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vendredi 9 juillet 2021

Le Grand Paris croule sous le béton

 

Le Grand Paris 

croule sous le béton

Par

Bruit, poussières, particules fines, résidus de ciment : les centrales à béton polluent l’air métropolitain et les eaux de la Seine, selon des témoignages, documents et vidéos recueillis par Mediapart. 

 
 

Trois verres suspendus au-dessus d’une table et un toast à la mémoire du voisin récemment disparu. Son épouse est là. Elle trinque avec les riveraines. Et l’une se lâche : « À la centrale ! » 

L’usine à béton s’étend trois étages plus bas, silencieuse dans la lumière chaude de cette fin de journée. Installée en bordure du canal Saint-Denis, dans la commune d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), la centrale Unibéton tourne depuis 1991. Mais trois immeubles d’habitation sont sortis de terre depuis dix ans, dont un à quelques dizaines de mètres du site, à l’aplomb des malaxeurs. Avec son toit végétalisé et sa bande plantée d’arbustes, la centrale « témoigne d’une intégration architecturale et paysagère en parfaite harmonie avec l’environnement urbain », selon l’industriel.

Les trois femmes se réunissent ce soir-là pour raconter les souffrances que leur cause ce voisinage : les réveils brutaux dès 7 heures le matin quand la mâchoire de la grue racle le quai ; les sirènes des véhicules en marche arrière, dites « cris du lynx » ; le sifflement des pompes des camions de fioul ; le martèlement du marteau contre les parois des camions-toupies pour en faire tomber les traces de béton - sur la vidéo ci-dessous, tournée par un riverain depuis son balcon en 2020, on voit la tenaille de la grue se rincer dans le canal.

Chez elles, des poussières grises tombent tous les jours sur la poubelle et la table de leur terrasse. Au réveil, elles disent subir de la tachycardie quand résonnent les premiers crissements métalliques. « J’ai du mal à respirer, témoigne Nadia, 60 ans. Chez moi, c’est plein de poussières. Je n’arrête pas de nettoyer. Je frotte tellement que j’ai des fourmillements dans la main. Il y a du sable partout. C’est horrible. J’ai l’impression d’avoir du ciment dans la bouche. » Elle vit là avec son époux depuis 2015. Son asthme s’est empiré depuis, assure-t-elle. 

Le mari d’Élisabeth, tué par un infarctus, passait beaucoup de temps à filmer la centrale pour en dénoncer la pollution sonore. « Un jour, je lui ai dit que si on avait des enfants, on ne resterait pas, parce que toute cette poussière de sable irait dans leurs poumons. »

Djémila souffre aussi d’asthme. Depuis qu’elle habite si près de la centrale à béton, ses symptômes se sont accentués, décrit-elle. Elle ne sort plus sans son flacon de Ventoline, un médicament qui dilate les bronches, se sent plus faible, fatiguée. « Des fois, j’ai l’impression d’être dans les forges de Vulcain. » Djémila promet : « On va réussir à la faire partir, cette centrale ! »

Son contrat de concession expire en 2027. Selon Unibéton, « des mesures de bruit et de poussières ont été faites par un cabinet tiers chez les riverains. Les résultats, communiqués aux riverains, montrent des seuils inférieurs à la réglementation ». Sollicitée par Mediapart, la mairie d’Aubervilliers n’a pas répondu à nos questions. 

 Carte des centrales à béton sur la métropole du Grand Paris, par l'APUR, 2021.

Il existe 59 centrales à béton sur le territoire de la métropole du Grand Paris, en grande majorité concentrées sur l’axe de la Seine, pour permettre le transport de sable et de graves en barges. En 2018, elles ont produit 4,25 millions de m3 de béton, selon l’Unicem, la fédération professionnelle des producteurs de matériaux de construction. Le béton est le matériau humain le plus utilisé au monde. Il est fabriqué à base de ciment, dont l’humanité produit chaque année autant de quantité que la nourriture, selon le décompte de chercheurs dans Nature Reviews Earth and Environment.

Le béton s’accumule dans la croûte terrestre, au point d’être devenu un marqueur de l’Anthropocène, cette époque que nous vivons où les humains seraient devenus la principale force de modification des conditions de la vie sur Terre. Le quotidien britannique The Guardian a publié une enquête en forme d’alerte sur le béton, « le matériau le plus destructeur du monde », en raison de ses impacts écologiques, sociaux, sanitaires et politiques. Le philosophe Anselm Jappe lui a consacré un traité critique : Béton, arme de construction massive du capitalisme.

Il faut prendre la cartographie des centrales et regarder lesquelles vont sauter

Les activités de construction contribuent fortement aux dérèglements du climat en raison de l’utilisation du ciment, dont la fabrication est très émettrice de CO2. Or c’est un liant indispensable au béton, par ailleurs constitué d’eau, de sable, de gravier - et parfois de granulats recyclés. 

Autant de raisons de se poser une question simple : tout ce béton est-il vraiment utile à l’échelle du Grand Paris et de sa ville capitale ? Beaucoup de chiffres sont publics. Ils permettent d’évaluer les besoins en béton dans les 10 prochaines années. D’ici 2024, pour Paris, ils avoisinent environ 400 000 m3 par an, pour construire les bâtiments et les ouvrages de travaux publics, selon les estimations de Mediapart (voir les sources et le calcul sous l’onglet Prolonger, largement inspirés de la contre-expertise de l’association des riverains du port de Javel). Or la production des sites de la capitale, en 2018, était de 830 000 m3. Soit plus du double de la demande annuelle que les expert·e·s peuvent estimer pour les prochaines années. 

Sur le périmètre de la métropole, les besoins sont évalués à 3 millions de m3 sur la même période, alors qu’en 2018 la production atteignait un niveau bien supérieur, autour de 4,25 millions de m3, selon l’APUR, association d’expertise urbanistique dont les travaux font référence. Paris et sa métropole sont en situation flagrante de surcapacité de production de béton. Pour la période courant de 2025 à 2030, les besoins estimés restent très en dessous du niveau de production atteignable.

Pourquoi alors maintenir un appareil aussi excédentaire, au regard des impacts nocifs de la fabrication du béton ? Interrogée à ce sujet, l’adjointe à la mairie de Paris chargée de la Seine et de la prospective Paris 2030, Célia Blauel, n’y va pas par quatre chemins : « Il faut prendre la cartographie des centrales à l’échelle métropolitaine, regarder lesquelles vont sauter et lesquelles peuvent durer un peu. » Pour l’élue, ce doit être le moment de « secouer le cocotier » : « L’avenir est peut-être à une forme de décroissance de l’industrie du béton. »

Le plan climat de Paris entend atteindre la neutralité carbone en 2050. « Le but est de réduire au maximum le CO2, à nous acheteurs publics de réduire l’usage du béton », explique Yann Françoise, responsable de la lutte contre le changement climatique et de l’économie circulaire à la mairie de Paris. Mais la présence des centrales en ville permet de réduire la circulation des camions, facilite les circuits courts et rend le contrôle de la qualité des usines plus facile, ajoute-t-il. « Il faut se réhabituer à vivre avec des services urbains. » Et ne pas délocaliser dans les quartiers populaires de banlieue les sites polluants.


 Blocage d'une cimenterie de Lafarge par des activistes d'Extinction/Rebellion, le 16/10/2020.


L’APUR a publié une étude sur les besoins en matériaux du Grand Paris. Sa directrice générale adjointe, Patricia Pelloux, explique que « c’est une démonstration visant à pérenniser le maillage existant jusqu’en 2030, le temps que la  filière bois s’organise ». Pour cette experte, « il n’y a pas besoin de construire de nouvelles centrales pérennes, par contre il est logique d’installer des centrales mobiles, temporaires, sur les chantiers ».  

Parmi les besoins projetés jusqu’en 2030, les travaux du Grand Paris Express, le grand métro en cours d’édification autour de la métropole, représentent environ un cinquième de la demande en béton, selon l’estimation de Mediapart, sur la base des chiffres fournis par la Société du Grand Paris : 7, 3 millions de m3 de béton au total, dont 1,7 million ont déjà été utilisés (voir le calcul et les sources sous l’onglet Prolonger)

En 2012, les services régionaux de l’État avaient estimé qu’il faudrait ouvrir de deux à quatre nouvelles centrales par département pour fournir le Grand Paris. Soit au total de 14 à 20 centrales supplémentaires. En réalité, sept nouvelles installations ont été autorisées depuis, dont une seule à Paris – l’usine Cemex de Paris-Bercy, précise aujourd’hui la Direction régionale de l’environnement. 

Au-delà des installations classées pour l’environnement dont l’enregistrement en préfecture est obligatoire du fait de leur dangerosité, plus de 190 nouveaux petits sites ont été déclarés. Concernant les sites existants, six centrales à béton ont augmenté leur capacité de production.

Haropa-Ports de Paris, établissement public chargé des berges qui loue les emplacements aux fabricants de béton, est favorable au maintien de ces installations industrielles en fixe, près des voies d’eau. La mairie de Paris considère jusqu’ici qu’elles sont « utiles à la collectivité », le béton restant nécessaire à la construction. 

Des centrales à béton, il y en a partout. Et des incidents, il y en a de plus en plus.

Dans les murs de la Bourse du commerce rachetée par François Pinault pour y montrer sa collection d’art, dans les structures du palais de justice conçu par Renzo Piano aux Batignolles, dans les parois du futur centre aquatique olympique de Saint-Denis : le béton est partout dans le Grand Paris. On le trouve aussi dans les poumons des ouvriers, dans les logements des riverains des chantiers. Répandu en cachette sur les fonds de la Seine et collé dans les branchies des poissons. 

Mais les mesures de ces pollutions sont rares. Aucun appareil ne contrôle les traces des rejets des usines à béton dans la Seine. C’est ce qui rend les images obtenues par Mediapart encore plus précieuses : ci-dessous, on voit des rejets effectués depuis la centrale à béton de Lafarge à Bercy, à Paris, coulant à gros flots dans le fleuve, en traversant un bassin de rétention troué. La vidéo date de l’été 2020, selon le pêcheur qui nous l’a transmise. 


Rejets de la centrale à béton de Lafarge à Bercy, été 2020.


Elle documente sous un nouvel angle les images révélées par Europe 1 l’année dernière, qui avaient provoqué un tollé, le dépôt d’une plainte par l’Union des pêcheurs de Paris (UPP) et de la Seine, et l’ouverture d’une enquête préliminaire. 

Selon d’autres images également diffusées par le site de la radio, des rejets interdits se sont produits sur un autre site de Lafarge à Javel, dans le XVe arrondissement parisien. En mars 2020, une filiale de Vinci a été condamnée à 90 000 euros d’amende, dont 40 000 avec sursis, pour le déversement d’eau grise chargée de sable et de ciment dans la Seine, depuis la centrale à béton d’un chantier de la ligne de RER Éole, près de Nanterre. Pour Charlie Rozpeczny, de l’UPP, « des centrales à béton, il y en a partout. Et des incidents, il y en a de plus en plus ».

Mediapart a obtenu des photos du site après ces déversements, transmises par des pêcheurs. La végétation des berges a été solidifiée par le béton et a pris la couleur du ciment. Le paysage semble pétrifié. 


 Berges sous la centrale à béton de Vinci pour le chantier Eole, en 2019, après les rejets interdits.


Au niveau des rejets, la profondeur sous l’eau n’est plus que de 15 ou 25 centimètres, alors qu’auparavant elle atteignait 3 mètres, selon un habitué des lieux. L'entreprise a été condamnée à remettre le site en état.

Une autre photo montre un camion de Lafarge se déchargeant de son eau à même le quai de la centrale de Javel, à Paris, sans aucune retenue pour l’empêcher de couler dans la Seine. Selon l’association RivJavel, qui réunit des riverain·e·s réclamant le départ de l’usine, elle a été prise par un riverain en 2010 – comme l’indique la date apparaissant sur l’image. 


 Déversement dans la Seine depuis la centrale à béton de Lafarge à Javel en 2010.


Sollicité par Mediapart, le groupe n’a pas répondu à nos questions. À la suite de l’émoi provoqué par la découverte des rejets pourtant interdits, il a dû revoir à la baisse le projet de nouvelle centrale qu’il veut ouvrir à quelques mètres de là, en face du parc André-Citroën, à la place de l’actuelle usine.

Une concertation avec des habitant·e·s du quartier s’est tenue pendant plusieurs mois. Fin juin, le dossier de demande de permis modificatif n’avait pas encore été déposé. En septembre 2020, le représentant de Lafarge a justifié le maintien d’une centrale à Javel car son béton est notamment utilisé « pour les pistes cyclables des bords de Seine ». Il suffit pourtant de rouler près des berges pour constater qu’on y voit plus de bitume sous les pneus que de viaducs. Haropa-Ports de Paris a laissé les questions de Mediapart sans réponse.  

Le ciment, le béton et les adjuvants qui lui sont associés, comme les huiles végétales de décoffrage et les plastifiants réducteurs d’eau, sont « potentiellement toxiques » pour les milieux aquatiques, explique l’office français de biodiversité, dans une note en ligne. La « laitance béton » également, constituée de résidus du ciment qui remontent à la surface lors de la fabrication du béton. 

C’est la substance que l’on voit sur cette photo, prise par un pêcheur sur le site de Vinci à Nanterre en 2019, en contact direct avec l’écosystème de la berge.


 Laitance de béton à proximité de la centrale à béton de Vinci, sur le chantier Eole, en 2019.


Elle peut modifier le taux d’acidité de l’eau, ce qui a pour conséquence de baisser la concentration en oxygène, causant l’asphyxie de la flore et de la faune aquatique. Ce type de pollution « impacte toute une génération piscicole, décrit Charlie Rozpeczny, de l’UPP, il n’y a plus de plantes. Cela perturbe l’alimentation et la reproduction des poissons. Toute la chaîne alimentaire est impactée. Des particules en suspension dans l’eau sont aspirées par les branchies des poissons. Cela peut créer des déserts aquatiques ». 

Aucune station d’AirParif, association qui contrôle la qualité de l’air dans la capitale, n’est installée assez près d’une usine à béton pour en détecter quotidiennement les émissions de poussières et de particules fines. Pourtant, en 2017, sur le port d’Achères (Yvelines), près de Conflans-Sainte-Honorine, ses équipes ont posé un appareil à 50 mètres d’une centrale et d’un stockage de granulats

Résultats : des pics journaliers de particules PM 10 « bien supérieurs à ceux de l’autoroute A1 », station enregistrant les niveaux les plus élevés de son réseau. Une « fluctuation spécifique liée aux périodes d’activité » est identifiée. Quand à la concentration de PM 2,5, des particules encore plus fines, « une influence des activités est aussi à noter ». En Île-de-France, aucune réglementation ne limite les niveaux de poussières dans l’air. 

L’économie, c’est bien, mais pas celle-là ici.

Karim (son prénom a été modifié à sa demande), 63 ans, mécanicien, vit depuis 2018 dans l’immeuble qui surplombe la centrale Unibéton à Aubervilliers. « Il y a tellement de poussières que je ne nettoie plus la main courante du balcon. Ça rentre aussi dans l’appartement, il y a des dépôts », décrit-il. Il dit avoir « la bouche plus sèche, pâteuse » et se « réveille souvent la nuit, avec une gêne au niveau respiratoire ». Pour lui, la présence de l’usine est « antinomique avec l’habitat » : « L’industrie, j’en suis. L’économie, c’est bien mais pas celle-là ici. »

Quelques étages au-dessus vivent depuis 2019 Gregory, 40 ans, serrurier, sa compagne et leurs enfants. Il souffre de sarcoïdose, une maladie des poumons dont il ignore l’origine mais qui peut être liée à la poussière. Leur appartement, spacieux et lumineux, se trouve à 100 mètres à peine des malaxeurs d’Unibéton. Le système de ventilation de l’immeuble aspire fort l’air extérieur. Les rideaux translucides du salon prennent un trait noir en quelques jours, assure-t-il. « On ne peut pas partir, on vient d’acheter. »


 Une barge recouverte de poussières, à proximité de la centrale à béton de Lafarge à Javel, photographiée par un riverain.
Tou·te·s les habitant·e·s de ces immeubles accolés à la centrale à béton ont acheté leur logement sur plan ou après des visites le week-end et le soir. Pas un·e qui ne se dise floué·e par l’agence immobilière qui leur a vendu leur bien. Sollicité par Mediapart, Unibéton répond que « la conception de l’unité actuelle (2012) s’est inscrite dans  le plan d’urbanisme d’Aubervilliers et tout particulièrement dans l’évolution programmée de ce quartier ».


Dans un rapport tout juste publié, la mission d’information et d’évaluation sur la Seine, nommée par la ville de Paris à la demande de la droite, préconise de « ne plus autoriser de nouvelles installations ou d’extension des emprises au sol des centrales à béton » et de « tendre vers une diminution globale de la production et de l’utilisation de béton dans Paris et dans le bassin parisien ». 


 Cour de la crèche collective de Bondy, en face de la future centrale à béton du chantier de la ligne 15 (JL).


Pas si loin de l’hôtel de ville de Paris, des habitant·e·s de la commune de Bondy (93) découvrent, en ce début d’été 2021, qu’un pâté de maisons doit être rasé. La société du Grand Paris (SGP), qui construit le métro du Grand Paris, veut y déposer des remblais de la ligne 15 et y installer une centrale à béton. Juste en face du futur chantier, de l’autre côté de la rue, à quelques dizaines de mètres, se trouve une crèche accueillant une cinquantaine d’enfants. 

Sa direction n’avait pas été prévenue de l’arrivée du chantier avant la découverte de la menace par la famille d’une habitante expropriée. L’établissement n’était pas mentionné dans l’étude d’impact de la première enquête publique, selon l’association Environnement 93. Contactée par Mediapart, la SGP explique que des mesures de réduction d’impacts sont prévues, comme « l’installation de la base vie entre le chantier et les riverains pour faire écran et les protéger des nuisances ». Ainsi qu’une palissade antibruit. Et elle promet « de réunir à nouveau les riverains, y compris la crèche » cet été. En attendant, une pétition tourne dans le quartier. Elle a déjà recueilli 800 signatures.

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Source : https://www.mediapart.fr/journal/france/260621/le-grand-paris-croule-sous-le-beton

 

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