Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan. Mais pas que. Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...
BLOG EN COURS D'ACTUALISATION... ...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...
Cette
année, pour cette soirée du 2 décembre prochain, le thème sera "Soirée
de soutien aux indigènes de l'Isthme de Tehuantepec sinistrés".
Nous projetterons à l'Entonnoir le film "ISTMEÑO, LE VENT DE LA REVOLTE" d'Alèssi Dell'umbria.
La définition donnée sur le Ulule du film dit : "c'est un film documentaire engagé sur les communautés indigènes bouleversées
par l’industrialisation de parcs éoliens dans l'Isthme de Tehuantepec au
Mexique. Sur place, les populations se mobilisent pour la défense de
leur territoire, pour préserver leurs modes de vie. Au travers de la
rencontre avec des personnages impliqués dans le conflit, pêcheurs,
paysans, croquis d’une situation qui pointe les dérives des accords de
Kyoto."
Les gens qu'on voit dans le film ont été victimes du
terrible tremblement de terre qui a eu lieu début septembre au
Mexique et qui a principalement touché les état du Chiapas et de Oaxaca.
(voir article du réalisateur ici
Il
se pourrait que le réalisateur soit présent. Via lui et une asso, nous
pourrons soutenir financièrement grâce à cette soirée directement ces
populations.
L'idée serait de passer le film (entrée à prix
libre) à 18h, et de discuter ensemble sur la situation là-bas en
mangeant un bout ensuite (si qqun se sent de faire à manger à
l'entonnoir pour reverser les bénéfices des repas aux sinistrés ? sinon
on fera auberge espagnole).
Voilà, les dernières précisions vous seront transmises par mail par moi et via la newsletter de l'entonnoir.
C’est officiel, la pétition, collecté par le collectif Sauvons le Théâtre, de plus de 8 000 signatures joint d’un courrier adressé à La Ministre de la Culture, Françoise Nyssen, est en route pour Paris. Le collectif Sauvons le Théâtre attend un arbitrage de Madame La Ministre pour que le Maire de Perpignan Jean Marc Pujol revoit sa copie.
A l’appel du collectif, la presse était réunie ce jeudi soir place République pour faire un point sur le devenir du Théâtre Jordi Père Cerda que la municipalité souhaite transformer en amphithéâtre au profit de l’UPVD dans le cadre du Campus Mailly. En présence des quatre portes paroles du collectif, Philippe Assens s’insurgeait d’être pris pour des vilains petits canards par le maire de Perpignan et Fabrice Lorente, président de l’UPVD. D’autant que pour le comité : « le projet semble mal embarqué avec les tergiversations des instigateurs, on ne sait plus où l’on va, rappelle Philippe Assens et de continuer, on apprend par le président de l’UPVD que le théâtre c’est un projet du maire. Finalement, le maire n’aurait rien décidé, c’est une éventualité à l’étude. Fabrice Lorente de remettre le couvert sur le tapis en mentionnant la signature d’une convention et une délibération du Conseil Municipal en juin. Enfin, Jean Marc Pujol de revenir sur sa position pour finalement déclarer qu’il est très favorable au projet de transformer le théâtre en amphi. Dans cette cacophonie, on ne sait plus qui dit la vérité et où nous en sommes, qu’est-ce qui est signé ou pas. Nous demandons au maire de nous transmettre preuves à l’appui, les délibérations concernant le théâtre mais également à savoir s’il a bien interpellé le Ministère de la Culture comme la loi le lui oblige, pour le changement d’affectation de l’édifice ». Il semble que dans la délibération du Conseil Municipal concernant le Campus Mailly, il n’y est pas fait mention du théâtre municipal.
Un problème de norme
Pour Jean Bernard Mathon, président de l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Artistique et Historique du Roussillon, l’ASPAHR : « S’il y avait changement d’affectation cela obligerait à une mise aux normes du lieu pour répondre aux règles applicables aux Etablissements Recevant du Public, ERP scolaires, conduisant nécessairement à une dénaturation de la salle. Or, le théâtre est classé en catégorie 5 du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur, donc ne peut être modifié ou altéré. De toute façon, seule la salle du bas, l’orchestre, pourrait être utilisée, et elle ne dispose, actuellement, que de 217 sièges et non pas 400 places comme demandé par le Président de l’UPVD ». Jean Bernard Mathon est prêt à collaborer, avec la mairie, en suggérant de le faire classer au titre des Monuments Historiques et que des travaux de restauration soient entrepris pour qu’il retrouve son faste en réintégrant notamment les décors déposés, il y a une trentaine d’années.
Pour que la Culture s’exprime en centre-ville
Enfin du côté des acteurs culturels, Kael Ataraxie souligne que l’on ne manque pas de projets culturels et que l’on manque de lieux pour les mettre en place. Le collectif d’artistes se dit prêt à faire vivre la structure, il y a le théâtre, le public en centre-ville : « Les gens sont prêt à se fédérer, mais quand on vous demande un bras pour une location de salle et un bras de plus pour la caution, on n’est plus en mesure de couvrir les frais ». Et Muriel Meyer, bien connue dans les milieux sociaux-culturel de renchérir : « Nous sommes un collectif d’artistes, les Cré’actifs du 66 nous avons émis plusieurs projets culturels à la Ville, nous n’avons jamais eu de réponse ». Ce lieu de culture, auquel les Perpignanais sont très attachés, comme en témoignent les 8200 signataires apposées sur la pétition pour le sauver, pourrait retrouver une seconde vie et dynamiser la vie culturelle en centre ancien, en l’affectant aux artistes locaux qui sont en demande de lieux pour s’exprimer. Quoiqu’il en soit, rendez-vous est pris, vendredi 24 novembre à 13h30 place République pour s’inviter à l’inauguration du Campus Mailly par la Mairie. Mais également le 28 novembre au Cyber Bodega pour la préparation et l’organisation du Carnaval à Perpignan le 17 février prochain. Une journée masquée qui devrait se terminer au Théâtre. Pour ce faire une demande de location a été déposée par le collectif et va lancer un financement participatif sur une plate-forme de Crowdfunding. Affaire à suivre…
Mercredi : Cours de japonais, Cours de guitare, Grainothèque, AMAP, Atelier Enfant, Omnibus
Jeudi : Atelier Théatre
Vendredi :Yoga Pilate
Samedi :Soirée de soutien aux indigènes de l'Isthme de Tehuantepec Lundi : Qi Gong
Mardi
10-12h : La bibliothèque de l'OMNIBUS est ouverte!
Si tu veux des conseils de lecture ou choisir toi même ton livre, c'est le créneau!
Livre à consulter sur place ou à emporter pour les adhérents de l'Entonnoir.
10-12h : Aide aux projets
Accompagnement de projets
Créer son activité professionnelle, son entreprise, son association, son événement
Se développer, s'orienter, décider
conseils individuels et pratiques!
12h30 : Incroyable Cantine
C'est, bio et végétarien,
préparé par les adhérents, ...par vous la semaine prochaine...
Menu entrée/plat/dessert à 6 Euros
20 Réservations mardi matin à partir de 11h au 04 68 97 06 12
Si tu veux des conseils de lectures ou choisir toi même ton livre, c'est le créneau!
Livre à consulter sur place ou à emporter pour les adhérents de l'Entonnoir.
18H30: Atelier Enfant
Confection de grenouille et de voiture de course
Jeudi
17h15 : Atelier théâtre
Vendredi
10H-11H30 : Yoga Pilates
Tous niveaux, tous les âges,
Prévoir un gros pull ou un plaid pour le temps de relaxation
Le Yoga
grâce à la pratique des postures, de la respiration entres autres,
procure force et souplesse, améliore le souffe, sa pratique vise
l'équilibre sur plusieurs plans : physique, mental, émotionnel,
psychique. On peut le pratiquer tout au long de la vie et continuer à
développer les qualités acquises.
La méthode permet de travailler le centre d'énergie du corps - la sangle
abdominale - pour tonifier les muscles et développer une colonne
vertébrale saine et souple. J'aime travailler avec plusieurs techniques
dans le même cours, toujours autour du Yoga pour éviter l'ennui, pour
développer un système musculaire fort, souple et tonique, pour détendre
et équilibrer le système nerveux qui est soumis à rude épreuve au
quotidien dans notre civilisation occidentale.
Qui suis-je ? Je
suis Fatima, j'habite Nohèdes depuis 3 ans maintenant. Diplômée
professeure de fitness depuis 17 ans, j'ai donné des cours collectifs et
particuliers durant plus de 15 ans à Paris. Après avoir fait une école
de Yoga durant 4 ans (André Van Lysbeth), j'enseigne depuis 2010 le
Hatha-Yoga. Mon ambition est de vous amener à la découverte de ce
véhicule, ce temple qui est notre corps physique avec lequel nous vivons
depuis et pour plusieurs d'années et qui parfois par endroit nous reste
à découvrir ou à mieux connaître afin de toucher ou d'atteindre un état
d'équilibre, d'harmonie et de joie…
Pour qui ?Tous
niveaux, tous les âges, dans cette discipline il n'y a pas de
compétition, pas de jugement juste notre envie et de la bienveillance. «
Connais-toi, toi-même et tu connaitras l'univers et les dieux » (Tapis à
sur place, possibilité d'amener le votre. Prévoir un gros pull ou un
plaid pour le temps de relaxation)
A Créteil, Carlo Oddo recueille les animaux en détresse. Cet ancien barman en héberge aujourd’hui presque 300 chez lui.
Des
chats, des chiens, mais aussi des poules, des pigeons ou des lapins.
Des animaux maltraités et abandonnés, et qui ont tous en commun d’avoir
atterri chez Carlo pour couler une retraite heureuse.
Un homme abandonné qui aide les animaux abandonnés
Comment
expliquer que cet ancien barman a tout sacrifié pour les animaux ? Pour
le comprendre, il faut se pencher sur son histoire. Tout petit, Carlo a
en effet été abandonné par ses parents. Une expérience brutale qui l’a
poussé à consacrer sa vie aux animaux. Consacrer, un mot probablement
pas assez fort tant s’occuper de cette arche de Noé demande du temps.
« Je
n’arrête pas. Je me lève à 6h30. Je commence par nettoyer, puis je
donne à manger, et je les soigne. Ils aiment bien quand j’allume Radio
Classique, ça les apaise. Le soir, je sers plusieurs grands plateaux. Un
vrai festin les attends. »
Puis vient la nuit, une période où les
animaux sont libres d’aller et venir, même dans le lit, au plus près du
propriétaire des lieux. « Ce sont généralement les mêmes qui veulent
dormir avec moi. J’ai beaucoup de mal à trouver le sommeil avec tous ces
chiens et chats ! »
Confort des animaux avant tout
La maison de Carlo dispose de
plusieurs cours, d’un grand jardin, d’un étage et d’un sous-sol. Les
murs sont d’ailleurs un vrai petit gruyère car de nombreux tunnels y ont
été creusés pour permettre aux animaux d’aller et venir librement.
« Parfois,
les gens pensent que les animaux sont entassés chez moi. Ce n’est pas
du tout le cas, ils peuvent se balader là où ils veulent. Ils finissent
leur vie tranquillement avec moi. »
Une salle de soins pour les animaux
Au sous-sol se trouve
l’hôpital. Une petite pièce où sont prodigués des soins sur des animaux
malades. On y fait la rencontre d’un chat gris et blanc.
« Lui, il
était dans le coma il y a 4 jours. Il était dans un état désastreux,
avec le coryza. Je ne pensais pas qu’il vivrait. Nous avons de la
lumière chaude pour le réchauffer. Il va rester ici une dizaine de
jours, puis il va être vacciné et rejoindra les autres pensionnaires. »
Des animaux et des histoires
Avant d’arriver au refuge, les
animaux ont vécu des traumatismes. C’est le cas de Timou. « Timou a été
trouvé bébé dans un fossé. Il n’ouvrait même pas les yeux. Nous l’avons
élevé au biberon, il était entre la vie et la mort. Maintenant il va
mieux, il a 13 ans, et j’ai l’impression qu’il est très reconnaissant.
Il passe sa vie à jouer, dans l’herbe. »
Des animaux cabossés, qui
viennent terminer leur vie dans ce refuge. « La plupart de ces animaux
tiennent plus de 10 ans. Parfois pendant plusieurs semaines tout va
bien, et puis, plusieurs meurent d’un coup. C’est toujours très
difficile pour moi. »
« Tout animal est socialisable »
Ce qui surprend peut être le
plus lorsqu’on visite cette maison des animaux, c’est une impression
d’assister à une cohésion improbable entre des animaux pourtant très
différents, qui semblent avoir compris qu’ils sont tous unis par un même
parcours tumultueux.
« Quand on met la bonne volonté, aucune
espèce n’est difficile. Il faut prendre du temps et les aimer. Et au
bout d’un certain temps, ils retrouvent une certaine harmonie. Les
chiens ce n’est pas très long, les chats un peu plus difficile. Mais ils
s’adapteront un jour, et après ça ira mieux. »
Un avenir assuré par 30 Millions d’Amis
Carlo a aujourd’hui
70 ans. Son souhait ? Continuer à vivre encore de longues années pour
aider les animaux jusqu’au bout. Lorsque ce ne sera plus possible, 30
Millions d’Amis prendra le relais. « J’ai une confiance totale en eux.
Ils me soutiennent depuis 20 ans, ils ne m’ont jamais lâché. »
Paradoxalement,
Carlo n’a jamais rencontré Reha Hutin, présidente de la Fondation. Elle
lui a cependant écrit un gentil mot pour son anniversaire. « Je suis
assez timide, mais c’est vrai que j’adorerai la rencontrer » nous
confiera-t-il à notre départ.
Cédric GarroféJournaliste
et responsable des réseaux sociaux, Fondateur de Vegemag, Professeur au
Centre de formation au journalisme et aux médias, Spécialisé en
communication politique.