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dimanche 1 octobre 2017

Mardi 3 octobre : ''I am not your negro'' au Lido Prades





 

 

   

Mardi 3 octobre à 21h

Les Ciné-Rencontres vous proposent

le film de Raoul Peck

 

 

 

 Lien vers la bande originale https://www.youtube.com/watch?v=rNUYdgIyaPM&feature=youtu.be

 

SYNOPSIS

 

En juin 1979, l'auteur noir américain James Baldwin écrit à son agent littéraire pour lui raconter le livre qu'il prépare : le récit des vies et des assassinats de ses amis Martin Luther King Jr, Medgar Evers, membre de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) et Malcolm X. En l'espace de cinq années, leur mort a traumatisé une génération. En 1987, l'écrivain disparaît avant d'avoir achevé son projet. 
 
Il laisse un manuscrit de trente pages, «Remember this House», que son exécuteur testamentaire confie plus tard à Raoul Peck (« L'Ecole du pouvoir », « Lumumba »). Avec pour seule voix off la prose de Baldwin, le cinéaste revisite les années sanglantes de lutte pour les droits civiques, les trois assassinats précités et se penche sur la recrudescence actuelle de la violence envers les Noirs américains...

COURRIER INTERNATIONAL
Dans ce documentaire magistral, le réalisateur haïtien Raoul Peck reprend les mots de l’écrivain James Baldwin pour interpeller l’Amérique d’aujourd’hui sur son racisme anti-Noirs.
Je me suis assis devant I am not your Negro (Je ne suis pas votre nègre) sans trop savoir à quoi m’attendre, pour me relever, 95 minutes plus tard, sonné par cette autopsie raciale de l’Amérique”, écrit un journaliste de Radio Canada. Construit sur le modèle d’une correspondance entre l’écrivain James Baldwin et son agent littéraire, ce film documentaire est le fruit d’un travail qui a duré dix ans.
James Baldwin est né en 1924, à Harlem, le quartier africain-américain de New York. Noir et gay, il est rejeté par sa famille. À l’âge de 10 ans, deux officiers de police abusent de lui. Toute sa vie, l’écrivain n’aura de cesse de dénoncer la violence et l’oppression à l’égard des minorités. Le documentaire de Raoul Peck s’appuie sur les 30 premières pages d’un ouvrage que l’auteur de La Conversion a laissé inachevé à sa mort, en 1987. Dans Remember this House, James Baldwin avait pour ambition de retracer l’histoire de l’Amérique dominée par les Blancs, à travers le combat de trois grandes figures des droits civiques : Medgar Evers, Martin Luther King Jr. et Malcolm X, tous plus jeunes que lui et assassinés avant leurs 40 ans.
Le porte-parole de tout un peuple
C’est l’affaire Dorothy Counts, cette jeune Noire de 15 ans qui se rend en 1957 au lycée Harry Harding, suivie par une foule de camarades blancs agressifs, qui pousse James Baldwin, expatrié en France pour échapper à la ségrégation, à retourner aux États-Unis. Il revient pour “payer ses dettes”, comme il l’écrit. “Raoul Peck fait de James Baldwin un champion de l’égalité entre les hommes et le porte-parole de tout un peuple”, commente le journal communautaire africain-américain Afro.
Le film mêle des images d’archives des années de combats pour les droits civiques, des extraits des interventions de James Baldwin à la télévision et à l’université avec des images plus récentes du mouvement antiraciste Black Lives Matter (Les vies des Noirs comptent). À travers les écrits de Baldwin, le film décrypte le racisme anti-Noirs – notamment véhiculé par le cinéma hollywoodien des années 1930 et 1940 – et ses effets pervers.

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