Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

mercredi 16 juillet 2025

La croquignolette histoire de l'homme au feutre effaçable


 
Bonjour toutes et tous

La délirante, scandaleuse et "croquignolette histoire de l'homme au feutre effacable" continue (article Canard Enchainé).
 
 Le 3 juillet, le délibéré du procès du 5 juin 2025 m'a condamné à l'amende délictuelle de 200€, à titre de peine principale avec sursis pour "DEGRADATION OU DETERIORATION LEGERE D'UN BIEN PAR INSCRIPTION, SIGNE OU DESSIN".

La Confédération Paysanne avait organisé le 5 juin un rassemblement devant le tribunal de Cahors pour me soutenir en temps que sympathisant pour dénoncer le "deux poids, deux mesures" et la différence de traitement entre le syndicat paysan et les autres syndicats agricoles, la FDSEA et les JA ainsi que la CR pour ne pas les nommer.

J'ai décidé avec Nicolas Gallon, la Conf du lot et des soutiens locaux et nationaux de faire appel, ce qui a été enregistré le 10 juillet 2025 par le greffe du tribunal de Cahors, il aura lieu à la Cour d'Appel d'Agen. 

Face à une FNSEA qui dicte sa loi à travers la loi Duplomb, faire appel est un moyen de contester ce deux poids, deux mesures. Cette stratégie méthodique des autorités françaises pour diaboliser et réprimer les militants écologistes devenus éco-terroriste ou même Khmers verts !!

Merci de votre soutien
bientôt 

Philippe Coulloud
 
________________

Jugé pour avoir dénoncé la FNSEA 
sur un panneau d'agglomération retourné, 
un militant écologiste relance le débat 
sur la liberté d'expression 
et les dérives de l'agro-industrie.
 
Rappel des faits : De nombreux panneaux de village ont été retournés par ces syndicats. Il y a eu aussi des dépôts de pneus qui ont été incendiés. 
En réaction, Philippe a écrit au feutre effaçable sur des panneaux de village retournés de Limogne-en-Quercy et de Béduer le texte suivant : " FNSEA = Agro-industrie" et en dessous "Dans le Mur !"  
Les maires de Béduer et de Limogne ont porté plainte.
Presque deux ans après les panneaux sont encore retournés dans beaucoup de communes !
Si les maires les font remettre à l'endroit par leurs services, ils sont remis à l'envers !

La défense invoque la liberté d’expression et la proportionnalité : Me Nicolas Gallon, avocat du barreau de Montpellier prend la défense de Philippe Coulloud. Il observe que les premières dégradations concernant les panneaux d’entrées d’agglomération, retournés en maints endroits, n’ont donné lieu à aucune poursuite dans le Lot. Selon l’avocat, des plaintes auraient été déposées, restées sans réponse pénale. «  Nous ne comprenons pas ce 2 poids 2 mesures  », scande l’avocat.
 

Il s’insurge contre les poursuites systématiques engagées à l’encontre des militants écologistes ou les agriculteurs militant en faveur d’une agriculture basée sur l’écologie. L’avocat laisse entendre que l’État en optant pour ce laisser-aller au niveau des fauteurs de troubles à l’ordre public, achèterait en contrepartie une certaine paix sociale avec le monde agricole, évitant en cela des opérations de saccage…

Il dresse le portrait en évoquant la FDSEA, « d’un syndicalisme surpuissant, intégré dans les ministères, jouissant d’une totale liberté d’action, dictant sa loi  ». Face à cela, il dépeint un militant de l’écologie, un lanceur d’alerte, qui a écrit sur des panneaux déjà retournés. Me Gallon s’insurge contre cette inégalité devant la loi et les poursuites pénales, et ce choix de ne pas poursuivre la FNSEA. Ensuite, l’avocat glisse son propos sur le thème du contrôle de proportionnalité, par rapport à la liberté d’expression. Il invoque la jurisprudence de la cour de cassation qui encadre la liberté d’expression et retient deux conditions : le débat d’intérêt général et le caractère de proportionnalité de la peine. Il fait allusion au combat mené contre les dangers pour la santé humaine, que représente le recours au glyphosate et aux contaminations qui en découleraient. Le message écrit par M. Coulloud visait justement à dénoncer de telles pratiques ; «un message citoyen ; un message de défiance par rapport aux destructions de la vie, portés par la FNSEA et un productivisme à outrance ! » L’avocat plaide la légitimité du message . « Il s’agit d’une action symbolique limitée dans l’espace et dans le temps, aux dommages insignifiants, car l’inscription était effaçable », aucune commune mesure avec les dégradations commises par la FDSEA et les nombreux panneaux encore retournés en ce début juin. Me Gallon considère que les poursuites portées à l’encontre de son client constituent une atteinte disproportionnée à sa liberté d’expression. Il demande la relaxe. «Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement ! » termine le prévenu, à qui revient la parole en dernier.

 

Lien : https://actu.fr/politique/cahors-un-militant-ecologiste-poursuivi-en-justice-des-syndicats-agricoles-epargnes_62755395.html


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire