Neuralink :
Musk veut rentrer
dans votre cerveau
Pour mettre au point sa puce Neuralink, Elon Musk fait des expérimentations sur des animaux. Un véritable carnage sur lequel ses fanatiques ne semblent rien à redire.
Elon Musk a une obsession en tête. Via sa société Neuralink, il veut mettre en contact direct les cerveaux humains et les cerveaux numériques sans passer par des injonctions orales, des claviers, des boutons ou tout autre dispositif. Il suffit d’installer dans le cerveau à sang chaud un détecteur d’ordres qui puissent être entendus par les cerveaux à sang froid des robots. L’affaire n’est pas si simple. Le cerveau du genre humain est un ordinateur compact et complexe, et Musk a choisi, pour commencer, de se payer la tête de macaques rhésus importés du Sud-Est asiatique. Sur les 23 premiers cobayes dont le crâne a en partie été démonté pour faciliter l’introduction de la puce cérébrale et de ses capteurs, 15 sont morts ou ont été euthanasiés. Les autres sont probablement devenus fous. Le Comité des physiciens pour une médecine responsable (PCRM), qui revendique 17 000 membres aux États-Unis, a porté plainte pour cruauté envers les animaux, et le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) confirme qu’il mène une enquête sur les méthodes intrusives et fatales de Neuralink et de ses partenaires.
Neuralink rejette toute accusation de cruauté. Selon lui, les blessures, dont des mutilations des doigts, seraient pour l’essentiel dues au comportement agressif de certains spécimens dans la ménagerie de l’université. Autres précisions : six singes ont été euthanasiés par les vétérinaires de l’université suite à des complications chirurgicales et à des infections consécutives à l’introduction et au vissage de la puce, grosse comme une pièce de monnaie, et deux autres qui avaient survécu à l’intervention ont été sacrifiés pour acquérir des informations scientifiques « indispensables » sur leurs tissus cérébraux.
Neuralink accuse le PCRM d’être par principe opposé à l’expérimentation animale même si la réglementation impose des tests sur les animaux avant de procéder à des essais sur les humains, et poursuit ses recherches en direct dans un de ses laboratoires, à Fremont (Californie). « Nous veillons à exclure les singes qui manifestent une certaine réticence à se soumettre au protocole. » Neuralink s’est aussi tourné vers les cochons.
Neuralink devait présenter au public les exploits de sa puce cérébrale au cours d’un événement, dont la portée est annoncée comme considérable, le 31 octobre. Il a été reporté au mercredi 30 novembre. D’ores et déjà, Musk aurait été sollicité par plusieurs ministres de l’Intérieur pour mettre au point un détecteur d’insoumission. •
Source : https://charliehebdo.fr/2022/12/ecologie/cause-animale/musk-veut-rentrer-dans-votre-cerveau/
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