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lundi 9 novembre 2015

Zac des Brulls : Avis négatif sur le projet d'urbanisation de 28 ha de bonnes terres irrigables à Prades (66)

Avis négatif sur le projet d'urbanisation 
de la ZAC des Brulls - Prades - (66)

LE FONCIER AGRICOLE VARIABLE D’AJUSTEMENT 
POUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
OU BIEN COMMUN A PRESERVER ?

Tout le monde en convient, la consommation du foncier s’accélère dans ce pays.

Tout le monde affecte plus ou moins de s’en préoccuper, mais la valse des hectares continue.

Les modèles de développement ont la vie dure et quelque soit leur tendance, les élus ont recours aux mêmes recettes.

Dans une « joyeuse » concurrence entre collectivités, ZAC, ZAD, zones commerciales, zones pavillonnaires se multiplient, épandent leurs nappes de béton ou de bitume, rivalisent de laideur, le tout au nom d’un emploi qui reste toujours aussi rare. 

Et pendant ce temps le foncier agricole, nourricier se rétrécit.

Dans le Conflent, outre le mitage de la vallée de la Rotja, à hauteur de Fuilla, l’artificialisation des sols, sur Prades, prend une ampleur inquiétante. 

En moins de 20 ans, plusieurs opérations d’intérêt économique, sont en train d’en écorner le patrimoine foncier précieux (irrigué, faible inclinaison, terres alluviales) : 

- la zone commerciale autour de Super U, 7 hectares mis à disposition des entreprises, « dans le respect de la nature ».

4 hectares de très bonne terre, au fond du Val St Martin, sorties de leur vocation agricole pour un projet de loisir.

- la ZAC Alfred Sauvy

- et aujourd'hui le projet de la ZAC des Brulls, porté par la ville de Prades et la Communauté de Communes du Conflent, 28 hectares pour des industries (2/3 et des logements moins d'1/3)

L'utilité revendiquée politiquement de cette consommation de foncier reste à débattre collectivement.
L'absence ou la très faible concertation avec la société civile (associations, syndicats agricoles etc…) est inadmissible

Mobilisons-nous pour préserver notre patrimoine foncier 
comme BIEN PUBLIC 
dans l’intérêt des générations futures.

3 commentaires:

  1. bonjour,
    je pense que pour une fois c'est un projet un peu réfléchi et discuté. Il est préférable à des projets de lotissements anarchiques qui fleurissent malheureusement partout, et pour lesquels tres peu de gens de mobilisent. Je pense que densifier la zone urbaine de Prades est plutot dans une optique eco responsable (j'ai vu les projets et ils semblent plutôt orientés bioclimatique et BBC). De plus les zone agricoles proches des zone urbanisées devraient être plus contrôlée ou devraient obligatoirement opter pour une démarche bio, ce qui n'est pas le cas. La zone de Brulls est en friche depuis presque 30 ans et n'a pas d'avenir économique. Je pense que l'on ne doit pas se tromper de débat et dire non à tout sans en évaluer les impacts...

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  2. Bonjour,
    il ne s'agit pas de qualifier ou disqualifier le projet.
    Il s'agit de défendre 30 hectares de terres agricoles parmi les meilleures du Conflent.
    Une terre bétonnée ne produira plus ni fruits, ni légumes alors que nous en avons tant besoin pour la santé des enfants, des personnes âgées et pour tous les habtitantEs de ce territoire.

    Le rôle d'une Communauté de Communes devrait être de favoriser l'installation de jeunes agriculteurs. Il y a tant de demandes non satisfaites.

    Voyez ce que le maire d'une ville de 10 000 habitants a pu faire.

    http://lemurparle.blogspot.fr/2015/10/mouans-sartoux-une-regie-agricole.html

    A réfléchir sérieusement.

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  3. Ici Jean Monestier.

    Le projet des Brulls a 40 ans.
    Depuis, on a découvert que l'homme avait une telle puissance qu'il parvient au niveau des forces géologiques.
    Du côté des scientifiques, on parle d'appeler cela l'Anthropocène.
    Ce n'est pas parce qu'on a longuement étudié ce projet qu'il reste valable.

    Je crois que, dans le contexte actuel, alors que la perturbation du climat se confirme (voir l'Indépendant du 21 janvier), ce projet du passé doit être remis en question au nom de l'avenir tel qu'il se présente en 2016.
    (Cela me fait penser à l'EDF, qui, dans les années 70, arguait qu'on avait dépensé beaucoup d'argent pour trouver une solution au problème des déchets nucléaires pour continuer vers l'impasse où nous nous trouvons aujourd'hui, qui deviendra une nasse pour les jeunes quand l'économie ne pourra plus soutenir la simple veille sur tous ces fardeaux du passé.)

    Un maire peut se tromper, une assemblée d'élus, même à l'unanimité, même si elle a très longuement débattu, peut prendre une mauvaise décision

    (Voir les deux volumes de Christian Morel, vraiment passionnants, sur "Les décisions absurdes" édités en 2012 par Gallimard).

    Seul Dieu, s'il existe, pourrait être infaillible.

    Quant à l'emploi, rengaine obsolète, tout crée de l'emploi, et une fabrique de mines anti-personnel est aussi pertinente sur ce plan là.

    Les Brulls, c'est notre petit NDDL local.

    Prenons soin des Brulls.

    Merci de transmettre, avec mes coordonnées (je ne me cache pas sous un pseudonyme) au contradicteur anonyme.

    Jean Monestier.

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