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samedi 9 janvier 2016

34 associations réclament un "état d'urgence social" pour 2016

34 associations réclament un «état d’urgence social» pour 2016


Par AFP — 31 décembre 2015 à 16:59

Un SDF à Paris, le 31 mai 2015
Photo CHARLY TRIBALLEAU. AFP

Trente-quatre associations ont exigé jeudi «un état d’urgence social» pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion en 2016, en référence au tournant sécuritaire pris par le gouvernement après les attentats de janvier et novembre.

«Nous demandons au président de la République de décréter l’état d’urgence sociale, parallèlement aux mesures de sécurité dictées au moment des attentats», a affirmé Florent Guéguen, le directeur de la Fnars (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, qui regroupe 870 structures).

«La question sociale et la lutte contre l’exclusion sont sorties des priorités gouvernementales» alors que «le taux de pauvreté augmente dans la population», a-t-il regretté.

«Il faut un équilibre avec les mesures de sécurité publique», a poursuivi M. Guéguen lors d’une conférence de presse, à laquelle participaient 33 autres organisations, dont ATD Quart monde, la Croix-Rouge française, Médecins du monde ou encore le Secours catholique.

«Neuf millions de pauvres, 3,8 millions de mal-logés ne font pas l’objet d’une attention» des autorités, qui devraient à l’inverse «se mettre une pression permanente» pour leur «trouver des solutions», a estimé Christophe Robert, le délégué général de la Fondation Abbé Pierre.

Il reste «18 mois» jusqu’à la présidentielle de 2017 pour «recadrer le tir», en mettant «la même énergie, les mêmes moyens, la même détermination» que dans le pacte de compétitivité présenté en 2014 ou l’arsenal sécuritaire édifié depuis un an, a-t-il dit.

Les associations réclament à l’exécutif d’accorder le revenu de solidarité active (RSA) aux moins de 25 ans, quand les jeunes ont un taux de chômage double de celui de la moyenne nationale (22% contre 11) et un taux de pauvreté près de deux fois supérieur (24% contre 14, selon M. Guéguen).

Elles demandent aussi la revalorisation des aides personnalisées au logement (APL) pour les jeunes, l’élargissement de la garantie jeunes (qui offre à des 18-25 ans un accompagnement renforcé vers l’emploi et une allocation mensuelle), ainsi que la construction de davantage de logements, et notamment de logements sociaux.

«On a l’impression qu’il y a une réponse beaucoup trop partielle aux besoins dont nous sommes les intermédiaires», a observé Marc Prévot, le président d’Emmaüs solidarité, qui était présent à la conférence de presse.



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