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lundi 20 novembre 2017

RADIO FRANCE condamnée pour le LICENCIEMENT ABUSIF de Daniel MERMET après 38 ans de CDD

RADIO FRANCE condamnée pour le LICENCIEMENT ABUSIF de Daniel MERMET après 38 ans de CDD


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(AFP) Radio France a été condamnée en appel à verser plus de 300 000 € à l’animateur de « Là-bas si j’y suis » Daniel Mermet, licencié «  sans cause réelle ni sérieuse » en 2014. 
 
En juin 2014, France Inter mettait fin à la célèbre émission Là bas si j’y suis, créée en 1989. Le journaliste producteur Daniel Mermet s’était retourné contre son ancien employeur.

Le jugement d’appel rendu le mardi 07 novembre 2017 à Paris confirme que Daniel Mermet a fait l’objet en 2014 d’un « licenciement sans cause réelle ni sérieuse  », et triple les indemnités dues par Radio France.

Le groupe public doit notamment désormais verser à Daniel Mermet 139 520 € à titre d’indemnité légale de licenciement, 140 000 € de dommages et intérêts et 16 785 € à titre d’indemnité de préavis. En première instance, Radio France avait été condamnée à verser 111 000 € au titre de cette requalification en CDI et d’une indemnité de départ à la retraite.

Interrogée jeudi, la direction de Radio France n’a pas souhaité commenter cette condamnation. « Radio France s’est sciemment placée dans l’illégalité pendant près de 40 ans en ayant recours à des contrats à durée déterminée "verbaux" pendant 25 ans, puis écrits sans définition du motif », a souligné l’avocat du journaliste Jean-Yves Halimi dans un communiqué.

« La page est tournée », a déclaré Daniel Mermet, regrettant que le service public soit condamné mais se félicitant que la responsabilité de ses « gestionnaires » soit reconnue.

Depuis sa création en 1989, son émission militante et atypique avait su fédérer une forte communauté de fans. François Ruffin, désormais député France Insoumise, y avait fait ses débuts de journaliste, ainsi que des voix de Radio France comme Sonia Kronlund (productrice des « Pieds sur terre » sur France Culture) ou Yann Chouquet, devenu directeur des programmes de France Inter.

Depuis sa suppression en 2014, « Là-bas si j’y suis » connaît une deuxième vie sur son site Internet, où elle affiche 25 000 abonnés qui versent en moyenne 5 euros par mois.

(avec AFP)

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