Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan. Mais pas que. Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...
BLOG EN COURS D'ACTUALISATION... ...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...
Alors que le génocide traverse une phase
d’accélération sans précédent, les deux militantes vont chercher à
atteindre Gaza à bord d’une flottille humanitaire. Une mission à haut
risque et au potentiel symbolique fort.
Rima Hassan a annoncé, sur ses réseaux
sociaux, qu’elle embarquait dimanche 1er juin à bord d’un navire
humanitaire en direction de Gaza, en compagnie d’un équipage notamment
composé de Greta Thunberg. L’eurodéputée explique que « cette action non violente » a pour objectif de « dénoncer
le blocus humanitaire et le génocide en cours, l’impunité dont
bénéficie l’Etat d’Israël et de sensibiliser l’opinion mondiale et
internationale ». Rima Hassan poursuit ainsi son soutien au peuple palestinien, qui lui a velu d’être la cible d’une violente répression, tout comme Greta Thunberg, qui se tient aux côtés de Gaza depuis le début du génocide.
Cette traversée est organisée par la Coalition de Flottilles pour la Liberté, un « mouvement
de solidarité composé de campagnes et d’initiatives de différentes
parties du monde, travaillant à arrêter le blocus illégal de Gaza par
Israël ». Créé à la suite du conflit israélo-libanais de 2006, ce
mouvement a envoyé plusieurs dizaines de navires à Gaza, transportant de
l’aide médicale, mais seuls quelques-uns ont pu franchir le blocus et
accoster. Israël fait tout son possible pour les en empêcher, et
redouble d’efforts depuis le début du génocide. C’est ainsi qu’en 2024,
l’État a fait pression sur la Turquie pour qu’elle bloque le départ des
navires. Les méthodes employées ont pris une toute autre tournure
récemment : le
2 mai dernier, un drone israélien chargé d’explosifs a attaqué un
navire transportant 18 personnes et naviguant dans les eaux
internationales, au large de Malte, à 2000 kilomètres des côtes d’Israël. Le voyage de Rima Hassan et Greta Thunberg est aussi une réponse à cette attaque sans précédent.
Mais les institutions internationales sont et resteront impuissantes
face à cette tragédie. Si nous soutenons l’initiative courageuse de la
Coalition de Flottilles pour la Liberté, avec Rima Hassan, Greta
Thunberg et tous les membres d’équipage, nous pensons que seul un
mouvement de solidarité international peut arrêter les velléités
génocidaires d’Israël. Cette mission à haut risque, et qui s’affrontera à
la barbarie d’un Etat israélien prêt à toutes les horreurs pour
poursuivre ses opérations génocidaires, aura toutefois le mérite
d’illustrer l’inaction des puissances impérialistes depuis plus de
dix-neuf mois. À l’heure où l’éradication totale du peuple palestinien
est une issue possible, l’urgence absolue est plus que jamais à la
reprise massive des mobilisations, du côté des étudiants comme des
travailleurs. Les occupations d’universités aux États-Unis, le blocage
des envois d’armes au Maroc, les manifestations gigantesques au
Royaume-Uni et aux Pays-Bas nous montrent la voie à suivre avant qu’il
ne soit trop tard.
"À 50 ans, je découvre mon épilepsie. Mon hippocampe est
sujet à des courts-circuits électriques mystérieux qui me font
disjoncter.
L'hippocampe, c’est l'étrange animal marin au fond de nos
cerveaux qui code et fabrique nos souvenirs.
Il construit ainsi brique
par brique notre personnalité et notre vision du monde.
Au même moment, après 25 années
de "téloche de rue", le collectif Primitivi, auquel j'ai consacré une
grande partie de ma vie, fouille dans ses tiroirs
et fait le point. "
Les Fils qui se touchent est sorti dans les salles de cinéma en février dernier. Vous pouvez lire les critiques parues dans la presse à cette occasion:
Annoncé
par le groupe nucléaire comme « le plus grand projet industriel du
monde », le programme « Aval du futur » d’Orano prévoit de nouvelles
installations nucléaires colossales en Normandie. Sur place, il suscite
méfiance et défiance.
« Une nouvelle page de l’histoire nucléaire française va
s’ouvrir. Le temps des grands projets nationaux est aujourd’hui
revenu. » Quand le 7 mars 2024, Bruno Le Maire, alors ministre de l’Économie, prononce ces mots à La Hague, dans la Manche, la surprise est de taille pour les journalistes présents.
Le ministre était alors en visite sur le site normand de l’entreprise
Orano (ex-Areva) spécialisé dans le recyclage des combustibles
nucléaires, et y a annoncé en grande pompe le projet « Aval du futur ».
Le programme prévoit l’installation d’une nouvelle usine de
retraitement, une usine de fabrication de Mox, (pour Mixed Oxide fuel),
un type de combustible nucléaire extrêmement radioactif fabriqué à
partir d’un mélange d’uranium appauvri et de plutonium recyclé, et trois
bassins d’entreposage de combustibles usés.
Le coup est dur pour les opposants à l’extension des infrastructures nucléaires en Normandie. « En
actant ce projet, on lie définitivement le territoire au nucléaire
alors que des riverains ont parfois imaginé leur avenir autrement », analyse Youenn Gourain, chercheur en urbanisme qui a travaillé sur le poids du nucléaire sur ce territoire. « Ces
nouvelles piscines nucléaires hypothèquent les possibilités du futur.
Quel avenir donne-t-on aux familles et aux riverains qui habitent
là-bas ? »
Les piscines nucléaires saturées
Considérée comme l’une des zones les plus nucléarisées au monde, la
presqu’île du Cotentin accueille déjà l’usine de retraitement de La
Hague, les deux réacteurs nucléaires de la centrale de Flamanville, le
méga-réacteur EPR en phase de démarrage ou encore l’arsenal de Cherbourg
et ses sous-marins nucléaires. Jusqu’à il y a peu, EDF y prévoyait la
construction d’une nouvelle « piscine » (un immense bassin) pour stocker
du combustible radioactif usé.
Celle-ci aurait dû s’ajouter aux quatre bassins existants, qui sont déjà presque pleins de déchets nucléaires. « Les
piscines actuelles arrivent à saturation, que ce soit au sein des
centrales d’EDF ou des unités de production de La Hague », confirme Laure Noualhat, journaliste spécialisée dans le nucléaire, autrice du livre Le Nucléaire va ruiner la France (Seuil, mai 2025).
Le projet d’extensions des piscines nucléaires avait déjà déclenché une levée de boucliers localement, avec notamment la création du collectif Piscine nucléaire Stop
en 2021. Avec le nouveau programme annoncé par Bruno Le Maire l’an
dernier, ce n’est pas un bassin qui va être construit mais trois.
Mobilisations en juillet
« Nous apprenons seulement par voie de presse l’évolution du
projet, sans avoir eu la moindre réunion d’information avec les acteurs
du projet ou des élus locaux, dénonce Laura*, membre du collectif et habitante de Querqueville, non loin de La Hague. Tout
est présenté sous un jour extrêmement positif dans la presse locale,
nous sommes actuellement les seuls à mettre en place des évènements pour
apporter une autre lecture du projet », ajoute-t-elle.
Ce jeudi 22 mai, Piscine nucléaire Stop
propose une réunion d’information à la salle des fêtes de Cherbourg et
organise trois jours de mobilisations dédiés au nucléaire sur le
territoire les 18, 19 et 20 juillet 2025 à La Hague.
Les riverains informés via la presse locale
Afin de renforcer l’acceptabilité du projet Aval du futur chez les habitants du Cotentin, Orano (dont l’État français est actionnaire à plus de 90 %) mise beaucoup sur la presse locale et tout particulièrement sur l’hebdomadaire La Presse de la Manche (issu du groupe Ouest France).
Neuf jours séparaient des interviews exclusives de trois dirigeants du groupe Orano, le directeur du programme Aval du futur
Nicolas Ferrand les 28 et 29 mars 2025 ; Stéphanie Gaiffe ; la
directrice du site ; puis Nicolas Maes, le directeur général du groupe, interviewé le 8 avril.
C’est l’échange du journal avec le nouveau venu Nicolas Ferrand qui a
interpellé certains lecteurs. L’homme de 52 ans était auparavant
directeur général de la société de livraison des ouvrages olympiques, la
Solideo. Il a donc mené à bien les chantiers des Jeux olympiques de
Paris 2024. Arrivé en septembre dernier à Orano, il est décrit par La Presse de la Manche comme « un homme à relever des défis, (…) engagé dans un pari encore plus fou », au « CV qui compte plusieurs chantiers colossaux et quelques lignes alléchantes ».
Ne pas faire trop de bruit
L’homme y avance que le programme Aval du futur est « le plus grand projet industriel du monde » et qu’Orano construit à La Hague « l’usine de 2040, qui tournera encore en 2125 ». À l’échelle nationale en revanche, presque aucun média ne semble s’intéresser au sujet.
« Cette sous-médiatisation au niveau national correspond à l’idée
qu’il ne faut pas que ce projet fasse trop de bruit, afin que l’on ne
remarque pas ses failles démocratiques. Car il n’y a pas eu de
concertation des habitants, estime l’urbaniste Youenn Gourain. Il
s’agit en plus d’infrastructures critiques, très vulnérables, qui
peuvent devenir des cibles en cas de conflit militaire, comme c’est le
cas des infrastructures nucléaires en Ukraine. »
Contacté par Basta!, le groupe Orano a répondu par le biais de son service de communication, qui précise que le groupe « sera
particulièrement vigilant à conduire un dialogue régulier et de qualité
avec l’ensemble des parties prenantes dans le territoire, comme nous
l’avons toujours fait depuis la création du site ».
Flou financier
Étant donné l’importance du projet, des questions demeurent quant à sa faisabilité même. « Entre les annonces politiques et la réalité économique et industrielle, il y a un gouffre gigantesque, affirme Yannick Rousselet, consultant indépendant en sûreté nucléaire et expert du domaine chez Greenpeace France. Personnellement,
je ne crois pas du tout à ce projet aujourd’hui, que ce soit en termes
de réalisation, de taille ou encore de délais. Pas un euro n’a été
provisionné pour le moment », poursuit l’expert.
Dans les interviews accordées par les responsables d’Orano à la
presse locale, aucun coût n’est annoncé à court comme à long terme. Tout
juste Nicolas Maes, le directeur général d’Orano, estime que le coût
global du projet serait équivalent à « plusieurs EPR », dans son interview à La Presse de la Manche.
« Bruno Le Maire expliquait lors de sa visite de mars 2024 à La Hague qu’en matière nucléaire, l’unité de compte est la dizaine de milliards d’euros », situe Laure Noualhat. « Le chantier des deux EPR de Hinkley Point C [projets d’EDF en Angleterre, ndlr] est l’illustration parfaite du dérapage financier au nom de l’expérience acquise, ajoute la journaliste. On est passé de 22 à plus de 50 milliards d’euros pour deux réacteurs. »
Si les finances suivent, Orano va aussi devoir recruter pour
construire les énormes structures à venir, puis pour les faire
fonctionner. Le groupe communique à ce sujet sur les réseaux sociaux,
comme sur Instagram où il espère attirer de jeunes recrues avec de
courts clips.
« C’est difficile de trouver du monde actuellement, fait remarquer Yannick Rousselet. Ils en sont arrivés à aller démarcher sur les marchés, comme celui de Cherbourg par exemple, pour trouver des travailleurs... » Ce sont au moins plusieurs milliers de travailleurs et travailleuses qui devraient débarquer pour ce nouveau chantier.
Il faudrait aussi du foncier pour mener à bien le projet. Il y a plusieurs semaines, le collectif Piscine nucléaire Stop est parvenu à faire annuler,
pour vice de forme, la vente d’une parcelle de la commune de La Hague à
Orano. Le tarif était fixé à 100 fois le prix estimé par les services
de l’État. Dans la région, seule l’industrie du nucléaire peut acquérir
un terrain si cher. De plus, selon un document obtenu par Basta!,
plusieurs agriculteurs voisins du site d’Orano ont été sondés récemment
par l’agglomération du Cotentin qui souhaitait savoir s’ils avaient des
parcelles à vendre.
Ce
courrier de l’agglomération du Cotentin sollicite un agriculteur voisin
du site d’Orano afin de savoir s’il a des parcelles à vendre.
« Orano peut faire croire tout ce qu’il veut, il y a là-bas une bataille du foncier, estime Guillaume Hédouin, conseiller régional écologiste de Normandie. Nous sentons que nous faisons face à des intérêts industriels qui sont hors de contrôle des citoyens », déplore l’élu. « Que va devenir notre territoire avec ce projet ? » s’interroge pour sa part Claire*, qui vit à Omonville-la-Rogue, tout près de là.
De son côté, la mairie de La Hague souligne auprès de Basta! via son service de communication, que sa « préoccupation
majeure est d’exprimer les appréhensions et les questionnements des
habitants auprès des acteurs concernés et de veiller à leur prise en
compte ».
Journaliste et
photographe. A vécu quelques années au Brésil avant de revenir en
France. Écologie, luttes et sujets marins. Autres publications chez Reporterre, Le Canard Enchaîné ou encore Le Poulpe, média normand d’investigation. Ses réalisations ici.
Une campagne massive a été lancée par le Maroc afin de
tuer trois millions de chiens errants. Un projet, motivé par l’arrivée
de la Coupe du monde de Football, en 2030, qui fait polémique.
Le royaume de Mohammed VI
a d’ores et déjà commencé les préparatifs en vue de la Coupe du monde
de football 2030. À côté de la construction d’infrastructures et la
constitution d’équipes de bénévoles visant accueillir plusieurs
rencontres de la compétition (qui se déroulera sur trois continents), le
Maroc entend mener un projet controversé : abattre quelque trois
millions de chiens errants en moins de cinq ans.
De quoi susciter une vite polémique, notamment
parmi les associations animalistes. Jane Goodall, activiste de la cause
animale, a ainsi dénoncé cette campagne anti-chiens errants. Dans une lettre citée par le Daily Mailetadressée à la Fifa, instance dirigeante du football mondial, la militante fustige un « acte de barbarie horrible ». La primatologue exhorte la fédération sportive à agir pour que les « massacres cessent ». « Il n’y a aucune excuse pour cette campagne de cruauté qui est menée au nom du football », écrit-elle.
Un « massacre »
La Coalition internationale pour les animaux a elle
aussi lancé une campagne contre ce projet. Selon l’association, les
chiens errants seraient empoissonnés ou encore piégés avant d’être
transportés vers des abattoirs.
En France, le Parti animaliste n’a lui aussi pas tardé à dénoncer le projet marocain. « Notre porte-parole Sandra Krief condamne fermement la volonté du Maroc d’abattre les chiens errants en amont de la Coupe du monde de football 2030 »,
s’est indigné le mouvement sur X, exhortant les instances du football
international à agir « pour que ce massacre n’ait pas lieu ».
Les abattages de chiens errants ont déjà commencé au
Maroc. Ils devraient, selon les associations animalistes, s’accélérer
dans les semaines à venir pour que les objectifs fixés soient tenus.
Directeur de l'Observatoire du nucléaire, animateur du site refus.linky.gazpar.free.fr
15 mai 2025
En
ce mois de mai 2025, d'innombrables articles et vidéos fleurissent sur
le web - et même dans certains média prétendus sérieux - pour assurer
que, "cette fois-ci c'est sûr, les Linky sont obligatoires" et qu' "on
ne peut plus garder son bon compteur ordinaire". C'est totalement FAUX !
Pour la millième fois, retenez queLES COMPTEURS ORDINAIRES RESTENT ET VONT RESTER PARFAITEMENT LÉGAUX.
Il est totalement improbable qu'ils ne le soient plus un jour. La seule
chose qui menace nos bons compteurs ordinaires est la panne (et même
dans ce cas on peut s'en sortir).
Deux récents jugements agitent les esprits actuellement, voici de quoi il s'agit.
1) Un arrêt de la cour de cassation du 9 avril 2025a fait suite à une procédure lancée de façon inconsidérée par deux
personnes de toute évidences très mal conseillées. Résultat, on se
retrouve dans les médias avec des dizaines d'articles ou reportages
stupides annonçant que, "cette fois ci-c'est fini, on ne peut plus refuser le compteur Linky".
Qui plus est, trop de journalistes étant totalement ignorants, ils annoncent que suite à cet arrêt,
les récalcitrants paieront une "amende" de 38,88 euros HT par an (ou
63,72 euros s'ils ne font pas leur auto-relève auprès d'Enedis).
Or :
-
un journaliste ou un blogueur doté d'au moins un neurone se rendrait
immédiatement compte qu'il y a totale contradiction entre annoncer que
les compteurs ordinaires sont désormais "illégaux" et le fait qu'il
reste des récalcitrants qui sont appelés par les autorités à faire des
auto-relèves grâce à... leurs compteurs prétendus "illégaux" !
-
la dite facturation (qui n'est PAS une "amende", laquelle sanctionnerait
une infraction, ce qui n'en absolument pas le cas ici) de 38,88 ou
63,72 euros par AN n'a strictement rien à voir avec ce tout récent arrêt de la cour de cassation puisque sa future mise en place a pour la première fois été annoncée dans la circulaire de la Commission de régulation de l'énergie de... mars 2016 ! (oui, deux-mille seize !).
Pour rappel, cette facturation est injuste et nous avons (vainement) essayé de la faire annuler, mais il faut aussi noter qu'elle reste beaucoup moins chère que les augmentations de factures et/ou d'abonnement qui suivent très souvent la pose du Linky...
NOS COMPTEURS ORDINAIRES RESTENT ET VONT RESTER PARFAITEMENT LÉGAUX
Pour
que cela change, il faudrait que, par exemple sur la base de l'arrêt de
la Cour de cassation, une loi soit votée par les parlementaires pour
rendre illégaux les compteurs ordinaires (ce qui est probablement
impossible juridiquement) et ordonner à Enedis d'envoyer sur le terrain
des agents pour couper le courant aux 2 à 3 millions de "récalcitrants"
(qui sont aussi des électeurs, ne l'oublions pas). Notre démocratie est
certes bien malade, mais il est certain que ce scénario n'a strictement et bien heureusement aucune chance d'arriver. Dormez tranquilles auprès de votre compteur ordinaire !
2) Un référé du 15 avril 2025 de la Cour d’appel de Riom, saisie par une dame fort courageuse, a confirmé les décisions de première instance :
* le retrait par Enedis du compteur Linky * la délivrance d’une électricité exempte de tout courant porteur de type “Linky” (CPL), * le remboursement à la victime de ses frais d’avocat, 850 € pour la 1ère instance, plus 2.000 € l’appel.
C'est une très belle victoire (bravo à cette dame) mais néanmoins :
- c'est un référé (procédure d'urgence) qui va être suivi de jugements sur le fond, Enedis ne va pas lâcher l'affaire comme ça.
-
ce jugement, qui concerne une personne EHS, peut probablement servir
d'appui à d'autres personnes EHS, mais pas aux 2 ou 3 millions de
"récalcitrants" ordinaires
Donc, de même que l'arrêt de la
cour de cassation ne signifie pas du tout la fin des compteurs
ordinaires, le jugement de Riom ne signifie (hélas) pas non plus la fin
des Linky !
ATTENTION :
Un avocat-escroc vient de relancer ses campagnes illégales de racolage,
en surfant d'ailleurs sur le jugement de Riom (pour lequel il n'est
strictement pour RIEN !) Il semble que des milliers de gens ont versé ou
versent encore (parfois mensuellement, et depuis des années) de
l'argent à cet individu dont les procédures sont parfaitement
inutiles... sauf pour alimenter généreusement ses comptes en banque...
EN CONCLUSION DE CE MESSAGE :
Gardons
nos bons compteurs ordinaires, ils peuvent durer encore des décennies
et nous préserver de toutes les tares du système Linky. Ne vous laissez
pas intimider par les articles, reportages, vidéos qui circulent sur les
fameux réseaux prétendus "sociaux"...
Je
combat le compteur Linky depuis le lancement du programme le 1er
décembre 2015 (bientôt 10 ans !), j'ai animé plus de 120 conférences sur
le sujet, jusqu'au covid. Depuis, je continue à répondre
quotidiennement à des citoyens qui ont toujours leurs compteurs
ordinaires et ont besoin d'être rassurés face aux innombrables annonces
trompeuses qui surgissent de temps à autre, du genre "une nouvelle loi
vient de passer, cette fois vous n'avez plus le droit de refuser le
Linky".
Comme établi par la Cour de comptes, le programme Linky
coûte très cher à tous les habitants de France (qu'ils aient un Linky ou
non !) et, c'est un comble, le mode de financement de ce programme
rapporte gros... à Enedis !
Important : les belles promesses annoncées en 2015 à propos du Linky ne se sont bien entendu jamais concrétisées : rappelez-vous, les usagers allaient "faire des économies" et "voir leurs factures diminuer" : or jamais les factures n'ont été aussi lourdes. Ce n'est peut-être pas la faute du seul Linky mais en tout casles "économies" annoncées "grace au Linky" étaient bien sûr des mensonges.
Par contre, les tares du Linky sont elles bien réelles :
- scandales écologique avec la mise au rebut de 35 millions de compteurs ordinaires en parfait état de marche
- augmentations immédiates et parfois brutales des facturestrès souvent dès la pose du Linky
- mise en danger des habitants: incendies (parfois mortels), ondes.
-mise en danger des libertés
: même si les capacités totalitaires des Linky ne sont pas encore
utilisées, elles sont disponibles pour de prochains gouvernements encore
plus antidémocratiques que sous macron (c'est dire). Le Linky donne
d'innombrables informations privées (si vous étiez chez vous ou non à
telle heure, etc)
- coupure possible de l'électricité à distance
au cas par cas, maison par maison : auparavant, selon ses besoins,
EDF/Enedis devait couper l'électricité à tout un quartier. Avec les
Linky, ils peuvent faire de la "dentelle", couper chez Mme X mais pas
chez son voisin M. Y : il y a là la possibilité d'un "crédit social" à
la chinoise pour punir les "mauvais citoyens", ou tout simplement les
pauvres... pendant qu'on laisse l'électricité aux privilégiés.
A nouveau, ce n'est peut-être pas utilisé pour le moment, mais ce sera possible pour de futurs autocrates et peut-être plus vite qu'on ne le pense...
Les
2 à 3 millions de citoyens courageux qui gardent encore leurs compteurs
ordinaires malgré les mensonges et menaces d'Enedis et de ses
sous-traitants, et les innombrables articles erronés depuis 10 ans, sont à l’abri de toutes les tares du Linky. CQFD !