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jeudi 31 mai 2012

Les dangers des forages en Arctique

http://groupescolairemauricedocagne.wordpress.com/2012/04/22/lassureur-lloyds-sinquiete-des-forages-en-arctique/

L’assureur Lloyd’s s’inquiète des forages en Arctique

22 avr
L'assureur Lloyd's s'inquiète des forages en Arctique
(…) La compagnie d’assurance Lloyd’s et l’organisation Chatham House mettent en garde les investisseurs contre les risques que pose le forage pétrolier en Arctique, alors que le réchauffement climatique présente de nouvelles opportunités économiques dans la région.
Dans un rapport publié jeudi, la célèbre compagnie d’assurances britannique et le groupe de réflexion soulignent à quel point les connaissances sur les conséquences d’une catastrophe environnementale en Arctique liées au développement économique de cette région sont insuffisantes pour permettre une gestion du risque adéquate.
« Le nettoyage d’un quelconque déversement pétrolier en Arctique, tout particulièrement dans une aire couverte de glace, présenterait de multiples obstacles, qui, combinés, constituent un risque unique et difficile à gérer. » — Extrait du rapport Arctic Opening: Opportunity and Risk in the High North
Les auteurs du rapport soulignent notamment que l’on ignore, à ce jour, comment se biodégraderait le pétrole en Arctique en cas de fuite. La vitesse de la dégradation pourrait y être inférieure à celle observée dans des régions plus tempérées du monde, comme dans le Golfe du Mexique, où un déversement pétrolier de la compagnie BP a engendré une catastrophe écologique dans plusieurs États américains en avril 2010.
Par ailleurs, les techniques employées pour contenir le pétrole au même endroit après une fuite ont leurs propres effets sur l’environnement, qui pourraient avoir des répercussions sur des lieux imprévus étant donné l’impossibilité de prédire jusqu’où le mouvement des glaces arctiques pourrait les diffuser.
« Comme cela a déjà été observé », ajoutent aussi les experts, « il est fort probable qu’une future activité économique en Arctique perturbera les écosystèmes déjà bousculés par les conséquences des changements climatiques. » La migration des caribous et des baleines, par exemple, risque d’être touchée par le rejet de polluants, la construction de pipelines ou l’activité sismique engendrée par les forages.
La fonte et les ambitions commerciales
La rapidité à laquelle s’effectuent en ce moment les transformations environnementales en Arctique n’est comparable à celle d’aucune autre région sur terre, observent les auteurs du rapport.
« Certains experts estiment que l’océan Arctique pourrait être complètement dégelé pendant les mois d’été d’ici 25 à 40 ans, mais d’autres experts croient même que cela pourrait se produire au cours de la prochaine décennie », soulignent-ils.
En conséquence, le forage pétrolier, mais également l’exploitation gazière, minière et le développement de nouvelles voies navigables pour les cargos font l’objet de beaucoup d’attention commerciale depuis quelques années.
Ces constats font anticiper des investissements qui pourraient atteindre plus de 100 milliards dans la région dans les 10 prochaines années, évalue le rapport.
L’Arctique pourrait contenir 30 % des réserves non découvertes de gaz naturel, ainsi que 13 % des réserves de pétrole non découvertes.
Au Canada, plusieurs permis d’exploration en Arctique, d’une durée de neuf ans, ont été attribués entre 2007 et 2010, observe le rapport. Ces licences ont été accordées sur des promesses d’investissement de 1,8 milliard.
Selon le journal britannique The Guardian, les compagnies Cairn Energy et Shell sont au nombre des entreprises qui ont commencé à construire des puits ou qui prévoient le faire dans le nord du Canada et du Groenland.
La pétrolière Total, présentement aux prises avec un déversement pétrolier au large de l’Écosse, souhaite quant à elle exploiter la zone nordique russe de Shtokman, dans la mer de Barents…”
Sources from radio-canada.ca

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