Si vous cliquez sur le lien vous pourrez voir les différentes photos et commentaires associés.
Publié le 03.07.2012, 12h21 | Mise à jour : 18h51
- Quatre bacs ont pour l'instant été installés dans le village, sur la voie publique. Une façon de montrer qu'ils appartiennent bien à tous.
LP / Yann Foreix
Courgettes, tomates et salades poussent depuis quelques temps dans les rues de Saint-Jean-de-Valériscle. Des habitants de cette petite commune du Gard, nichée au coeur des Cévennes, ont en effet installés plusieurs bacs de légumes sur la voie publique. Des jardiniers volontaires chouchoutent quotidiennement ces potagers. Et une fois arrivés à maturité, chacun peut en récolter la production.
« Incroyables Comestibles » est une pratique solidaire, née en 2008, en Angleterre. Cette action citoyenne se base sur la solidarité des habitants et la générosité de la nature. Un concept participatif et écologique, qui a déjà converti une douzaine de communes anglaises.
En France, l'idée commence à séduire. Et c'est dans l'esprit d'Eric qu'elle a germée à Saint-Jean-de-Valériscle. Ce professeur de physique-chimie espère désormais propager ce « virus citoyen » qui ne demande finalement, qu'un peu de temps. Pour fabriquer les bacs à légumes Eric n'a en effet rien dépensé : leur construction s'est faite grâce à des chutes de bois.
Les bacs attendent désormais leurs cueilleurs : « Les gens n'osent pas trop, cela va sans doute trop, pour l'instant, à contre-courant de notre société » avance Eric. D'où les panneaux, pour rassurer et tenter les passants : « Servez-vous c'est gratuit ! »
LeParisien.fr
Qu'on soit riche ou pauvre, riverain ou touriste de passage.
« Incroyables Comestibles » est une pratique solidaire, née en 2008, en Angleterre. Cette action citoyenne se base sur la solidarité des habitants et la générosité de la nature. Un concept participatif et écologique, qui a déjà converti une douzaine de communes anglaises.
En France, l'idée commence à séduire. Et c'est dans l'esprit d'Eric qu'elle a germée à Saint-Jean-de-Valériscle. Ce professeur de physique-chimie espère désormais propager ce « virus citoyen » qui ne demande finalement, qu'un peu de temps. Pour fabriquer les bacs à légumes Eric n'a en effet rien dépensé : leur construction s'est faite grâce à des chutes de bois.
Les bacs attendent désormais leurs cueilleurs : « Les gens n'osent pas trop, cela va sans doute trop, pour l'instant, à contre-courant de notre société » avance Eric. D'où les panneaux, pour rassurer et tenter les passants : « Servez-vous c'est gratuit ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire