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jeudi 31 juillet 2025

Le Danemark dit l'arrêt de 23 pesticides PFAS : un signal clair pour protéger les aquifères (et notre santé)

Le Danemark dit l'arrêt 

de 23 pesticides PFAS : 

un signal clair 

pour protéger les aquifères 

(et notre santé)

  

L'appel danois d'un arrêt de 23 pesticides contenant des PFAS attire l'attention sur la pollution des eaux souterraines en Europe, tandis que l'Union européenne reste en attente d'une action commune

Par Jérémy

Une décision nécessaire : l'agence danoise pour la protection de l'environnement a annoncé le retrait de l'Autorisation de 23 produits phytosanitaires contenant des PFA Substances connues pour leur persistance dans l'environnement et leur capacité à contaminer les aquifères. Une décision qui non seulement met la protection de la santé publique et des écosystèmes au premier plan, mais lance également un signal fort aux autres États membres de l'Union européenne.

La mesure danoise concerne six ingrédients actifs – fluazinam, fluopyram, diflufénican, mefentriconazole, taufluvalinato Et Flécamide – employés dans l'agriculture et qui, selon l'étude « Triflupest « Dirigé par National Geological Services pour le Danemark et le Groenland (Géus), la formation de dégrader acide trifluoroacétique (TFA), un mélange PFAS à chaîne courte. Le TFA est très mobile dans le sol, résistant à la dégradation et peut facilement atteindre les eaux souterraines, avec des effets toxiques à long terme possibles.

Selon la législation européenne (réglementation CE 1107/2009), les substances actives contenues dans les pesticides ne doivent pas dépasser le seuil de 0,1 µg / L dans les eaux souterraines, surtout s'ils ont un profil toxicologique problématique. Le TFA en fait partie. En l'absence d'interventions communautaires immédiates, la législation oblige les États membres en tout cas à intervenir à l'échelle nationale, et c'est précisément le contexte qui a conduit le Danemark à revoir l'autorisation accordée à ces pesticides.

L'enquête GEUS, ainsi que les évaluations de l'APA danois, ont révélé que dans les conditions d'utilisation habituelles dans l'agriculture, ces produits libèrent le TFA en quantités importantes. Les concentrations ont été trouvées non seulement dans les eaux souterraines, mais aussi dans celles de surface et même dans les aliments comme le vin et les céréales comme souligné dans de nombreux rapports de Europe panoramique et dans la recherche de l'Agence allemande UBA.

À cet égard, Salomé Roynel Pan Europe a déclaré : « La législation de l'UE est claire. L'article 44 du règlement 1107 établit que les États membres doivent examiner et retirer les produits phytosanitaires du marché s'il existe des preuves qui ne répondent pas aux exigences ».

Les implications économiques de l'interdiction ne sont pas négligeables : les producteurs agricoles craignent un impact, en particulier sur la culture des pommes de terre amidon, largement utilisées dans l'industrie alimentaire. Cependant, comme l'a souligné Cristina Guarda, député député des Verts, « la pollution des aquifères avec un produit chimique toxique permanent devrait être interdite dans tous les pays ».

Look ajoute : « La disposition danoise confirme ce que nous dénonçons depuis un certain temps : les phytopharmacies contenant des substances qui se dégradent en TFA constituent une menace pour la sécurité alimentaire et la qualité de l'eau potable. Et il est douloureux que l'Italie, qui accueille le plus grand cas de contamination des PFA connue du monde, ne soit pas le chef de file dans la lutte contre ces « polluants éternels » ».

Actuellement, dix autres produits phytosanitaires sont toujours en cours d'examen par l'agence danoise, et une décision est attendue dans l'automne. Pendant ce temps, l'interdiction des 23 produits déjà identifiés entrera progressivement en vigueur : pour certains, l'utilisation sera interdite dans les six mois, pour d'autres à moins de quinze.

La décision du Danemark fait partie d'un débat de plus en plus urgent sur l'utilisation des APF, substances que l'Europe a jusqu'à présent eu du mal à réglementer de manière homogène et opportune. Malgré les preuves scientifiques croissantes de leurs effets sur la santé et l'environnement et la pollution croissante de l'eau dans des pays comme l'Allemagne, la Suède et la Belgique, l'UE n'a pas encore adopté un appel total à ces composés en pesticides.

L'action danoise peut donc représenter un tournant. Si d'autres États membres décident de suivre l'exemple, il sera plus difficile pour la Commission européenne d'ignorer le problème. L'alternative ? Continuez à tolérer la diffusion des composés chimiques « éternels » dans nos écosystèmes, avec le risque d'endommager irréversiblement les ressources en eau dont tous – y compris l'agriculture – dépendent.


Source : https://jhm-blogs.fr/le-danemark-dit-larret-de-23-pesticides-pfas-un-signal-clair-pour-proteger-les-aquiferes-et-notre-sante/

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