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vendredi 5 septembre 2025

đź”´ Alerte rentrĂ©e : tous les enfants devraient ĂŞtre protĂ©gĂ©·e·s

 


đź”´ Alerte rentrĂ©e : 

tous les enfants 

devraient ĂŞtre protĂ©gĂ©·e·s 


Chère amie, Cher ami,

La protection des enfants est un droit inaliĂ©nable : chaque mineur·e ou prĂ©sumĂ©·e mineur·e, quelle que soit son origine, doit ĂŞtre protĂ©gĂ©·e, logĂ©·e, soignĂ©·e, avoir accès Ă  une Ă©ducation et Ă  un soutien administratif et juridique. Ces droits sont inscrits dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. 

Or le 1er juillet dernier, le Conseil d’État a refusĂ© de reconnaĂ®tre tout effet contraignant aux recommandations du ComitĂ© des Droits de l’Enfant. Il a Ă©galement ignorĂ© les multiples observations finales du ComitĂ© qui ont mis en exergue depuis des annĂ©es les insuffisances patentes du dispositif français de prise en charge des mineurs isolĂ©s au regard des exigences de la Convention internationale des droits de l’enfant.

Nous condamnons unanimement et fermement cette dĂ©cision qui met en danger des milliers d’enfants et d’adolescent·e·s, arrivĂ©·e·s seul·e·s en France.

Celles et ceux qui sont dans l’incapacitĂ© de prouver leur âge (papiers perdus, volĂ©s ou inexistants) ne bĂ©nĂ©ficient plus de la prĂ©somption de minoritĂ© et de la protection qu’elle permet. En cette pĂ©riode de rentrĂ©e, des enfants font face Ă  de nombreux obstacles pour ĂŞtre scolarisĂ©·e·s, commencer un apprentissage et vivre dignement.

Les jeunes sont dĂ©sormais condamnĂ©·e·s Ă  survivre dans la rue pendant plusieurs mois, entre la dĂ©cision de refus de protection des dĂ©partements et celle du juge des enfants qui, bien souvent, reconnaĂ®t finalement leur minoritĂ© et leur isolement. 

Ces mois d’exclusion totale, sans garantie d’accès aux soins, Ă  une Ă©ducation, Ă  un hĂ©bergement ou Ă  des loisirs, peuvent avoir des consĂ©quences irrĂ©mĂ©diables sur leur futur. Le temps de la procĂ©dure, certain·e·s voient leurs projets de formation compromis, ils et elles rencontrent de nombreux obstacles pour obtenir un titre de sĂ©jour ou encore de vivre dans la crainte d’une expulsion.

A., 17 ans, a fait appel du refus de prise en charge administrative par la prĂ©fecture qui refuse de le considĂ©rer comme mineur. Tant que le juge n’a pas rendu son verdict, A. n’a ni reprĂ©sentant lĂ©gal, ni aucune prise en charge. Bien qu’il ait trouvĂ© un apprentissage, il ne peut pas signer son contrat. Selon la date Ă  laquelle le juge statuera, il se pourrait qu’il ait eu ses 18 ans et qu’il soit trop tard pour demander un titre de sĂ©jour. Il risquera alors d’ĂŞtre expulsĂ© du territoire français.

Impitoyablement, le gouvernement poursuit sa chasse aux personnes migrantes, et s’attaque aux plus vulnĂ©rables : les enfants.

Aujourd’hui, nous avons besoin de vous pour exiger que la France respecte ses engagements internationaux, notamment en prenant en compte le principe de prĂ©somption de minoritĂ©.

VOTRE DON VA PERMETTRE AUX ÉQUIPES DE LA CIMADE :

 

 

D’engager de nouvelles actions de plaidoyer afin de sensibiliser sur le respect du principe de prĂ©somption de minoritĂ©



D’aider ces jeunes Ă  obtenir une protection de la part de l’aide sociale Ă  l’enfance ainsi que des reprĂ©sentants lĂ©gaux

D’accompagner ces jeunes dans l’obtention d’un titre de sĂ©jour stable













 

 D’informer et de sensibiliser le grand public sur le vĂ©cu et les droits des enfants migrants.

 

De renforcer sa mobilisation pour interpeller sur les réalités vécues par ces enfants et exiger leur protection.

 

 

> nous permet d'agir pour faire respecter les droits de tous les enfants.

Pour faire un don cliquer ici
https://tinyurl.com/h4pukt2w


En cette pĂ©riode de rentrĂ©e, je compte sur votre aide pour soutenir ces jeunes, et faire en sorte que nos dirigeants respectent les engagements de la France en faveur des droits de l’enfant.

 

Un grand merci !

Laurène Delage,

Responsable nationale des questions « genre et protections »

 

 

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