Un message d'alerte de 'Vigilance Périgord' :
Annonce de la réouverture par le gouvernement du dossier des gaz de schiste à la rentrée démontrant une offensive massive des lobbies pétroliers
Afin de préparer l'opinion publique à accepter l'exploration des gaz de schiste comme la manne céleste pour sauver la mise de l'industrie française, les actions auprès des médias se multiplient.
- Voir France 2, JT de 20 heures à 11' 40'' (mardi 17 juillet 2012) :
Le 20 heures donne la parole à l'industrie pétrolière qui fait miroiter richesse et création d'emplois. On nous ressort de la naphtaline l'inénarrable Allègre pour faire valoir un point de vue "scientifique" sur l'innocuité des méthodes d'exploitation, le tout agrémenté de l'éloge du modèle américain. 5 secondes sont accordées généreusement à un opposant au GDS.
- L'émission "Le Téléphone Sonne" de France Inter à 19h20
Au milieu d'un débat intéressant sur la révision du code minier, on tente de nous expliquer que l'éviction de NICOLE BRICQ du ministère de l'Environnement est justifiée, sa décision de suspendre les permis de Shell en Guyanne, permis légalement acceptés, serait une faute qui allait coûter très cher à l'Etat Français.
Et que lui coûtera une catastrophe naturelle ?
Et que lui coûtera une catastrophe naturelle ?
- En conférence, M. Montebourg renie ses propres propositions et annonce la réouverture du dossier des gaz de schiste au nom de la compétitivité et de la création d'emplois. Or nous savons grâce au rapport interministériel publié en mars 2012 que les compétences n'existent pratiquement pas en France et devront être "importées".
Pas de création d'emplois locaux à espérer !
Pas de création d'emplois locaux à espérer !
Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement n'a pas redéposé en urgence le projet de loi déposé l'an dernier par Jean-Marc Ayrault , quand il était dans l'opposition, interdisant purement et simplement l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste ?
- Manipulation des inquiétudes des Français : La facture électrique va augmenter de 20 % sur 8 ans !
Nous savions malheureusement que L'Amicale des foreurs avait obtenu, avant les élections, des garanties de tous les bords politiques qu'ils pourraient reprendre leurs activités après les élections (voir Communiqué de Presse de l'Amicale des foreurs ci-joint - document que nous avons déjà diffusé en février 2012). Nous en avons maintenant la confirmation.
Mais au milieu de tout cela, l'Etat confirme que la fracturation hydraulique restera interdite : MAIS ELLE N'EST TOUJOURS PAS DEFINIE et les industriels du pétrole continuent de contourner l'interdiction.
La page n'est pas tournée et le péril plane au-dessus de nos régions.
Quelle sera la position de nos Elus face au revirement du gouvernement de leur majorité ? Serons-nous seuls à nous battre ?
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