La commission européenne,
dont la France,
a réautorisé avant-hier,
le Lénacile un herbicide systémique,
et ce, jusqu’au 30 juin 2040
La commission européenne, dont la France, a réautorisé avant-hier, le
Lénacile un herbicide systémique, et ce, jusqu’au 30 juin 2040.
Le
1er mars 2025, elle a aussi réautorisé le Mépiquate un "régulateur" -
inhibiteur de croissance extrêmement toxique, et ce, jusqu’au 29 février
2040.
Et on se demande pourquoi les enfants ont des retards !!?
Vendredi dernier, BASF s'est vu accepter un dépôt de brevet pour un nouvel herbicide systémique : le Fendioxypyracil.
Le Mancozèbe, un fongicide interdit en 2021, va peut-être être bientôt réautorisé par la Cour de Justice Européenne.
Comme si en 2040, si on n’a pas totalement et définitivement arrêté
l’utilisation des pesticides de synthèse, on sera toujours là avec nos
petites institutions, comme si de rien n’était.
Le déni vis à
vis de la 6ème grande extinction de masse dans laquelle nous sommes est
si puissant. Beaucoup plus puissant que ce qui se passe sur le
réchauffement. Il est aussi largement alimenté par la désinformation
scientifique. Et le réchauffement, c’est moins grave, plus lent, plus
linéaire et plus lointain.
Alors que l’empoisonnement global et
massif de l'intégralité de la biosphère, c’est maintenant, depuis des
décennies et déjà passé, et surtout, cela a été fait à dessein, dans le
sens où il a été décidé de mettre volontairement des armes de guerre
chimique créées pour tuer et toxiques au nanogramme partout directement
dans la nature. Alors qu’on ne s’est pas mis à brûler du pétrole pour
tuer et que la toxicité de ce pétrole brulé est vraiment toute relative
en comparaison avec les pesticides de synthèse.
Quand on dit
qu’on a perdu 80% de la biomasse d’insectes dans les forêts en zones
protégées, c’est depuis 1990, et dans les zones agricoles - 52% du
territoire - c’est encore bien pire - plutôt 99%.
Et, sans vous
décevoir, en 1990 on utilisait depuis déjà plus de 40 ans des
pesticides et on avait déjà exterminé une grande partie. En fait, dès
1947, la première utilisation aux champs des pesticides, les apiculteurs
ont vu s'effondrer totalement les populations d'abeilles.
Cet
empoisonnement ayant par ailleurs divisé par 2 la fertilité et
empoisonné durablement - de quelques millénaires à l’éternité - toute la
biosphère, cela ne reviendra qu'en partie. Chaque nanogramme
supplémentaire de pesticides de synthèse se bioaccumule et ne disparaît
pas.
À ce rythme, on aura tout exterminé avec les pesticides bien avant que le réchauffement ne s’en charge.
Bien pire, comme l'a démontée la recherche scientifique dès les années
60 et avant qu’elle soit largement dévoyée par l’agrochimie, avoir
empoisonné toute la biosphère avec les pesticides a, dès le départ,
exterminé le plancton, détruisant un des plus grands puits de carbone et
participant de manière très importante au réchauffement, un point
totalement ignoré et évalué par personne, même pas le GIEC.
Si
vous voulez vous documenter sérieusement sur la crise environnementale,
et donc les pesticides, ça se passe sur Chemical Interests.
https://www.chemicalinterests.fr/
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