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jeudi 30 octobre 2025

Pétition pour la dissolution du Rallye de Fontainebleau

Pour la dissolution 

du Rallye de Fontainebleau

 

Deux fois par semaine durant la période de chasse— chaque mardi et chaque samedi —, le Rallye de Fontainebleau traque des cerfs dans la Forêt de Fontainebleau.

Cet équipage particulièrement violent agresse des personnes et est à l’origine d’un dérangement des routes constant, ne contrôlant ni ses chiens, ni ses membres agressifs. 

De plus, cette pratique cruelle et d’un autre âge plonge les animaux dans la terreur et la forêt dans une totale insécurité. 

Agression de Pierre Rigaux en Forêt de Fontainebleau, le 21 octobre 2025

1. Une pratique rejetée et dangereuse

  • Selon un sondage IFOP 2025, 72 % des Français demandent l’abolition de la chasse à courre.

  • 87 % estiment que la chasse met en danger les promeneurs. Malgré cela, cet équipage poursuit ses traques au cœur d’une forêt publique fréquentée par des millions de visiteurs.

2. Un danger réel pour la sécurité publique

La Forêt de Fontainebleau accueille chaque année plusieurs millions de visiteurs — randonneurs, familles, cyclistes, photographes.

Pourtant, deux fois par semaine, la cohabitation avec les veneurs du Rallye de Fontainebleau se transforme en source de risques :

  • chevaux lancés à vive allure sur les routes ou les chemins ;

  • chiens égarés, paniqués, blessés ;

  • promeneurs pris au milieu d’une chasse sans signalisation ;

  • agressions verbales et physiques envers des opposants pacifiques filmant la scène.

Ces dérives sont incompatibles avec un usage partagé et sécurisé d’un espace naturel public.

Une cruauté injustifiable

À chaque chasse, un ou plusieurs cerfs sont poursuivis pendant des heures dans le but d’être tué. L’animal est parfois achevé au fusil. Cette mise à mort, contraire à toute éthique, s’ajoute à la pression déjà forte sur les populations de cervidés locales.

La chasse à courre ne joue aucun rôle de régulation écologique : elle poursuit un individu pour le plaisir de la traque, non pour l’équilibre de l’écosystème.

La Forêt de Fontainebleau n’appartient pas à une minorité de veneurs.

C’est un patrimoine commun, un refuge pour la biodiversité et un lieu de ressourcement pour de nombreux citoyens.

Sa tranquillité, sa faune et la sécurité de ses visiteurs doivent primer sur les pulsions violentes et sanguinaires de quelques-uns.

Signez pour la dissolution du Rallye de Fontainebleau.

 

Source : https://tinyurl.com/2fuye5pc

mercredi 29 octobre 2025

Stop au massacre - Aujourd'hui 17h Rassemblement Prades - Soutien aux éleveur.euse.s

 


L214 - Un amendement pour bâillonner les lanceurs d’alerte

 


Un amendement pour bâillonner les lanceurs d’alerte

 

Objectif : asphyxier financièrement les associations

Bonjour

Il revient chaque année, et cette fois encore, il menace directement la liberté d’informer : un amendement-bâillon visant à affaiblir les associations comme L214 a été adopté en Commission des finances, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026.

Il sera voté dans les prochaines heures ou prochains jours à l’Assemblée nationale.

Derrière cet amendement, porté par le député LR Corentin Le Fur, se cache une idée simple : priver de ressources financières les associations reconnues d’intérêt général si elles sont condamnées pour des infractions telles que la diffusion d’images sans consentement par exemple.

Autrement dit, celles et ceux qui révèlent la maltraitance animale sont visés, pas ceux qui la commettent.

Une partie des parlementaires veut nous empêcher de diffuser des enquêtes, comme celle révélée hier sur le broyage des poussins et des pintadeaux vivants dans un couvoir des Deux-Sèvres.

Agissez dès maintenant

Ces amendements constituent une menace directe pour L214. Nous avons besoin de votre mobilisation immédiate.

Pouvez-vous contacter le ou la députée de votre circonscription pour lui faire part de votre inquiétude et lui demander de voter contre ces amendements ?

En une minute chrono, vous pouvez envoyer à votre parlementaire un message prérédigé par nos soins pour vous faciliter la vie.


Une attaque contre la liberté d’informer

 - et contre L214

Sous couvert de « protéger le monde agricole », cette manœuvre cherche à asphyxier financièrement les associations lanceuses d’alerte et à censurer les images qui montrent la réalité des élevages et des abattoirs.

Cet amendement ne vise pas à protéger les agriculteurs, mais à faire taire celles et ceux qui dénoncent les violences infligées aux animaux.

La liberté d’informer et la liberté d’association ne sont pas négociables en démocratie.

En relayant les paroles et les images de lanceurs d’alerte, L214 contribue de façon essentielle au droit à l’information, et garantit aux animaux une place dans le débat public.

Cet amendement fait le bonheur de l’industrie de la viande et de la FNSEA, à la manœuvre pour faire taire toute critique d’un modèle agricole destructeur. Ne les laissons pas nous faire taire.

Plus que jamais, votre action est indispensable.

Merci,
L’équipe de L214

 

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Le meilleur moyen pour réduire les souffrances des animaux est de les laisser hors de nos assiettes.

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mardi 28 octobre 2025

Bataille pour la Roc d'Aude - Non à la méga bassine pour les canons à neige

On a reçu ça

 

FRENE 66
____________________________________________________________________________________________

Fédération pour les Espaces Naturels et l’Environnement – Pyrénées-Orientales
Membre de France Nature Environnement
____________________________________________________________________________________________

Siège social : FRENE 66 - 16, rue Petite-la-Réal 66000-Perpignan
Tél. 04 68 34 98 26  Mail : frene66@gmail.com
___________________________________www.frene66.com__________________________________________

 Communiqué de presse du 23 octobre 2025

 

BATAILLE POUR LE ROC D’AUDE


NON A LA MÉGA BASSINE 


POUR LES CANONS A NEIGE 


Une simple déclaration administrative. Une complicité bienveillante de l’État (DREAL). Un empressement intéressé de l’Office National des Forêts. Voilà ce que révèle le dossier de construction d’une méga bassine pour les canons à neige de la station de ski des ANGLES au Pic d’Aude, dans les Pyrénées-Orientales.

Il s’agit à 2 300 m d’altitude, sur l’un des plus beaux points de vue du Capcir, en plein parc naturel régional des Pyrénées catalanes, d’implanter un cratère de 3,5 ha pouvant stocker 110 000 m3 d’eau, le tout profond de 7 mètres et entouré d’un haut grillage pour empêcher troupeaux et faune sauvage de s’y noyer.

La désinvolture de la procédure est à peine imaginable tant sur le plan sécuritaire que sur la plan de la protection des espèces et du paysage. 

Pour éviter la législation sur les barrages, un calcul spécieux a permis de passer sous le seuil d’une procédure plus sérieuse d’autorisation selon le code de l’environnement. Pour 30 petits centimètres cette méga bassine ne bénéficie pas d’une étude de sécurité alors même que les experts sont particulièrement inquiets sur l’entretien et la fiabilité dans le temps des retenues collinaires déjà construites dans les stations de ski.

Pour éviter la protection des espèces et des milieux naturels, il n’y a que le blablabla d’une étude payée par la commune, démentie par toutes les protections concernant le site et par  les inventaires naturalistes. Le Roc d’Aude participe au réseau Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos et aux zones d’intérêt écologique faunistique et floristique de la Vallée de Balcère et du lac d’Aude.  Le site est particulièrement favorable à la Perdrix grise et au Grand Tétras espèces sur la liste rouge de l’UICN et en déclin dans les Pyrénées.

Pour éviter la contestation sur la consommation d’eau, la commune prétend à un multi-usages mythique pour abreuver les bestiaux et assurer l’alimentation en eau potable. Paradoxalement, en pleine période de sécheresse, l’industrie de gaspillage des canons à neige n’a pas été touchée. Aucun effort de  restriction, la commune et l’État s’appuyant toujours sur un arrêté préfectoral datant de près de 20 ans qui autorise la station des Angles à consommer 300 000 m3 d’eau pour son usine à neige artificielle.

Aujourd’hui la bataille du Roc d’Aude est lancée. Un front associatif s’est constitué au sein de la population du village et au-delà pour, dans un premier temps, contester le troc préjudiciable de terrains entre l’ONF et la commune, celle-ci ayant cédé 33 ha de sa forêt communale pour obtenir la propriété des 6 ha de domanial où s’implanterait le cratère. 

Tout cela en dit long sur le continuel gaspillage financier au moment où les Français vont devoir subir une loi de finance draconienne pour faire des économies. Tout cela en dit long sur la fumeuse transition écologique du gouvernement  incapable de mettre en œuvre les plans d’action pour la protection de la biodiversité dans un contexte de changement climatique périlleux.



dimanche 26 octobre 2025

Rémi Fraisse - 26 octobre 2014 - 26 octobre 2025 -

On ne t'oublie pas 




La mort de Rémi Fraisse, un militant écologiste français de vingt-et-un ans, survient le lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens, sur le site des travaux. Il décède à la suite de l'explosion d'une grenade OF-F1 tirée par un gendarme[1]. L'épisode, qui entraine l'arrêt du chantier, déclenche une controverse politique sur les méthodes de maintien de l'ordre et les violences policières ; le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve se retrouve sous le feu des critiques.

La procédure judiciaire au pénal se conclue en 2018 par un non-lieu envers le gendarme responsable du tir, confirmé en appel puis en cassation. L’État français est condamné en appel à indemniser la famille Fraisse par un tribunal administratif en 2023, lors d'un jugement qui déclare que l’État n'a pas commis de faute et que les forces de l'ordre ont agi de manière proportionnée. En février 2025, la cour européenne des droits de l'homme juge la France responsable et la condamne à indemniser la famille.

La mort de Rémi Fraisse entraîne l'interdiction des grenades OF-F1 en 2017, l'arrêt du barrage de Sivens et l'instauration de méthodes de concertation autour des projets de retenues d'eau, même si les conflits et les tensions demeurent entre écologistes et agriculteurs à Sivens et dans la région. Rémi Fraisse devient un symbole des luttes écologistes en France et fait l'objet de commémorations. 

Chronologie du projet de barrage de Sivens et de la mort de Rémi Fraisse. 

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_de_R%C3%A9mi_Fraisse