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vendredi 15 septembre 2017

Démocracratie

On a reçu ça : 


Marre d’être des Malgré-nous (1), guerroyant contre notre espèce, notre bonheur, notre humanité !

La  ‘’démocratie’’ - comme organisation politique, morale, institutionnelle de sociétés hommaine ; notion culturelle fétichiste porteuse de magie rédemptrice (le besoin de consolation de l’Homme est insatiable) – s’articule à des rapports sociaux médiatisés par les marchandises ; les échanges marchands globalisés, généralisés : le capitalisme mondial en son marché… de dupes.
Il s’avère que dans les pays dits démocratiques, chacun s’il travaille passe plus des trois quarts de sa vie éveillée dans des entreprises, où c’est un pouvoir installé par la puissance financière  - fort peu ‘démocratique‘ - qui décide quasiment de tout.

Face à cette contradiction fondamentale, l’adepte – démocracrate - adopte une position de déni plus où moins exacerbé.
Le culte implique la mise en place d’élections pour que soit vécu une spectacliste forme de cérémonie de renoncement… à œuvrer à la création d’une plurielle communauté spécifique harmonieuse ; un commun mode de vie enfin humain (2) !

Malgré le choix proposé par le marketing politique  - démocratie chrétienne, populaire, participative, sociale, sociale démocrate, économique et sociale, directe, réelle, horizontale, écologique, radicale - le piège abscons (3) de l’automystification et de la mauvaise conscience  ne fait plus recette; entre autre dans une partie de la jeunesse.
En témoignent les inscriptions : Mort à la démocratie. Vive la liberté !  Et Depuis le début la démocratie c’est la cigüe. Vengeance pour Socrate.
 Inscriptions rédigées par des lycéens  à Paris en mai 20017. Les cris : Ni patrie ni patron, ne déparent pas dans le tableau du refus de se faire avoir, d’être marchandisé-e… démocratiquement.

A propos de Socrate, voici ce que Platon lui fait dire dans le Ménexène : « Les uns l’appellent démocratie, les autres de tel autre nom qu’il leur plaît ; mais c’est en réalité le gouvernement de l’élite avec l’approbation de la foule. (4) »

J’entends déjà les questions que me poseraient certain-e-s si je me tenais à côté d’elleux : « Comment conjurer le chaos alors ? »
La fausse conscience n’est pas à une inversion prés, projetant dans le futur l’image de la situation suicidaire contemporaine.
La mythologie du chaos est concomitante de la mythologie démocratique !
L’habillage ‘démocratique’ de l’histoire masque la réalité du pouvoir hiérarchique ; travestit idéologique-ment, spectaculaire-ment  le processus d’humaine métamorphose d’homo sapiens dément !

Je fais le pari que le proche effondrement inévitable du monde échangiste-marchand, génère un bouleversant chambardement êtriste, associée à une hausse rapide de l’intelligence sensible collective.
Anticiper, lutter, œuvrer…

Le processus évolutif libérateur s’exprime avec la rêvolution humaine (5) – en cours… comme avenir – qui œuvre à satisfaire le vital besoin d’humanité ; condition de survie de notre espèce comme du bonheur de chacun-e !

Les ‘’démocraties’’ sont devenues des sortes d’agences de management, promouvant un massif comportement normatif de citoyen-client-roi… des On.
Pourquoi raisonner niaisement en termes populistes : « La Démocratie du Peuple par le Peuple pour le Peuple ». Lequel ? Les peuples élus et leurs représentants… de commerce ? Dominants et autres dirigeants inclus ?

Ce qui est primordial c’est la salutaire transmutation humaine à l’œuvre (6) ; mutation de l’histoire collective et personnelle, enrichissement de notre vécu.  
 
Comprendre que les partis politiques, le ‘libre-échange’, le pouvoir de domination et d’exploitation, le parasitisme du vivant, l’appropriation collective et privée de territoires, de capitaux, de marchandises ; comme se croire propriétaire de notre espèce, concourt à la corruption de nos vies, l’extermination de notre genre !

Œuvrer à une praxis visant au dépassement de l’économie politique : une poéthique  de la mutation émancipatrice, en lien avec le nouvel être en gestation qui aspire à naître.

Il est grand temps de préférer les difficultés liées à l’instauration de la plurielle communauté humaine (7) dans l’écoumène (8), plutôt que de pourrir dans le cauchemar de moins en moins climatisé du démocratique salariat.

La radicalisation, l’approfondissement du processus d’humanisation ne peut-être annihilée… que par l’écocide génocidaire perpétré par le capitalhomme (9)

La civilcapitalisation (10)  d’homo hiérarchicus  est obsolète.

Instaurons un écologique mode de réalisation socio-historique : la libre association, les palabres, le buen vivir, les réseaux de coopératives ; les conseils de bons gouvernements fédérés constituant l’humaine confédération planétaire.

Les rencontres émouvantes et mouvantes, les aventures  festives, remplaceront avantageusement la mortifère colonisation mercantile de l’existence, les institutions vérolées des sociétés de classes, leurs états ségrégationnistes !


Soyons les imaginatifs

œuvrier-es accoucheurses

d’homo créatif ludens (11) !

Bonne aventure !


 Notes :



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