Réponse au communiqué de l'EFSA paru le 22 octobre 2012
Nous déplorons une fois de plus la mauvaise foi de l'EFSA.
Après avoir fait paraitre un pré rapport virulent à notre encontre signé par M. Andrew Chesson, celui-là même qui signa en 2003 l'acceptation du NK603 et qui participa largement à l'éviction d'un grand scientifique, Arpad Pusztai, qui avait osé publier une étude mettant en cause une patate transgénique.
L'EFSA continue sur la même voie, déplorant le refus du Pr Séralini de fournir des « compléments d'information ».
Madame la Directrice de l'EFSA aurait elle perdu la mémoire ?
En effet, lors de notre rencontre avec Madame Geslain-Laneéelle le jeudi 20 septembre dernier à Bruxelles nous avons précisé que nous réclamions une expertise contradictoire et que nous étions prêts à mettre sur un site, libre d'accès pour tous, nos données brutes à la condition que l'EFSA fasse de même sur les données toxicologiques ayant permis l'autorisation en Europe du maïs NK603, de l'herbicide qui lui est associé, le Roundup, ainsi que de son «principe actif », le glyphosate, et qui sont toujours considérés comme des « secrets industriels ».
Précisons que nos données et notre étude n'ont pas eu pour objectif la mise sur le marché Européen de produits potentiellement toxiques pour la population et pour l'environnement, mais au contraire de les évaluer pour éviter des catastrophes sanitaires.
Très récemment, lundi 22 octobre 2012, nous avons reçu de l'EFSA un courrier de Monsieur Dirk Detken (Legal and Regulatory Affairs Unit) contenant les codes confidentiels pour pouvoir consulter les documents nécessaires à une étude contradictoire.
Malheureusement, force est de constater que ces documents ne sont pas libres d'accès et, qui plus est, à notre grande surprise, ne contenaient pas à la date d'hier les données brutes des études toxicologiques ayant permis l'acceptation en Europe du NK603, du Roundup et du Glyphosate.
De qui se moque-t-on ?
Plus fort encore, l'EFSA précise : « le rejet de l'étude du Professeur Séralini et coauteurs pourrait conduire la Commission européenne à autoriser la culture de 7 OGM et la commercialisation d'une cinquantaine d'autres ».
Nous croyons marcher sur la tête, car n'oublions pas que 98% des OGM agricoles cultivés sur la planète sont des plantes produisant ou contenant des pesticides et que le Sénat français vient de faire paraitre un rapport accablant sur l'impact des pesticides sur la santé !
Nous réitérons donc notre demande de transparence sur toutes les données toxicologiques qui ont permis l'acceptation des OGM et pesticides en Europe et nous sommes en cela soutenus par plus de 130 associations
http://sciencescitoyennes.org/des-ongs-repondent-a-la-saisine-de-lanses-et-du-hcb-a-propos-de-la-publication-de-lequipe-de-gilles-eric-seralini/
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CRIIGEN
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