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mardi 31 mai 2022

Perpignan : l'angoisse d'une famille albanaise menacée d'expulsion malgré une conduite jugée exemplaire

Perpignan : 

l'angoisse d'une famille albanaise 

menacée d'expulsion 

malgré une conduite jugée exemplaire

 

Enea et Inva Qerosi espèrent encore que la Préfecture reviendra sur sa décision.

Publié le

Espérant faire régulariser leur situation après plus de six ans de présence en France, une famille albanaise domiciliée à Perpignan a reçu pour toute réponse l'obligation de quitter le territoire. Une décision incompréhensible pour le Réseau éducation sans frontières 66 qui s'inquiète ces derniers mois d'un durcissement des décisions rendues. 

Enea et Inva Qerosi ont fui l'Albanie il y a six ans pour des raisons avant tout politiques, selon les dires du père de famille. Arrivés en France en juillet 2016, leur demande d'asile a été refusée, une décision confirmée en appel. Entre-temps, un enfant aujourd'hui âgé de trois ans est né à Perpignan, quand l'aîné désormais âgé de 12 ans est scolarisé en 6e au collège Sévigné. 

En début d'année, la famille entame alors une demande de régularisation dans le cadre de la circulaire Valls car elle coche toutes les cases : au moins 5 ans de présence sur le territoire, enfants scolarisés depuis plus de trois ans, pas de trouble à l'ordre public et preuves d'intégration à l'appui... Le 23 février, le Réseau éducation sans frontières 66 est même reçu en Préfecture pour défendre leur dossier. "C'est une famille bien intégrée qui a de nombreux amis français, le couple s'est engagé auprès de différentes associations, la mère a reçu une promesse d'embauche", relate, alors confiant, Gabriel Llesta, membre du réseau et responsable de l'Asti66. 

Pour toute réponse, les Qerosi reçoivent le 10 mai une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) avec assignation à résidence et interdiction de retour pendant un an. Un véritable coup de massue dénoncé par les associations qui demandent à être reçues en urgence par la préfecture. "Cette décision est d'une grande injustice. Cette famille est exemplaire par sa conduite, son civisme, son intégration, leur attachement aux valeurs de la république... On ne comprend pas pourquoi alors qu'on a de bonnes raisons de penser qu'il y a des risques réels pour eux de retourner dans leur pays."

Une famille arménienne expulsable après 11 ans en France

Une situation extrêmement stressante pour la famille. "On est démoralisé, découragé, traumatisé. Pour les enfants c'est compliqué, ils vont à l'école. Le grand est là depuis six ans, il a des copains. Il se sent comme chez lui ici. Nous aussi on a nos amis. On a essayé de tout faire pour être des Français", explique le papa, dont l'idée de quitter la France est vécue comme "un arrachement". 

Des décisions rendues qui étonnent de moins en moins les associations d'aide aux demandeurs d'asile. "On dénonce ce qui nous semble être une inflation des expulsions de familles qui sont sur le territoire depuis plus de cinq ans et qui pourraient bénéficier de la circulaire Valls. Au mois de février, une famille arménienne qui vivait ici avec ses trois enfants depuis 11 ans a reçu une OQTF alors qu'elle s'apprêtait à amorcer des démarches pour une demande de régularisation", fait savoir Anne-Marie Delcamp, coordinatrice chez RESF66. 

Une logique incompréhensible pour ces bénévoles. "On dépense une énergie invraisemblable pour renvoyer ces personnes dans leur pays alors que l'intérêt pour tout le monde serait de les régulariser. Notre hypothèse c'est que le score de l'extrême droite à la dernière élection pèse consciemment ou inconsciemment sur les fonctionnaires chargés de l'examen des dossiers. Ils subissent une pression qui va dans le sens d'un durcissement." Contactée, la préfecture des Pyrénées-Orientales a confirmé le caractère définitif et exécutoire de cette OQTF, la famille ayant épuisé tous les recours possibles. 

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Statu quo pour la jeune infirmière arménienne engagée pendant le Covid.

Le 17 avril, nous évoquions le cas de Liana Chandoyan, 32 ans, arrivée en France en 2016 après avoir quitté l'Arménie pour des raisons politiques. Après avoir été déboutée du droit d'asile, cette infirmière de formation était installée chez sa soeur à Perpignan qui avait de son côté acquit la nationalité française. 

En février et mars, elle avait été placée deux fois de suite au Centre de rétention administratif de Toulouse, avant d'en ressortir quelques jours plus tard pour vice de forme. Une injustice là-encore pour les associations alors que la jeune femme s'est fortement investie dans le bénévolat, notamment pendant la crise sanitaire, et dispose même d'une promesse d'embauche dans une maison de retraite.

"C'est de l'acharnement. La première fois on a même essayé de la faire monter dans l'avion. Depuis on a ressaisi la préfecture pour demander une régularisation mais rien ne bouge alors qu'on a besoin d'infirmières en France et qu'elle ne demande qu'à s'investir. Est-ce que la préfecture va oser la placer une troisième fois en centre de rétention", interroge Jacques Ollion, responsable de la Cimade.

Une situation difficile à vivre pour la jeune femme, alors que la Préfecture confirme là aussi une OQTF pleinement exécutoire. "Ces gens sont traités comme des criminels alors qu'ils n'ont rien fait. On leur refuse le statut d'humain."

Aurélien Marchand


Source : https://www.lindependant.fr/2022/05/02/perpignan-une-famille-albanaise-installee-depuis-six-ans-menacee-dexpulsion-malgre-une-conduite-jugee-exemplaire-10270747.php?M_BT=291572643244#xtor=EPR-2-[newsletter]-20220525-[classique]

lundi 30 mai 2022

Ouvrez-moi ! :) programme de l'Alchimie, lieu culturel associatif de Prades, 66500

 

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Appel à bénévoles

Ce sera l'occasion de vous initier pour tenir le bar !

Nous lançons un appel à bénévoles pour le jeudi printanier du 02 mai

Pour tenir le bar-café et/ou fermer l'association lors de la soirée dancing "Dj & Bo bun" de Brice et Elodie

 

D'autres dates suivront, (dans l'idéal, tous les jeudis de juin) alors n'hésitez pas à nous contacter, si vous voulez mettre un pied dans l'association.

contact@assoalchimie.org

 

Lundi

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Mardi

Le bar-café :

Des cafés, macchiato, cappuccino, infusions, jus de fruits, bières bio & locales

...

La restauration

Cuisine végétarienne, Bio, locale et artisanale ! Avec pleins d'amour !

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Jeudi

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Vendredi

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Samedi

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Bar-café ouvert

&

Petite restauration Bio, locale, artisanale et le samedi, c'est GLUTEN FREE !

De 9h à 15h

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Dimanche

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à venir

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Infos partenaires

être parent d'ados en 2022 c'est comment ?
Visite guidée du sentier des mines de taurinya
Soutien au collectif "Bienvenue migrant.e.s en Conflent"
Printemps sans pesticides
Formation projet pro - parcours animation
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Au plaisir de vous croiser par ici ou par là :)

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dimanche 29 mai 2022

Pour l’écologie, en finir avec la « maison avec jardin »

Le rêve français 

de la « maison avec jardin » 

détruit les terres agricoles

 

 
16 février 2022

 


En France, plus de la moitié des logements sont des habitations individuelles. Et les constructions de maisons neuves continuent, malgré le coût écologique de l’étalement urbain.

[1/4 — Pour l’écologie, en finir avec la « maison avec jardin »]

De nouveaux pavillons individuels sont construits chaque année et grignotent les espaces naturels. Pour préserver le climat et la biodiversité, des alternatives aux maisons neuves existent : utiliser les logements vacants, promouvoir les habitats collectifs...


« Le modèle à l’ancienne du pavillon avec jardin dont on peut faire le tour n’est plus soutenable et nous mène à une impasse » ; « Ce modèle d’urbanisation qui consacre à chaque espace une fonction unique, qui dépend de la voiture pour les relier, constitue une impasse écologique, économique et sociale. » Avec ces mots, prononcés en octobre 2021 lors d’un discours consacré à la consultation citoyenne « Habiter la France de demain », Emmanuelle Wargon — la secrétaire d’État à la Transition écologique, chargée du Logement — a provoqué des réactions agacées chez certains professionnels de la construction. Elle a sûrement également contrarié de nombreuses Françaises et Français, qui aspirent pour la plupart à vivre dans une maison individuelle. Selon la consultation en ligne organisée par le gouvernement en 2021, plus de 80 % des répondants souhaiteraient habiter dans une maison individuelle s’ils avaient le choix, contre 15 % en appartement.

Selon la Fédération française du bâtiment, entre le premier semestre 2019 et le premier semestre 2021, les ventes de maisons neuves ont progressé de 16,3 % et les délivrances de permis de construire ont augmenté de 18,3 %. Sachant qu’aujourd’hui, plus de la moitié des logements en France sont déjà des logements individuels, faut-il continuer à en construire ?

Surfant sur la polémique, plusieurs personnalités politiques se sont transformées en ardents défenseurs de la maison individuelle. Marine Le Pen avait opportunément twitté : « Présidente, je ferai tout pour que chaque Français qui en rêve puisse accéder à une maison individuelle avec jardin. »

 

Vue aérienne de Saint-Sébastien-sur-Loire, commune limitrophe de Nantes. Géoportail

Chaque année, 30 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers sont artificialisés

L’« impasse écologique » dont parlait la ministre du Logement est pourtant une réalité. Selon les chiffres de l’établissement public Cerema, chaque année, entre 2009 et 2017, 30 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers ont en moyenne changé d’usage. 68 % d’entre eux ont été transformés pour de l’habitat et 25 % pour de l’activité. Cette artificialisation se constate très fortement autour du littoral, notamment sur les littoraux de l’Atlantique et de l’arc méditerranéen, et autour des agglomérations. Au-delà de l’emprise des bâtiments sur le sol, l’étalement urbain, c’est-à-dire l’extension des surfaces urbanisées, nécessite d’étendre les réseaux pour l’eau, l’électricité, et le ramassage des ordures. Cela a de nombreuses conséquences négatives sur l’environnement. Le groupe de réflexion La Fabrique Écologique les a listées dans une note, en octobre 2021 : « Diminution des espaces naturels, agricoles et forestiers », « pollution accrue de l’air et de l’eau liée aux activités et aux écoulements », « rupture des continuités écologiques indispensables à la vie de la faune et de la flore »... De plus, l’imperméabilisation des sols augmente les risques d’inondation.

 

David vient de faire construire sa maison dans un nouveau lotissement à Notre-Dame-des-Landes. © Héloïse Leussier/Reporterre

À cela, il faut ajouter la multiplication des déplacements en voiture. Dans les espaces peu denses, les alternatives à l’autosolisme — le fait d’être seul dans sa voiture — sont quasi inexistantes. « Une étude de l’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] considère que, au-dessus du seuil de 1 500 habitants par kilomètre carré, il est assez rentable de faire du transport collectif. En France, plus de 65 % de la surface de nos villes est en dessous de ce seuil-là », rappelait Alice Colsaet, doctorante en économie, dans un entretien avec Reporterre en 2019.

Les élus misent toujours sur la construction de logements neufs

Malgré les effets néfastes connus de l’étalement urbain, de nombreux élus continuent de miser sur des constructions pour attirer de nouvelles populations. « 70 % de l’artificialisation des terres a lieu dans les communes où aucune tension n’existe entre l’offre et la demande de logement, 20 % de l’artificialisation se fait même dans des communes dont la population décroît », observe La Fabrique Écologique. La tendance à l’artificialisation tient aussi au fait que « les agriculteurs ont trop souvent intérêt à vendre un petit bout de leurs terres lorsqu’ils partent à la retraite », explique Julien Fosse, biologiste, qui a participé à la rédaction du rapport de cette association. Quand les terres deviennent constructibles, leur coût grimpe en flèche, multiplié parfois jusqu’à par dix. « Il faudrait remettre à plat la question de la transmission du foncier agricole », estime-t-il.

 

  

« 70 % de l’artificialisation des terres a lieu dans les communes où aucune tension n’existe entre l’offre et la demande de logement. » © Héloïse Leussier/Reporterre

 

Du côté des acheteurs, le rêve de la maison avec jardin est alimenté par de nombreuses incitations financières et sociales. « Le désir d’habitat pavillonnaire est façonné par l’environnement familial, la classe sociale, mais aussi les politiques publiques », rappelle Anne Lambert, chercheuse à l’Institut national d’études démographiques (Ined), autrice de l’ouvrage Tous propriétaires ! L’envers du décor pavillonnaire (Seuil, 2015). « La politique de soutien à l’accès à la propriété individuelle passe par des prêts aidés, des dispositifs de défiscalisation, des subventions directes aux particuliers, mais elle est aussi portée par des enjeux d’emploi car le secteur du BTP est un grand pourvoyeur d’emplois non délocalisables », explique-t-elle à Reporterre. « La filière de la construction neuve est bien organisée pour produire des maisons individuelles à grande échelle, avec des matériaux qui ne sont pas haut de gamme, mais permettent de proposer des prix attractifs. » Parmi les habitants de maisons neuves en zones périurbaines qu’elle a interrogés, la sociologue a constaté que ce type d’habitat n’était pas forcément un premier choix. Certains ménages modestes font d’abord des demandes pour des logements sociaux, mais les files d’attente dans les quartiers les plus demandés les rendent inaccessibles. Comme les appartements en ville coûtent cher, la maison individuelle neuve en zone péri-urbaine apparaît alors comme une solution moins onéreuse. Un moindre coût à première vue, car les transports peuvent contribuer à augmenter le coût de ce mode de vie. La crise des Gilets jaunes a d’ailleurs montré que l’augmentation des prix du carburant pouvait avoir des conséquences sociales importantes.

Les transports s’allongent d’autant plus que les lieux d’habitation des particuliers sont de plus en plus loin de leurs lieux de travail, souvent pour des raisons de budget. C’est le cas par exemple autour de Nantes, où les constructions de maisons neuves se multiplient désormais dans la deuxième couronne de l’aire urbaine, comme l’a observé l’urbaniste Sylvain Grisot. « Les communes les plus proches de la métropole ont une politique d’attractivité en disant : “Venez chez nous, vous aurez une maison moins chère et vous paierez moins d’impôts” », explique l’auteur du Manifeste pour un urbanisme circulaire (Apogée, 2021) dans un article. Mais cela montre aussi que les familles à revenus moyens parviennent de moins en moins à se loger dans la métropole. « Elles ne peuvent plus se payer une maison à Nantes et on construit peu d’appartements de taille suffisante. La production neuve, faite à des fins locatives avec des dispositifs de défiscalisation, porte majoritairement sur des T2 et T3 », souligne-t-il.

Au nord de Nantes, par exemple, les communes rurales de la communauté de communes d’Erdre-et-Gesvres ont accueilli 6 770 nouveaux habitants entre 2013 et 2019. La commune de Notre-Dame-des-Landes (2 400 habitants) a ainsi a vu se construire « 15 à 20 nouvelles maisons par an depuis 2008 », selon son maire Jean-Paul Naud. Il précise que ces constructions ont été faites « en renouvellement urbain » sur des zones déjà ouvertes à l’urbanisation et non pas en transformant des espaces agricoles ou forestiers. Les nouveaux arrivants sont principalement « des jeunes couples avec enfants » qui ne « peuvent pas construire plus près de l’agglomération », explique-t-il à Reporterre. Il constate une hausse continue des prix des terrains dans son coin, surtout depuis l’abandon du projet d’aéroport.

 


Un nouveau lotissement à Notre-Dame-des-Landes. © Héloïse Leussier/Reporterre

Dans un nouveau lotissement d’une centaine de maisons à Notre-Dame-des-Landes, nous avons ainsi rencontré David, 27 ans, paysagiste, qui a choisi de faire construire une maison de 77 m² car il voulait « avoir un jardin ». « Je travaille à Orvault, commune voisine de Nantes. J’ai cherché dans les communes accessibles à mon budget », explique-t-il. De leur côté, Alexandre 28 ans, responsable de chantier dans la fonction publique et sa compagne Émilie, 27 ans, psychologue, parents de deux jeunes enfants, originaires de Nantes, expliquent avoir voulu quitter la ville pour une vie « plus calme à la campagne ». « Nous avions repéré une maison dans le bourg mais les travaux coûtaient trop cher. Un notaire nous a ensuite mis en contact avec le propriétaire du terrain où nous avons fait construire », explique Alexandre. Pour ces nouveaux propriétaires, impossible de se passer de la voiture. Mais leur mode de vie ne leur semble pas forcément anti-écologique. « Ici, je pourrai faire un compost, du potager et élever des poules, ce qui ne serait pas possible en ville », note David.

Depuis plusieurs années, différentes lois tentent de freiner la consommation d’espaces naturels. La dernière en date, la loi Climat, fixe un objectif de zéro artificialisation nette des sols en 2050. Reste à savoir comment va se mettre en place cette nouvelle réglementation. Dans l’article L101-2-1 de la loi Climat, l’artificialisation « est définie comme l’altération durable de tout ou partie des fonctions écologiques d’un sol, en particulier de ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques, ainsi que de son potentiel agronomique par son occupation ou son usage ». Ce n’est pas le même sens que celui retenu par le Cerema, qui considère comme artificialisés tous les espaces agricoles et forestiers transformés en espaces urbanisés, qu’on y construise des parcs ou des maisons. « Un flou a été introduit par la loi et cela piège le débat politique. Construire dix maisons sur un hectare d’espace d’agricole sera comptabilisé comme moins d’artificialisation qu’en construire cinquante, donc cela ne va pas empêcher l’étalement urbain », estime Sylvain Grisot.

Qui remportera la mise, la version la plus protectrice des sols ou la plus laxiste ? Selon la loi Climat, les conférences régionales des schémas de cohérence territoriale (SCoT), chargées de décliner l’objectif de réduction par deux de la consommation d’espaces agricoles et forestiers à l’horizon 2030, avaient jusqu’au 22 février pour se réunir. Las, le gouvernement a prêté l’oreille à l’Association des maires de France et à l’institution Régions de France : l’échéance est repoussée de six mois.

 

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samedi 28 mai 2022

Cette semaine, la pratique artistique s'installe à l'Entonnoir

 

lézards, lezardez! mais n'oubliez pas    les arts!

> Venez exercer votre créativité à15 h les mardis à l'atelier

Arts Plastiques

< Envie de jouer autre chose que jeux interdis et redemption song autour du feu ?*

Rdv au cours de guitare

les mercredis à 17h

*

Atelier dessin manga

lundi 6 juin à 15h

*

Illustrons Le radis libre

les 10 et 15 juin

*

Tournoi d'échecs

samedi 11juin

*

*toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite

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Pour toute proposition d'atelier, veuillez contacter

Pascale et Petit Jean au 06 35 39 34 31

 

Pour les événements, les contacts se font par mail :

evenements@atelierdelentonnoir.com

 

Pour faire partie de notre équipe de formidables bénévoles,

contacter Julien au 06 47 04 37 26

 

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