Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

lundi 5 juin 2017

Mardi 6 juin à 21 h : Je danserai si je veux... cinéma Le Lido Prades




Mardi 6 juin au Lido à 21h
Les Ciné-Rencontres vous proposent




 Synopsis :


Leila et Salma partagent un appartement à Tel-Aviv et un goût prononcé pour la vie nocturne, la fête, les bars et la danse. Alcool et cigarettes non-stop : c'est leur façon d'affirmer leur liberté en imitant les hommes. Défendant les femmes, l'avocate Leila est la plus affranchie dans ses mœurs et sa profession. Salma refuse systématiquement les hommes dénichés par ses parents pour la marier. Elle démissionne du restaurant où elle travaille, car elle y parle arabe et refuse l'hébreu imposé par son patron. Nour, une nouvelle colocataire sérieuse et pieuse, emménage. Étudiante en informatique, voilée, elle sympathise très vite avec ses colocataires...


 Lien vers la bande-annonce

CRITIQUE TELERAMA :

La jeunesse, la fête, les soirées partagées dans un bar ou un appartement en colocation : de ces repères si familiers au cinéma, la réalisatrice de ce premier film fait des symboles forts. En mettant en scène des personnages inspirés de sa propre vie et de celle de ses amies, à Tel-Aviv, Maysaloun Hamoud livre une chronique enjouée, mais inquiète. Elle en appelle à la défense des libertés des femmes. Cette prise de conscience rattrape ses héroïnes, Arabes israéliennes émancipées et indépendantes, du moins le croient-elles...
La belle et fière Layla, avocate, fume avec l'élégance d'une star. La plus décontractée, Salma, DJ, gagne sa vie en bossant dans la cuisine d'un restaurant. Chez ses parents, à l'extérieur de Tel-Aviv, elle rencontre des hommes avec qui ils voudraient la marier : elle n'ose pas leur dire qu'elle aime les femmes... Dans l'appartement de Layla et Salma débarque Nour, comme elles Palestinienne de nationalité israélienne, mais beaucoup plus sage : elle porte le voile et cache les bouteilles d'alcool qui traînent quand son fiancé vient en visite. Car le jeune homme refuse de serrer la main des femmes et voudrait que Nour abandonne ses études d'informatique pour occuper la place qui doit être la sienne, au foyer.
Pour saisir la vérité de ces vies, le regard de la réalisatrice est parfois un peu rapide. Mais, avec l'appui de ses comédiennes, la réalisatrice réussit trois portraits vifs et évocateurs. C'est par l'émotion qu'elle nous fait comprendre le coup de frein général qui menace ces jeunes femmes, ramenées en arrière... Même l'amoureux de Layla, qui a travaillé à New York dans le cinéma, la condamne parce qu'elle fume en public. La police des moeurs est partout. Porté par cet avertissement courageux, le film ne manque pas de force. — Frédéric Strauss

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire