’instant.
Dimanche
2 novembre
Infos sur la répression
Manifs du 1er novembre contre les violences policières
- 21 arrestations à Nantes, à priori 10 ont déjà été relâchés (1 gav pour port d’un opinel, plusieurs rappels a la loi, 1 convocation)
- 13 arrestations à Toulouse, pas plus de nouvelles
- 5 arrestations à Lille, pas plus d’informations
Engué est toujours en prison suite à la manif’ du 22 février ;
il purge une peine de 16 mois !
Paris : En amont et suite au rassemblement de la Place de
Stalingrad interdit par la préfecture de Paris cet après-midi à
15h, une trentaine de personnes de personnes qui souhaitaient se
rendre à la manifestation à Montreuil ont été interpellées
préventivement sur les quais du métro aux stations Mairie de
Montreuil et Croix de Chavaux.
Près de 400 personnes ont tenté malgré tout de se rassembler sur
la Place de la Rotonde. De nombreux contrôles ont été effectués
aux abords de la place, à la sortie des stations Jaurès et
Stalingrad et aux terrasses de café. Après des contrôles
d’identité successifs, près de 250 personnes sont parvenues à se
rassembler sur la Place de la Rotonde avant d’être chargées,
encerclées et gazées sur les quais, au niveau des cinémas.
Plusieurs personnes ont été molestées à coup de tonfa. 97
fourgons ont été comptabilisés à proximité et de nombreuses
unités de la BAC et de la police renforcent le dispositif de 600
policiers anti-émeute. D’autres charges et nasses ont eu lieu sous
le pont aérien du métro et sur la place de la Rotonde, sur le quai
de Valmy, aboutissant à plus d’une soixantaine d’interpellations
jusqu’à dispersion complète vers 18h. Dans le même temps,
plusieurs personnes ont été interpellées suite à la fouille de
leurs sacs et pour avoir distribué des tracts à proximité.
A 19h30 ce soir, 19 personnes sont en GAV et près de 80 personnes
sont toujours détenues dans le commissariat de la Rue des Évangiles
et devraient bientôt être relâchées une à une (plus de 4h après
leur interpellation). Près de 80 personnes sont rassemblées en
soutien devant le commissariat et ont été gazées et refoulées
brutalement plus loin.
Dans le même temps une réunion est organisée en réaction à 19h
ce soir au CICP.
L’équipe juridique assurant le suivi de la manifestation
[Nantes AntiRep] Ce matin 3 autres personnes qui étaient
en GAV suite à la manif de hier sont ressorties. A coté de ça on a
eu l’information que les dizaines de personnes relâchées hier
étaient déjà en GAV avant le début de la manif.
Nimes : retour sur la manif d’aujourd’hui, 15h à la
Maison Carrée. "Nous sommes une petite centaine autour de nos
affichettes collées par terre. Les bougies ne restent pas allumées,
trop de courants d’air. Les passants s’arrêtent, lisent,
discutent, tout ça dans le calme. Pas d’uniforme en vue.... A 18h
on lève le camp, la nuit tombe."
- Saint Brieuc : retour sur la manif d’hier :
200 personnes de
tout le département présentes hier (1 er novembre) à st Brieuc
pour rendre hommage à Rémi et dénoncer les violences d’état,
les mutilés à vie par des tirs de flash balls et morts par les
armes de la police. Prise de parole sur les blessés et morts
recensés depuis 2005 par leurs armes dite non létales. Le cortège
s’est ensuite mis en route dans les rues de la ville, des tracts
contre les armes de la police ainsi qu’une pétition contre l’usage
du flash ball ont été distribué le long du parcours. Nous avons
fait une halte devant le monument aux morts à côté duquel des
camarades tenaient une banderole sur laquelle on pouvait lire
"violence d’état, Rémi tué le 26/10/2014"
Passage devant le
commissariat puis direction la gendarmerie où nous avons fait un
sitting une dizaines de minutes face à quelques GM .
- La police a de nouveau mutilé à coup de flashball un jeune de 20 ans hier à Blois. Combien de tué-e-s, de mutilé-e-s faudra-t-il pour réagir ?
ZAD
du TESTET
Infos du 1er au 5 octobre
Mercredi
1er octobre
Bilan de la journée
Encore des travaux
sous haute protection aujourd’hui. Le décapage a commencé. Les
GMs sont basés à Gazad, à côté des Enfermés (ils ont recouvert
la caravane avec une bâche plastique). Patrouille vers la
Maison des Druides mais pas d’exactions de ce côté pour
aujourd’hui (plus grand chose à brûler faut dire !). Escarmouches
sporadiques.
A
noter : à
Auxerre,
une dizaine de personnes enchainées aux grilles de la Préfecture
qui ont tenu plus d’une heure, pour nous soutenir et protester
contre les violences policières.
Merci les ami.e.s !
Important
: Si
tu as été victime de violences policières ou de vol ou saccages de
biens personnels par des gendarmes, on te conseille de porter
plainte. Voici comment faire (avec
une lettre type). Il faut le faire !
Plein
de presse en ce moment.
Dans l’urgence, voici :
-le
Grand Journal / Canal + a envoyé un journaliste qui est allé sur
site hier soir et ce matin tôt. En principe ça passe ce soir à
19h20 (rubrique de Karim Rissouli).
On a testé pour vous : la ZAD du Testet !
Vu
que vous lisez notre blog,
je pars du principe que vous êtes des gens intelligents. Au pire,
vous me direz, ça ne peut qu’améliorer les choses. Donc comme des
gens intelligents vous savez que genre nous, les humains, ben on est
capables de faire de sacrées conneries dans notre aménagement. On
est particulièrement doués : la France a un incroyable
talent !
Bon,
vous me direz, y a des époques où l’écologie,
on s’en inquiétait pas trop. Le monde paraissait comme une étendue
infinie qui nous imposait sa puissance. Sauf que depuis, les choses
ont changé, enfin surtout nous, et notre rapport à l’environnement
qui nous entoure. Alors
plus d’excuse,
quand on détruit des zones clefs de notre écosystème, on peut
s’attendre à des résistances. J’ai donc testé pour vous :
La Zone à Défendre du Testet !
C’est quoi ce projet ?
À
Sivens dans le Tarn,
près de Gaillac, un projet de barrage occupe les bureaux obscurs de
l’administration et de la FNSEA depuis plus d’une trentaine
d’année. Pour quoi faire ? Irriguer une vingtaine de fermes
qui cultivent de manière intensive du maïs, lui-même censé
nourrir du bétail élevé dans des conditions ô combien luxueuses
(ou pas). Un
grand projet humaniste quoi.
C’est que le maïs, c’est pas spécialement une culture faite
pour le Tarn. Mais ça, les êtres humains ils s’en foutent
parfois, donc ils le font quand même et ils aspergent d’eau pour
que ça pousse quand même.
Le
barrage doit donc inonder une partie de la zone humide du Testet.
Sauf que voilà, les zones humides sont pas anodines sur nos
territoires. Ce sont des refuges de biodiversité. Pourquoi des
refuges ? Parce qu’on a aménagé comme des cons partout
autour. Résultat ? Sur la zone humide, il y a 94 espèces
protégées.
Aujourd’hui
la déforestation est quasi terminée,
et tout ça va être subtilement inondé. Bien sûr, de petites
« compensations » sont prévues. Des mini refuges dans
d’autres endroits du Tarn. Un peu comme si on détruit la
cathédrale d’Albi et qu’on vous construit plein de petites
chapelle dans la région pour compenser.
Et ça résiste !
Alors
forcément, localement, la résistance s’est organisée.
Elle est très diverse. Des riverains, des militants associatifs,
politiques, des agriculteurs, des lycéens. Chacun pour des raisons
communes mais aussi propres. Les
lycéens sont beaucoup à avoir joué dans ces forêts
quand ils étaient tout-gosses, les paysans défendent un autre
modèle agricole pour lequel on n’a pas besoin de défigurer nos
paysages et saccager notre nature. Des habitants sont scandalisés
que les 8 millions d’euros du projet ne servent pas l’intérêt
de toutes et tous.
Mais
voilà, on est en Ve
République,
le régime qui, par excellence, concentre le pouvoir et méprise les
contestations. Malgré les avis défavorables du Conseil National de
la Protection de la Nature (CNPN), les réserves de l’enquête
publique et l’opposition de l’ONEMA (Office Nationale de l’Eau
et des Milieux Aquatiques), le
Conseil Général s’obstine.
La répression contre des occupants du lieu est particulièrement
violente et les travaux commencent avant l’étude des recours
et les autorisations officielles. Un
bon gros fuck à la République
avec l’assentiment officiel de Valls, qui a envoyé ses chouchous
du GIGN tabasser les gauchistes sur place.
Quand
on s’y retrouve, impossible de ne pas aider.
On va voir le mur des Gendarmes Mobiles pour discuter un peu. On
vient apporter de la bouffe, de l’eau, de l’animation. Et
finalement on se fait embarquer dans une mission infiltration par les
ronces pour livrer des bombes (non pas des vraies bombes roooh).
Une nouvelle forme de contestation ?
Je
ne m’étends pas sur le fond,
l’ami Grégoire
sur Reporterre
a bien fait le taff. Les ZAD se multiplient en France, notamment sous
l’impulsion de Notre-Dame des Landes. Elles apportent un nouveau
souffle contestataire capable de renverser des montagnes. Elles
m’ont marqué par leur politisation très importante,
la lucidité des enjeux politiques, économiques et écologiques.
C’est une réappropriation citoyenne de la Terre, notre espace de
vie à toutes et tous contre un monde qui veut l’asservir à la
logique folle des intérêts économiques.
Au
fond, ces combats sont à la croisée des chemins
et rassemblent un spectre de citoyens très large. La question de la
sauvegarde de notre écosystème n’est pas un trip de bouffeur de
graines, c’est la reconstruction d’un intérêt général humain.
Il a la volonté de redéfinir notre rapport à notre environnement,
qui ne soit pas simplement la contrainte des espaces naturels à
notre volonté d’expansion.
Il doit également réinterroger quelle société nous voulons
construire
qui ne détruise pas la planète qui l’abrite. Une société qui
questionne ses besoins, et définit le travail en fonction de
ceux-ci, et non l’inverse.
On
a testé pour vous la ZAD. On a testé pour vous, construire le monde
de demain…
Romain JAMMES – Citoyens en transition
-kalzadud.fr
!
-
dans le JT d’hier soir sur Arte, reportage
sur Sivens. Il vient après un reportage sur la perte de la
biodiversité au niveau mondial (à partir de la 7e mn) ce qui
introduit bien le sujet !
-un
reportage de France 3 (une dizaine de mn) devrait être diffusé fin
octobre. M6 (magazine 66 mn) prévoit de démarrer un reportage la
semaine prochaine.
Jeudi
2 octobre
Actus/Infos
8h00 :
La journée risque de ressembler aux précédentes : grosse présence
policière (ils arrivent), humiliations et tabassages, personnes
séquestrées à Gazad. Les machines ont passé la nuit sur le site,
sous surveillance privée.
Samedi,
Dimanche 4 & 5 octobre
Beaucoup
de choses à raconter :
-vendredi
3 après midi : nouvelle exaction
des GMs à la maison des druides
-samedi
4 à Gaillac : beacoup de monde à la manif de Gaillac (500-600
personnes !) (Cf.
l’article de la Dépèche)
-ce
dimanche : plein de monde à l’AG de préparation du 25/10. On vous
donnera des nouvelles là-dessus très prochainement.
Infos de la semaine du 6 au 12 octobre
Lundi
6 octobre
Bilan de la journée
Journée
calme aujourd’hui du fait d’une présence policière très
allégée par rapport à la semaine dernière.
Infos
et com’ :
-
Du neuf sur le site du collectif Testet : un
communiqué de presse sur le barrage de Fourrogue, ce barrage
déclaré illégal une fois réalisé…le parallèle avec ce qui
pourrait arriver à Sivens est éclairant.
Demain
à 10 h avec les grévistes de la faim
: nouvelle conférence de presse devant le Conseil Général, après
celle d’aujourd’hui. Un
point là-dessus sur le site du collectif Testet.
Mardi
7 octobre
10h30 :
Ce matin nouvelle exaction de soldats à la maison des druides.
Harcèlement psychologique, ils débarquent à peu nombreux, jettent
des lacrymos, cassent tout ce qu’ils peuvent et repartent vite
fait.
Ce
matin, un copain dans sa voiture en train de contourner une
barricade, sept GMs ont surgi, pété les vitres de la voiture, l’ont
embarqué en GAV. On ne sait pas ce qu’ils lui reprochent.
Devant
le CG à Albi, les grévistes de la faim sont là. Devant les
grilles, on dirait qu’ils ont mis des voyous pour remplacer la
police !
Les
déclarations de Biscotte à la presse hier (Objectif
News), où l’on voit bien que la mission du ministère n’est
là que pour enfumer les gogos qui seraient prêts à se laisser
bercer par la fable de la compensation.
Du
côté du Conseil général du Tarn, maitre d’ouvrage du projet de
barrage, on concède cependant "être dans une phase
intermédiaire du chantier". "Dans un premier temps, nous
avons accéléré le déboisement en déployant plus d’engins,
explique Stéphane Mathieu, le directeur de l’eau pour le Conseil
général. Après une pause obligatoire de 15 jours suite au
déboisement, nous terminons le broyage de la végétation. Nous
avons construit la base de vie du chantier en l’entourant d’une
double douve du fait de la présence des opposants et nous avons
sondé le terrain pour voir la qualité du matériel bientôt utilisé
pour la digue."
Et
de poursuivre : "Nous ne serions pas allés jusqu’à
transformer le site de façon irréversible avant d’avoir le
rapport des experts. Mais leur mission concerne surtout les mesures
d’accompagnement et de compensation, ainsi que la gestion future de
la ressource en eau, plutôt que l’utilité et le dimensionnement
du projet lui-même." D’après le directeur de l’eau, une
part d’eau moins importante pourrait ainsi être dévolue à
l’irrigation, en fonction des conclusions du rapport.
11h30 :
Communiqué des habitant-es de
la maison des Druides :
Communiqué des habitant-e-s de la maison des druides
Depuis
le 29 septembre, les gendarmes sont venus à cinq reprises à la
maison des druides. Cinq violations de domicile pour ce lieu non
expulsable (la dernière était ce matin 7 octobre à 8h30). Cette
maisonnette appartenant au conseil général est habitée depuis le
20 septembre par un groupe de personnes y ayant fixé un cadre :
pacifiste, sans alcool ni produits d’origine animale. Les gendarmes
équipés « anti-émeute » arrivent en courant, frappent,
tabassent, insultent, menacent, humilient, volent, cassent ce qu’ils
peuvent, brûlent le reste et jettent des grenades lacrymogènes dans
la maison. Beaucoup de matériel collectif de la ZAD et des affaires
personnelles de cinq personnes ont été brûlées : cartes
d’identités, cartes bancaires, téléphones, livres, duvets,
matelas, sacs à dos, outils, …
Ces
méthodes barbares et dictatoriales sont pratiquées depuis le 1er
septembre sur le site de Sivens par les gendarmes. Mais depuis le 29
septembre, elles se sont intensifiées. Du côté des opposant-e-s au
barrage, même celles et ceux qui ont fait le choix de lancer des
projectiles n’ont pas la volonté de blesser physiquement les
gendarmes. C’est leur stratégie pour les faire reculer et défendre
la zone. Mais les forces de l’état prétextent de la violence de
notre côté pour justifier les leur. Pourtant, depuis le 1 er
septembre, aucun gendarme n’a été blessé par un-e opposant-e au
barrage*, alors que nous comptons plusieurs dizaines de blessé-e-s
de notre côté! D’où vient la violence ?
Alors
que nous, habitant-e-s de la maison des druides, nous sommes
clairement identifié-e-s comme non-violents et n’avons jamais fait
d’écart, les gendarmes s’acharnent à tenter de nous terroriser
!
Mais
nous ne céderons pas à ces pratiques dictatoriales ! Plus ils nous
pillent, moins on n’a à perdre !
Ces
événements confirment bien la mauvaise foi de l’état et
l’aberration de ses forces armées.
Passage
en force sur le terrain d’un projet passé en force
administrativement !
La
démocratie se meurt…
Les
habitant-e-s de la maison des druides
*contrairement
à ce qu’ils prétendent: accusations mensongères et faux
témoignage contre Yannick, connu depuis longtemps comme militant
non-violent.
13h30 :
Machines
et géomètres, entourés de GMs déployés.
16h30 :
HORREUR ! À Gazad, une grenade de désencerclement a été lancée
dans la caravane harcelée, avec cinq jeunes personnes dedans. On
sait ce que ce geste peut entrainer ! Une personne a une brûlure au
troisième degré à la main et des éclats de grenade ailleurs sur
le corps.
Le
pouvoir saucialiste et sa mafia perso, ses mines anti-personnelles.
Ils ont lâchés les chiens qui mutilent et veulent nous offrir cette
violence. On refuse leurs cadeaux, et s’ils souffrent de commettre
des exactions, ce n’est pas notre problème, c’est le leur.
Une
caravane a été enlevée de Gazad et amenée à la fourrière. Les
autres caravanes ont été vidées de leurs occupants au flashball.
C’est pas dans trois semaines qu’il y aurait besoin de milliers
de personnes.
18h00 :
C’est une jeune fille qui a ramassé la grenade croyant que c’était
une simple lacrymo. Mais c’était une vraie grenade explosive, elle
a été évacuée en ambulance. On attend des nouvelles. Avec les
trois autres dans la caravane ils ont décidé de sortir, vu qu’elle
était blessée. Donc pas d’autres blessés.
Ce
matin, le copain qui s’est fait embarqué, soit-disant, aurait dû "demander l’autorisation de bouger sa voiture", les flics
ont chargé, cassé la vitre à coup de crosse du gun, cassé la
vitre arrière de la voiture. Le chien dans le coffre les a stoppés
dans leur folie destructrice. La copine s’est fait mettre en joue
au flahball et n’a pu que voir les soldats le sortir de la voiture,
le tabasser à terre. Il a été retenu toute la journée, et il est
ressorti en fin d’après-midi avec une convocation ultérieure.
Albi
: les enseignants demandent le départ des gendarmes mobiles au
ministre de l’agriculture
Une cinquantaine de gendarmes qui interviennent sur le site du
barrage de Sivens sont hébergés en pension complète au lycée
agricole d’Albi-Fonlabour. Et évoluent au quotidien au milieu des
apprenants. Une situation que les enseignants dénoncent.
Dans une lettre à Stéphane le Foll, ministre de l’agriculture,
une intersyndicale d’enseignants de l’enseignement agricole
public (Snetap-FSU et Syac-CGT), lui demandent le départ d’un
unité de gendarmerie mobile hébergée au sein du lycée agricole
d’Albi-Fonlabour.
Ces gendarmes, une cinquantaine, ont pour mission d’intervenir sur
le site du futur barrage de Sivens, théâtre d’affrontements avec
les opposants au projet. « Un établissement scolaire n’a pas
pour vocation d’accueillir des gendarmes. D’autant que ceux-ci
circulent, parfois armés, au milieu des apprenants qui peuvent être
traumatisés par cette situation ». Des gendarmes qui
feraient leur exercices physiques et seraient prêts à partir en
permanence, au milieu des élèves et étudiants.
Par ailleurs, une partie des enseignants approuvant les orientations
« produire autrement » et « enseigner à produire
autrement » prônés par Stéphane Le Foll dans la Loi d’avenir
pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, s’est
mobilisée contre le projet de barrage à Sivens.
Au lycée professionnel d'Albi, on demande l'exclusion définitive des gendarmes mobiles
Les militaire mobilisés
pour faire face aux anti-barrage de Sivens commencent à déranger./
Photo DDM
Une
unité de gendarmerie mobile est hébergée depuis le 29 septembre au
lycée agricole d'Albi-Fonlabour. Mobilisée pour contenir les
mouvements anti-barrage de Sivens, sa présence dans l'établissement
provoque quelques tensions.
«Un
établissement scolaire n'a pas vocation à accueillir des gendarmes,
d'autant plus s'ils sont mobilisés dans le cadre d'une action de
répression.» Le message du syndicat national de l'enseignement
technique agricole public (SNETAP-FSU) associé au Syac-CGT de
l'Enseignement agricole public de Midi-Pyrénées est clair.
Arrivée
sur place la semaine dernière, une unité de gendarmerie mobile,
composée d'une cinquantaine d'éléments, a pris ses quartiers dans
l'ancien dortoir des filles du lycée agricole d'Albi-Fonlabour.
Missionnée pour contenir les mouvements d'opposition au projet du
barrage de Sivens, la présence de cette unité est totalement
désapprouvée par les syndicats d'enseignants.
Malgré
des démarches motivées auprès du Service régional de la formation
et du développement, ainsi que de Stéphane Le Foll, le ministre de
l'Agriculture, pour empêcher cette unité d'occuper l'établissement,
le syndicat enseignant n'a pas obtenu satisfaction. «Les gendarmes
fréquentent le restaurant scolaire, parfois avec l'arme à la
ceinture. Ils font des exercices physiques et sont constamment prêts
à partir en opération. Ils sont au milieu des apprenants qui
peuvent se trouver confrontés à eux» explique l'intersyndicale.
Une situation qui peut-être perturbante pour des élèves
directement concernés par les problématiques environnementales et
parfois mobilisés contre le projet de barrage. «Des manifestations
de lycéens et étudiants ont eu lieu dans des lycées du Tarn ces
derniers jours. Les tensions au sein de la communauté éducative ne
peuvent qu'en être exacerbées» ajoute le syndicat.
Une réquisition sur ordre du préfet
Ce
n'est pas la première fois qu'une unité de gendarmerie mobile est
hébergée au lycée agricole. À l'époque, le directeur de cet
«établissement agro environnemental», Gérard Parisot, avait
autorisé les forces de l'ordre à passer plusieurs jours sur place.
Il s'agissait déjà d'une mission de répression contre les
manifestations anti-barrage de Sivens.
L'intersyndicale
Snetap-FSU – Syac-CGT de l'Enseignement agricole public de
Midi-Pyrénées s'était déjà opposé à cette présence et avait
eu gain de cause auprès de Martin Malvy, président de la région
Midi-Pyrénées, qui avait trouvé un autre logement pour ces
troupes. Un conseiller régional révèle cependant que cette
nouvelle demande est venue directement du préfet du Tarn, Thierry
Gentilhomme. Il s'agit d'une réquisition d'une semaine qui ne laisse
aucune latitude à l'établissement.
Pour
rappel, le projet de barrage-réservoir d'1,5 millions de mètres
cubes d'eau stockée est porté par le conseil général du Tarn. Ses
partisans assurent qu'il est indispensable pour irriguer les terres
agricoles alentour et qu'une autre zone humide sera recréée. Les
opposants contestent la destruction déjà quasi effective de la zone
humide et dénoncent, sur le fond, un modèle d'agriculture irriguée
intensive selon eux dépassé. Un débat qui concerne et implique
directement les élèves, apprentis et enseignants du lycée
albigeois.
La situation pourrait s'envenimer
La
mobilisation contre le projet de barrage de Sivens a pris à
plusieurs reprises une tournure violente. Le déboisement, commencé
le 1er septembre, a fait l'objet d'échauffourées sporadiques entre
opposants et gendarmes et de nouveaux heurts ont opposé des
militants aux forces de l'ordre le 29 septembre. Les gendarmes
auraient fait usage de gaz lacrymogènes et de flash-ball pour
déloger des opposants. Dans ce contexte particulièrement tendu,
l'appel à la mobilisation des différents groupes d'opposition au
projet le 25 octobre prochain pourrait être accompagné de nouveaux
affrontements. Les unités de gendarmeries mobilisées depuis le
début des opérations pourraient donc revenir au lycée agricole
d'Albi-Fonlabour si le préfet en donne l'ordre, et exacerber les
tensions déjà existantes dans l'établissement.
La
Dépêche du Midi
Mercredi
8 octobre
9h45 : La copine blessée à la main hier a été
transférée à l’hôpital Purpan et opérée dans la nuit. Elle
s’est réveillée. On n’en sait pas plus.
La main de la jeune
femme qui a voulu ramasser la grenade explosive croyant que c’était
une lacrymogène le 7 octobre 2014 à
Gazad.
Avant-hier dans la nuit, une machine a été la cible de bombes
incendiaires.
Bilan de la journée
- Gazad
a été expulsé aujourd’hui,
selon les méthodes en vigueur : un huissier avait ordre d’expulsion
pour une parcelle mais toutes ont été expulsées (avec les
véhicules embarqués) et ce en présence du préfet. A
la maison des Druides
ce matin, 6ème
passage en une semaine des GMs avec casse, gazage et vol d’affaires
personnelles ! Du coup, par rapport au communiqué
de presse du Préfet du Tarn le 6 octobre, on laisse à chacun-e
le soin de réfléchir à une réponse bien sentie et circonstanciée.
-
Ce matin à Albi, cinq personnes se sont enchaînées au portail du
centre des impôts d’Albi avec une vingtaine de personnes en
soutien et pour tractage. Cette après midi, on est aussi passé
à la rencontre « Gendarme et citoyen » place du Vigan
(sitting et prise de parole). Les copains de Toulouse sont aussi
passés à la Préfecture ce soir (pour les actions et RVs à venir
sur Toulouse, pensez à consulter la page dédiée au groupe
toulousain. Voir le compte-rendu de la réunion
de hier soir.)
-Ce
serait bien que le lycée qui héberge les soldats soit en grève ou
ferme carrément ? Voir le message dans la rubrique soutiens.
-
La Garce-Nac se fait ennuyer du côté de ses élections :
Sénatoriales : un recours déposé contre l'élection
de Thierry Carcenac dans le Tarn
Un
membre du parti de Gauche du Tarn a déposé ce mardi devant le
Conseil constitutionnel un recours contre l'élection le 28 septembre
de Thierry Carcenac. Il lui reproche de ne pas avoir respecté la loi
en matière de propagande électorale. Le tout sur fond de polémique
autour du barrage de Sivens.
© L. Dubois Thierry
Carcenac
Le Parti de gauche (PG) du Tarn a
déposé ce mardi devant le Conseil Constitutionnel un recours en
annulation de l'élection au Sénat le 28 septembre dernier de
Thierry Carcenac, le président PS du Conseil général.
Selon le PG 81, Thierry Carcenac n'a pas respecté la loi en matière de propagande électorale "en utilisant les moyens financiers du Conseil général pour s'adresser aux électeurs par des publi-communiqués publiés dans La Dépêche du Midi dans lesquels il défendait le projet de barrage de Sivens".
Bernard Cottaz-Cordier, co-secrétaire départemental du parti de Gauche dans le Tarn, explique que ces insertions dans la presse portaient sur un thème de campagne, en l'occurrence le projet contesté de barrage de Sivens. "C'était bien un thème de campagne, précise Bernard Cottaz-Cordier, puisque Monsieur Carcenac l'a abordé dans sa propre lettre aux grands électeurs en disant tout le bien qu'il pensait du projet et tout le mal des opposants".
Selon le PG 81, Thierry Carcenac n'a pas respecté la loi en matière de propagande électorale "en utilisant les moyens financiers du Conseil général pour s'adresser aux électeurs par des publi-communiqués publiés dans La Dépêche du Midi dans lesquels il défendait le projet de barrage de Sivens".
Bernard Cottaz-Cordier, co-secrétaire départemental du parti de Gauche dans le Tarn, explique que ces insertions dans la presse portaient sur un thème de campagne, en l'occurrence le projet contesté de barrage de Sivens. "C'était bien un thème de campagne, précise Bernard Cottaz-Cordier, puisque Monsieur Carcenac l'a abordé dans sa propre lettre aux grands électeurs en disant tout le bien qu'il pensait du projet et tout le mal des opposants".
© Ch. Sivatte / France 3
- Bernard Cottaz-Verdier (à gauche) durant sa conférence de presse
ce 7 octobre
"L'écart de voix entre
Thierry Carcenac, élu, et Jacques Thouroude (NDLR : le
candidat UMP), le premier battu, est tellement
faible, explique Bernard Cottaz-Cordier, que ce manquement à
la loi est susceptible d'avoir influencé le résultat du vote".
Contacté par nos soins, Thierry Carcenac n'a pas souhaité réagir à cette information ce mardi.
Le 28 septembre, les grands électeurs du Tarn avaient désigné Philippe Bonnecarrère (Divers droite, ancien maire d'Albi) et Thierry Carcenac, comme sénateurs du Tarn. L'UMP Jacques Thouroude n'avait été devancé que de 17 voix par Thierry Carcenac.
Mais au fait pourquoi est-ce le Parti de Gauche qui dépose un recours et pas l'UMP, battue pourtant sur le fil ? Quand on pose la question, la réponse de Bernard Cottaz-Cordier fuse : "Nous ne sommes pas du même côté avec Thierry Carcenac. Nous sommes l'opposition de gauche au gouvernement qu'il soutient. Et puis il faut que ça change, les gens en ont marre : Carcenac, c'est l'archétype de l'homme politique qui cumule, qui est là depuis des années". Avant d'ajouter : "Sur Sivens, il nous a dit qu'il fallait respecter la loi. Et bien, on lui fait à son tour un rappel à la loi".
Quant à Jacques Thouroude, contacté par France 3, il indique "prendre acte" du dépôt de ce recours mais n'avoir pas eu l'intention d'en déposer un lui-même : "Ça fait un peu mauvais perdant, mais peut-être qu'à la fin j'en bénéficierai !» Fabrice Valery – France 3 Midi Pyrénées
Contacté par nos soins, Thierry Carcenac n'a pas souhaité réagir à cette information ce mardi.
Le 28 septembre, les grands électeurs du Tarn avaient désigné Philippe Bonnecarrère (Divers droite, ancien maire d'Albi) et Thierry Carcenac, comme sénateurs du Tarn. L'UMP Jacques Thouroude n'avait été devancé que de 17 voix par Thierry Carcenac.
Mais au fait pourquoi est-ce le Parti de Gauche qui dépose un recours et pas l'UMP, battue pourtant sur le fil ? Quand on pose la question, la réponse de Bernard Cottaz-Cordier fuse : "Nous ne sommes pas du même côté avec Thierry Carcenac. Nous sommes l'opposition de gauche au gouvernement qu'il soutient. Et puis il faut que ça change, les gens en ont marre : Carcenac, c'est l'archétype de l'homme politique qui cumule, qui est là depuis des années". Avant d'ajouter : "Sur Sivens, il nous a dit qu'il fallait respecter la loi. Et bien, on lui fait à son tour un rappel à la loi".
Quant à Jacques Thouroude, contacté par France 3, il indique "prendre acte" du dépôt de ce recours mais n'avoir pas eu l'intention d'en déposer un lui-même : "Ça fait un peu mauvais perdant, mais peut-être qu'à la fin j'en bénéficierai !» Fabrice Valery – France 3 Midi Pyrénées
Jeudi
9 octobre
Actus / Infos
13h30 :
Des machines continuent à dessoucher entourées de soldats, pas de
forces pour les empêcher physiquement. Le nouveau Mirador et la
maison des Druides tiennent bon.
MIRADOR
2 en vigie quand la nuit tombe sur une nouvelle journée de
dégradations du TESTET par des machines aux ordres de la dictature
du CG81
Ce
soir vers 19h30,
sous une pluie battante, Mirador 2 toujours debout grâce à une
copine. En dessous les vigiles de la société privée qui lui
demandent de descendre (de quoi ils se mêlent ?)… et un soutien de
quelques personnes.
Une
belle gazette sous format beugle, rubrique tracts.
Y’a
un article dédié à la réquisition
du lycée Albi-Fonlabour pour héberger les militaires en
opération sur le Testet : appel à la grève !
Chants
enregistrés sur la ZAD du Testet :
-N’oubliez
pas la rencontre avec Hervé
Kempf au café Plum à Lautrec à 19h.
Communiqué de presse – REUNION PUBLIQUE DU 8 OCTOBRE 2014
BARRAGE
DE SIVENS
Suite
à la première rencontre de Salvagnac du 15 septembre dernier, une
réunion publique s’est tenue ce mercredi 8 octobre à Gaillac.
En
effet, pour apaiser les tensions entre les opposants et les pro-
barrage, il s’était avéré plus que nécessaire d’ouvrir un
débat vers un plus large public.
Pour
aider dans cette voix, deux médiatrices professionnelles ont régulé
la réunion à laquelle une cinquantaine de personnes ont participé.
Malheureusement, aucune des personnes estimant subir des nuisances de
la part des opposants au barrage ne s’est déplacée. Cependant,
certains opposants étaient prêts à reconnaître quelques erreurs
et à s’en expliquer.
Nous
pouvons dire, enfin, que nous avons assisté à des échanges très
démocratiques, ce qui a engendré une meilleure compréhension
réciproque des participants. Également, un constat unanime s’est
fait autour de l’existence d’un climat de peur, conséquent à
diverses agressions et menaces sur les routes et voies
publiques.
Nous sommes choqué, dans un pays se disant fer de lance de la Démocratie par la présence et la caution du PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie) lors de certaines de ces agressions.
Nous sommes choqué, dans un pays se disant fer de lance de la Démocratie par la présence et la caution du PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie) lors de certaines de ces agressions.
Cela
engendre une situation difficile que toutes les personnes présentes
ont souhaité voir rapidement disparaître au profit de réunions
publiques comme celle de ce 8 octobre pour privilégier le respect
des parties contradictoires autour de cette affaire.
Aussi,
nous invitons tous les habitants de la région, quelles que soient
leurs opinions, à choisir la voie de la rencontre et du dialogue.
Gaillac,
le 9 octobre 2014
Vendredi
10 octobre
Bilan de la journée
MIRADOR 2 est tombé ce matin, les conducteurs des engins ont mis des coups dans les arbres des grimpeurs pour les faire flipper…Ils se croient tout permis, pas étonnant à force de voir les « forces de l’ordre » se lâcher à longueur de journée, cela doit déteindre sur eux !
Dimanche
12 octobre
Bilan de la journée
Une
semaine s’achève aujourd’hui sur la ZAD par la grande AG de
préparation du 25/10 (bientôt du nouveau sur les pages dédiées).
Demain,
on attend à nouveau les engins de Cazal TP et Prunet Transports,
avec leur escorte de gendarmes mobiles, pendant qu’Agri 2000
continuera à désoucher et décaper. N’hésitez pas à les appeler
pour manifester votre désapprobation, les
coordonnées sont ici ! Des arbres toujours occupés, ce
qui les emmerdent pour continuer leur sale besogne…courage les
ami.e.s !
Infos de la semaine du 13 au 19 octobre
Lundi
13 octobre
Choses vues au Testet
Au
Testet, les gendarmes habillés comme s’ils intervenaient en Irak,
montent la garde. Le chantier de destruction continue. Les zadistes
sont fatigués, mais bien présents, et ne lâchent pas malgré la
répression, tandis que la mobilisation grandit dans la région.
Rendez-vous le 25 octobre pour une grande manifestation sur
place.
L’Isle-sur-Tarn,
reportage
Je
suis passé sur la Zad du Testet, dans le Tarn, jeudi 9 octobre.
J’y suis resté quelques heures, accompagné de Ben Lefetey, du
Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, et de
quelques autres opposants. Le soir, j’ai participé à un débat
public au Café Plum, à Lautrec, à environ une heure de route du
lieu du projet de barrage. Le bourg compte environ 1.700 habitants.
Près de cent personnes se sont retrouvées dans le Café pour
s’informer et discuter de Notre Dame des Landes et du Testet.
On
parvient au site par la départementale D 32 dans la vallée du
Tescou. Le camp de la Zad (zone à défendre) est installé sur un
grand champ, qui est au bout du lac artificiel de trente-deux
hectares que veut créer la CACG
(Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne) et divers
officiels, dont le président du Conseil général du Tarn, Thierry
Carcenac. Une cinquantaine de personnes y vivent, occupant le lieu.
Le
camp est organisé autour d’une ferme abandonnée, La Métairie,
qui a été restaurée par les zadistes. Ils y rangent leurs
affaires, y font la cuisine, s’y réchauffent, y font sécher le
linge. Le drapeau « Paix » flotte au-dessus du camp.
On
discute un peu avec des zadistes qui sont là. Le paysan Pierre
Lacoste nous rejoint. Il est l’un des rares paysans locaux qui
s’opposent ouvertement au barrage. Dans la région, peu osent
s’élever contre le projet. La FNSEA
locale y est favorable, et il ne fait pas bon, pour un agriculteur,
être en désaccord avec la FNSEA,
qui contrôle nombre d’aides et de subventions.
Le
projet de barrage, explique Ben Lefetey, a été conçu au début des
années 2000. Selon les études de la CACG
– qui est juge et partie, puisqu’elle doit construire le
barrage -, il devait répondre aux besoins d’eau des
agriculteurs de la vallée et participer au soutien d’étiage pour
diluer la pollution d’une laiterie de Montauban. Mais ces arguments
ne tiennent plus : depuis 2000, plus de 184 retenues collinaires
ont été réalisées dans le bassin, recueillant 4,5 millions de
mètres cubes d’eau. De plus, la laiterie Sodial a vers 2006
installé un équipement de dépollution.
En
fait, selon Ben Lefetey, s’il y a encore une tension sur l’eau,
c’est parce que les irrigants pompent au maximum l’eau du Tescou
pour économiser leurs réserves. Mais si, plutôt que de se faire
concurrence, ils géraient la ressource comme un bien commun, il n’y
aurait pas de problème.
(On
trouvera des analyses plus détaillées et bien documentées sur le
site du Collectif
pour la sauvegarde de la zone humide du Testet,
et dans le dossier
de Reporterre).
Au
dos de la Métairie, une inscription : « L’espoir,
c’est comme les cabanes : les grands les détruisent ».
La
route par laquelle nous sommes arrivés continue après La Métairie
et longe la vallée. Nous marchons à pied dans la direction du lieu
où doit être édifié le barrage proprement dit. A quelques
centaines de mètres, une butte de terre barre le passage. Au sommet,
un gendarme en treillis observe à la jumelle ce qui se passe sur la
Zad.
Il
s’agit de l’adjudant-chef de la gendarmerie de Gaillac,
m’apprendra-t-il plus tard. On ne peut pas passer, sauf les
journalistes. Je monte sur la butte et lui tend ma carte de presse.
Il la prend, me dit qu’il faudrait que j’ai un casque de chantier
pour aller sur les lieux – par mesure de sécurité - et va
téléphoner. J’attends sur la butte. En contrebas, les gendarmes.
Ils
sont habillés en treillis, comme des soldats. Je suis ignorant de la
chose militaire, mais dans les nombreux épisodes de répression des
mouvements écologistes dont j’ai été témoin, les gendarmes sont
habituellement habillés en bleu sous leur carapace de robocop. Là,
cet habit militaire paraît signifier que l’on fait la guerre à la
société, pensé-je en mon for intérieur.
Plus
tard, Sylvain, un zadiste – nous nous étions déjà rencontrés au
Forum qu’a organisé le Mouvement
pour une alternative non violente en juillet
– me racontera que presque tous les matins, des gendarmes viennent
détruire leur campement qui est installé à l’autre bout de la
vallée, à la Maison des Druides. Assez fréquemment, ils donnent
des coups de matraque, crèvent les pneus du camion, ou lâchent des
grenades lacrymogènes. Tous les matins, Sylvain et ses camarades
rangent, réparent et nettoient le lieu. Ils ont aussi caché
beaucoup d’affaires aux alentours. Ils sont tenaces, mais c’est
dur. L’un d’eux, Pepete, tient le coup en lisant, en faisant de
la musique, et en méditant.
Pendant
que je suis sur la butte, Monsieur l’Adjudant-chef téléphone, et
Monsieur Lefetey poursuit ses explications pédagogiques, dans
l’espoir apparent d’être écouté par les gendarmes. Evoquant le
barrage de Fourogue, construit en 1997,
et depuis annulé par un tribunal – mais toujours en place -,
il affirme que les forces de l’ordre devraient aller interpeller
M. Carcenac, président du Conseil général, qui gère ce
barrage illégal. Il évoque aussi le déficit du budget de l’Etat
français, et assure qu’il serait souhaitable de ne pas gaspiller
l’argent public à utiliser les gendarmes pour permettre la
réalisation d’un barrage inutile et coûteux.
Au
loin, des machines de chantier travaillent sur la zone défrichée.
Enfin,
M. l’Adjudant-chef revient et me rend ma carte, disant que je
peux aller voir le chantier. Je l’en remercie et m’avance à pied
sur la route. Le spectacle est désolant : à droite, des
souches et des bois coupés, à gauche, plus loin, la terre à nue,
alors que, voici quelques semaines, une forêt vigoureuse l’occupait.
La petite rivière du Tescou serpente dans la vallée.
Sur
la droite, un chêne isolé, qui semble rescapé du désastre. Une
cabane y est installée, dans laquelle campent deux jeunes filles,
Claire et Emilie. Nous discutons. Elles disent que c’est dur, que
la vie à la Zad n’est pas facile et que le moral n’est pas
toujours au plus haut, mais qu’elles tiendront. La cabane est
occupée tous les jours, au petit matin. Il y en a d’autres dans
les bois de l’autre côté de la vallée.
J’avance
sur la route, me rapprochant du chantier. A droite, un engin déblaie
des arbres abattus.
Plus
loin, sur la gauche, d’autres engins creusent un fossé.
Des
gendarmes bloquent aussi la route. Tiens, ils sont en bleu.
Apparemment, l’Irak s’arrête sur la route.
Mais
l’heure tourne, et je ne peux rester plus longtemps.
Je
reviens sur mes pas, et rediscute avec les habitantes de la cabane.
Me voilà chargé de transmettre aux gendarmes le message suivant :
« Pourriez-vous
arrêter de jeter vos déchets de pique-nique dans le Tescou ? »
Message
transmis à Monsieur l’adjudant-chef. Celui-ci me dit qu’ils ne
sont pas jetés, et me montre, à l’arrière d’une camionnette,
les reliefs du repas dans un sac en plastique blanc placé derrière
un bouclier. On parle un peu, et il m’explique qu’il y a les
gendarmes de Gaillac, et puis des gardes mobiles – ce sont des
gendarmes spécialisés dans le maintien de l’ordre, ils sont basés
dans différents endroits du sud-ouest. Il m’assure aussi que,
durant les affrontements lors du défrichement de la forêt, début
septembre, les gendarmes ont reçu de l’acide chlorhydrique, de la
peinture – « ça,
ça va, cela salit les vêtements, mais bon… »
- et des cocktails molotov – « c’est
très dangereux, un gendarme a été brûlé sur tout le corps à
Notre Dame des Landes ».
Je n’ai jamais entendu parler de ce fait. Que le ministère de
l’Intérieur ait l’obligeance de nous en communiquer la
confirmation, nous le transmettrons aux lecteurs de Reporterre.
Plus
tard, en discutant avec des zadistes, on me dira qu’on n’a pas
entendu parler d’acide chlorhydrique, et que s’il y a eu des
cocktails molotov – au demeurant difficiles à confectionner -,
ils ont été lancés pour faire peur, pas pour blesser.
Au
demeurant, les témoignages sur les violences physiques exercées par
les gendarmes au Testet sont légion.
Dans
l’arbre, Emilie dit ainsi que, vendredi 3 octobre, les
gendarmes ont tout détruit à la maison des Druides (l’autre Zad),
l’ont tabassée et l’ont emmenée en garde à vue au motif
qu’elle aurait lancé des pierres alors que, "pacifiste,
je n’ai jamais lancé de cailloux".
Il
n’y a d’ailleurs pas que les gendarmes. Des personnes favorables
au barrage – agriculteurs de la FNSEA ?
– ont plusieurs fois organisé des agressions physiques sur des
zadistes ou des opposants. Le 14 septembre, Ben Lefetey a été
isolé par un grand gaillard qui lui a cassé l’auriculaire
(fracture spiroïde). Il porte toujours une attelle pour cette plaie
qui a été très douloureuse.
Mais
les opposants tiendront bon. Le soir, à Lautrec, Ben Lefetey dira
devant la salle comble : « Il
faut assumer de prendre des risques. On nous prépare à nous mettre
à genoux, à subir. Mais si on laisse faire aujourd’hui le barrage
de Sivens, les gens accepteront plus tard les milices et la force
militaire. Il faut dire stop, il faut se rassembler. »
De
son côté, Sylvain a dit : « Si
on n’avait pas le soutien de vous tous, on ne tiendrait pas, sur la
Zad. C’est quelque chose de collectif. Merci à toutes les
initiatives. Soyons créatifs et joyeux ».
Une
grande manifestation de ré-occupation est prévue le samedi
25 octobre sur la zone du Testet.
Hervé
Kempf – Reporterre
Mardi
14 octobre
Bilan de la journée
- Ouistiti
a été tronçonné par les bucherons, apparemment vers 4 h du mat’,
Sitelle tient toujours.
Encore
un passage de l’huissier du Conseil Général à la Maison des
Druides, vers 9 h, pour re-re-reconstater l’occupation. Dispositif
« habituel » de gendarmerie pour sécuriser le chantier
en cours.
- Portez
plainte, si vous avez été victimes de violences policières, de vol
ou saccages de biens personnels par des gendarmes, on fait le point
sur les démarches à effectuer sur
cette nouvelle page.
Mercredi
15 octobre
Infos sur la tentative d’expulsion de la métairie avant le 25/10
Ils
veulent expulser la Métairie Neuve, qui n’est même pas en zone
inondable ! Besoin urgent de monde pour défendre ces lieux magiques
et célestes.
[mardi
14 octobre 2014]
C’est la CACG qui porte plainte pour l’occupation de la Métairie.
Ils demandent une procédure « d’heure à heure »,
c’est une procédure accélérée. Si le juge a accepté,
l’huissier devrait passer mercredi ou jeudi pour donner une
assignation (convocation) au tribunal pour une audience vendredi ou
lundi. La legal team aimerait bien savoir quelles sont les personnes
qui se sont déclarées occupantes, pour qu’on discute. Il est
encore temps de se déclarer occupant de la Métairie, en
venant à l’audience et en se signalant au juge. Ce serait bien
qu’il y ait plus de monde. Il faut des gens qui ont moins de 900
euros par mois pour avoir droit à l’aide juridictionnelle et de
préférence qui sont SDF (ou pas d’autre habitation à leur nom).
Contactez la légal Team !
[lundi
13 octobre 2014]
Un huissier, entouré d’un peloton de gendarmes mobiles, soit une
trentaine de soldats, est venu à la Métairie, signifier la volonté
du propriétaire du bâtiment, le Conseil Général du Tarn, qu’il
soit quitté par les habitants actuels. Il a noté les noms de
personnes déclarées occupantes.
Bilan de la journée
9h00 : Maison des druides : 10 GMs ont trouvé et saccagé
une cache où était entreposé de la nourriture. Contrôle
d’identité puis repartis.
9h45 : Barat est barré. L’entrée par Barat est
occupée par 3 fourgons de GMs. Pour l’instant, on arrive à pied
mais pas en voiture à la mét’.
17h00 : Des copains se sont fait ouvrir le coffre de la
voiture en sortant de la ZAD, voir ci-dessous « en cas de
contrôle routier ».
Les soldats pour l’instant n’ont fait que bloquer Barat. Le
dernier arbre occupé de la zone inondée, Sitelle, est en vie,
occupé.
Appel 25 octobre par collectif pour un grand débarra(pas sage).
Le
25 octobre, débarrassons-nous des barrages!
Depuis
quelques semaines, nous entendons régulièrement parler d’une
petite vallée du Tarn, qui serait le théâtre, d’une scène
vraisemblablement très peu ordinaire.
Les caméras et les appareils photos peuvent vous tromper, mais il n’y a pas de figurant, les décors ne sont pas démontables à souhait et l’issue de cette histoire n’est pas prédéterminée.
Les caméras et les appareils photos peuvent vous tromper, mais il n’y a pas de figurant, les décors ne sont pas démontables à souhait et l’issue de cette histoire n’est pas prédéterminée.
« Force
doit rester à la loi », écrivait monsieur Thierry Carcennac,
président du conseil général du Tarn, et effectivement nous avons
vu la loi passer en force.
L’humiliation, la torture et l’intimidation, sont des gestes qui sont ici devenus un outil entre les mains des forces de l’ordre.
Nous n’avons définitivement pas la même sensibilité que ces « gardiens de la paix », en treillis, qui ont délibérément lancé une grenade offensive dans une caravane occupée.
Ils ont beau nous appeler casseurs, éco terroristes ou anarcho-truc, la mutilation gratuite de gens désarmés et le tabassage en règles à cinq contre un, ne feront jamais partie de nos pratiques. Si les flics n’ont pas le monopole de la violence ils ont celui des certitudes, à savoir que de toute manière ils seront couverts pour leurs gestes, que le droit fonctionne pour eux et qu’ils auront toujours un lit pour dormir le soir venu… nous devons pouvoir les faire douter.
Il n’y a pas de degrés de détermination, qui va du non violent au groupe armé, mais des situations et des réponses spontanées. Attention au chien qui n’a jamais mordu…
La vengeance, est un plat qui se mange d’une infinité de façons différentes, le 25 octobre il ne sera pas question d’indignation, mais bien pour tout un chacun l’occasion de retrouver sa dignité.
L’humiliation, la torture et l’intimidation, sont des gestes qui sont ici devenus un outil entre les mains des forces de l’ordre.
Nous n’avons définitivement pas la même sensibilité que ces « gardiens de la paix », en treillis, qui ont délibérément lancé une grenade offensive dans une caravane occupée.
Ils ont beau nous appeler casseurs, éco terroristes ou anarcho-truc, la mutilation gratuite de gens désarmés et le tabassage en règles à cinq contre un, ne feront jamais partie de nos pratiques. Si les flics n’ont pas le monopole de la violence ils ont celui des certitudes, à savoir que de toute manière ils seront couverts pour leurs gestes, que le droit fonctionne pour eux et qu’ils auront toujours un lit pour dormir le soir venu… nous devons pouvoir les faire douter.
Il n’y a pas de degrés de détermination, qui va du non violent au groupe armé, mais des situations et des réponses spontanées. Attention au chien qui n’a jamais mordu…
La vengeance, est un plat qui se mange d’une infinité de façons différentes, le 25 octobre il ne sera pas question d’indignation, mais bien pour tout un chacun l’occasion de retrouver sa dignité.
Au
fond, cette histoire de barrage, qui n’est qu’une petite retenue
d’eau d’à peine 40 hectares, démontre bien que ce n’est pas
qu’une affaire de grands projets inutiles, mais que c’est, et que
cela sera toujours, un problème de fond : nous n’avons pas la même
perception de la vie.
Les forteresses qu’ils imposent dans nos vallées, dans nos villages et dans nos villes ne sont pas insurmontables, les vrais barrages sont dans les têtes.
Quand l’Etat reste dans l’imaginaire du soldat romain harnaché et casqué dans son camp fortifié, notre réponse n’est pas celle de la horde barbare, ils ne sont pas les seuls à s’organiser et notre imagination est insondable.
Les forteresses qu’ils imposent dans nos vallées, dans nos villages et dans nos villes ne sont pas insurmontables, les vrais barrages sont dans les têtes.
Quand l’Etat reste dans l’imaginaire du soldat romain harnaché et casqué dans son camp fortifié, notre réponse n’est pas celle de la horde barbare, ils ne sont pas les seuls à s’organiser et notre imagination est insondable.
Le
25 octobre et les jours qui suivront, seront un de ces assauts où
nous submergerons leurs barrières, leurs barrages et tous leurs
camps retranchés.
Venez seuls ou accompagnés, organisés ou de façon spontanée, avec des catapultes, des chamalows, ou sans rien, à l’avance ou en retard, avec vos idées, avec obélix, avec vos envies, vos rancoeur, votre joie de vivre et votre façon de faire.
La diversité de nos pratiques est notre plus grande force, la surprise est notre meilleure tactique, nous ne savons pas où nous allons, le champs des possibles est ouvert et c’est peut être la plus jolie chose dans cette histoire.
Venez seuls ou accompagnés, organisés ou de façon spontanée, avec des catapultes, des chamalows, ou sans rien, à l’avance ou en retard, avec vos idées, avec obélix, avec vos envies, vos rancoeur, votre joie de vivre et votre façon de faire.
La diversité de nos pratiques est notre plus grande force, la surprise est notre meilleure tactique, nous ne savons pas où nous allons, le champs des possibles est ouvert et c’est peut être la plus jolie chose dans cette histoire.
Force
doit rester à la foi.
collectif
pour un grand débarra(pas sage).
Jeudi
16 octobre
Testet : ils en sont à 50 jours de grève de la faim. But : obtenir un débat public
Depuis
début septembre, Christian Conrad, Roland Fourcard et Gilles Olivet
sont en grève de la faim pour demander l’ouverture d’un débat
public sur le projet de barrage de Sivens. Reporterre
est allé à leur rencontre.
Lisle-sur-Tarn,
reportage
« Je
suis désolé, je suis un peu énervé là. »
Christian Conrad a pourtant toujours l’air assez serein alors que
nous le retrouvons chez lui, dans le village de Lisle-sur-Tarn, à
quelques kilomètres seulement de là où se trouvait il y a encore
un mois la zone humide du Testet. « C’est
l’imprimante qui ne fonctionne pas alors qu’on aurait besoin
d’imprimer une lettre ouverte à Ségolène Royal pour lui demander
de bouger ».
Ils
n’arrêtent pas. Alors que les militants de la ZAD
comme du collectif Testet commencent à craindre pour leur santé,
les grévistes de la faim sont présents, ici avec les lycéens, là
devant le centre des impôts d’Albi. S’ils appartiennent tous les
trois au collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet,
chacun a un profil différent.
Christian
Conrad est naturaliste, de l’association APIFERA
et militant de longue date. « Dès
le mois de février dernier, on avait envisagé l’utilisation de ce
mode d’action avec Ben Lefetey, le porte-parole, en dernière
extrémité. Les autres membres nous trouvaient fous à l’époque ».
Mais l’avancée inexorable du chantier à partir de début
septembre les amène à reconsidérer cette éventualité.
-
Christian Conrad -
"Nous
appartenons à la Terre"
Alors
que les travaux menacent de débuter, on apprend par communiqué que
« Christian
Pince (63 ans), Marc Pourreyon (57 ans), Roland Fourcard (52 ans) et
Ben Lefetey (44 ans) entament le 27 août une grève de la faim.
Les rejoignent ensuite Eric Pétetin (dit Pétof, 61 ans) le
1er septembre,
Gilles Olivet (60 ans) et Christian Conrad (67 ans) le 2 septembre.
Nanie (64 ans) a commencé le 8 septembre. »
Si
cet engagement paraissait évident pour Christian Conrad et Ben
Lefetey, c’est avec surprise qu’ils se sont vus rejoindre par
d’autres, jusqu’ici moins engagés dans la lutte. Ainsi, Roland
Fourcard habite Graulhet et travaille actuellement comme assistant
d’éducation en lycée agricole.
« Devant
la destruction de la forêt et le refus d’entendre raison des
promoteurs, nous avons décidé d’attirer l’attention du public
et des médias. Ça peut paraître un peu extrême mais comment faire
autrement quand les lois sont déniées et la démocratie bafouée ? »
-
Roland Fourcard -
Ce
mercredi, cela fera cinquante jours que la grève a débuté pour
lui, pour qui l’essentiel est la question du lien entre l’homme
et la Terre : « Pour
moi, c’est une manière de transmettre un message. Ce n’est pas
la Terre qui nous appartient mais nous qui lui appartenons. Le
problème essentiel de ce projet c’est qu’il détruit
l’environnement et une zone humide extrêmement précieuse ».
Accompagnement
et soutiens
Le
parcours de Gilles Ollivet, jardinier à Vaours, est encore
différent. Plus éloigné du Testet, il est « rentré
plus tardivement dans la lutte. Après quelques jours, il a été
demandé par les opposants qu’il y ait un gréviste de la faim dans
chaque canton du département, pour bien montrer que la lutte était
partout. J’ai commencé à camper devant chez Georges Bousquet, le
conseiller général du canton et puis j’ai continué ensuite
depuis chez moi ».
Jusqu’à
ce mercredi 15 octobre, où avec Christian Conrad, il en est à
44 jours de grève de la faim. Christian ajoute : « Il
ne faut pas oublier tous les soutiens que l’on a reçus dans cette
action. »
Un médecin s’est ainsi proposé de les suivre, tandis que sur la
ZAD
de nombreux occupants ont fait des jeûnes de soutien. « On
a même su qu’à Foix, quelqu’un a fait une grève pendant
quelques jours. »
Si
certains « baveux »
médisent sur le dos des grévistes, il suffit de constater leur état
physique pour se rendre compte de la réalité de leur action.
« C’est
simple, on a respectivement perdu 14, 15 et 21 kilos en un peu plus
d’un mois. Quand tu t’engages dans un mouvement comme ça,
évidemment il n’y a pas d’arnaque, on est tous clairs avec notre
conscience. »
Christian,
ajoute avec colère : « Ça
nous est effectivement revenu dans les oreilles, surtout parce qu’on
nous voyait continuer à militer et à se montrer. Si c’est tout ce
qu’ils ont comme argument en face, ça ne pèse pas lourd. »
L’engagement
de Christian Conrad en matière d’environnement ne date pas d’hier
puisque dès les années 70 on le trouvait déjà à pied d’œuvre
dans des combats écologistes dans les Pyrénées et ailleurs. « Je
tiens à préciser qu’en ce qui me concerne, ce n’est pas une
grève de la faim intégrale, c’est-à-dire avec seulement de
l’eau »,
nuance néanmoins Gilles.
Objectif :
un débat public
Le
plus étonnant est que cette grève de la faim ne revendique même
pas l’arrêt immédiat du projet ou son retrait mais simplement un
débat public. « On
n’a eu aucune réponse en la matière de la part du président du
Conseil Général, Thierry Carcenac. »
Ce
dernier a écrit le 6 octobre dernier aux grévistes pour
déplorer les méthodes employées par certains opposants qui
n’hésitent pas à porter gravement atteinte à leur santé pour
faire prévaloir leur point de vue sur cette retenue d’eau et
ajoute : « Si
votre objectif avec un débat contradictoire est d’arriver à la
remise en cause de ce projet, de ses caractéristiques et de fait à
son abandon, il me semble aujourd’hui obsolète et hors de
propos ».
« C’est
du mépris pur et simple,
lance Christian Conrad, nous
lui avons posé trois questions : le nombre d’irrigants
concernés, le non fondement du soutien au débit d’étiage –
puisque les pollutions ont été réduites – et enfin le coût pour
le contribuable du projet. »
Mais le choix de ces militants n’aura pas été vain pour autant.
« Dans
mon canton, à Vaours, c’est déjà un nid pour les alternatives,
explique Gilles Ollivet. J’ai
vu beaucoup de personnes qui étaient sympathisantes s’engager plus
en avant dans la lutte quand ils nous ont vus agir ainsi. »
Un
rôle primordial dans la lutte
Sentiment
confirmé par Christian : « Dans
les manifestations de collégiens, ils étaient surpris et contents
de nous voir venir les soutenir. Ça a permis d’aller parler à des
personnes qui nous connaissaient plus ou moins sans être militantes
et de les informer sur la lutte ».
Et
puis, dans la lutte elle-même, les grévistes, membres du collectif
Testet, ont aussi joué un rôle dans la mise en place de l’alchimie
avec les occupants. Christian raconte : « Ils
nous ont toujours très bien accueillis. Certains qui pratiquaient
déjà le jeûne nous ont donnés des conseils. »
Pour
Ben Lefetey, « les
grévistes de la faim ont fait du bien à tout le monde : aux
membres du collectif en leur donnant à voir une action radicale et
non violente, aux zadistes en leur prouvant la fermeté de
l’engagement de personnes qui ne voulaient pas nécessairement
venir occuper sur place. »
Après
respectivement cinquante jours pour Roland et quarante-quatre jours
pour Christian et Gilles, l’action est aujourd’hui en passe de se
terminer. « Jusqu’ici
ça allait mais là on commence à vraiment sentir la fatigue »,
souffle Roland. Après s’être réunis ce samedi pour discuter de
la suite à donner, « pour
le moment on continue une ou deux semaines ».
La question est désormais « de
terminer cette action la tête haute ».
-
Gilles Olivet -
Un
premier rassemblement est prévu ce samedi 18 octobre à Albi, à
15 heures. Et le soir une réunion aura lieu au C.L.A.C
(Collectif Local d’Actions Citoyennes de Gaillac) sur le thème :
« Tout
ce que vous avez toujours voulu savoir sur le barrage sans jamais
oser le demander ».
Un élu du Conseil général pourrait pour la première fois être
présent.
Autrement,
c’est du côté du ministère que viendraient les réponses, les
experts du Ministère de l’Environnement, envoyés par Ségolène
Royal à la mi-septembre doivent rendre dans les prochains jours un
rapport sur le projet au ministère. Les trois grévistes de la faim
viennent justement d’envoyer une lettre ouverte à la ministre pour
demander que ce rapport soit rendu public. Parallèlement, le
collectif a lancé une nouvelle
pétition pour amplifier la pression.
Reste
enfin le grand rassemblement qui se prépare pour le week-end du
25 octobre. « Mais
on aimerait arrêter avant »
pour des raisons de santé qui deviennent plus sérieuses notamment
pour Roland Fourcard, mais surtout, « pour
pouvoir profiter de tout ce qu’il y aura à manger ce jour-là,
plaisante Christian, et
c’est l’anniversaire de Gilles en plus, comment fera-t-il pour
manger son gâteau s’il continue la grève de la faim ? »
Grégory
Souchay - Reporterre
Actus / Infos
- Business
as usual
: en fin de matinée, arrivée d’une dizaine de GMs au pas de
charge à la maison des Druides, en mode pas cool : les quelques
affaires persos sur place ont été brulées. La route côté
Métairie est à nouveau barrée aujourd’hui par quelques fourgons.
NB : hier, le barrage a été levé en soirée.
Vendredi
17 octobre
Actus / Infos
9h00 :
L’occupation militaire de la zone se poursuit : barrage filtrant à
l’entrée de la D132 à Barat, GMs sur la zone qui filment,
menacent, font des exactions (hier, c’était le 14ème feu
d’affaires personnelles à la maison des Druides).
À
10h
ce matin à Gaillac, la Caravane
des paysans en grêve de la faim (qui monte manifester à l’usine des 1000 vaches) rencontre les grévistes de la faim d’ici
qui réclament un débat d’une heure avec le président du CG81.
Allez les soutenir au café des sports ! HONTE à Carcenac de
mépriser ces gens : 51ème jour de grève !
À
10h30
ce matin à Albi, audience des habitants de la maison des Druides.
L’assignation est arrivée… hier à 17h30 ! Les copain-e-s y font
une défense sans avocat, une défense politique. Pour les recours en
annulation des décrets déclarant ce projet d’utilité publique
comme le barrage de Sivens, la justice ne va pas aussi vite ! Il
reste QUATRE recours qui vont probablement déclarer ce projet
ILLÉGAL, comme celui de la Fourrogue près d’Albi (voir ceci
et ceci),
construit par la CACG en 1998, jugé ensuite illégal par
l’administration judiciaire. Pourquoi ces deux vitesses par rapport
au traitement des affaires judiciaires, l’une ultra-rapide pour les
dissidents au système, traités comme des terroristes, et l’autre
très lente pour les rouages du système mafieux ?
Ce
soir, concert de soutien à Matens.
Par
ailleurs, on a appris que CAZAL TP, l’entreprise de terrassement
qui doit faire le décapage de la zone avait embauché une trentaine
d’intérimaires – bonjour les emplois précaires du barrage –
et les avait amené sur le site. Mais « on » leur a dit
de repartir ! Ils ont débauché tout ce monde, furieux ! Biscotte du
CG a déclaré le 7 octobre (pour Objectif
News) « Nous
ne serions pas allés jusqu’à transformer le site de façon
irréversible avant d’avoir le rapport des experts« .
Or, on attend toujours le résultat du travail des experts. Donc,
serait-ce que le décapage de la zone humide (c-a-d l’enlèvement
par les machines de la couche d’humus sur 50cm, ensuite vendue
comme compost) ait été annulé en attendant de… redimensionner le
projet ??? Justement, Biscotte dans son interview nous affirme que
non, il n’est pas question de redimensionner… ILS MENTENT en
permanence. En fait, ce ne serait pas étonnant qu’ils soient en
train de diminuer la hauteur de la digue, à l’arrache, également
pour économiser de l’argent, puisque la subvention européenne est
plus que compromise avec le dimensionnement initial (rappelons que
pour toucher les sous de l’UE, il s’agit pour eux d’avoir
TERMINÉ les travaux du barrage avant fin 2015). Ils ont pas encore
compris qu’il n’y arriveront pas.
Par
ailleurs, la CACG a fait construire en 2001 un petit barrage au Col
Del Four, sur la commune de Montferrier, en Ariège, détruisant une
zone humide, petite mais magnifique et particulièrement riche en
biodiversité. C’est Cazal TP qui a fait les travaux et qui
déclarait à l’époque : « le
barrage se remplira pendant l’intersaison avec les eaux de pluie,
la fonte des neiges l’hiver et les ruisseaux »
(DDM
du 7 août 2001). Il ne s’est jamais rempli, la CACG et CAZAL
TP ont détruit la zone humide, et c’est toujours un océan de boue
en 2014. Si vous avez des reportages, des informations sur ce projet,
envoyez-nous les liens !
10h00 : Les GMs ont voulu s’approcher, une barricade a
brûlé. On re-re-re-signale que toutes ces exactions illégales des
« forces de l’ordre » sur les occupants, se réalisent
dans l’indifférence générale des médias. Être gendarme sous
Vichy, c’était pas neutre. Être gendarme sous ce système pourri,
c’est loin d’être neutre !
On appelle celles et ceux qui peuvent à aller demander aux GMs à
Barat, pour quel motif ils bloquent la route à tout visiteur des
habitants de la Métairie. C’est de la violence purement arbitraire
: pourquoi ils sont là ?
16h30 : Le juge condamne les habitants de la maison des
Druides à payer 1500 euros chacun, plus les dépends ! Une fois que
l’huissier aura écrit son papelard, peut-être que les GMs vont se
pointer dès ce soir. Après les 14 exactions qu’ils ont déjà
menées dans ce lieu sans aucune raison valable et légale, il n’y
a plus grand chose à expulser. La « Justice »…
Au fait, si vous ne recevez pas de SMS, il faut s’adresser à la
Préfecture, cela doit être elle qui bloque les téléphones des
copain-e-s… Demandez à quelqu’un qui a internet de vous expédier
par SMS les infos du site web et du mail ! Pour être insaisissables,
il faut utiliser notre seule arme : la diversité.
On
a reçu cette annonce
de stage chez EDF
pour modéliser les rejets thermiques du CNPE de Golfech. Cela ne
prouve rien, mais comme le barrage du Testet n’est plus pour la
diminution de la pollution,, et que la Garcenac vient de dire dans
Atout-Tarn que ce projet de barrage n’était pas pour l’irrigation
du maïs, alors on se demande finalement pourquoi il est faire…
Bon, c’est aussi pour sortir 10 millions d’euros des caisses
publiques et se les distribuer entre relations incestueuses.
Dimanche
19 octobre
Bilan de la journée
Encore
un beau dimanche avec bien sûr le traditionnel passage hélicoporté
de la gendarmerie vers 17h. La maison des Druides est expulsable :
tout s’est joué en moins de 24h entre la convocation au tribunal,
la comparution et le rendu de justice. Pour la Métairie, où
les occupants déclarés n’ont pas encore été convoqués, cela
peut donc se jouer dans la semaine, auquel cas les 2 lieux de vie
« en dur » sur la ZAD seraient expulsables.
Tout ceci n’empêche pas l’organisation du 25 d’avancer à grand pas : ateliers, conférences, musique,… bientôt un programme sur la page dédiée.
Tout ceci n’empêche pas l’organisation du 25 d’avancer à grand pas : ateliers, conférences, musique,… bientôt un programme sur la page dédiée.
- Les
grévistes de la faim sont fatigués, même si vous n’aimez pas
signer les pétitions électronique, faites
le pour eux, exceptionnellement. Merci.
Infos de la semaine du 20 au 26 octobre
Lundi
20 octobre
Actus / Infos
5h00 :
Les Anonymous ont encore frappé :
Cette
nuit, des gens ont fait tombé les sites web
de Cazal TP et du CG du Tarn.
Faut
pas nous chercher
DOWN & DEFACE : http://testet-sivens.net/
NCA Environnement —> DOWN
http://nca-env.fr/
CAZAL TP ——— > DOWN
http://cazal-tp.fr
DOWN & DEFACE : http://testet-sivens.net/
NCA Environnement —> DOWN
http://nca-env.fr/
CAZAL TP ——— > DOWN
http://cazal-tp.fr
Domaine
du conseil général Indisponible (AGAIN)http://www.tarn.fr
|| TANGO DOWN ||
8h45 :
Les machines hurlent la fureur du rouge qui crame et défoncent toute
la zone humide. Le paysage change à toute allure, ressemblant
désormais à un vaste parking de supermarché. Trois camions de GMs
à Feignasse, pas de GMs à Barat.
9h30 :
2 fourgons de GMs à Barat, 10 humanoïdes par fourgon.
Il
y a toujours trois personnes en grève de la faim, qui demandent 1h
de débat pour le collectif Testet avec Thierry Carcenac, président
du CG81 : 55ème jour pour l’une, 49ème jour pour les deux autres.
Ce matin, ils se rendent à l’hôpital pour vérifier leur état de
santé.
15h00 :
La
ZAD attend les sauveurs : Cécile Duflot et Noël Mamère
Madame la ministre de l’Ecologie, publiez le rapport d’experts sur le Testet
Plusieurs
personnalités politiques et syndicales demandent dans une lettre
ouverte à Mme Ségolène
Royal de rendre public le rapport d’expert qu’elle a commis sur
le projet de barrage de Sivens, sur la zone humide du Testet.
Madame
la Ministre,
Le
8 septembre 2014, vous avez décidé de nommer une mission
d’expertise « pour
favoriser le dialogue et vérifier les garanties d’une gestion
durable de la ressource en eau »
dans le cadre du projet de barrage de Sivens. Cette mission prenant
fin, vous êtes sans doute déjà destinataire du rapport de vos
experts.
Roland
Fourcard, Christian Conrad et Gilles Olivet sont des citoyens tarnais
en
grève de la faim depuis,
respectivement, 52 et 46 jours dans le seul but d’obtenir des
informations claires sur les nombreuses zones d’ombres de ce
projet.
Thierry
Carcenac, président du Conseil Général du Tarn, n’a toujours
pas apporté de réponses aux questions envoyées par le Collectif
pour la sauvegarde de la zone humide du Testet en février 2014 tout
comme il refuse tout débat public contradictoire depuis un an.
Je
soutiens la demande des grévistes de la faim de rendre public le
rapport des experts dans les meilleurs délais. Cela leur permettra,
ainsi qu’à tous les acteurs concernés par ce projet, d’accéder
enfin à des données fiables et de stopper ainsi leur longue et
éprouvante grève de la faim.
Dans
l’espoir d’une réponse positive, nous vous prions de recevoir,
Madame la Ministre, l’expression de notre considération
distinguée.
Signataires :
Isabelle
Attard, Geneviève Azam, José Bové, Guillaume Cros, Pierre
Larrouturou, Vincent Liegey, Corinne Morel Darleux, Noël Mamère,
Laurent Pinatel, François Simon.
Mardi
21 octobre
Actus / Infos
On
nous a envoyé le dernier Atout Tarn, petit florilège :
« Les
coûts de fonctionnement de l’ouvrage (entretien, surveillance,
mesures environnementales) seront couverts par les usagers en
fonction de la quantité d’eau attribuée »
Ah bon ? De quels utilisateurs s’agit-il ? Quelle utilisation
pour cette eau qui « n’alimentera
pas l’agriculture intensive »
? Aucun chiffre, que du bla bla. Bref, il
vaut mieux se faire une idée sérieuse sur le sujet en allant
regarder le site des ami.e.s du collectif Testet.
NB : on en passe et des meilleures : « la nécessaire amélioration écologique de la qualité de l’eau« , « c’est l’avenir de nos territoires et de nos enfants qui est en jeu » , etc… et comme le Conseil Général ne manque pas d’air, les deux pages suivantes sont consacrées à l’importance vitale des zones humides! On croit rêver.
NB : on en passe et des meilleures : « la nécessaire amélioration écologique de la qualité de l’eau« , « c’est l’avenir de nos territoires et de nos enfants qui est en jeu » , etc… et comme le Conseil Général ne manque pas d’air, les deux pages suivantes sont consacrées à l’importance vitale des zones humides! On croit rêver.
9h00 :
Des machines travaillent juste derrière le cimetière. Les GMs ne
sont pas très nombreux, et calmes. Deux fourgons également à
Barat.
13h30 : GMs nerveux, une personne touchée au flashball
au torse, des gaz CS jetés en direction des copain-e-s, ils en
prennent plein les poumons de leur saloperie. Sitelle est toujours
occupé, un copain est monté à main nue en haut d’un arbre près
du sale boulot de la broyeuse, mais du coup, se retrouve un peu isolé
entouré de GMs !
Par contre, les GMs à Barat viennent de partir. On peut à nouveau
rentrer dans la zone en voiture. Visiblement, les deux fourgons ont
fait le tour pour renforcer vers Feignasse.
En
France, en 10 ans, on a perdu 60% des zones humides. L’équivalent
d’un département de terres vivantes disparaît tous les 10 ans. Y
paraît qu’on se fait à tout, mais alors, c’est quand que ça
s’arrête ?
En France, en 10 ans, on a perdu 60% des zones humides.
L’équivalent d’un département de terres vivantes disparaît
tous les 10 ans. Y paraît qu’on se fait à tout, mais alors, c’est
quand que ça s’arrête ?
En
France, en 10 ans, on a perdu 60% des zones humides. L’équivalent
d’un département de terres vivantes disparaît tous les 10 ans. Y
paraît qu’on se fait à tout, mais alors, c’est quand que ça
s’arrête ?
Mercredi
22 octobre
Actus / Infos
Appel
complémentaire pour le 25 octobre :
Copain.e.s d’ici
et d’ailleurs, venez en famille à ce rassemblement festif et
militant. Le 25 octobre au Testet sera une occasion rare de
manifester notre refus de l’oligarchie en place et des saccages
qu’elle engendre! La préfecture du Tarn se plie déjà à
l’événement : le préfet s’est engagé à ce qu’aucun gendarme
ne soit présent sur la zone durant le week-end. Ce rassemblement
sera sans risque de violence ni répression . C’est le nombre et la
détermination qui montrer notre force et amènera la victoire. Venez
nombreux.ses. avec bonne humeur !
9h30 :
Pas de Bleus à Barat.
On
en sait un peu plus sur la société Agri
2000
qui a dévasté la zone humide du Testet sous haute protection des
soldats. Sur son site industriel de Montans, Nicolas Dubousquet, avec
sa société SCEA Dubousquet, fait construire deux usines, l’une de
méthanisation
et l’autre de fabrication de produits de chauffage au bois
(buchettes pour les particuliers et plaquettes pour les industriels).
La forêt de la zone humide du Testet va donc aller dans les
chaufferies d’Airbus cet hiver. Bien sûr, Dubousquet est financé
par l’argent public : ADEME, Région, Communauté de Communes
Tarn-Dadou, ça pioche dans les caisses à coups de millions pour
créer des gigantesques machineries actionnées par une poignée
d’employés humanoïdes. Cette société mérite qu’on lui fasse
une grosse publicité afin de livrer à la honte la poursuite de son
expansion par les pouvoirs publics.
Vendredi
24 octobre
Une transhumance a parcouru le Tarn contre le barrage de Sivens et l’agriculture productiviste
Un
grand rassemblement est organisé ce samedi au Testet pour s’opposer
au projet de barrage de Sivens. Il va être rejoint par Aline,
Merguez, d’autres paysans, et quatre-vingt moutons présents pour
l’occasion. Depuis mercredi, deux transhumances ont parcouru le
département du Tarn pour soutenir la lutte. Reporterre
a marché avec eux.
Montans
(Tarn), reportage
A
l’origine de l’action, les déclarations de Thierry Carcenac et
des pro-barrages de la région, qui tentent de réduire la
contestation à un assemblage de personnes extérieures, « des
Tarnais d’origines diverses »,
selon le président du Conseil Général du Tarn. Cela a poussé des
éleveurs locaux à réagir, comme le raconte Claire : « Nous
avons voulu rassembler celles et ceux qui cultivent ou travaillent en
lien avec la terre et qui se sentent concernés par la lutte du
Testet. »
Ainsi est née la transhumance du Testet, qui du nord au sud, a
traversé le département pendant trois jours.
Deux
marches sont parties mercredi dernier, à l’aube, l’une du nord
du département du Tarn, depuis Vaours, l’autre du sud, avec un
départ à Graulhet et que nous retrouvons pour sa deuxième halte
dans une ferme de la commune de Montans. C’est Philippe Maffre et
Sylvie Ledran, agriculteurs et membres de la Confédération
Paysanne, qui accueillent les marcheurs : « Leur
démarche est intéressante, nous aussi, nous nous battons pour
obtenir un moratoire, un débat public. On ne sait toujours pas
combien d‘agriculteurs bénéficieront réellement du projet ni le
coût de l’eau au mètre cube. En fait, on n’a aucune preuve que
ce barrage répondra au problème d’eau dans la vallée ».
« La
terre n’est pas une paillasse de laboratoire »
Les
marcheurs se retrouvent autour d’une vision commune qui va plus
loin : « La
question n’est pas de savoir si ce projet est au bon endroit ou à
la bonne dimension, c’est un projet bidon qui sert simplement à
faire brasser de l’argent, c’est du capitalisme »,
juge Laurent. Selon lui, le projet a été décidé d’abord et les
justifications sont apparues ensuite. « Hier
ils nous disaient que c’était pour diluer des pollutions qui
n’existent plus, puis c’était l’irrigation du maïs,
aujourd’hui on nous dit que c’est pour sauver les poissons dans
la rivière. Demain, ils seront plus écolos que les écolos »,
ironise Jérémy, maraicher, qui rappelle que « ce
sont les zones humides qui permettent de préserver la ressource en
eau, pas les barrages ».
Ces
opposants proposent des solutions concrètes aux problèmes d’eau
dans la vallée : « Si
tu as besoin d’eau, tu vas voir un artisan local, tu demande à un
voisin de te prêter une petite pelle et tu construis ton lac
collinaire ».
Vingt petites retenues de ce type existent déjà sur le Tescou.
Et
surtout, ces producteurs agricoles questionnent les modes de culture.
Pour Jérémy, « si
tu fais du semis direct, si tu changes tes pratiques culturales, tu
peux réduire de 90% ta consommation en eau, il faut juste sauter le
pas ».
Pour Laurent, éleveur, « on
essaie d’avoir une logique cohérente par rapport à la santé de
nos animaux. La terre n’est pas une paillasse de laboratoire ».
Ce que confirme Claire : « On
est dans une quête, chacun sur son terrain pour trouver comment
s’adapter à la terre et pas l’inverse ».
Puçage
et barrage : même combat
Certains
ici sont proches du mouvement Faut
Pas Pucer
que nous présente Bertrand : « Le
puçage des animaux, c’est un outil de plus pour que les
technocrates contrôlent et gèrent les activités humaines de
manière capitaliste. » Laurent ajoute : « On nous
vend le puçage sous prétexte de traçabilité, mais en fait on ne
se pose jamais la question de la production de masse. C’est
l’échelle industrielle qui produit les crises sanitaires, pas le
manque de traçabilité ». Et pour eux, la question est
directement reliée avec la lutte du Testet : « Puçage ou
barrage, nous nous battons contre une agriculture productiviste,
industrielle. C’est la même remise en question ».
C’est
également une manière d’élargir la lutte au-delà du seul champ
agricole et de « sortir d’une logique corporatiste ».
Ainsi, la transhumance venue du Vaours rassemblait des personnes
d’horizons divers, « des assistantes sociales, des postiers,
des plombiers, confrontés au problème de l’informatisation de
leur métier, qui font face au téléguidage de leur activité
quotidienne » et qui souhaitent réagir collectivement avec les
éleveurs à ces questions.
Cette
transhumance s’est déroulée sans accroc, hormis « un
contrôle d’identité un peu loufoque, où des gendarmes ont
relevés nos noms mais sans demander nos cartes d’identités. On
était potentiellement dans les prémisses de trouble à l’ordre
public » se remémore Jeremy.
La
marche de Graulhet a rejoint celle de Vaours vendredi 24 octobre
au soir. L’objectif est d’arriver samedi vers midi au début du
rassemblement pour interpeller. « On a vu en passant dans les
villages que beaucoup n’étaient pas encore au courant du projet,
nous avons pu prendre le temps d’expliquer le sens de notre
action ». Tous ici sont très vigilants à ce que « notre
démarche ne soit pas récupérée par des technocrates, aussi
écologistes soit-ils », faisant référence à la visite de
Cécile Duflot et Noël Mamère lundi dernier. « Nous ne sommes
pas là pour faire de la gestion d‘environnement mais simplement
pour vivre et avoir de quoi vivre en bonne santé avec nos bêtes ».
Comme beaucoup d’autres, ces opposants seront présents avec le
troupeau collectif durant toute la
manifestation de ce week-end,
où ils entendent bien faire entendre que les questions de technique,
d’informatisation, de productivisme « ne sont pas un problème
corporatiste mais un problème social et sociétal ».
LA
JUSTICE
REJETTE
L’EXPULSION
DE
LA
METAIRIE
-
La Métairie Neuve -
Le
tribunal d’Albi a rendu vendredi 24 octobre son jugement
concernant l’expulsion des parcelles sur lesquelles se trouve la
ferme de la Métairie Neuve, et qu’occupent des opposants.
L’entreprise chargée du chantier, la Compagnie d’Aménagement
des Coteaux de Gascogne (CACG)
portait la plainte contre les occupants. Mais elle a été condamnée
aux dépens. La faute ? Ce n’est pas elle, mais le Conseil
Général qui est propriétaire des terres. De plus, les terrains sur
lesquels se trouvent la Métairie Neuve ne se situent pas sur
l’emprise du projet mais juste à côté, elle n’a donc aucun
motif à agir. Une bonne nouvelle en attendant une réunion entre les
experts du gouvernement et la Préfecture du Tarn prévu en début de
semaine prochaine, qui pourrait venir amender le projet.
Grégoire
Souchay - Reporterre
Samedi
25 octobre
Enracinons la résistance !
MERCI
A TOUS !
D’être venus de toute la France : Nantes, Lille, Dijon,
Marseille, … c’est tous ensemble que nous gagnerons cette lutte, celles en cours et celles à venir !
Plein
de monde partout, entre 5000 et 7000 personnes selon les estimations
dans une ambiance bon enfant : musique, transhumance de mouton,
discussion, débats, etc… Quelques couacs au programme mais
globalement tout le monde satisfait. Beacoup de gens qui
continuent à arriver ce soir.
Spectacle
pyrotechnique habituel des GMs, postés à l’extrémité ouest du
site (côté D999). Vite lassant pour les habitués, il a été
découvert par des milliers d’autres, dans une belle lumière
d’automne. La génératrice oubliée sur le site lors du départ
des machines hier ayant malencontreusement brulée durant la nuit, on se demande pourquoi ils étaient là, n’ayant plus rien à
protéger.
La
vie continue de déferler sur la ZAD demain, tous les véhicules
peuvent passer côté Barat et se garer sur le site. A bientôt
Dimanche
26 octobre
Communiqué du collectif Tant Qu’il y aura des Bouilles
Rémi
est mort cette nuit entre 2h et 3h à proximité des gendarmes et des
CRS positionnés sur le chantier du barrage de Sivens à Lisle sur
Tarn.
Nous
souhaitons que toute la lumière soit faite sur les circonstances de
ce décès, au plus vite. Nous sommes sous le choc et présentons
toutes nos condoléances à sa famille et amis-ies.
Ce
soir, dimanche à 18h nous appelons à un rassemblement à Gaillac,
place de la libération. Un second rassemblement est d’ores et déjà
prévu ce lundi à 14h à Albi, devant la préfecture.
Point
à 23h10
Le rassemblement à Gaillac s’est terminé dans le calme grâce aux clowns et à la volonté du plus grand nombre de ne pas se laisser entraîner dans la violence, ce qui n’aurait fait que desservir notre cause.
Le rassemblement à Gaillac s’est terminé dans le calme grâce aux clowns et à la volonté du plus grand nombre de ne pas se laisser entraîner dans la violence, ce qui n’aurait fait que desservir notre cause.
-Rassemblement
demain lundi à la préfecture d’Albi à 14h
-Rassemblement demain lundi à la préfecture de Nantes à 18h
-Rassemblement demain lundi devant la préfecture de Gap à 10h
-Rassemblement demain lundi à la préfecture de Nantes à 18h
-Rassemblement demain lundi devant la préfecture de Gap à 10h
Infos de la semaine du 27 octobre au 2 Novembre
Lundi
27 octobre
Rassemblements dans toute la France
MERCI
pour tous vos messages, on traite au mieux. Merci pour Rémi.
Infos
en vrac :
- La
famille de Rémi porte plainte pour homicide volontaire par personne
dépositaire de l’autorité publique
- Pas
de travaux demain et mercredi : promesse du préfet, la décision de
reprise des travaux est dans les mains du Gouvernement et du Conseil
Général
- La
CACG retire sa plainte concernant la procédure sur la Métairie,
« en signe d’apaisement » (après avoir été déboutée
de celle portant sur les terrains voisins)
- Une
dizaine d’interpellations suite à la manif d’Albi dont des
personnes pacifiques, contrôles et arrestations massives sur les
routes du retour.
-Communiqué
de Nature Midi-Pyrénées (Rémi y était bénévole) et France
Nature Environnement.
Rassemblement
partout en France, dont quelques uns, en fin de liste, demain et
mercredi :
-Rassemblement
ce lundi à la préfecture d’Albi
à 14h
-Rassemblement ce lundi à la préfecture de Nantes à 18h
-Rassemblement ce lundi devant la préfecture de Gap à 10h
-Rassemblement ce lundi devant la préfecture de Périgueux à 17h30. Hier soir, il y a eu un rassemblement et manif sauvage à Paris.
-Lundi 27 octobre16 heures, sous-préfecture de Forcalquier (Cf. tract)
-Rassemblement lundi 27 octobre à 18h Place de la Liberté à Brest.
-Marseille : lundi 27/10 à 17h30, au Vieux Port
-Rassemblement lundi 27 octobre 2014 à 18h30 devant l’hôtel de ville de Poitiers.
-Lundi soir à 18h30 devant la sous-préfecture de Redon.
-Rassemblement lundi à 18h devant la préfecture à Rouen.
-Rennes : rassemblement à 18h à la mairie.
-Lyon 19 h devant la préfecture
-St Étienne 18 h préfecture
-Devant la préfecture, ce lundi 27 à 18 heures, à Chambéry
-A Nîmes : ce soir (lundi 27/10) rassemblement à 18h devant la Préfecture
-LUNDI 27 OCTOBRE à 18h devant la PREFECTURE à FOIX-Tulle,ce soir à 18hr devant la prefecture,rassemblement silencieux
-14h devant la préfecture de Montpellier
-Lille, 18h Grand Place
-Bordeaux, 18h, place Pey Berland en face de la mairie
-Préfecture de Pau, ce soir (Lundi 27 octobre 2014) à 19h
-17h devant la préfecture d’Aurillac.
-rassemblement à Caen ce lundi à 18H devant la préfecture.
-lundi 27 octobre à 18h pour montrer notre solidarité et colère à Bruxelles, devant l’ambassade de France.
-18h00 ce soir devant la préfecture d’Auxerre (Yonne)
-à 18H30 à Grenoble square St Bruno (tram A et B arrêt Saint Bruno)
-rassemblement 27 octobre à st Brieuc 18 h devant la Préfecture
-18h, Toulouse, place du Capitole
-Rassemblement ce lundi à la préfecture de Nantes à 18h
-Rassemblement ce lundi devant la préfecture de Gap à 10h
-Rassemblement ce lundi devant la préfecture de Périgueux à 17h30. Hier soir, il y a eu un rassemblement et manif sauvage à Paris.
-Lundi 27 octobre16 heures, sous-préfecture de Forcalquier (Cf. tract)
-Rassemblement lundi 27 octobre à 18h Place de la Liberté à Brest.
-Marseille : lundi 27/10 à 17h30, au Vieux Port
-Rassemblement lundi 27 octobre 2014 à 18h30 devant l’hôtel de ville de Poitiers.
-Lundi soir à 18h30 devant la sous-préfecture de Redon.
-Rassemblement lundi à 18h devant la préfecture à Rouen.
-Rennes : rassemblement à 18h à la mairie.
-Lyon 19 h devant la préfecture
-St Étienne 18 h préfecture
-Devant la préfecture, ce lundi 27 à 18 heures, à Chambéry
-A Nîmes : ce soir (lundi 27/10) rassemblement à 18h devant la Préfecture
-LUNDI 27 OCTOBRE à 18h devant la PREFECTURE à FOIX-Tulle,ce soir à 18hr devant la prefecture,rassemblement silencieux
-14h devant la préfecture de Montpellier
-Lille, 18h Grand Place
-Bordeaux, 18h, place Pey Berland en face de la mairie
-Préfecture de Pau, ce soir (Lundi 27 octobre 2014) à 19h
-17h devant la préfecture d’Aurillac.
-rassemblement à Caen ce lundi à 18H devant la préfecture.
-lundi 27 octobre à 18h pour montrer notre solidarité et colère à Bruxelles, devant l’ambassade de France.
-18h00 ce soir devant la préfecture d’Auxerre (Yonne)
-à 18H30 à Grenoble square St Bruno (tram A et B arrêt Saint Bruno)
-rassemblement 27 octobre à st Brieuc 18 h devant la Préfecture
-18h, Toulouse, place du Capitole
-mardi
28 octobre
à 18H30 devant la Sous-Préfecture de Bayonne
-Manifestation à Briançon ce mecredi 29/10 à 14h à Briançon devant la sous préfecture
-un rassemblement aura lieu ce mardi 28 octobre à 19h30 devant la préfecture de Montpellier. Le tract d’appel : http://montpellier.demosphere.eu/files/docs/f-485dbda389-empty-fname.pdf
-Rassemblement- mardi 28 octobre – 17h30 – devant la Préfecture de l’Allier à Moulins
-Rassemblement ce mardi 28 octobre à 18h devant la Préfecture de Limoges
-Manifestation à Briançon ce mecredi 29/10 à 14h à Briançon devant la sous préfecture
-un rassemblement aura lieu ce mardi 28 octobre à 19h30 devant la préfecture de Montpellier. Le tract d’appel : http://montpellier.demosphere.eu/files/docs/f-485dbda389-empty-fname.pdf
-Rassemblement- mardi 28 octobre – 17h30 – devant la Préfecture de l’Allier à Moulins
-Rassemblement ce mardi 28 octobre à 18h devant la Préfecture de Limoges
Mardi
28 octobre
Le
rapport des experts :
Il
est téléchargeable. Le projet n’est pas abandonné.
La réaction du collectif Testet.
Infos / Actus
-Déclaration
de JF Placé à Europe 1 sur la suspension des travaux jusqu’à
la prochaine assemblée du CG
-Des
traces de TNT, explosif militaire utilisé dans les armes des
gendarmes, retrouvées sur les vétements de Rémi.
Le procureur d’Albi se dessaisit de l ‘affaire au profit du
parquet de Toulouse.
-T.
Carcenac : « Mourir
pour des idées, c’est une chose, mais c’est quand même
relativement bête« . Quel indécence !
-Communiqué
de Solidaires Tarn
-Communiqué
des occupants du bus venu ce week-end de NDDL. Merci les ami.e.s.
Le
point sur l’enquête concernant la mort de Rémi :
-le
communiqué du procureur suite à l’autopsie. Mort par
explosion. Examens complémentaires en cours à Toulouse. Dans les
médias et dans un communiqué de la Préfecture : les gendarmes
mobiles étaient attaqués à coup de cocktails molotov et
d’engins explosifs
lorsque le drame est survenu (tout faux bien sûr)…on les voit
venir.
-La
famille de Rémi porte plainte pour homocide volontaire par personne
dépositaire de l’autorité publique.
Soutiens
et rassemblement partout en France :
-L’état
mais de quel droit ? par la Parisienne libérée.
-Paris-luttes.info
(PLI) a créé un article spécifique à la mobilisation en
construction sur Paris/Ile-de-France :
https://paris-luttes.info/suivi-de-la-mobilisation-en-region.
Autre lien pour relayer ce qui se passe en France :
https://paris-luttes.info/mort-de-remi-sur-la-zad-du-testet
-Manif
à Lyon hier soir
-Le
réseau hexagonal No Pasaran appelle a se joindre aux
manifestations
suite à la mort de Rémi : http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article2159
suite à la mort de Rémi : http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article2159
-Assemblée
de soutien au Testet La Maison de l’Arbre / La Parole Errante 9 rue
François Debergue Montreuil
(93) Métro Croix de Chavauxmardi 28 octobre à 19h30
-Demain
mardi 28 octobre à l’occasion du marché hebdomadaire place du
Griffoul à Gaillac,
il est proposé d’évoquer ensemble les multiples façons –
individuelles et/ou collectives – de réagir ici et maintenant au
drame de dimanche et à ses suites dans notre quotidien à tous. RDV
sous la halle du marché entre 17 h et 18 h.
Initiative spontanée locale sans étiquettes.
Initiative spontanée locale sans étiquettes.
-Rassemblement
mardi 28 octobre à 18H30 devant la Sous-Préfecture de
Bayonne
-Rassemblement mardi 28 octobre à 19h30 devant la préfecture de Montpellier. Le tract d’appel : http://montpellier.demosphere.eu/files/docs/f-485dbda389-empty-fname.pdf
-Rassemblement mardi 28 octobre à 17h30 devant la Préfecture de l’Allier à Moulins
-Rassemblement mardi 28 octobre à 18h devant la Préfecture de Limoges (pas de drapeau).
-En hommage à Rémi, rassemblement Mardi 28 à 17h30 devant la Préfecture de Guéret.
-Rassemblement mardi 28 octobre à 19h30 devant la préfecture de Montpellier. Le tract d’appel : http://montpellier.demosphere.eu/files/docs/f-485dbda389-empty-fname.pdf
-Rassemblement mardi 28 octobre à 17h30 devant la Préfecture de l’Allier à Moulins
-Rassemblement mardi 28 octobre à 18h devant la Préfecture de Limoges (pas de drapeau).
-En hommage à Rémi, rassemblement Mardi 28 à 17h30 devant la Préfecture de Guéret.
-Manifestation
à Briançon
ce
mecredi 29/10
à 14h à Briançon devant la sous préfecture
-Contre la violence policière et contre la destruction de la forêt de Sivens ! RDV mer 29 oct – 19 H place des Terreaux, Lyon. Silencieusement.
-A Nîmes. Nouveau rassemblement jeudi 30/10 à 17h30 devant la préfecture.
-Dijon : Rassemblement mercredi 18h – Préfecture. Manifestation samedi 17h – Mémorial Rue de la Liberté.
– Metz : le rassemblement pour Rémi est prévu ce mercredi à 18h à la colonne (c’est avant la rue Serpenoise).
– Caen : un nouveau rassemblement aura lieu vendredi 31 à 18h.
-Gap : ce mercredi 29 Octobre à 11h30, esplanade de la Paix. Voici un article de presse sur le rassemblement de hier matin .
-Carcassonne : mercredi 29/10 à 18 h devant la préfecture
-Saint Gaudens : rassemblement silencieux devant la sous-préfecture mercredi 29 octobre à 17 h
-Saint Brieuc : un 2 ème rassemblement est prévu samedi 1 er novembre à 14 h devant la préfecture.
-Besançon : un rassemblement aura lieu demain mercredi à partir de 17h, place Pasteur.
-St Etienne : un rassemblement de soutien à la ZAD aura lieu à saint-etienne (42) demain mercredi 29 Octobre à 18h00 devant la préfecture.
-Poitiers : pl. Charles de Gaulle (« place du marché ») : Rendez-vous jeudi 30 dès 16h00, pour une discussion autour des ZAD et de la répression policière, puis à 18h00 pour une manifestation
-Lons le Saunier : rassemblement jeudi à 17 h30 devant la préfecture.
-Villeneuve sur Lot : mercredi 29 octobre a 18 heures, rassemblement en hommage à Rémi sur la place de Paris.
-Vannes : 18h30, devant la préfecture, place du Général de Gaulle
-Contre la violence policière et contre la destruction de la forêt de Sivens ! RDV mer 29 oct – 19 H place des Terreaux, Lyon. Silencieusement.
-A Nîmes. Nouveau rassemblement jeudi 30/10 à 17h30 devant la préfecture.
-Dijon : Rassemblement mercredi 18h – Préfecture. Manifestation samedi 17h – Mémorial Rue de la Liberté.
– Metz : le rassemblement pour Rémi est prévu ce mercredi à 18h à la colonne (c’est avant la rue Serpenoise).
– Caen : un nouveau rassemblement aura lieu vendredi 31 à 18h.
-Gap : ce mercredi 29 Octobre à 11h30, esplanade de la Paix. Voici un article de presse sur le rassemblement de hier matin .
-Carcassonne : mercredi 29/10 à 18 h devant la préfecture
-Saint Gaudens : rassemblement silencieux devant la sous-préfecture mercredi 29 octobre à 17 h
-Saint Brieuc : un 2 ème rassemblement est prévu samedi 1 er novembre à 14 h devant la préfecture.
-Besançon : un rassemblement aura lieu demain mercredi à partir de 17h, place Pasteur.
-St Etienne : un rassemblement de soutien à la ZAD aura lieu à saint-etienne (42) demain mercredi 29 Octobre à 18h00 devant la préfecture.
-Poitiers : pl. Charles de Gaulle (« place du marché ») : Rendez-vous jeudi 30 dès 16h00, pour une discussion autour des ZAD et de la répression policière, puis à 18h00 pour une manifestation
-Lons le Saunier : rassemblement jeudi à 17 h30 devant la préfecture.
-Villeneuve sur Lot : mercredi 29 octobre a 18 heures, rassemblement en hommage à Rémi sur la place de Paris.
-Vannes : 18h30, devant la préfecture, place du Général de Gaulle
Sur
la ZAD du Testet :
-Communiqué
de Camille, rassemblant le ressentie de plusieurs occupants de la
Zone A Défendre du Testet, à propos de la mort de Rémi Fraisse.
(la vidéo sera disponible en début de matinée)
http://youtu.be/Jze6mtfAsRg
Mercredi
29 octobre
Infos / Actus
Quoiqu’il
arrive demain, rendez-vous vendredi dès 9h : tous devant le CG à
Albi pour demander la fin définitive des travaux et l’arrêt des
violences militaires sur les opposants au projet.
Au
total donc, deux compagnies de GMs stationnées, le risque d’attaque
pour demain est non négligeable. Venez passer la nuit au Testet
cette nuit ou apporter un petit dej’ de très bonne heure demain
matin. Apportez des caméras, des auto-médias. Demain matin sur les
routes entre Gaillac et le Testet, mettez-vous devant les fourgons,
roulez au pas en envoyant des news à l’infoZAD. À la première
confirmation d’un déplacement offensif, décrochez votre téléphone
et appelez la préfecture du Tarn pour demander si la mort de Rémi
n’a pas suffi.
[21h]
On
nous signale que des fourgons en provenance de Chateauroux ont été
identifiés à Gaillac, place de la Mairie, en fin de journée. La
ville de Gaillac donne l’impression d’une prison : on ne peut pas
mettre le pied dehors sans voir un uniforme. Cependant qu’aujourd’hui
les journalistes de Reporterre
ont arraché à T. Carcenac une promesse de suspension des
travaux en attendant un débat. Demain matin, s’ils attaquent, on
ne manquera pas de rappeler ceci.
MENACE
d’attaque
: une fuite nous informe que la Préfecture souhaiterait reprendre
militairement le chantier demain jeudi matin. On a la certitude que
des GMs frais sont arrivés de Bordeaux et de La Réole. La Garce Nac
avait affirmé à Ben Lefetey qu’il n’y aurait pas de reprise du
chantier mardi et mercredi, ce qui a été le cas, mais n’a rien
dit pour la suite de la semaine. Ça paraîtrait un peu fou qu’ils
tentent une opération militaire demain, alors qu’un mort est déjà
à déplorer, sachant que vendredi le CG doit re-débattre du projet,
mais en même temps :
- il n’y a strictement aucune inflexion de la part du promoteur/décideur/bénéficiaire : la clique à Garce-nac, les cadres de la FNSEA, de la Chambre d’agriculture, de la SAFER, de la CACG (l’entreprise qu’ils administrent), restent persuadés qu’il faut faire un barrage à Sivens, toutes les déclarations de presse le confirment,
- comme le préconise le rapport des « experts », le barrage est surdimensionné, donc ils veulent continuer à faire une digue mais moins haute, donc, il veulent continuer, donc, il faut qu’ils reprennent le chantier militairement,
- l’hélicoptère a encore survolé la vallée aujourd’hui, ce qui est toujours le signe d’un préparatif opérationnel (on a pas encore vu les drones mais ça ne devrait pas tarder).
Donc
on s’attend à tout avec ces gens qui arrivent à utiliser les
armées françaises pour leurs business personnels. Demain matin, on
les attend à 5h. Le chef du ministère a dit que les grenades
offensives n’étaient plus autorisées ! On lui rappelle qu’en
Allemagne, le flashball n’est pas autorisé !
[17h30]
À 18h, l’AG de la coordination du mouvement se tiendra au
fortin/chantier.
[17h00]
Des individus armés de fusils ont été vus près du chantier : les
copain-e-s qui y sont allés ont trouvé des gens de la fédération
de la chasse, un peu provoc’, mais calmes. Hier, un agriculteur
pro-barrage est venu discuter à la barricade, il a été amené voir
les lieux du crime et il a dit « que Dieu le bénisse »
en parlant de Rémi. On attend de pouvoir rencontrer ici toutes les
familles d’exploitants agricoles qui « attendent » le
barrage de la CACG pour vivre. Qu’on discute tous ensemble, ça
plairait pas à Carcenac/Cabot/Paulin (CG), Huc (Chambre Agri 81),
Bou (SAFER 81), Jougla (FDSEA 81), Daguzan (CACG).
Sur
le chantier, mardi 28 octobre 2014
Rémi
a été tué par une grenade lancée par les gendarmes ou les CRS.
Les preuves sont tellement accablantes que l’Etat ne peut plus
nier, ni tenter une grossière manipulation. Cependant Cazeneuve
déclare « il ne s’agit pas d’une bavure ». Carcenac
ne lache rien et continue de mentir
: une interview dans le Monde.
Carcenac
déclare : « Il
n’est pas possible que des gens violents imposent leur décision à
tous les autres« .
On est d’accord. Le problème, c’est que c’est exactement comme
cela qu’il se comporte depuis plusieurs années sur ce projet !!!
Réunion
du Conseil Général du tarn ce vendredi. C’est
le moment de recontacter les conseillers généraux ! La
plupart ne connaissent pas le projet, lisez leur le rapport des
experts, la lettre de Biteau ci-dessous, etc…Voteront ils une fois
encore vendredi comme un seul homme pour la poursuite du projet
?
Par
la voix de leur avocat, les parents de Rémi Fraisse ont lancé un
appel «au calme dans le cadre des rassemblements organisés en
hommage à leur fils».
Sur
le site :
ce mercredi à 18h AG de la coordination, toutes composantes
confondues, en vue de préparation à suite du mouvement au nouveau
Mirador. Attention,
un arrêté du préfet autorise la fouille des personnes et
véhicules.
Nombreux contrôles sur les routes voisines. Un copain incarcéré
mardi suite à un contrôle, pas de nouvelles depuis.
On
reçoit de nombreux textes:
-Echo
de la guerre en cours, par des personnes sur place au moment des
faits
-De
la Palestine à Sivens par les AmiEs de Tarabut
On
reçoit des mails envoyés à Carcenac
après ses déclarations immondes hier matin, dont celui-ci :
-lettre
ouverte de Benoit Biteau à Carcenac, très argumentée sur la
problématique agricole afférente au projet
-« Vous
avez presque réussi à me faire vomir lors de votre conférence de
presse d’hier. Rémi Fraisse n’est pas mort pour des idées, il a
été tué par une grenade très vraisemblablement lancée par un
gendarme, saisissez-vous la différence ? Je vous explique : il
n’avait pas L’INTENTION de mourir, il voulait défendre la
Nature, et donc le bien commun, une notion qui doit vous sembler
extrêmement obscure, au vu de vos agissements.
Je suis extrêmement triste de constater qu’il existe des gens comme vous, mais me console en pensant à tous ceux qui, comme Rémi, font preuve d’un grand courage en se battant contre tous les projets de société guidés par l’argent et le pouvoir »
Je suis extrêmement triste de constater qu’il existe des gens comme vous, mais me console en pensant à tous ceux qui, comme Rémi, font preuve d’un grand courage en se battant contre tous les projets de société guidés par l’argent et le pouvoir »
-« Je
suis écœurée par vos déclarations sur la mort de Rémi. « Mourir
pour des idées, c’est une chose, mais c’est quand même
relativement bête! », vous vous rendez compte de ce que vous
dites?!!! Personne n’a choisi de mourir! Il a été victime d’une
grenade lancée par des gendarmes censés défendre la population
civile. Quelle population civile protégeait-elle samedi soir? Honte
à vous. Aurez-vous un jour un brin d’humanité pour compatir à la
douleur d’une famille? Aurez-vous un jour un brin de raison pour
reconnaitre que ce projet de barrage est une erreur? »
On
reçoit des communiqués :
-communiqué
d’AVL3C-Vexinzone109 (carrière de calcaire à Brueil en Vexin)
-tribune
dans Marianne (Cazeneuve doit démissioner et le projet être
abandonné)
On
reçoit des témoignages, des articles :
-de
Christophe Martin, des
Alternatifs
-https://larotative.info/rassemblements-en-soutien-a-la-zad.html
-https://larotative.info/un-mort-au-testet-recit-du-week.html
-https://larotative.info/de-malik-oussekine-a-remi-fraisse.html
-https://larotative.info/rassemblements-en-soutien-a-la-zad.html
-https://larotative.info/un-mort-au-testet-recit-du-week.html
-https://larotative.info/de-malik-oussekine-a-remi-fraisse.html
-Le
pouvoir, tel un mort dans Médiapart
-Barrage
de Sivens : agrobusiness, conflits d’intérêt et mauvaise gestion,
encore un article d’investigation dans Médiapart
-
une nouvelle video réalisée par TVBruits lundi 27 octobre.
Hommage à Rémi
-Barrage
de Sivens : une
aberration dans la gestion des eaux (Sciences et Avenir)
Soutiens
et rassemblement partout en France :
-Manifestation
à Briançon
ce
mecredi 29/10
à 14h à Briançon devant la sous préfecture
-Contre la violence policière et contre la destruction de la forêt de Sivens ! RDV mer 29 oct – 19 H place des Terreaux, Lyon. Silencieusement.
-Dijon : Rassemblement mercredi 18h – Préfecture. Manifestation samedi 17h – Mémorial Rue de la Liberté.
– Metz : le rassemblement pour Rémi est prévu ce mercredi à 18h à la colonne (c’est avant la rue Serpenoise).
-Gap : ce mercredi 29 Octobre à 11h30, esplanade de la Paix. Voici un article de presse sur le rassemblement de hier matin .
-Carcassonne : mercredi 29/10 à 18 h devant la préfecture
-Saint Gaudens : rassemblement silencieux devant la sous-préfecture mercredi 29 octobre à 17 h
-Besançon : un rassemblement aura lieu demain mercredi à partir de 17h, place Pasteur.
-St Etienne : un rassemblement de soutien à la ZAD aura lieu à saint-etienne (42) demain mercredi 29 Octobre à 18h00 devant la préfecture.
-Villeneuve sur Lot : mercredi 29 octobre a 18 heures, rassemblement en hommage à Rémi sur la place de Paris.
-Vannes : 18h30 mercredi 29, devant la préfecture, place du Général de Gaulle
-Rodez : 18h mercredi 29 devant la Préfecture
-Tarbes : rassemblement ce mercredi 29 octobre, à 17 h, devant la préfecture
-Paris : mercredi 29 octobre, 19h sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris
-Loches : mercredi 29 devant la sous-préfecture à 11h30
-Tours : mercredi 29 Place Jean Jaurès, à 18h30
– Le Mans : mercredi à 18h, devant la Préfecture.
-La Flèche : rassemblement prévu aujourd’hui mercredi à 18.00, devant la sous-préfecture.
-Nîmes : RV place de l’horloge à 15h. Panneaux et distribution de tracts….
Les indigné-e-s de Nîmes se donnent aussi rendez vous ce soir (mercredi 29/10)
à 18h à la Maison Carrée, comme d’hab sur les bancs face à la médiathèque, pour échanges d’idées suite au évènements au Testet.
-Pontivy : appel à manifestation Mercredi 29 Octobre, à 18 h, devant la Sous-Préfecture.
-Toulouse : 17h mercredi 29 Octobre, place du Capitole.
-Contre la violence policière et contre la destruction de la forêt de Sivens ! RDV mer 29 oct – 19 H place des Terreaux, Lyon. Silencieusement.
-Dijon : Rassemblement mercredi 18h – Préfecture. Manifestation samedi 17h – Mémorial Rue de la Liberté.
– Metz : le rassemblement pour Rémi est prévu ce mercredi à 18h à la colonne (c’est avant la rue Serpenoise).
-Gap : ce mercredi 29 Octobre à 11h30, esplanade de la Paix. Voici un article de presse sur le rassemblement de hier matin .
-Carcassonne : mercredi 29/10 à 18 h devant la préfecture
-Saint Gaudens : rassemblement silencieux devant la sous-préfecture mercredi 29 octobre à 17 h
-Besançon : un rassemblement aura lieu demain mercredi à partir de 17h, place Pasteur.
-St Etienne : un rassemblement de soutien à la ZAD aura lieu à saint-etienne (42) demain mercredi 29 Octobre à 18h00 devant la préfecture.
-Villeneuve sur Lot : mercredi 29 octobre a 18 heures, rassemblement en hommage à Rémi sur la place de Paris.
-Vannes : 18h30 mercredi 29, devant la préfecture, place du Général de Gaulle
-Rodez : 18h mercredi 29 devant la Préfecture
-Tarbes : rassemblement ce mercredi 29 octobre, à 17 h, devant la préfecture
-Paris : mercredi 29 octobre, 19h sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris
-Loches : mercredi 29 devant la sous-préfecture à 11h30
-Tours : mercredi 29 Place Jean Jaurès, à 18h30
– Le Mans : mercredi à 18h, devant la Préfecture.
-La Flèche : rassemblement prévu aujourd’hui mercredi à 18.00, devant la sous-préfecture.
-Nîmes : RV place de l’horloge à 15h. Panneaux et distribution de tracts….
Les indigné-e-s de Nîmes se donnent aussi rendez vous ce soir (mercredi 29/10)
à 18h à la Maison Carrée, comme d’hab sur les bancs face à la médiathèque, pour échanges d’idées suite au évènements au Testet.
-Pontivy : appel à manifestation Mercredi 29 Octobre, à 18 h, devant la Sous-Préfecture.
-Toulouse : 17h mercredi 29 Octobre, place du Capitole.
Jeudi
30 octobre
Actus / infos
TROIS TEMPS FORTS : VENEZ TOUS
VENDREDI 31 octobre à 8h devant le Conseil Général du tarn à Albi
SAMEDI 1er novembre 15h à Toulouse, place du Capitole
DIMANCHE 2 novembre 12h vallée du Testet
Un
appel à témoins pour Rémi a été lancé sur la page Legal.
Deux juges d’instructions ainsi que l’inspection générale de la
Gendarmerie ont été saisis du dossier pour enquête.
Réunion
du Conseil Général du tarn ce vendredi. C’est
le moment de recontacter les conseillers généraux ! La
plupart ne connaissent pas le projet, lisez leur le rapport des
experts, la lettre de Biteau ci-dessous, etc…Voteront ils une fois
encore vendredi comme un seul homme pour la poursuite du projet
?
SAMEDI
1er novembre à Toulouse : Manifestation place du Capitole 15h.
7h30 :
Tout est calme. Pas l’ombre d’un uniforme aux abords de la ZAD.
10h00 :
On nous signale que l’histoire avec les chasseurs hier ne se serait
pas exactement passée comme on l’a raconté hier. Du coup,
n’hésitez pas à témoigner, à donner votre version. Ne laissez
pas faire ; on n’est pas des robots. Tout le monde peut se tromper,
s’énerver, c’est tellement fréquent…
13h00 :
Faut qu’on parle un peu de ce qu’il s’est passé à Paris hier
soir quand même : quelques 300 manifestants, encerclés, gazés et
tous contrôlés !!! 33 gardes à vue dont 27 pour refus de donner
l’identité.
On reçoit des
textes :
- Un article de Bernard Viguié, ancien avocat du barreau de Toulouse. Bernard Viguié a été l’avocat des opposants au barrage de Fourogue. Ce qui est dit dans cet article est essentiel parce qu’il montre comment les mêmes Carcenac et C° ont bafoué l’état de droit en continuant les travaux malgré une décision de justice. Contrairement à ce qui est dit l’enquête d’utilité publique barrage n’a pas été invalidée après la construction du barrage mais pendant les travaux qui ont continué malgré cette décision.
- lettre ouverte de Benoit Biteau à Carcenac, très argumentée sur la problématique agricole afférente au projet.
- Pour la polémique en cours, on nous rappelle ce texte du printemps dernier : je suis un « casseur » (et je suis hyper-sympa)
On reçoit des
communiqués :
- Communiqué du PG Tarn : Qu’ils dégagent !
- Vidéo de l’action coup de poing à Rouen (intrusion dans un centre de recrutement de la gendarmerie pour y lire un texte demandnat des excuses pour la mort de Rémi)
- Communiqué du CEDRA 52 : Sivens, Bure,…: que leur fait-il pour arrêter leurs mortels GPII
- Appel du PG81 à se rassembler devant le CG d’Albi demain à 8h30
- EELV réagit aux propos d’Anchois Fuyons. Ça donne cela : « Pas d’amalgame entre casseurs et écologistes !« .
- Le MAN se sent concerné : Barrage de Sivens : le mortel aveuglement du gouvernement et du conseil général du TARN
- suite à la mort de Rémi à Sivens, rassemblements Union Anti-fasciste jeudi 31 et vendredi 31 à 18 h place Arnaud Bernard, et manif samedi à 15 h place du Capitole
Articles dans la
presse :
3 bons articles dans
Médiapart ces jours-ci:
- Le pouvoir, tel un mort (sur Médiapart)
- EDITO – Un crime du pouvoir socialiste (un bon résumé de la problématique du projet par Hervé Kempf sur Reporterre)
- Un article dans Sud Ouest avec Daguzan en en guest : « Barrages : le Gers après le Tarn«
Rendez-vous dans
la vallée du Testet :
- Dimanche 2 novembre 12h : Pique-nique à la Métairie Neuve
- Dimanche 2 novembre 14h : marche blanche de la métairie au fort
- Dimanche 2 novembre 15h : plantation d’arbres en hommage à Rémi
Soutiens et
rassemblement partout en France :
- Italie : jeudi 30, 18h devant le consulat de france à Milan (via Moscova 12) et à Turin (via Roma 366)
- Perpignan : Jeudi 30 octobre à 18h devant la préfecture : manif organisée en hommage à Rémi Fraisse.
- Langon : Jeudi 30 octobre à 17h45 devant la Sous-préfecture
- Nîmes : jeudi 30 octobre à 17h30 devant la Préfecture
- Poitiers : jeudi 30, dès 16h place Charles de Gaulle (« place du marché ») pour une discussion autour des ZAD et de la répression policière, puis à 18h pour une manifestation
- Lons le Saunier : rassemblement jeudi à 17 h30 devant la préfecture
- Sète : rassemblement devant la mairie le jeudi 30 octobre à 18h30
- Rennes : Jeudi 30 octobre, 18h dalle Kennedy
- Aix-en-Provence : Jeudi 30 octobre, 14h30 place de la Mairie
- Toulouse : Jeudi 30 octobre, 18h place Arnaud Bernard, Union Anti-fascistes
- Tours : Jeudi 30 octobre, 18h place Jean Jaurès en hommage à Rémi Fraisse et en soutien à la Zad du Testet
- Caen : vendredi 31, 18h
- Alès : vendredi 31 devant la sous-préfecture à 18h
- Auch : hommage à Rémi Fraisse vendredi 31 octobre à 18 h sur le parvis de la cathédrale.
- Toulouse : vendredi 31 octobre, 18h place Arnaud Bernard, Union Anti-fascistes
- Marseille Vendredi 31 Octobre de 11h30 jusqu’à 12h30 devant la Cité des associations (93 La Canebière, 13001) organisé par France Nature Environnement
- Marseille Vendredi 31 Octobre à 18H, au Kiosque des réformés, rassemblement pour se retrouver et pouvoir exprimer notre rage ! TRACT
- Épinal : Samedi 1er novembre à 11h Place des Vosges ; Rassemblement en hommage à Rémi Fraisse et en soutien à la lutte contre le barrage de Sivens ; – contre les GPII (grands projets inutiles imposés),pour une vraie transition écologique – pour une démocratie réelle, contre la violence illégitime de l’Etat
- Dijon : samedi 1er novembre 17H Mémorial – rue de la liberté – Manifestation en casques (Affiche-texte)
- Toulouse : Samedi 1er novembre, 16h, Tous à Toulouse pour en finir avec le barrage et les crimes policiers.
- Saint Brieuc : samedi 1er novembre, 14h devant la Préfecture
- Bruxelles : samedi 1er novembre, 18:00 lieu : Avenue de Stalingrad, au gueulophone
- Nice : rassemblement pacifique samedi 1er Novembre à 15h, Place Garibaldi à Nice
- Saint-Denis-De-la-Réunion : Hommage à Rémi à Saint-Denis-De-la-Réunion le samedi 1er Novembre à 10h00 au Parvis des Droits de l’Homme à Champfleuri.
- Segré : rassemblement samedi 1 novembreà la sous préfecture a partir de 11h
- Chalon sur Saone : samedi 1er novembre, 17h, place de la Mairie.
- Apt : samedi 1 novembre à 11h.
- Nantes : samedi 1er novembre manif pour Rémi. RDV à 14h devant la Préfecture.
- Alençon : samedi 1er novembre 11h devant la Pref’ ; Rassemblement en hommage à Rémy Fraisse, Non à la répression d’État !
- Marseille : dimanche 2 novembre à 16h30 sur le Cours Julien : Rassemblement et repas collectif en hommage au manifestant tué lors de la répression policière d’un rassemblement contre le barrage de Sivens (81). En soutien à la lutte contre ce barrage et à toutes les ZAD. En soutien aux victimes de la violence d’état.
- La Villedieu, Creuse, Dimanche 2 novembre, 15h. APPEL POUR UNE ASSEMBLÉE SUR LA MONTAGNE LIMOUSINE
- Mirande : jeudi 6 novembre 11H place de l’ Astarac ; bienvenus à tous et surtout lycéens lycéennes
Vendredi 31 octobre
Infos / Actus
Ce
vendredi matin, on se retrouve tous à partir de
8h pour un sit-in devant le Conseil Général,
après avoir signé la pétition
citoyenne pour la démission immédiate de Thierry Carcenac. Les
conseillers généraux y discute de l’avenir du projet.
Puis
on maintient la pression : SAMEDI
1er novembre à Toulouse : Manifestation place du Capitole 15h.
et
rendez-vous DIMANCHE
2 novembre à 14h pour une marche de receuillement dans la vallée du
Testet
(tract
ici), suivie
par une AG inter-composante à 17h.
Très
important, un appel à témoins pour Rémi a été lancé sur la page
Legal.
Deux juges d’instructions ainsi que l’inspection générale de la
Gendarmerie ont été saisis du dossier pour enquête.
La
famille de Rémi éprouve de grandes difficultés dans son parcours
pour faire le deuil. D’abord ils sont harcelés par les
journalistes : 150 coups de téléphones par jour ces derniers jours.
Alors qu’ils ont bien précisé qu’ils ne parleraient plus à la
presse après l’interview donnée à Reporterre.
Est-ce
que les journalistes peuvent arrêter de les harceler ?
Ensuite, la famille ne peut pas récupérer le corps de Rémi.
Comment faire le deuil dans ces conditions ? Impossible de programmer
des obsèques pour l’instant.
Les
techniques de l’armée sont connues : garder le corps, pour faire
avancer son état de décomposition permet d’entraver, voire
d’empêcher, une contre-autopsie (le sortir du frigo régulièrement
est facile : il suffit de prétexter de nouveaux examens). À partir
de la blessure infligée, le médecin légiste doit déterminer à
quelle distance du corps la grenade a explosé. Si cette distance est
inférieure à la distance officiellement précisée pour ce type de
grenade, alors ils déclarent que c’une « bavure »,
sinon ils déclarent que c’est un « accident »
(Cazeneuve a déjà dit que « regrettable »).
[13h]
150-200 personnes devant le CG à Albi, prises de parole, calme. La
Garcearnac se déclare « dans
l’impossibilité de poursuivre les travaux« .
Il oublie de dire que c’est à cause, ou grâce, au collectif
d’occupation TQB… Il nous ignore, il fait comme si nous n’étions
pas là, comme d’habitude (dans leurs procédures pour le projet de
barrage, ils n’ont consulté que les promoteurs). L’argent public
vient de partout. Nous aussi, on vient de partout. On occupe ce
site merveilleux. On reçoit des soutiens. Ce n’est qu’un début.
On
reçoit des communiqués :
- Lettre bien sentie à Guy Malaterre et à Jean Louis Cazals, conseillers généraux du Tarn
- CP de EELV 44, contextuel à Nantes : pas de drapeaux EELV à la manif
On
reçoit des textes :
- Sur le blog d’Hélène Duffau : Les chiens de la défunte République
- Tirs de barrage et violence d’Etat sur Reflets.info
- Pourquoi nous sommes casqué.e.s sur Paris-Luttes.info
- Un texte de Cornélius Castoriadis sur la pseudo-démocratie et l’action individuelle
Articles
dans la presse :
- Politis : l’affrontements de deux mondes
- Le Monde : A Sivens, des semaines de tensions documentées par les manifestants (et merci Fred pour ton boulot !)
- L’indépendant : Sivens : le témoignage accablant de deux audoises
Soutiens
et rassemblement partout en France et en Europe :
-Sur
Paris Luttes, les
suites de la manif parisienne de mercredi…
- Caen : vendredi 31, 18h
- Alès : vendredi 31 devant la sous-préfecture à 18h
- Auch : hommage à Rémi Fraisse vendredi 31 octobre à 18 h sur le parvis de la cathédrale.
- Toulouse : vendredi 31 octobre, 18h place Arnaud Bernard, Union Anti-fascistes
- Marseille Vendredi 31 Octobre de 11h30 jusqu’à 12h30 devant la Cité des associations (93 La Canebière, 13001) organisé par France Nature Environnement
- Marseille Vendredi 31 Octobre à 18H, au Kiosque des réformés, rassemblement pour se retrouver et pouvoir exprimer notre rage ! TRACT
- Genêve : Vendredi 31 octobre à 18h00, rassemblement devant le consulat de France (11 rue J.-Imbert- Galloix).
- Londres : en solidarité avec Rémi Fraisse, ses proches, ses camarades, et avec tous ceux qui luttent au Testet, rassemblement à Londres devant l’ambassade française demain, 31 octobre, à 17h30.
- Nancy : vendredi 31 octobre 19h, place Stanislas,Contre la violence policière et contre la destruction de la forêt de Sivens ! Retrouvons-nous pour un hommage non-violent, recueillement, bougies, banderoles
- Orléans : rassemblement manif devant la préfecture, ce soir à 18h
- Épinal : Samedi 1er novembre à 11h Place des Vosges ; Rassemblement en hommage à Rémi Fraisse et en soutien à la lutte contre le barrage de Sivens ; – contre les GPII (grands projets inutiles imposés),pour une vraie transition écologique – pour une démocratie réelle, contre la violence illégitime de l’Etat
- Dijon : samedi 1er novembre 17H Mémorial – rue de la liberté – Manifestation en casques (Affiche-texte)
- Toulouse : Samedi 1er novembre, 15h, Tous à Toulouse pour en finir avec le barrage et les crimes policiers.
- Saint Brieuc : samedi 1er novembre, 14h devant la Préfecture
- Bruxelles : samedi 1er novembre, 18:00 lieu : Avenue de Stalingrad, au gueulophone
- Nice : rassemblement pacifique samedi 1er Novembre à 15h, Place Garibaldi.
- Saint-Denis-De-la-Réunion : Hommage à Rémi à Saint-Denis-De-la-Réunion le samedi 1er Novembre à 10h00 au Parvis des Droits de l’Homme à Champfleuri.
- Segré : rassemblement samedi 1 novembreà la sous préfecture a partir de 11h
- Chalon sur Saone : samedi 1er novembre, 17h, place de la Mairie.
- Nantes : samedi 1er novembre manif pour Rémi. RDV à 14h devant la Préfecture.
- Alençon : samedi 1er novembre 11h devant la Pref’ ; Rassemblement en hommage à Rémy Fraisse, Non à la répression d’État !
- Cahors : rassemblement en hommage à Rémi, samedi 1er nov à 10h30 devant la Préfecture
- Aix : rassemblement le samedi 1er novembre, sur la place de la mairie.
- Brest : une manifestation contre la répression est organisée à Brest, le samedi 1 Novembre, à 14h place de la Liberté.
- Gap : samedi 1er novembre à 11H30 Esplanade de la Paix Nelson Mandella.
- Périgueux : samedi 1er novembre, 14h30 devant la Préfecture
A
Nice samedi 1 novembre à 17h
à la falabrak fabric 3 rue Benoit bunico nous animerons une émission
participative en direct sur notre Web tv zad-partout-teloche
http://zad-partout-teloche.blog-video.tv/
pour rendre hommage à notre copain Rémy mort au Testet, pour
témoigner ( si vous étiez présent sur la Zad du Testet vos
témoignages seront vraiment les bienvenus !!!) et pour parler
ensemble de la lutte du Testet ainsi que de toutes nos autres luttes
dans le but d’échanger pour tisser d’avantage nos liens,
informer de manière juste pour lutter contre la désinformation
orchestrée par certains medias du pouvoir afin de mobiliser autour
de nous. Vous aurez la possibilité dans cette émission de vous
connecter en direct sur le chat et vous connecter aussi avec votre
Web cam (faites passer l’info au Max autour de vous !!!)
- Marseille : dimanche 2 novembre à 16h30 sur le Cours Julien : Rassemblement et repas collectif en hommage au manifestant tué lors de la répression policière d’un rassemblement contre le barrage de Sivens (81). En soutien à la lutte contre ce barrage et à toutes les ZAD. En soutien aux victimes de la violence d’état.
- La Villedieu, Creuse, Dimanche 2 novembre, 15h. APPEL POUR UNE ASSEMBLÉE SUR LA MONTAGNE LIMOUSINE
- Lausanne : 3 novembre, 19h, Esace autogéré, soirée d’info sur la lutte au Testet
- Mirande : jeudi 6 novembre 10H place de l’ Astarac ; bienvenus à tous et surtout lycéens lycéènes – FLYER
Samedi
1er novembre
Infos / Actus
Hier
matin, les courageux conseillers généraux n’ont pas voté et
renvoyé toute décision concernant le projet à la réunion
convoquée au ministère de l’environnement mardi prochain.
Pétition
citoyenne pour la démission immédiate de Thierry Carcenac (« On
est dans l’irrationnel pour un barrage de 1,5 million de mètres
cubes qu’un agriculteur peut parfaitement réaliser dans son
champ » 30/10/14)
Aujourd’hui
à Toulouse : Rassemblement place du Capitole 15h
et partout ailleurs en france (Cf. liste non exhaustive plus bas)
Très
important,
un appel à témoins pour Rémi a été lancé sur la page Legal.
Deux juges d’instructions ainsi que l’inspection générale de la
Gendarmerie ont été saisis du dossier pour enquête.
On
reçoit des communiqués :
- Communiqué de SOS Loire vivante, co-signé par European Rivers Network France, Allier Sauvage, La Sauvegarde de la Loire Angevine et Loire Vivante Nièvre Allier Cher
- des organisations du Conseil du Forum Social Mondial (réunies à Tunis)
On
reçoit des textes :
- Sivens/Testet : la face cachée de l’iceberg sur le blog Les eaux glacées du calcul égoïste
- Mathieu Rigouste sur aparté.com : La mort de Rémi n’est pas une bavure, c’est un meurtre d’Etat.
- Un dessin sur Fédérer et Libérer.
Articles
dans la presse :
- Médiapart continue d’envoyer du lourd, on les attendait depuis longtemps ces articles : Barrage de Sivens : les dérives d’un socialisme de notables
- Libération : Sivens, barrage à contre-temps
- Médiapart : Les nouveaux boucs émissaires
- Emission sur France Inter : La bataille médiatique de Sivens.
- Médiapart : une vingtaine de plaintes déposées contre les gendarmes (et c’est pas fini ndlr)
- France 3 : CACG et compagnie
- Siné Mensuel : Qui a peur du grans méchant casseur ?
Soutiens
et rassemblement partout en France et en Europe :
- Épinal : Samedi 1er novembre à 11h Place des Vosges ; Rassemblement en hommage à Rémi Fraisse et en soutien à la lutte contre le barrage de Sivens ; – contre les GPII (grands projets inutiles imposés),pour une vraie transition écologique – pour une démocratie réelle, contre la violence illégitime de l’Etat
- Dijon : samedi 1er novembre 17H Mémorial – rue de la liberté – Manifestation en casques (Affiche-texte)
- Toulouse : Samedi 1er novembre, 15h, Tous à Toulouse pour en finir avec le barrage et les crimes policiers.
- Saint Brieuc : samedi 1er novembre, 14h devant la Préfecture
- Bruxelles : samedi 1er novembre, 18:00 lieu : Avenue de Stalingrad, au gueulophone
- Nice : rassemblement pacifique samedi 1er Novembre à 15h, Place Garibaldi.
- Saint-Denis-De-la-Réunion : Hommage à Rémi à Saint-Denis-De-la-Réunion le samedi 1er Novembre à 10h00 au Parvis des Droits de l’Homme à Champfleuri.
- Segré : rassemblement samedi 1 novembreà la sous préfecture a partir de 11h
- Chalon sur Saone : samedi 1er novembre, 17h, place de la Mairie.
- Nantes : samedi 1er novembre manif pour Rémi. RDV à 14h devant la Préfecture.
- Alençon : samedi 1er novembre 11h devant la Pref’ ; Rassemblement en hommage à Rémy Fraisse, Non à la répression d’État !
- Cahors : rassemblement en hommage à Rémi, samedi 1er nov à 10h30 devant la Préfecture
- Aix : rassemblement le samedi 1er novembre, sur la place de la mairie.
- Brest : une manifestation contre la répression est organisée à Brest, le samedi 1 Novembre, à 14h place de la Liberté.
- Gap : samedi 1er novembre à 11H30 Esplanade de la Paix Nelson Mandella.
- Périgueux : samedi 1er novembre, 14h30 devant la Préfecture
- Montpellier : 15h, place de la Comédie
- La Rochelle : 15h, devant la Grosse Horloge
-A
Nice samedi 1 novembre à 17h à la falabrak fabric 3 rue Benoit
bunico nous animerons une émission participative en direct sur notre
Web tv zad-partout-teloche http://zad-partout-teloche.blog-video.tv/
pour rendre hommage à notre copain Rémy mort au Testet, pour
témoigner ( si vous étiez présent sur la Zad du Testet vos
témoignages seront vraiment les bienvenus !!!) et pour parler
ensemble de la lutte du Testet ainsi que de toutes nos autres luttes
dans le but d’échanger pour tisser d’avantage nos liens,
informer de manière juste pour lutter contre la désinformation
orchestrée par certains medias du pouvoir afin de mobiliser autour
de nous. Vous aurez la possibilité dans cette émission de vous
connecter en direct sur le chat et vous connecter aussi avec votre
Web cam (faites passer l’info au Max autour de vous !!!)
-Du
Testet à Genève, la police assassine. Rémi, ni oulbi, ni
pardon.
- Marseille : dimanche 2 novembre à 16h30 sur le Cours Julien : Rassemblement et repas collectif en hommage au manifestant tué lors de la répression policière d’un rassemblement contre le barrage de Sivens (81). En soutien à la lutte contre ce barrage et à toutes les ZAD. En soutien aux victimes de la violence d’état.
- La Villedieu, Creuse, Dimanche 2 novembre, 15h. APPEL POUR UNE ASSEMBLÉE SUR LA MONTAGNE LIMOUSINE
- Nîmes : place de la Maison Carrée à 15h, dimanche 2/11
- Douarnenez : rassemblement dimanche 2/11 devant la mairie à 18h
- Verdun : La Chorale révolutionnaire « Les Mauvais jours finiront » a décidé de faire un hommage en chanson à Rémi Fraisse. Rendez-vous demain, à 11h, devant la sous-préfecture.
- Paris: une manifestation partira dimanche 2 novembre à 15h de la Place Stalingrad. NB : manif non autorisée, organisateur perquisitionné. L’Etat montre les crocs.
- Lausanne : 3 novembre, 19h, Esace autogéré, soirée d’info sur la lutte au Testet
- Saint Etienne : lundi 3 novembre, 18h; devant la Préfecture
- Mirande : jeudi 6 novembre 10H place de l’ Astarac ; bienvenus à tous et surtout lycéens lycéènes – FLYER
Dimanche
2 novembre
Marche blanche au Testet
Marche
de recueillement dans la vallée du Testet, départ à 14h (tract
ici), suivie
par une AG inter-composante à 17h.
On
reçoit des communiqués :
- des organisations du Conseil du Forum Social Mondial (réunies à Tunis)
On
reçoit des textes :
- Sivens/Testet : la face cachée de l’iceberg sur le blog Les eaux glacées du calcul égoïste
- Mathieu Rigouste sur aparté.com : La mort de Rémi n’est pas une bavure, c’est un meurtre d’Etat.
- Un dessin sur Fédérer et Libérer.
- Un poème : Dégradations
- Blog Médiapart : Sivens, pour honorer la mort de Rémi Fraisse
- Blog de Paul Jorion : Je rentre du Testet rempli d’espoir
- Sur Changeons d’agriculture : Sivens, un barrage à contre-temps
Articles
dans la presse :
- Médiapart continue d’envoyer du lourd, on les attendait depuis longtemps ces articles : Barrage de Sivens : les dérives d’un socialisme de notables
- Emission sur France Inter : La bataille médiatique de Sivens.
- Médiapart : une vingtaine de plaintes déposées contre les gendarmes (et c’est pas fini ndlr)
- Siné Mensuel : Qui a peur du grans méchant casseur ?
- Les Vents Contraires : Quand la lutte bascule dans l’horreur
- Mille Bâbords : Rémi, un meurtre d’Etat
- Sud éducation : Sivens : Ecologie, démocratie,…résistance
- et même dans le New York Times…
Soutiens
et rassemblement partout en France et en Europe :
-Manif.
à St Brieuc : video
et article
dans Ouest France
- Paris: une manifestation partira dimanche 2 novembre à 15h de la Place Stalingrad. NB : manif non autorisée, organisateur perquisitionné.
- Marseille : dimanche 2 novembre à 16h30 sur le Cours Julien : Rassemblement et repas collectif en hommage au manifestant tué lors de la répression policière d’un rassemblement contre le barrage de Sivens (81). En soutien à la lutte contre ce barrage et à toutes les ZAD. En soutien aux victimes de la violence d’état.
- La Villedieu, Creuse, Dimanche 2 novembre, 15h. APPEL POUR UNE ASSEMBLÉE SUR LA MONTAGNE LIMOUSINE
- Nîmes : place de la Maison Carrée à 15h, dimanche 2/11
- Douarnenez : rassemblement dimanche 2/11 devant la mairie à 18h
- Verdun : La Chorale révolutionnaire « Les Mauvais jours finiront » a décidé de faire un hommage en chanson à Rémi Fraisse. Rendez-vous dimanche 2, à 11h, devant la sous-préfecture.
- Lausanne : 3 novembre, 19h, Espace autogéré, soirée d’info sur la lutte au Testet
- Saint Etienne : lundi 3 novembre, 18h; devant la Préfecture
- Caen : après la manif de vendredi, réunion mercredi 5 à 18h, batiment Lettres, arrêt de tram Université. Tract ici : Ni oubli ni pardon.
- Mirande : jeudi 6 novembre 10H place de l’Astarac ; bienvenus à tous et surtout lycéens lycéènes – FLYER
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