Les autorités sanitaires
minorent la contamination
aux pesticides
de l’eau du robinet
1er juillet 2020 / Marie Astier (Reporterre)
En l’espace de quelques jours, deux associations, Nous voulons des coquelicots et Générations futures, ont lancé l’alerte sur la qualité de l’eau du robinet, polluée par les pesticides et leurs dérivés. Les associations appellent les autorités sanitaires à chercher ces substances toxiques, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Et rappellent que l’eau en bouteille n’est pas la solution.
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C’est une belle bombe (chimique) qu’a lâché hier l’association Nous voulons des coquelicots. L’eau du robinet pourrait être polluée par les pesticides à des taux bien plus importants qu’on ne l’avait imaginé.
En cause ? Les métabolites, c’est-à-dire des molécules dérivées des pesticides, qui se forment lorsque ces derniers se retrouvent dans l’environnement. La plupart des analyses de qualité de l’eau ne les cherchent pas, ou très peu. Mais si on les cherchait ? Il faudrait alors additionner les quantités de pesticides et de métabolites trouvées. « Je crains qu’on explose les normes de qualité de l’eau dans des milliers de points en France », a estimé Fabrice Nicolino, président de l’association. « Par exemple, à Massérac [Loire-Atlantique], un collectif s’est mobilisé pour des dépassements de normes de qualité qui étaient dues à un seul métabolite. » Le journaliste a longuement enquêté sur ces molécules peu étudiées et inconnues du grand public, avant d’en faire le nouveau cheval de bataille des Coquelicots.
« Dans le meilleur des cas, les ARS [agences régionales de santé, notamment chargées de la surveillance de la qualité de l’eau potable] cherchent 10 à 15 métabolites, a-t-il poursuivi. Mais on estime que chaque pesticide produit entre 5 et 7 métabolites. Si on multiplie cela par les 500 ou 600 matières actives de pesticides présentes en France, on arrive à des milliers de métabolites, dont on ne sait presque rien, mis à part que certains sont aussi toxiques, voire plus, que les pesticides dont ils sont issus ! » Il estime ainsi que de nombreux captages d’eau risqueraient d’être fermés si les métabolites étaient pris en compte dans les analyses de qualité de l’eau.
Un énorme trou dans la raquette de la surveillance de l’eau potable, donc, qui n’est pas le seul. Le 17 juin dernier, l’association Générations futures publiait un rapport s’intéressant lui aussi à la présence des pesticides dans l’eau du robinet. Elle a décortiqué les analyses de qualité de l’eau effectuées en France en 2019, et en a extrait les données concernant spécifiquement les pesticides. Conclusion : plus d’un tiers des analyses recherchant des pesticides en trouvent. Et parmi les pesticides identifiés, dans près de 57 % des cas, il s’agit de molécules suspectées d’être des perturbateurs endocriniens. Or, ces molécules peuvent agir à très faible dose, et avoir un effet même quand elles ne dépassent pas en quantité la limite légale, craint l’association : « Étant donné le potentiel d’action à faible dose sur le long terme des perturbateurs endocriniens, Générations futures considère ces données comme inquiétantes car elles attestent d’une exposition continue à de faibles doses de ces perturbateurs endocriniens par l’eau de consommation. »
Par ailleurs, l’étude des données publiques a permis à l’association de soulever un autre lièvre : en classant les données par département, elle s’est rendu compte que les listes de pesticides recherchées variaient énormément. « Par exemple, dans l’Aisne, en moyenne dix pesticides étaient recherchés par prélèvement, contre jusqu’à 590 dans le Var », note Nicolas Malval, l’ingénieur en biologie de l’association. « Compte tenu du nombre élevé de pesticides autorisés (ou ayant été autorisés par le passé) et du coût des analyses, il est nécessaire de cibler les recherches de pesticides dans les eaux destinées à la consommation humaine en fonction de la probabilité de retrouver ces substances dans les eaux et des risques pour la santé humaine », détaille le ministère de la Santé, qui explique que les agences régionales de santé (ARS) font leur choix en fonction de l’agriculture locale ou des ventes de pesticides enregistrées.
Barrage et station de pompage du Gué-Giraud, à Saint-Junien (Haute-Vienne).
Mais on trouve « neuf résidus quantifiés dans les analyses du département de l’Aisne et 252 pour celui de l’Oise », note le rapport de Générations futures, alors qu’ils sont voisins et ont des types d’agriculture très proches. Cela montre « que le choix de molécules à analyser est très différent d’un département à l’autre et donne sans doute des résultats faussement rassurants pour certains départements », estime-t-il. Car, comme pour les métabolites, quand on ne cherche pas… on ne trouve pas. Et l’on peut afficher une qualité de l’eau du robinet conforme à la réglementation.
« Deux millions de consommateurs boivent une eau non conforme en pesticides »
« Du point de vue de la réglementation, les résultats sont rassurants, une grande partie de la population consomme une eau de très bonne qualité », constate donc Olivier Andrault, chargé de mission à l’UFC-Que choisir et auteur d’un important rapport en 2017 sur la qualité de l’eau du robinet en France. Ainsi, l’association signalait que 96 % des consommateurs avaient accès à une eau du robinet conforme du point de vue des pesticides.
Proportion de la population desservie par une eau conforme en permanence aux limites de qualité pour les pesticides (bleu foncé : forte conformité / bleu clair : plus de situations de non conformité)
Il avait cependant identifié que « de l’ordre de deux millions de consommateurs boivent une eau non conforme en pesticides », et que « les pesticides, détectés dans 5 % des réseaux de distribution (2.271 communes concernées) constituent — et de loin — la première cause de non-conformité de l’eau ». Autres observations intéressantes alors relevées dans ce rapport, on y apprenait que « les principales zones où l’eau du robinet est contaminée en pesticides correspondent aux zones de cultures intensives » et que « les analyses non conformes sont retrouvées essentiellement dans des villes de moins de 30.000 habitants et plus particulièrement dans des petites communes situées en zone rurale ». C’est-à-dire dans des communes n’ayant pas les moyens d’assurer une coûteuse dépollution.
Au vu des rapports des deux associations présentés ci-dessus, « on ne peut pas se contenter de la réglementation telle qu’elle est », observe aujourd’hui Olivier Andrault. « Elle est fondée sur une toxicologie à l’ancienne, qui ne prend pas en compte les perturbateurs endocriniens ».
Même défaillante, la réglementation apparaît pourtant encore trop restrictive pour les autorités, souligne de son côté Fabrice Nicolino, qui dénonce une cécité voulue des pouvoirs publics : « Ils ont compris que la situation était intenable. Les ARS, l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire] doivent pouvoir continuer de garantir que l’eau potable est de qualité, et pour cela ils sont obligés de ruser. » Il dénonce ainsi un mécanisme mis en place par les autorités de santé permettant de déclarer qu’une eau du robinet peut être bue sans risque, même quand la quantité de pesticides dépasse la norme légale. Il s’agit d’une autre limite, sans valeur légale, définie par les autorités sanitaires : la « Vmax » ou « valeur sanitaire maximale ». Seul le dépassement de cette limite amène à déclarer des restrictions de la consommation d’eau.
Or, cette Vmax est, bien entendu, supérieure à la limite légale. L’effet pratique est très visible : selon le dernier rapport du ministère de la Santé sur les pesticides dans l’eau du robinet, 6,15 millions de personnes ont été exposées à une eau non conforme du point de vue des pesticides. Mais grâce à la Vmax, seulement 9.000 personnes se sont vues imposer des restrictions d’usage de l’eau… Et principalement parce que les Vmax des pesticides concernés n’étaient pas encore définies ! « La consommation pendant la vie entière d’une eau contenant un pesticide à une concentration inférieure ou égale à la Vmax n’entraîne, sur la base des critères toxicologiques retenus et en l’état actuel des connaissances, aucun effet néfaste pour la santé », nous rassure de son côté le ministère de la Santé.
« La réglementation existe déjà, mais il y a un manque de volonté politique pour l’appliquer »
Rendu à ce point, le buveur d’eau du robinet en chacun de nous a envie de s’alarmer : faut-il arrêter de l’utiliser pour l’alimentation ? Préférer l’eau en bouteilles ? L’UFC-Que choisir et Générations futures sont formels là-dessus : non, ne serait-ce qu’à cause du coût environnemental catastrophique de l’eau en bouteille. En revanche, ils en appellent à une évolution de la gestion de l’eau potable en France.
L’UFC-Que choisir concentre ses propositions sur une réduction à la source des pesticides. « Les eaux brutes [prélevées dans le milieu naturel] sont massivement polluées sur la majorité du territoire, rappelle Olivier Andrault. Il faut radicalement changer l’agriculture vers le bio ou la haute qualité environnementale pour protéger les aires de captage. La réglementation existe déjà, mais il y a un manque de volonté politique pour l’appliquer. » Outre l’appel à des politiques de réduction des pesticides, Générations futures alerte également sur la nécessité d’établir une liste nationale et exhaustive des pesticides recherchés dans l’eau du robinet.
Un appel auquel semble répondre timidement la direction générale de la santé, qui informe Reporterre qu’elle « travaille actuellement à une proposition de méthodologie à l’attention des ARS pour harmoniser les modalités de sélection des pesticides et métabolites à intégrer dans le programme du contrôle sanitaire ».
Fabrice Nicolino, lui, renouvelle l’appel des Coquelicots pour l’interdiction des pesticides de synthèse. « Cette histoire de métabolites nous prouve que le système des pesticides est globalement incontrôlable », déclare-t-il.
- MISE À JOUR — 1er juillet, 14 h 45 : nous ajoutons les réponses à nos questions du ministère de la Santé
Réponses du 29 juin 2020, du service presse de la Direction générale de la santé
Bonjour,
A la suite de votre demande vous trouverez ci-après nos éléments de réponse. L’eau du robinet fait l’objet d’un suivi sanitaire régulier, destiné à en garantir la sécurité sanitaire. Ce suivi sanitaire comprend à la fois :
- la surveillance exercée par la personne responsable de la production et / ou de la distribution de l’eau
- le contrôle sanitaire mis en œuvre par les Agences régionales de santé (ARS)
Les programmes de contrôle mis en œuvre par les ARS, en application des dispositions de la Directive européenne 98/83/CE relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine et du Code de la santé publique, portent sur des paramètres microbiologiques, physico-chimiques ou radiologiques afin de s’assurer que les eaux sont conformes aux exigences de qualité réglementaires et ne présentent pas de risque pour la santé des consommateurs.
Les prélèvements et analyses sont réalisés par des laboratoires, agréés pour le contrôle sanitaire des eaux par le Ministère chargé de la santé, et retenus par les ARS après mise en concurrence. Ces laboratoires doivent respecter des méthodes d’analyses et atteindre un certain niveau de performance analytique.
Ce contrôle sanitaire de l’eau distribuée donne lieu chaque année à la réalisation de près de 310 000 prélèvements d’eau et de plus de 12 millions d’analyses.
En application de l’arrêté du 11 janvier 2007 modifié, les pesticides et leurs métabolites pertinents doivent être recherchés à la ressource pour les eaux d’origine souterraine et superficielle et au point de mise en distribution. Les fréquences de contrôle dépendent du débit du captage et de la taille de la population desservie. Compte tenu du nombre élevé de substances étant ou ayant été autorisées et utilisées et du coût des analyses, il est nécessaire de cibler les recherches de pesticides dans les eaux destinées à la consommation en fonction de la probabilité de les retrouver dans les eaux et des risques pour la santé humaine. Le choix des molécules recherchées dans le cadre du contrôle sanitaire est donc réalisé par l’ARS en fonction notamment des activités agricoles locales, des surfaces cultivées et des quantités de pesticides vendues ainsi que des pratiques locales d’approvisionnement des utilisateurs «professionnels» (collectivités territoriales, profession agricole, gestionnaires d’infrastructures de transport, etc.), parfois externes à la zone concernée.
Sur ce point, il faut ajouter que la Direction générale de la santé travaille actuellement à une proposition de méthodologie à l’attention des ARS pour harmoniser les modalités de sélection des pesticides et métabolites à intégrer dans le programme du contrôle sanitaire, sur la base d’un outil prédictif et de l’exploitation de données de suivi de la qualité des eaux.
La Direction générale de la santé, avec la participation des ARS, établit chaque année un bilan sur la qualité de l’eau du robinet vis-à-vis des pesticides, sur la base des résultats du contrôle sanitaire mis en œuvre par les ARS (https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau).
Il faut noter la volonté du Ministère de favoriser l’accès aux données sur la qualité de l’eau qui sont des données publiques pour lesquelles les modalités d’accès ont été multipliées.
Elles sont tout d’abord disponibles :
-sur le site internet du ministère chargé de la Santé www.eaupotable.sante.gouv.fr où les résultats du contrôle sanitaire de l’eau du robinet mis en œuvre par les Agences régionales de santé (ARS) sont accessibles commune par commune et sont régulièrement actualisés ;
-en mairie,où sont affichés les derniers résultats d’analyse de l’eau du robinet, transmis par l’ARS;
-auprès du responsable de la distribution d’eau;
-avec la facture d’eau, à laquelle est jointe annuellement une note de synthèse élaborée par l’ARS sur la qualité de l’eau, pour les abonnés au service des eaux.
Enfin, depuis l’été 2019, le Ministère chargé de la santé met à disposition, en open data les résultats du contrôle sanitaire des ARS (données 2016 à 2019 + données mensuelles mises en ligne tous les mois). Deux jeux de données sont ainsi disponibles (et ont été utilisées par générations futures pour établir son rapport) :-Un jeu de données compilant les données disponibles sur l’eau distribuée commune par commune
[1], sur le site www.eaupotable.sante.gouv.fr
-Un jeu de données concernant les prélèvements d’eau analysés dans le cadre du programme de contrôle sanitaire sur toutes les installations
[2]: captages, traitement, unités de distribution
Bien cordialement,
Nous avons demandé des précisions : réponses du 1er juillet 2020 de la direction générale de la santé
Bonjour,
Concernant votre demande, vous trouverez ci-après nos éléments de réponse.
- Quand la méthodologie pour la sélection des pesticides sera-t-elle mise en œuvre ?
L’instruction qui diffuse, entre autre, la proposition de méthodologie, pourrait être publiée à l’automne 2020. Cette méthodologie est une proposition, non obligatoire, et à adapter en fonction du contexte.
- Prise en compte de l'effet cocktail dans la surveillance des pesticides dans l'eau du robinet : où en est-on ? La limite de qualité réglementaire fixée à 0,5 μg/L pour la somme des pesticides et métabolites pertinents, permet de gérer un ensemble de molécules dans l’eau distribuée.
- Les métabolites : Pourquoi seuls quelques-uns sont recherchés alors qu'il en existe au moins des centaines ?
- Nous voulons des coquelicots dit du ministère de la santé qu'il faut "faire oublier l’existence de milliers de métabolites, car les chercher, c’est les trouver, et les trouver, c’est faire exploser le système de distribution d’eau potable en France" : qu'en pensez-vous ? (Si les données sur l'eau sont accessibles au grand public grâce aux efforts des pouvoirs publics, quand on ne cherche pas une substance, on ne peut avoir de données disponibles dessus.)
Pour les deux questions : Comme évoqué précédemment, compte tenu du nombre élevé de substances étant ou ayant été autorisées et utilisées et du coût des analyses, il est nécessaire de cibler les recherches de pesticides dans les eaux destinées à la consommation en fonction de la probabilité de les retrouver dans les eaux et des risques pour la santé humaine. Cela tient compte des pratiques locales. Il est également important de s’assurer de la fiabilité analytique des résultats obtenus. Dans le cadre du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine, il convient d'inciter le laboratoire agréé à améliorer les performances analytiques pour les mesures des pesticides et métabolites de pesticides demandées par l'ARS dans le cadre du marché public (diminuer les incertitudes, la limite de quantification, les délais de mise en analyse, les délais de rendu des résultats, etc.), et à n’étendre que progressivement les analyses à d’autres molécules d’intérêt pour lesquelles les mêmes garanties en termes de fiabilité analytique sont nécessaires.
La réalisation d’analyses de molécules pour lesquelles les garanties en termes de fiabilité analytique ne sont pas satisfaisantes doivent être proscrites et uniquement confiées à des laboratoires ayant prouvé leurs compétences. L’accréditation des laboratoires pour l’ensemble des molécules mesurées et la couverture des molécules par des circuits inter laboratoires constituent deux garanties essentielles pour assurer la qualité des données produites.
- Elle avance également que les recherches sont insuffisantes sur la question des métabolites et leurs impacts sur la santé : y a-t-il donc des recherches soutenues par les pouvoirs publics sur ce sujet ?
La recherche sur les produits phytopharmaceutiques est coordonnée dans le cadre du plan Ecophyto II+ piloté par les ministères chargés de l’agriculture, de l’environnement, de la santé et de la recherche. Pour définir, piloter et mettre en œuvre l’ensemble des actions de recherche, le plan s’appuie sur le comité scientifique d’orientation recherche et innovation, chargé de programmer et prioriser les recherches, y compris sur les impacts des produits phytopharmaceutiques sur la santé et l’environnement. Un appel à projets de recherche « produits phytopharmaceutiques : de l’exposition aux impacts sur la santé humaine et les écosystèmes » a notamment été lancé en 2019 : https://ecophytopic.fr/pour-aller-plus-loin/appel-projets-de-recherche-innovation-produits-phytopharmaceutiques-de
Des études sont également financées dans le cadre des appels à projets nationaux du plan Ecophyto (un nouvel appel va être prochainement lancé, le dernier appel a été lancé en 2018 : https://ecophytopic.fr/pour-aller-plus-loin/appel-projets-national-2018-sur-le-plan-ecophyto)
Par ailleurs, des études ad hoc sur les effets indésirables des produits phytopharmaceutiques sont aussi menées dans le cadre du dispositif de phyto pharmacovigilance piloté par l’Anses : https://www.anses.fr/fr/content/la-phytopharmacovigilance
Le sujet des impacts des produits de dégradation ou métabolites des produits phytopharmaceutiques est bien pris en compte dans le cadre de l’ensemble des travaux de recherche menés au niveau national.
Une base de données des projets de recherche en lien avec les pesticides financées au niveau national ou européen est mise à disposition sur le site du MTES : https://mtes-mct.github.io/ecophyto/: 32 projets de recherche sont identifiées avec le mot « métabolite » sur les 944 jeux de données.
Bien cordialement,
Service de presse DGS
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Lire aussi : Le fléau des bouteilles en plastique en une infographie
Source : Marie Astier pour Reporterre
Photos :
. chapô : Pixabay (CC0)
. station : © OIEau, 2017
Documents disponibles
« Où peut-on boire de l’eau du robinet en France et comment préserver cette ressource », rapport de l’UFC-Que choisir, janvier 2017.
« Bilan de la quantité de l’eau du robinet vis-à-vis des pesticides », septembre 2019. Sans titre
Source : https://reporterre.net/Les-autorites-sanitaires-minorent-la-contamination-aux-pesticides-de-l-eau-du-robinet?fbclid=IwAR1_nr12o_bI4qOyBCkrlx7aNz_omklWPz3rpYIBKIgEulufVx7q0tSi9Sc
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