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mardi 31 octobre 2017

Le développement à l'épreuve de la déplétion énergétique

 On a reçu ça :

Ici Jean Monestier
Pour ceux que cela intéresserait, je mets en PJ le canevas détaillé de mon exposé sur

Le développement à l'épreuve de la déplétion énergétique

donné à Paris à l'AG de l'association La Ligne d'Horizon ce samedi 14 octobre.

Amitiés.
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Le développement à l'épreuve de la déplétion énergétique


       Colloque de la Ligne d’Horizon, Paris, le 14 octobre 2017.

Généralités sur l’énergie. 

A part les énergies géothermiques et nucléaires, toute énergie nous vient du soleil, par différents canaux : grâce à des mécanisme physiques pour le soleil, le vent, les courants d’eau, puis par l’intermédiaire des végétaux pour le bois, la biomasse et les aliments végétaux, et par celui des animaux, pour les aliments carnés, le travail animal, et enfin par l’esclavage, la forme la plus sophistiquée (l’animal bon pour la traction, ne sait pas couper le bois, faire la cuisine, forger une épée, cultiver la terre, construire un bâtiment, etc.). Je rappelle que chacun d’entre nous jouit chaque jour du travail de carburants fossiles équivalent à celui de centaines d’esclaves.

Dès qu’il y a transformation de quoi que ce soit, il y a utilisation d’énergie. Cela concerne tous les êtres vivants, toutes les machines se mouvant mécaniquement, et toutes les transformations de matière inerte, par exemple l’extraction des métaux, la fabrication de l’acier, du béton, etc.

L’énergie obéit à des lois non négociables qu’on a tendance à oublier : les lois de la thermodynamique, les principes de Carnot. L’énergie ne diminue pas quand on l’utilise, elle se dégrade. On parle d’énergie libre, celle qu’on peut utiliser, et d’énergie liée, celle qu’on a utilisée, et qui n’est plus disponible.

L’entropie.

L’entropie mesure le niveau de cette dégradation. Citons John Mickael Greer, dans La fin de l’abondance : « La quantité de travail que vous obtiendrez d’une source d’énergie dépend non pas de la quantité d’énergie contenue dans celle-ci, mais de la différence de concentration énergétique entre la source et l’environnement » (page 124). L’énergie qu’on utilise est de basse entropie, et celle qu’on rejette est de haute entropie, et cette utilisation ne modifie pas la quantité d’énergie, mais son état de concentration. L’énergie contenue dans le carburant d’un moteur à explosion n’est pas diminuée par la combustion, mais transformée en travail mécanique, en chaleur, en vapeur d’eau, en gaz carbonique. Pour la rendre à nouveau disponible, il faudra de l’énergie. Par exemple, l’électrolyse de l’eau pourra transformer celle-ci en ses composants, hydrogène et oxygène, dont le mélange a un assez grand pouvoir énergétique. Mais pour pratiquer cette électrolyse, il faudra de l’énergie.

Illustration sur le bureau : les trois bouteilles.

Le TRE.

Donc, pour accéder à l’énergie de basse entropie, utilisable, il faut … de l’énergie. La performance de cette opération se mesure par le TRE, taux de retour énergétique (en anglais EROEI, energy return on energy invested). Pour une unité d’énergie investie, combien vais-je récupérer d’unités d’énergie utilisable ? On peut calculer le TRE de toute activité utilisant de l’énergie :

TRE de la truite, des Yanomanis (6), des charbonniers (4), de nos carburants (15 à 20).
On parle du prix de revient économique du baril, mais pas du TRE, dont l’existence même est ignorée par une grande majorité d’élus et de décideurs.
En dollars, on ne paye pas la ressource (inépuisable ?) mais l’activité des hommes pour la rendre accessible.

La nature effectue pourtant des transformations considérables pour mettre ces ressources à notre disposition, mais, ne présentant aucune facture en Dollars ou en €uros, elle n’est pas considérée comme un agent économique. Certains ont récemment calculé que si cette activité devait être rémunérée (comme l’est un tout petit peu la pollinisation par les abeilles aux Etats-Unis), cela représenterait des milliers de milliards de Dollars. Comme le charbon, mais par des processus différents, le pétrole, fruit de la décomposition d’êtres vivants nourris par le soleil et enfouis dans le sol durant environ trois cents millions d’années, aura été consommé dans sa fraction la plus utilisable en trois cents ans, soit un million de fois plus vite. On est bien aux antipodes des énergies « renouvelables ».

Les hydrocarbures liquides contenant la plus grande quantité d’énergie par litre ou par kilo, et connaissant le succès que l’on sait, c’est eux que nous évoquerons en priorité dans la suite de l’exposé.

Le TRE du pétrole est une moyenne pondérée des TRE des différentes situations géologiques, des différents champs, des différentes technologies utilisées, des différents puits. C’est cette moyenne qui permet de juxtaposer les pétroles conventionnels, comme ceux de l’Arabie Saoudite, des pétroles non conventionnels, comme les sables bitumineux du Canada.

Le TRE moyen baisse en permanence, car, comme dans tout autre domaine, on est allé d’abord au plus facile. En Pennsylvanie en 1900, le TRE était de 100. Il suffisait d’enfoncer un tube sur quelques dizaines de mètres et le pétrole jaillissait sans avoir même besoin d’être pompé. Ce TRE a baissé au cours du 20ème siècle, d’autant qu’il faut ajouter à l’énergie d’extraction celles nécessaires aux transports, au raffinage, aux stockages et au service à la pompe, toutes choses qui se sont progressivement complexifiées, rendant le processus complet lui-même plus coûteux en énergie. A ce sujet, lire l’excellent article de Benoît Thévard, « La diminution de l’énergie nette », publié sur le site de l’Institut Momentum.

Actuellement les carburants pétroliers auraient un TRE de 15 à 20.

Le pic pétrolier.

D’après l’AIE (Agence Internationale de l’Energie, rattachée au Conseil de Sécurité de l’ONU), c’est en 2006 que les pétroles conventionnels seraient entrés en déplétion, c'est-à-dire en décroissance globale. On parle du pic de Hubbert, ce spécialiste qui avait fait rire tout le monde dans les années 60 en prévoyant la décroissance de la production pétrolière des Etats-Unis, mais qui a moins fait rire quand les statistiques ont confirmé ses prévisions. Chaque pays connaissant à son tour ce phénomène, le total mondial de l’extraction ne peut qu’être touché lui aussi, même si certains pays, certains gisements, ont encore de belles possibilités.

C’est alors qu’entrent en scène les pétroles non conventionnels, pétrole off shore, pétrole de schiste, sables bitumineux, qui motivent tous les propos anesthésiant sur les réserves dont nous disposerions encore pour des décennies. Mais, économiquement, un débit d’un baril/jour coûte dix fois plus cher en investissement (d’après Jancovici lors d’un colloque), et, énergétiquement, bien plus d’investissement en énergie, ce qui ne peut que faire encore baisser le TRE moyen global.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’au TRE de 1, on arrête, puisque qu’on ne récupérerait alors pas plus d’énergie qu’on n’en a investie. On peut continuer temporairement et dans des cas limités, par exemple pour obtenir une énergie exportable en sacrifiant une énergie non exportable, mais si l‘opération est rentable économiquement, elle n’est ni durable ni généralisable puisqu’elle est déficitaire sur le plan énergétique. Quand on nous parle de disposer encore de réserves pour des décennies, à supposer que le climat en supporte l’utilisation, on ne nous parle pas du TRE de ces réserves. Par exemple, les réserves en sables bitumineux sont, parait-il, colossales, mais leur TRE est très mauvais. Plusieurs chiffres circulent, par exemple 3 ou 4. En effet, les différents experts ont tendance à omettre certaines dépenses énergétiques indirectes, pourtant bien imputables à l’opération. Cela peut dépendre des intérêts de ceux qui les payent, et de possibles conflits d’intérêt. Les plus crédibles sont vraiment indépendants et comptent tout. Par exemple, un certain Youngkist, cité par Heinberg, aboutit à un TRE de 1,5, c'est-à-dire qu’il faut tirer trois barils du gisement pour en exporter finalement un, les deux autres étant consommés par le processus. Or, pour repousser le pic global, on parle d’augmenter cette production d’un million de barils par jour à trois, voire cinq millions de barils/jour, sur le total quotidien mondial de 80 ou 90 millions de barils. 

C’est économiquement rentable au-delà de 70 à 80 Dollars le baril, mais, écologiquement, c’est une catastrophe, puisque, quand vous croyez brûler un litre dans votre moteur, il y en a en fait trois qui partent sous forme de déchets dans l’atmosphère. ON NE PAYE PAS LA RESSOURCE, donc on peut ignorer ces deux autres barils durant un certain temps. En 1815, Jean-Baptiste SAY a pu écrire : « Les ressources naturelles sont inépuisables, car sans cela nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées, ni épuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences économiques ». Actuellement, beaucoup de gens et de décideurs croient qu’avec beaucoup d’argent, on trouvera des solutions techniques pour résoudre le problème. Mais c’est une dangereuse illusion entretenue par le primat de l’économie financière.

Quoi qu’il en soit. la voiture verte n’existe pas.

Par ailleurs, comme il faut de l’énergie pour toute transformation, y compris toute production économique, le pic du pétrole de basse entropie va entraîner avec lui un pic de toutes les activités consommant des quantités d’énergie significatives. On parle du « pic de tout ». « peak of everything ».  Nous allons prendre un exemple : l’énergie utilisée pour l’extraction des métaux.

Un phénomène parallèle : la raréfaction des métaux.

Comme pour le pétrole, la teneur moyenne des gisements diminue d’année en année. Sous l’Antiquité, on trouvait des gisements de cuivre à 15%, ce qui serait aujourd’hui extraordinaire. D’après Bihouix, la moyenne mondiale, qui était de 5% après la guerre, serait descendue à 4%. La teneur, même si les résultats sont inférieurs à 1, s’apparente au calcul du TRE pour le pétrole. Combien d’unités d’énergie pour une unité investie / combien de kilos de cuivre pour une tonne de minerai extrait de la mine.

Mais pour les métaux, ce calcul cache des disparités criantes. Anna Bednik, dans « L’extractivisme », précise que les meilleures mines donnent encore du 5%, mais, en fait, elle ne l’exprime plus vraiment comme cela. Elle donne plusieurs exemples du tonnage de minerai qu’il faut extraire pour en tirer une tonne de cuivre, c'est-à-dire  que les opérateurs semblent plutôt mesurer la charge d’extraction pour obtenir une tonne de métal. Vulgairement, il semblerait que l’on considère désormais un verre à moitié vide plutôt qu’un verre à moitié plein.

Quand elle écrit que les meilleures mines nécessitent de manipuler 20 tonnes de minerai pour obtenir une tonne de métal, il est facile de calculer que cela revient en effet à une teneur de 5%. Mais il semblerait que ceux qui étudient le phénomène ne s’expriment plus ainsi. En Amérique du Sud, il existerait des mines où il faut déplacer 200 tonnes de minerai pour obtenir cette tonne de cuivre. On ne parle plus de teneur, qui serait ici de 0,5%. Cette bascule du point de vue me parait significative. Plutôt que d’afficher une teneur tendant vers le zéro, ce qui affolerait tout le monde et les actionnaires, on « gonfle les biceps » et l’on cite les tonnages qu’on arrive à manipuler pour obtenir une tonne de métal.

Mais passer de 20 à 200 tonnes nécessite des capacités dix fois plus importantes. Malgré de possibles économies d’échelle, je pense qu’il ne faut pas loin de dix fois plus d’énergie pour tirer des gisements cette précieuse tonne, et notamment, dix fois plus de carburant pour les gigantesques camions qui transportent le minerai au point de traitement.

Anna Bednik cite même des mines où il faut manipuler 500 tonnes de minerai, mais j’en resterai à 200 tonnes, ce qui me permet, très globalement, d’avancer avec plus de certitude que l’on va vers une situation où il faut, en gros, dix fois plus d’énergie pour obtenir le même résultat, une tonne de cuivre. Bihouix donne des chiffres pour l’or, et ils sont encore plus catastrophiques. Pour mémoire, selon lui, pour être construite, une voiture électrique nécessite 45 kg de cuivre (donc 1 Mt pour 22 M de véhicules). Et combien faudra-t-il de lithium pour les batteries ?


Retour au pétrole.

Avec le TRE, on en est resté à la vision optimiste du verre à moitié plein. Mais si l’on veut croiser les deux phénomènes, il faut, toutes choses égales par ailleurs, calculer la vision d’un verre à moitié vide. Si le TRE nous donne la quantité initialement remarquable de quantité d’énergie que procure une unité d’énergie investie, qu’on appelle l’énergie nette, c'est-à-dire ce qui reste utilisable une fois remboursée l’unité investie, ce qui est indispensable  pour pouvoir renouveler l’opération, une nouvelle perspective, celle du verre à moitié vide, nécessite la mise en place d’une nouvelle valeur, celle qui mesure combien il faut d’énergie d’accès pour obtenir une unité d’énergie nette utilisable.

Je pense qu’il serait raisonnable de basculer sur ce nouvel affichage une fois que le TRE est passé au dessous de 2, soit une unité d’énergie nette pour une unité d’énergie investie. Autant il est valorisant, quoique trompeur, de dire qu’on obtient 2, 3, 20, 50 unités d’énergie nette par unité investie, autant il serait réaliste de calculer l’inverse quand le TRE devient inférieur à 1, ce qui donnerait une nouvelle série, le coût énergétique d’extraction d’un baril. S’il m’était permis, j’appellerais cette donnée CEE (pour coût énergétique de l’extraction). On a vu que Youngkist l’évalue déjà à deux pour les sables bitumineux, puisqu’il faut extraire trois barils pour en exporter un, mais, d’après Nicolino, ce serait bien plus important pour les agro carburants. Quand le TRE pourrait être de 1,2 pour certains d’entre eux, cela signifie que le coût énergétique d’extraction est de 5.

Mais restons dans des valeurs actuellement observables. Les sables bitumineux sont réellement exploités, et leur CEE serait de 2. Pour simplifier, restons en deçà, et considérons un CEE de 1, soit un TRE de 2, ce qui est meilleur mais devient honorable de nos jours. Il est hautement probable qu’il existe déjà des gisements pétroliers où le CEE est de 0,1. Cela correspond à un TRE de 11, une unité investie pour 10 unités d’énergie nette, donc un CEE de 0,1 effectivement. Je fais remarquer que, médiocre en math, je n’utilise que des règles de trois, qui étaient, sauf erreur de ma part, au programme du certificat d’études. Nous sommes donc dans une époque où, bercés par les moyennes, nous allons peu à peu, sans trop en être conscients, vers une multiplication par 10 de l’énergie d’accès au pétrole lui-même.

Conclusion dramatique.

La simple extraction des métaux évolue tout doucement vers une multiplication par dix de l’énergie nécessaire, donc approximativement, vers une multiplication par dix du carburant consommé par les engins de chantiers miniers. Or ce carburant lui-même évolue lui aussi tout doucement vers une multiplication par dix de l’énergie nécessaire à son obtention. Sauf erreur de ma part, comme 10 multiplié par 10 font 100, cela signifie que l’énergie nécessaire à l’extraction minière des métaux est en train tout doucement d’être multipliée par cent.

Or d’après Bihouix, l’extraction minière des métaux représenterait environ 1 à 1,5% de toute l’énergie primaire consommée par l’Homme, l’ensemble du traitement des métaux, pour les mettre à disposition des utilisateurs, représentant lui-même entre 10 et 15% de cette énergie primaire. Cela signifie donc, sauf erreur de ma part, que nous sommes dans un lent processus où la simple extraction des métaux de la mine exigerait finalement le total de l’énergie primaire consommée aujourd’hui par l’Humanité. 

Je me garderai bien de donner des délais précis, n’étant qu’un simple militant ayant beaucoup lu, mais j’oserais, pour désigner ce renforcement mutuel en boucle de ces deux coûts d’extraction, tenter l’expression de

SPIRALE AUTO ETOUFFANTE DE L’EXTRACTION.

Dans ce cas, il faut dire ADIEU AU DEVELOPPEMENT, qui nécessite, on le sait, toujours plus d’énergie.

A verser dans le débat.

Certains diront sans doute que cela n’est pas prêt d’arriver, et notamment que des gains de productivité prodigieux, non encore inventés, permettront de ne pas en arriver à cette extrémité. Mais je rappelle que d’après des calculs effectués par l’Américain Geffray Dukes : « Nous dévorons chaque année en énergie fossile 400 ans de production végétale de la planète ». A partir de cela, l’Aviation Civile qui consommerait annuellement environ 8 années de production végétale de la planète, mais qui a refusé de participer à la COP 21, et projette, si j’ai bien compris, de COMPENSER ses émissions de carbone par des plantations massives dans des pays lointains, pourrait se heurter aux limites de la biosphère. Car, même si nous même et tous les animaux, nous cessions tous de nous nourrir et d’utiliser le moindre végétal pour les différents autres usages afin de disposer d’une aviation « verte », le compte n’y serait pas.

Le pétrole a permis  l’explosion démographique, l’explosion urbaine, la conquête spatiale, le transport aérien, et surtout d’aller plus vite, plus loin et plus souvent. Et les énergies renouvelables ne remplaceront pas les énergies fossiles, car le compte n’y est pas, comme le démontre assez bien Heinberg. Pour l’instant, pas de sidérurgie ni de cimenterie solaires, et Siemens se retire de DESERTEC. L’avion solaire, ou à hydrogène, Thémis, sont des expériences de laboratoire, mais qu’il est absolument impossible de généraliser avec les techniques actuelles. Et le temps presse.
                                                                            
Jean Monestier
Membre de La Ligne d’Horizon,
Diplômé en économie par l’Université de Toulouse,
Objecteur de croissance,
Etudiant en collapsologie,
Militant pour le maintien d’une biosphère humainement habitable.

lundi 30 octobre 2017

RÉVÉLATION CLIMAT : MACRON A MENTI. HULOT DOIT CHOISIR










RÉVÉLATION CLIMAT : MACRON A MENTI. HULOT DOIT CHOISIR

 
Ajoutée le 7 oct. 2017
Le document secret révélé par Contexte (et non Mediapart comme indiqué au départ) dévoile le plan de la France pour organiser la transition énergétique dans l’UE. Et c’est pas joli joli… Alors que Macron se pose partout en défenseur du climat - on se souvient du “Make our planet great again” à Trump - ce document montre qu’il a menti et qu’il enterre les énergies renouvelables contre la COP 21. Que va faire Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique ? 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=YyY5gtXxtho&feature=youtu.be

samedi 28 octobre 2017

Glyphosate - "La commission européenne repousse à une date ultérieure le vote tant attendu"


















#Glyphoste : Pour Agir Pour l'Environnement, la Commission européenne reporte à nouveau au surlendemain ce qu'elle aurait dû interdire avant hier

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  José Bové
 
25 octobre : "Le comité d'experts repousse à une date ultérieure le vote tant attendu sur le glyphosate. La saga n'est pas terminée. 
Pour ceux qui auraient encore des doutes sur le côté dangereux du glyphosate, regardez ce lobbyiste de #Monsanto qui après avoir déclaré qu'il en boirait sans problème, préfère quitter le plateau et mettre un terme à l'interview lorsque le journaliste lui propose d'en prendre un verre. L'avant dernière phrase est éloquente: "je ne suis pas stupide". La dernière est sans appel."
https://www.youtube.com/watch?v=ovKw6YjqSfM









"[Glyphosate] Depuis des années, les preuves s’accumulent sur les effets nocifs du glyphosate pour la santé et l’environnement. Cet herbicide est utilisé massivement avec les OGM ou juste avant la récolte pour tuer les plantes afin qu’elles soient sèches lors du passage de la moissonneuse batteuse. Les tests menés par des associations montent que l’on retrouve des traces de ce poison dans les aliments et donc dans les urines et dans les cheveux d’à peu près tout le monde.

Les Monsanto Papers ont mis sur la place publique toutes les ignominies de Monsanto. Cette entreprise paye des études scientifiques qui soutiennent ses intérêts, fait pression sur les chercheurs indépendants, refuse d’être entendue par le Parlement européen, calomnie les Nations Unies.

Le Tribunal Monsanto, mis en place par des dizaines d’associations et qui s’est réuni les 15 et 16 octobre 2016, a conclu que : « si le crime d’écocide existait en droit international, alors les activités de Monsanto pourraient relever de cette infraction. »
Le glyphosate impose l’agriculture industrielle, contraignant les paysans à utiliser des pesticides alors que les alternatives techniques existent et qu’elles sont faciles à mettre en œuvre.

Lorsqu’il y a autant de preuves contre un produit, il est indécent d’accepter qu’il soit vendu cinq ans de plus. C’est pour cela qu’aujourd’hui j’ai voté contre une résolution du Parlement qui permet d’utiliser le glyphosate jusqu’en 2022, car elle ne répond pas à l'exigence des 1,3 millions de citoyens qui ont signé l’initiative citoyenne demandant son interdiction, et qu'elle est bien en dessous de ce que réclame Nicolas Hulot, Ministre de l'environnement français."

#Glyphosate #Monsanto #BanGlyphosate



Source : https://www.facebook.com/BoveJose/

vendredi 27 octobre 2017

Dimanche 29 octobre - Invitation à une après-midi festive de soutien aux sans-papiers

En soutien aux sans papiers 
Réflexions et soirée festive

Après le succès de l'an passé, le Comité de soutien aux sans papiers organise une nouvelle journée solidaire et festive à Toulouges, dimanche 29 octobre.

Au programme, dès 16H, Salle du Centre Régional d'Information et d'Education à l'Environnement du Parc de Clairfont, conférence du  chercheur- paléonthologue Vincenzo Céliberti " Migrations d'hier et d'aujourd'hui".

Témoignage téléphonique avec Cédric Herrou, emblématique protecteur des migrants de la Vallée de la Roya.

Débat " les sans papiers, ici et maintenant", avec le Comité de soutien.  

A partir de 18H30 : Castanyada et dégustation de vins primeurs avec l'accompagnement musical de la bande La Fanfarfelue.

A 19H30 : Repas servi sous le préau "les surprises automnales du chef" avec participation libre et généreuse. Il est conseillé de réserver auprès des organisations du Comité: collectifsanspapiers66@gmail.com
 
Compte tenu du renforcement des mesures répressives et discriminatoires à l'encontre des réfugiés et des sans papiers, cette journée doit marquer un nouvel élan solidaire de la part des démocrates et citoyens épris de liberté.


Comité de Soutien aux Sans-Papiers des Pyrénées-Orientales
23, avenue du Lycée, 66000 Perpignan
 
 

jeudi 26 octobre 2017

Eus - Vendredi 3 novembre - "Histoire de la révolte en Catalogne"


Cette semaine à Eus, aura lieu la présentation de ce livre nécessaire à la compréhension des événements actuels - dont le traducteur n'est autre que l'un des fondateurs de la bibliothèque Omnibus -, qui sera suivie par la projection d'un documentaire de 1989 retraçant l'histoire des anarcho-syndicalistes espagnols et de la révolution autogestionnaire qu'ils menèrent au cœur de la guerre civile...
 

mercredi 25 octobre 2017

Sivens, Rémi Fraisse, trois ans après, où en est-on ?


Sivens, Rémi Fraisse,


trois ans après, où en est-on ?



 21 octobre 2017 / Grégoire Souchay (Reporterre)



 Il y a trois ans, le 25 octobre 2014, le jeune Rémi Fraisse était tué par une grenade lancée par un gendarme. Depuis, le projet de barrage a été arrêté, la justice semble se diriger vers un non-lieu, un nouveau projet de barrage est discuté… Reporterre fait le point sur les questions encore en suspens de ce drame et de ce projet inutile.

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1. Mort de Rémi Fraisse : quelles suites judiciaires ?


La justice n’a toujours pas éclairci les circonstances de la mort de Rémi Fraisse. Au contraire, après avoir repoussé les demandes successives des avocats de la famille de la victime, les juges ont clos leur instruction au mois de janvier dernier. Puis, sans surprise, le 23 juin, le procureur de la République a requis le « non-lieu », en se fondant essentiellement sur le récit des gendarmes et la conviction qu’au moment des faits, « aucun élément ne pouvait laisser croire que ces grenades étaient létales », et se bornant à considérer l’affaire comme une « tragédie ». On attend désormais la clôture finale du dossier par les juges d’instruction, qui, sauf rebondissement, prononceraient elles aussi le non-lieu.

Selon nos informations, la décision pourrait se télescoper d’ici quelques semaines avec l’avancée d’un autre dossier actuellement en justice concernant Sivens. Il s’agit de l’affaire Elsa Moulin : la jeune fille avait été mutilée par une grenade de désencerclement lancée par un militaire dans la caravane qu’elle occupait avec d’autres zadistes, le 7 octobre 2014 à Sivens.



Or, début octobre, l’instruction a été close. Prochaine étape : les réquisitions du procureur. Si le non-lieu est fort probable pour Rémi Fraisse, il en va tout autrement pour Elsa Moulin. Avec des vidéos à l’appui et une « faute » caractérisée, selon l’IGGN (la police des polices), la mise en examen du gendarme pourrait être prononcée. Or, annoncer dans le même temps un non-lieu dans l’affaire Fraisse pourrait permettre à la justice de déplacer le centre de gravité des interrogations et atténuer les critiques sur l’impunité policière.

Dans tous les cas, la décision ne mettrait pas un terme à l’affaire Rémi Fraisse. Car une fois le dossier correctionnel clos, il rebondira aussitôt devant le tribunal administratif. Cette fois, c’est la responsabilité de l’État qui sera appréciée, notamment sur le flou qui entoure toujours la nature des instructions fournies aux gendarmes pour le week-end du 25 octobre 2014.

2. Que deviennent les responsables de la mort de Rémi Fraisse ?


Disparu des radars médiatiques aussi vite que les projecteurs s’étaient braqués sur cette vallée rurale du Tarn, Sivens est revenu dans l’actualité à la faveur de la campagne pour les législatives, fin mai, à l’occasion d’un discours de Jean-Luc Mélenchon, en campagne pour la France insoumise, qui affirmait que Bernard Cazeneuve « s’était occupé de l’assassinat de Rémi Fraisse » (avant de corriger en parlant d’un mot « mal calibré »).

Des propos qui ont finalement donné lieu à un dépôt de plainte par Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur au moment de la mort de Rémi Fraisse. Depuis, M. Cazeneuve, après un passage éclair comme Premier ministre, a repris ses fonctions d’avocat d’affaires au sein du cabinet August Debouzy, à Paris.

Reste la question de fond : qui est responsable de la mort de Rémi Fraisse ? Nous avions, dans notre enquête complète de l’été 2016 mis à jour la chaîne des responsabilités. Aujourd’hui, tous ou presque tous les protagonistes ont changé de fonction.

D’abord, Yves Mathis, directeur de cabinet du préfet du Tarn, fut muté en 2015 en Nouvelle-Calédonie comme administrateur civil, avant de revenir cette année en métropole, en tant que secrétaire général à la préfecture des Landes.


Le préfet ensuite, Thierry Gentilhomme, a quitté ses fonctions le 22 août 2016 pour être nommé au conseil supérieur de l’appui territorial et de l’évaluation (CSATE). Il a été remplacé par Jean-Michel Mougard, ancien préfet de la Meuse, connu pour son implication dans le dossier Cigéo, à Bure.

Chez les militaires, le lieutenant-colonel Rénier, responsable du groupement de gendarmerie du Tarn, a quitté il y a peu ses fonctions. Il avait été promu chevalier de la Légion d’honneur, le 26 juin 2015. Il a quitté ses fonctions au début de l’été pour rejoindre la préfecture de police des Bouches-du-Rhône. Quand à Denis Favier, responsable de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), il est désormais à la tête du pôle sûreté du groupe Total. Manuel Valls, ex-Premier ministre, siège quant à lui à l’Assemblée en tant que député non-inscrit.

Enfin, Thierry Carcenac a quitté en ce début d’automne ses fonctions de président du Conseil départemental du Tarn, après 26 ans à la tête de la collectivité, pour cause de cumul avec son mandat de sénateur. Dans une interview de fin de mandat, il déclarait à propos de Sivens : « Cela a été une période très dure, on n’en sort pas grandi. Ce sont des épreuves qui marquent. ». À sa suite a été élu Christophe Ramond, ex-assistant parlementaire de Jacques Valax, l’un des plus ardents défenseurs du barrage. À sa prise de mandat, M. Ramond s’est fixé notamment comme priorités d’ici la fin de son mandat, en 2021 : « L’autoroute Castres-Toulouse, le projet de territoire de la vallée du Tescou. »

3. Le projet de territoire : à quoi Sivens 2 ressemblera-t-il ?


C’était la promesse faite aux agriculteurs par le président du conseil général du Tarn et l’État lors de l’abandon définitif du projet initial de barrage, le 6 mars 2015 : réaliser un véritable « projet de territoire » en associant tous les acteurs pour répondre notamment aux besoins en eau de la vallée du Tescou. Un projet qui a mis du temps à naître, les associations d’opposants refusant d’y mettre le pied tant que trois conditions n’étaient pas remplies : la réhabilitation de la zone humide détruite, la restitution des terres à l’agriculteur Pierre Lacoste et la désignation d’un collège de citoyens tirés au sort parmi les habitants de la vallée.

En définitive, ces associations (mais pas le collectif d’anciens occupants) ont accepté de participer au processus en n’ayant obtenu qu’en partie victoire : la restauration écologique n’est que partiellement réalisée (voir ci-dessous) ; l’agriculteur Pierre Lacoste n’a toujours pas récupéré ses terres. Quant au collège citoyen, de la quinzaine d’habitants du bassin désignés au départ, beaucoup se sont découragés et seuls quelques-uns participeraient encore aux réunions. Et pour cause, un an et demi après le démarrage du projet de territoire, les difficultés sont toujours aussi nombreuses. Appuyé par le cabinet Adeprina-Agro-ParisTech, il a fallu auditer 65 personnes, élus, agriculteurs et associations avant de démarrer la discussion.



« On avance, petit à petit, insiste Stéphane Mathieu, responsable du pôle eau du département du Tarn. Sur un grand nombre de thèmes, il y a des visions convergentes. » Il veut se donner le temps pour faire aboutir le projet : « Rien ne serait pire qu’un processus factice » et assure que, désormais, « la question n’est plus : faut-il ou non une retenue à Sivens ? », mais s’est élargie. Selon les échos de divers participants, les choses ne semblent pas aussi bien engagées. Si dans plusieurs groupes de travail, dans un cadre protégé et confidentiel, la discussion a pu parfois s’engager entre des personnes qui jusqu’ici refusaient d’échanger, les difficultés semblent de nouveau présentes alors que s’élabore la charte du bassin du Tescou, envisagée pour la fin novembre. Une charte qui reprendrait des axes de travail pour le futur projet de territoire, mais où la question de la ressource en eau reste toujours aussi sensible.

Pour l’heure, hormis des spéculations fondées sur les diagnostics posés par les experts du ministère de l’Environnement à l’automne 2014, on peut seulement imaginer qu’il y aura probablement un projet de retenue, de plus petite taille, à Sivens, en amont de la zone du chantier, ou sur un des coteaux du bassin versant du Tescou. Pour leur part, les collectifs d’anciens occupants ont toujours refusé de participer à ce processus, considéré comme « une expérience d’ingénierie sociale dont le but est d’éteindre les braises d’une contestation régionale et nationale très large et dont le résultat sera d’imposer, par des moyens plus doux, un barrage au Testet ». En hommage, ces militants organisent à la maison de la forêt de Sivens, dimanche 22 octobre, une journée d’hommage à Rémi Fraisse et de lutte contre les grands projets inutiles.



4. À Sivens même : quel avenir pour la zone humide ?


C’est peut-être le seul dossier qui ait réellement avancé. Deux ans et demi après l’abandon du barrage (en mars 2015), un peu plus de trois hectares de la zone humide détruite par les travaux ont été restaurés. Des travaux pendant trois semaines à la fin août, qui ont abouti après un an et demi de préparation, comme nous l’explique Jacques Thomas, directeur du bureau d’études tarnais Kairos compensation, qui a réalisé les travaux : « On avait à la fois très peur des questions climatiques » avec le risque de pluie qui compromettraient le chantier, mais aussi « on voulait minimiser les nuisances auprès des riverains ».



Tout s’est finalement bien déroulé pour ce chantier hors norme où l’on rebouche des fossés et remet en eau de la terre quand, d’habitude, les ouvriers du génie civil creusent et drainent les sols. « On a installé un périmètre de protection sur 5 km avec interdiction de circulation et nous avons pris des précautions concernant le franchissement du Tescou », explique Jacques Thomas. En définitive, ce sont 3 à 4 hectares qui sont restaurés, mais qui devraient permettre d’ici quelques années le redéploiement d’une zone humide plus riche et vivante qu’elle ne l’était au départ. « C’est l’optimum de ce qu’on pouvait faire à cet endroit-là », estime l’ingénieur, qui envisage un délai de « trois ans pour avoir une couverture visuelle complète », même s’il faudra plusieurs décennies pour que la zone redevienne la forêt marécageuse qu’elle était il y a encore quatre ans.

Le coût de l’opération s’élèverait à quelques centaines de milliers d’euros. Le chiffre de 1,2 million d’euros avancé par certains médias concerne en fait l’ensemble des opérations, du premier chantier de Sivens, pour les deux mois durant lesquels il était mis en œuvre, du gardiennage du site, des frais de justice et enfin de l’ensemble des opérations de compensation, dont la réhabilitation de la zone fait partie.


 https://reporterre.net/IMG/pdf/re_sume_travaux_sivens.pdf

Mais cette restauration ne concerne pas toute la zone, seulement 3 hectares soit la partie tassée et décapée en bout de zone, dont la dalle où Rémi Fraisse fut tué. Les zones en amont qui avaient été « seulement » déboisées, dessouchées et broyées, elles, ne sont pas concernées, les destructions n’ayant pas été dans ce cas « irréversibles », quoique bien visibles. Raison pour laquelle le Collectif Testet a adressé une mise en demeure puis un recours juridique contre le conseil départemental pour obtenir la remise en état complète du site. Un nouveau combat, un de plus, dans l’histoire presque sans fin de la bataille du Testet et, au-delà, de la transformation du modèle d’irrigation agro-industriel.



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Lire aussi : Sivens : ce qui s’est vraiment passé la nuit de la mort de Rémi Fraisse

Source : Grégoire Souchay pour Reporterre
Photos :
. chapô : manifestation contre le barrage de Sivens : Flickr (Guy Masavi/CC BY-SA 2.0)
. Monument : © Marine Vlahovic/Reporterre
. dessin : © Jean-Benoit Meybeck/Reporterre
. photo aérienne : © Kairos compensation
. zone humide : © Grégoire Souchay/Reporterre


Source : https://reporterre.net/Sivens-Remi-Fraisse-trois-ans-apres-ou-en-est-on

mardi 24 octobre 2017

Cette semaine à l'Entonnoir - Prades (66500)


 
 
Mardi : Omnibus, Aide à Projet, Cantine et Atelier Enfant
Mercredi :  Cours de guitare, Grainothèque, AMAP, Omnibus, Atelier Enfant
Jeudi :   Atelier Théatre
Samedi  : Concert Oswaldovi
Lundi : Qi Gong

 
 
 
Appel à bénévolat
!!Et ce n'est toujours pas une blague!!
 
L'atelier de l'entonnoir est une association qui fonctionne depuis sa création en 2015 avec l'engagement continu de bénévoles.
Cette ressource humaine représente la “plus-value” de l'associatif ce qui n'est pas sans valeur aujourd'hui…
La richesse de cette ressource humaine repose sur la diversité et la complémentarité de ces personnes dont la présence n'est pas liée à une contrepartie financière mais à une démarche bénévole d'engagement au service de l'intérêt général. Elles viennent partager le projet associatif de l'atelier de l'entonnoir en l'enrichissant de leurs expériences, compétences et disponibilités.
Vous avez du temps de libre, vous appréciez la convivialité,
Vous avez envie de vivre une expérience collective au service de l'intérêt général en vous faisant plaisir,
Vous avez bien sûr des compétences diverses et variées,
Alors venez rejoindre l'équipe des bénévoles pour un jour, une semaine, un an ou trois ans !
Vous pouvez vous investir aussi
- Dans la Cantine populaire ( ****Gros manque**** )
-Dans l'organisation d'événements
-Dans les ateliers
-Dans le café
-Dans le jardinage
-Et surtout là ou vous avez envie…

Manifestez-vous simplement auprès du personnel de l'accueil …..
 
 
Mardi
 
 
 
10-12h : La bibliothèque de l'OMNIBUS est ouverte!
 
Si tu veux des conseils de lecture ou choisir toi même ton livre, c'est le créneau!
Livre à consulter sur place ou à emporter pour les adhérents de l'Entonnoir.
 


10-12h : Aide aux projets
 
Accompagnement de projets
Créer son activité professionnelle, son entreprise, son association, son événement
Se développer, s'orienter, décider
 
conseils individuels et pratiques!
 
 
12h30 : Incroyable Cantine
 
C'est, bio et végétarien,
préparé par les adhérents, ...par vous la semaine prochaine...
Menu entrée/plat/dessert à 6 Euros
20 Réservations mardi matin à partir de 11h au 04 68 97 06 12
 
 
 
NOUVEAU 13H : Atelier Enfant
 

 Jeux
 
 
 
Mercredi
 
 
16h30 : cours de guitare
 
Avec Rudolf,
initiation, trucs et astuces!
 
 
18h30 : Grainothèque
 



 
 
 
de 18h30 à 20h : AMAP du Conflent
 
Distribution des légumes de Julie, des fromages de Marjolaine et du pain bio au levain de Catllar.
Plus de renseignements sur place ou par mail
 
 
18h30 : La bibliothèque de l'OMNIBUS est ouverte
 
Si tu veux des conseils de lectures ou choisir toi même ton livre, c'est le créneau!
Livre à consulter sur place ou à emporter pour les adhérents de l'Entonnoir.
 
 
NOUVEAU 18H30: Atelier Enfant
 

 Peindre avec des légumes
 
 
 
Jeudi
 
 
 

17h15 : Atelier théâtre
 
 
 
 
Samedi
 
 
Lundi
 
 
18h : Qi Gong
 
avec Véro
 
 
C'est bientôt... le mercredi 1er novembre
 
 
Reprise des chants de la Warga
 
Ouvert à tous
17-19h
puis tous les premiers mercredi de chaque mois !