Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
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mercredi 4 décembre 2024

INFO IMPORTANTE : RASSEMBLEMENT FEMINISTE A EUS DEMAIN MERCREDI

On a reçu ça

INFO IMPORTANTE : RASSEMBLEMENT FEMINISTE A EUS DEMAIN MERCREDI

FAIRE CIRCULER, MERCI !

INFORMATION IMPORTANTE :

POUR MANIFESTER NOTRE DEMANDE DE DÉMISSION DU MAIRE D'EUS, SUITE A SA CONDAMNATION POUR VIOLENCES ENVERS SA COMPAGNE EN MAI 2024

RETROUVONS NOUS UN MAXIMUM DE PERSONNES DEMAIN 

 MERCREDI à 18h50 

DEVANT LA MAIRIE D'EUS


SANS SLOGANS, AVEC SEULEMENT LA BANDEROLE DE CELINE.

LE CONSEIL MUNICIPAL SE TIENT À 19H.

... ET PROFITONS EN POUR DISTRIBUER AVANT NOTRE TRACT DANS LES BOÎTES AUX LETTRES DU VILLAGE : RENDEZ VOUS À 17h30 au parking d'Intermarché pour covoiturer.

SOYONS NOMBREUSES, VENEZ AVEC LES COPAINS/COPINES

_____________


Le maire d'Eus a été condamné pour violences sur sa compagne de l’époque, en mars 2023, avec arme et sous l’emprise d’un état alcoolique.

 
Eus, dont le maire a été condamné à 10 mois de prison avec sursis pour violences avec arme sur sa compagne alors qu'il était alcoolisé
 

INFO IMPORTANTE : RASSEMBLEMENT FEMINISTE A EUS DEMAIN MERCREDI

FAIRE CIRCULER, MERCI !

INFORMATION IMPORTANTE :

POUR MANIFESTER NOTRE DEMANDE DE DÉMISSION DU MAIRE D'EUS, SUITE A SA CONDAMNATION POUR VIOLENCES ENVERS SA COMPAGNE EN MAI 2024
RETROUVONS NOUS UN MAXIMUM DE PERSONNES DEMAIN MERCREDI à 18h50 DEVANT LA MAIRIE D'EUS.

SANS SLOGANS, AVEC SEULEMENT LA BANDEROLE DE CELINE.

LE CONSEIL MUNICIPAL SE TIENT À 19H.

... ET PROFITONS EN POUR DISTRIBUER AVANT NOTRE TRACT DANS LES BOÎTES AUX LETTRES DU VILLAGE : RENDEZ VOUS À 17h30 au parking d'Intermarché pour covoiturer.

SOYONS NOMBREUSES, VENEZ AVEC LES COPAINS/COPINES


mardi 3 décembre 2024

Pétition : Nous voulons des paysans + Non, l’écologie n’est pas une entrave à l’agriculture »


Pétition :  

Nous voulons des paysans 


https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nousvoulonsdespaysans-7157.html


Au discours de haine contre les écolos développé ici ou là nous proposons de répondre par la fermeté : l'éco-éreintage c'est se tromper de cible et par la main tendue : nous voulons des paysans


 Nous avons tant besoin de paysans

Officiellement, ils ne sont plus que 430.000, alors qu’ils étaient encore 7,4 millions en 1946. Beaucoup seront partis à la retraite sous trois ans, et ne seront pas remplacés. Seront-ils demain moins de 150 000, rescapés au milieu d’un désert de machines et de détresse? Sur une planète dévastée par la crise climatique, la mort des oiseaux et des insectes, qui nourrira le monde?

Nous avons tous cru que le glorieux travail de la terre pouvait être remplacé par le pétrole, les engins et la chimie. Nous, paysans et non-paysans. Cette vision nous a conduits dans une impasse. Un système absurde, celui de l’agriculture industrielle, nous prive de tout avenir commun. Des paysans endettés se suicident, les sols meurent, des maladies chroniques surgissent, la société se détourne de produits qu’elle ne veut plus manger.


Il faut donc changer


Nous voulons de grandes retrouvailles entre les paysans et tous ceux qui ont oublié leur passé. Nous voulons que l’immense énergie mise au service de l’industrialisation des campagnes serve aujourd’hui à reconstruire ce pays autour d’un seul mot, celui d’espoir. La France manque de millions de paysans heureux, fiers de nourrir la société tout en retrouvant l’harmonie avec la nature.
Seule leur présence permettra de faire face ensemble au grand défi climatique et à l’effacement de la biodiversité. Au passage, des milliers de petites villes et de villages ne seraient plus les oubliés des services publics, des transports, et de l’avenir. Il s’agirait aussi d’une révolution calme, bénéfique à l’équilibre spatial et psychique de tous.

Et c’est pourquoi nous voulons un plan de sortie de l’agriculture industrielle en dix ans. Il impose des investissements publics massifs, que nous estimons à 200 milliards d’euros au total, soit vingt milliards par an. La crise du coronavirus montre qu’on peut mobiliser des budgets colossaux pour des causes bien moindre. Dans ce temps si bref, ce plan permettra à tous les paysans de le rester, et d’évoluer dans la direction souhaitée par la société. Mais il aidera aussi à installer un million de jeunes et moins jeunes, qui deviendront paysans en accédant à une terre que la spéculation foncière leur refuse.

Ce nouveau contrat social doit permettre de produire des aliments de qualité pour tous, sans pesticides, et de les vendre dans des circuits rémunérateurs et stables. L’objectif est fou, mais il est surtout réaliste. Ce qui serait fou, c’est de continuer sur la voie de la destruction des écosystèmes. De sacrifier la santé publique. D’ignorer les signaux qu’une planète exténuée nous envoie chaque jour. Il est temps de se lever et d’annoncer ce que nous voulons vraiment.

Car il y a un chemin, et nous allons le parcourir. Ensemble.
https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2020/09/10/nous-voulons-des-paysans-3/  

La présidente de la commission du développement durable à l’Assemblée est à l’initiative d’une mission d’information sur le Zéro artificialisation nette
https://www.letelegramme.fr/france/artificialisation-des-sols-le-combat-se-prepare-a-lassemblee-6701724.php  

Ces maires qui combattent les pesticides
https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2020/10/20/ces-maires-qui-combattent-les-pesticides/  

M. Barnier, Mme Genevard : le budget 2025 doit soutenir les paysan·nes qui relèvent les défis environnementaux et climatiques
https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=14806  

Texte de la pétition

Nous voulons des paysans heureux, fiers de nourrir la société tout en retrouvant l’harmonie avec la nature. Nous voulons un plan de sortie de l’agriculture industrielle en dix ans. Un nouveau contrat social doit permettre de produire des aliments de qualité pour tous, sans pesticides, et de les vendre dans des circuits rémunérateurs et stables.
Nous voulons que les commentaires de cette pétition soient le lieu pour recenser les initiatives positives appelant citoyennes et citoyens à proclamer : nous voulons des paysans heureux.

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  Non, 

l’écologie n’est pas une entrave 

à l’agriculture »


« L’ennemi des agriculteurs n’est pas l’écologie » affirme ce texte cosigné par plusieurs associations de défense de l’environnement (dont Greenpeace, France Nature environnement…). Il soutient que « l’affaiblissement des normes environnementales n’est pas une réponse » aux difficultés du monde agricole et ne sert qu’aux profits de « ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change. »

Quelques mois après leurs mobilisations historiques en France et en Europe, les agriculteurs et agricultrices ont décidé de retourner sur les routes avec leurs tracteurs. En effet, depuis janvier dernier, les gouvernements successifs n’ont apporté aucune réponse structurelle aux difficultés économiques, sociales et climatiques rencontrées par la profession. Nous partageons la colère.

Au cours de l’été 2024, les éleveurs, les céréaliers, les maraîchers, les apiculteurs et les vignerons ont été touchés de plein fouet par le dérèglement climatique : épizooties, sécheresses, pluies excessives, inondations. 

L’agriculture est dépendante du climat, de la qualité des sols et de l’eau. 

Nos organisations sont inquiètes : sans réelle prise en compte des enjeux climatiques et environnementaux, ces catastrophes, qui ont des impacts dramatiques sur l’activité des agriculteurs, vont se multiplier.
Les conclusions du GIEC sont sans appel : entre 8 et 30 % des terres agricoles actuelles deviendront incultivables d’ici 2100.
Il est urgent de protéger l’agriculture.
Les discours du gouvernement, des dirigeants FNSEA/JA, de la CR, et des entreprises agro-alimentaires qui présentant les “normes environnementales” comme responsables des difficultés du monde agricole portent atteinte aux conditions de vie et de travail des agriculteurs et, par ricochet, à notre sécurité alimentaire et à notre santé.
Cet acharnement contre les “normes environnementales” empêche de s’attaquer aux vraies “entraves à l’agriculture” : les problèmes de revenus, la concurrence déloyale, le partage de la valeur et la résilience.

Passer à un modèle plus résilient

Soyons clairs, l’ennemi des agriculteurs n’est pas l’écologie. L’affaiblissement des normes environnementales n’est pas une solution aux problèmes de revenus des agriculteurs les plus en difficulté. Toute réponse politique qui ne viserait qu’à détricoter les règles environnementales ne serait finalement qu’un affront de plus au monde agricole, qui est dépendant des écosystèmes pour produire.

Nos organisations dénoncent la stratégie des gouvernements successifs, dont les choix politiques satisfont les intérêts de court terme de l’agro-industrie et de la grande distribution, tout en feignant l’impuissance face à l’injuste répartition de la valeur produite par les agriculteurs, et ce, à leur détriment.

La signature d’accords de libre-échange (UE-Mercosur, CETA) ne serait qu’un cadeau de plus pour l’industrie agro-alimentaire, au détriment des agriculteurs et de la planète.

Nous devons passer d’un modèle agricole qui mène à la disparition des agriculteurs et se construit trop souvent contre la nature à un modèle agricole plus résilient qui concilie viabilité économique, protection du climat et de la biodiversité et justice sociale. Cela passe par des revenus justes et stables pour les agriculteurs, un encadrement des marges de la grande distribution et des industriels, un soutien à la réduction de la dépendance aux intrants chimiques, à l’installation et au maintien d’une agriculture biologique forte, et par une répartition des subventions publiques plus équitable, orientée vers des pratiques agro-écologiques.

Ne nous laissons plus enfermer dans une opposition mortifère et construisons ensemble un système agricole qui assure des conditions et des revenus dignes pour les agriculteurs et les agricultrices, et protège notre planète tout en garantissant le droit à une alimentation saine.

Texte cosigné par Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France ; Antoine Gatet, président de France Nature Environnement ; Marie Cohuet et Laura Thiéblemont, présidentes des Amis de la Terre France ; Stéphanie Clément-Grandcourt, directrice générale de la Fondation pour la Nature et l’Homme.

Alain UGUEN
29/11/2024 - 08:46:59

lundi 2 décembre 2024

Le méga-courant de l’Atlantique pourrait s’effondrer plus tôt que prévu

 

Le méga-courant 

de l’Atlantique 

pourrait s’effondrer 

plus tôt que prévu

 

22 novembre 2024

 

 

L’affaiblissement des courants dans l’Atlantique aura des effets « dévastateurs et irréversibles » sur de nombreux pays. La fonte rapide des glaciers arctiques pourrait précipiter leur effondrement.

On le compare parfois à un titanesque tapis roulant. Un ensemble complexe de courants océaniques qui traversent l’Atlantique — dont le fameux Gulf Stream — et qui charrient environ 18 millions de m³ d’eau par seconde, soit plus de dix fois le débit cumulé de tous les fleuves du monde. Appelé « circulation méridienne de retournement de l’Atlantique », ou Amoc selon son acronyme anglophone, ce système joue un rôle crucial pour réguler le climat.

Une inquiétude grandit cependant depuis quelques années dans la littérature scientifique : nous aurions sous-estimé son affaiblissement, voire son effondrement à venir. La dernière étude en date, publiée le 18 novembre dans la revue Nature Geoscience par des chercheurs de l’université australienne de Nouvelle-Galles du Sud, conclut que l’Amoc pourrait perdre 30 % de sa puissance dès 2040, soit vingt ans plus tôt que les précédentes estimations.

« Cela pourrait entraîner de gros changements pour le climat et les écosystèmes, dont un réchauffement accéléré dans l’hémisphère sud, des hivers plus rigoureux en Europe et un affaiblissement des moussons tropicales dans l’hémisphère nord », préviennent les auteurs.

La fonte des glaciers perturbe l’océan

En 2023, une étude publiée dans Nature Communications estimait quant à elle que l’Amoc avait carrément une probabilité de 95 % de s’effondrer d’ici 2095. Et le 21 octobre dernier, une quarantaine de chercheurs issus de nombreux pays signaient une lettre ouverte alertant les pays du Conseil nordique du risque que nous ayons « grandement sous-estimé » la possibilité d’un affaiblissement, voire d’un effondrement de l’Amoc, lequel aurait des impacts « dévastateurs et irréversibles » pour de nombreux pays.

Dans son sixième rapport d’évaluation, publié en 2021 et résumant l’état de la science en la matière, le Giec [1] notait pourtant, avec un degré de confiance « moyen », que l’Amoc ne s’effondrerait pas d’ici 2100. Mais une « confiance moyenne » laisse planer un risque inquiétant, soulignent les scientifiques dans leur lettre ouverte. Et les recherches récentes publiées depuis tendent à faire remonter ce risque à la hausse, écrivent-ils.

À l’heure actuelle, la communauté scientifique peine à faire émerger une analyse consensuelle de la situation. Il est généralement admis que le changement climatique devrait affaiblir l’Amoc. Mais à quelle échéance et avec quelle intensité ? Les incertitudes et divergences de vues sur cette question sont à la mesure de l’extrême complexité du phénomène étudié.

Revenons, pour le comprendre, sur le fonctionnement schématique de l’Amoc. L’un de ses moteurs est la plongée vers les abysses des eaux de surface, dans les hautes latitudes. Lorsque les courants chauds venus des tropiques rencontrent les masses d’air froides dans le nord, une partie de l’eau de mer gèle, laissant son sel derrière elle. L’eau restante voit ainsi sa concentration en sel augmenter. L’eau plus froide et plus salée étant plus dense, elle coule, entraînant le « tapis roulant » de l’Amoc. Cette eau profonde retourne ensuite boucler la boucle vers le sud, où elle remonte et chauffe de nouveau à la surface.

 


On voit, sur ce schéma de l’Amoc, en rouge les courants de surface, chauds, et en bleu les courants froids circulant en profondeur. © NOAA

Ce système joue un rôle crucial pour redistribuer la chaleur sur le globe, via les échanges entre l’océan et l’atmosphère, et contribue également à la santé des écosystèmes, en transférant des nutriments, du carbone et de l’oxygène à travers l’Atlantique. Le changement climatique perturbe tout cela, notamment en entraînant la fonte massive des glaciers arctiques, au Groenland et au Canada. En se déversant dans l’océan, ce surcroît d’eau douce réduit la salinité, donc la densité et enraye ce moteur de l’Amoc qu’est la plongée des eaux froides en profondeur.

Or, les modèles climatiques actuels ne prennent pas en compte cette fonte additionnelle provoquée par les activités humaines et peinent à reproduire le comportement observé de l’Amoc. C’est en intégrant cette fonte à leur modèle que les chercheurs australiens prétendent aujourd’hui obtenir de meilleures estimations.

D’inquiétantes incertitudes

Plusieurs chercheurs interrogés par Reporterre sont toutefois sceptiques quant aux conclusions péremptoires de cette étude, dont la méthodologie pourrait manquer de rigueur, notamment dans l’estimation du volume d’eau douce issu de la fonte à venir des glaciers. Les travaux de 2023 étaient de même loin de faire l’unanimité.

« Il est très probable que le changement climatique ralentisse l’Amoc au cours du siècle, mais cet affaiblissement est estimé de -10 à -70 % selon les modèles, l’incertitude est énorme », rappelle Didier Swingedouw, directeur de recherche au CNRS, qui étudie de près ces courants atlantiques.

Les simulations numériques modélisant le futur de l’Amoc sont d’autant plus délicates que l’on n’arrive toujours pas à bien représenter le comportement « normal » du phénomène, sans prendre en compte le changement climatique. « L’Amoc résulte d’un équilibre très subtil entre de nombreuses influences. Les zones de mélange entre les eaux chaudes et froides sont en soi difficiles à modéliser. Il faut aussi réussir à représenter les vents qui vont influer sur cette convection, les précipitations et les niveaux d’évaporation qui jouent aussi un rôle sur les caractéristiques de ces eaux », nous liste Didier Swingedouw.

 

Les facteurs évoluant, il existe une «  cascade d’incertitudes  ». Pexels/CC/Laura Otte

Pour anticiper le futur, il faut ajouter au défi de la modélisation l’évolution de ces facteurs : comment les tropiques de plus en plus chauds vont augmenter l’évaporation et donc la salinité des eaux chaudes, comment les précipitations vont évoluer aux hautes latitudes et faire à leur tour varier la salinité… « Une cascade d’incertitudes », soupire le chercheur.

Le simple fait de savoir si l’Amoc a d’ores et déjà commencé à ralentir n’est pas établi. D’après la modélisation de l’étude australienne, l’affaiblissement serait de 20 % depuis 1950. Mais ces résultats sont le fruit de reconstitutions numériques : les observations in situ ne sont possibles que depuis 2004, et aucune tendance claire ne s’en dégage. « À partir des observations directes de l’Amoc, ce que nous mesurons est uniquement une forte variabilité saisonnière, interannuelle et interdécennale », mais aucun signal clair lié au climat n’est identifié souligne Sabrina Speich, océanographe au Laboratoire de météorologie dynamique.

Menaces sur l’Afrique et l’Europe

Reste que la tendance semble aller vers des estimations de plus en plus pessimistes. « Avant, on était sur une “confiance forte” que l’Amoc ne s’effondrerait brutalement pas d’ici 2100. Le dernier rapport du Giec est passé à une “confiance moyenne”. Et puis s’arrêter à 2100 est arbitraire. L’Amoc pourrait s’effondrer en 2150. C’est un système lent, son temps d’effondrement est probablement de l’ordre du siècle », souligne Didier Swingedouw, signataire de la lettre ouverte publiée en octobre.

L’enjeu est donc moins aujourd’hui de comprendre si l’Amoc s’affaiblira drastiquement, mais quand il le fera exactement. Dans tous les cas, cela pourrait considérablement refroidir le nord de l’Europe, encerclé par des régions, elles, toujours plus chaudes, conduisant à des « climats extrêmes sans précédent », interpelle la lettre des scientifiques. Cela pourrait « potentiellement menacer la viabilité de l’agriculture du nord-ouest de l’Europe ».

« Les pays de l’Afrique de l’Ouest seraient surtout en première ligne, s’inquiète Didier Swingedouw. Le Sahel pourrait devenir un désert, avec jusqu’à 30 % de baisse de précipitations, et la zone aujourd’hui plus verte au sud du Sahel deviendraient sahéliennes. »

Il y a doublement urgence : à limiter autant que possible l’ampleur du changement climatique, mais aussi à s’y adapter. Pour l’instant, les catastrophes liées à l’Amoc et ses conséquences sur nos sociétés ne sont aujourd’hui ni anticipées ni même sérieusement évaluées, déplorent les auteurs de la lettre ouverte.

La prise de conscience montera peut-être à mesure que les projections climatiques s’affineront à propos de ces phénomènes. Les chercheurs plaident unanimement pour l’accumulation de données et travaux supplémentaires. Les principaux systèmes de mesure in situ de l’Amoc impliquent massivement des instituts de recherches étasuniens, dont l’avenir est suspendu à l’investiture de Donald Trump. Le président étasunien élu envisage de démanteler les agences environnementales, dont la NOAA, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique.

_______________

Il est de retour.

Dans quelques semaines, Donald Trump se ré-installera à la Maison Blanche.

Un milliardaire, pour qui le réchauffement climatique est « un canular », sera à la tête de la plus grande puissance mondiale.

Dans une décennie cruciale pour l’écologie, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus de temps.

La société civile doit continuer de se soulever, de se mobiliser et de faire pression sur les puissants.

Mais pour agir, il faut savoir.

Depuis 11 ans, nous publions des articles de qualité sur l’écologie, en accès libre et sans publicité, pour tous.

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Notes

[1Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

 

Source : https://reporterre.net/Le-mega-courant-de-l-Atlantique-pourrait-s-effondrer-plus-tot-que-prevu?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne

dimanche 1 décembre 2024

Programme de l'Alchimie, Prades 66500 - Au plaisir de vous croiser par ici ou par là !

 

Ciné concert, 

Bal trad' déplacé, 

jeu du Tao, 

vélonomie


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Deux modif' cette semaine
  • ANNULATION DE L'ATELIER DE YOGA CETTE SEMAINE
  • LE BAL TRAD' N'AURA PAS LIEU MERCREDI MAIS VENDREDI 6 à 18H30

LUNDI
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MARDI_RESTAU
Gr_goire_D._...
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Un temps de partage le temps d'un voyage musical ! 
Sans engagement, venez visiter le projet Wargasound autour de quelques chansons insolites. 

Elles seront transmises dans la bienveillance et aucune compétence musicale n'est requise. 

Bienvenue !

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