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mardi 3 avril 2018

Vendredi 6 avril, salle Cocteau du lido : soirée ''Ciné-livres'' Prades 66500



 

Les Ciné-Rencontres vous proposent 


en partenariat avec OMNIBUS

 
Salle Cocteau (2° étage du Lido)

 
Vendredi 6 avril

 

 La soirée "Ciné-Livres"

2 films et un repas tiré du sac
entre les 2 projections

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=mz4pXMWfdis&feature=youtu.be

 

« Je ne mange pas de ce pain là - Benjamin Péret poète c'est-à-dire révolutionnaire » (2015), est l’œuvre de Rémy Ricordeau. Ce film est consacré à celui qui fut, au côté d’André Breton, un des principaux animateurs du mouvement surréaliste, aussi radical dans tous les domaines qu’il est méconnu du grand public. En retraçant son engagement poétique et politique, qui fut la ligne directrice de toute sa vie, ce film se propose de le faire redécouvrir au sein de ce qui restera la grande aventure intellectuelle collective du XXe siècle. Éternel réfractaire à l'autorité quelle qu'elle soit, les combats qu'a menés Benjamin Péret par l’écriture comme dans l’action révolutionnaire l'ont été au service d'une conception de l'émancipation humaine qui supposait à ses yeux la liberté la plus absolue : celle de l'expression sensible comme celle, concomitante, de la pensée critique. Novateur dans sa démarche poétique autant que dans sa réflexion politique, les fulgurances dont l’auteur de Mort aux vaches et au champ d’honneur et du Déshonneur des poètes a nourri son œuvre demeurent aujourd'hui un antidote salutaire contre les pestilences de l’époque.

 

 
 

"Une trop bruyante solitude"

Tourné en 1994, mais sorti seulement sur les écrans en 2011, il a été réalisé d'après l'œuvre éponyme écrite en 1976 par l’écrivain tchèque Bohumil Hrabal – un familier du surréalisme. Dans sa paraphrase du Manifeste du surréalisme, celui-ci ne remplace-t-il pas la phrase célèbre de Breton : « Faites-vous apporter de quoi écrire » par : « Faites-vous apporter un petit verre de rhum », dans le registre de l’humour désespéré de cette fable philosophique. Mêlant brillamment le grotesque et le sublime, le film raconte l’histoire d’Hanta, poète alcoolique condamné à presser quotidiennement des livres voués à la disparition dans un sous-sol de Prague, jusqu’au jour où la bureaucratie stalinienne supprime son unique raison de survivre en décidant de moderniser sa misérable activité. Les livres qu’il parvient à sauver sont pour Hanta, magnifiquement incarné par Philippe Noiret, des compagnons de vie essentiels, comme les colonies de souris qu’il nourrit, et comme les figures de temps anciens, tels Jésus, Kant, Don Quichotte - ou son amour perdu -, qui se succèdent très naturellement dans son souterrain…

 

 

 

 

 

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