Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

vendredi 29 août 2025

Journées du Matrimoine dans le Conflent et Perpignan - Du 04 au 21 septembre 2025

 


Les journées du matrimoine

 - 1er événement


Exposition photo

de Marie Demunter. 

 

– Les corps ont mieux à dire –
 
Il s’agit de rencontres. 
Mais pourquoi des femmes ? 
Lors de son expérience autour de la maternité, Marie Demunter a développé une réflexion sur le rapport que nous développons avec notre corps, si souvent oublié, dissimulé, effacé au profit du mental et du reste, ou alors dont l'image subit les idéaux sociétaux qui lui font perdre la diversité qui caractérise pourtant si bien le corps humain. 
Comment, à travers le temps et les étapes de notre vie, notre (mé)connaissance corporelle évolue-t-elle et se trouve-t-elle marquée par les événements ? 
Quel regard portons-nous sur notre corps et la manière dont nous l’habitons ?"
 
🗒L'exposition court jusqu'au 21 septembre 2025.

       ©Marie Demunter


> VERNISSAGE EXPO et LECTURES DANSÉES : 

jeudi 04/09 – 18h30 - Prades, L'Alchimie 

- avec Caroline Baux & la compagnie Les Unes et les autres - 

Exposition du 04 au 21/09

mercredi 27 août 2025

10 septembre - Tout bloquer et bien viser

 


4 h 
10 SEPTEMBRE : 
TOUT BLOQUER ET BIEN VISER
 
 
Les Soulèvements de la terre contribueront à « tout bloquer » contre le plan Bayrou à partir du 10 septembre. De nombreux comités locaux et greniers des Soulèvements ont commencé à mettre à disposition leurs moyens matériels, réseaux et savoir-faire. Nous livrons à la discussion au sein du mouvement qui s’annonce quelques réflexions sur les luttes contre l’intoxication du monde et contre l’alliance des milliardaires réactionnaires. Réflexions qui peuvent donner des idées sur "quoi bloquer" au moment de "tout bloquer".
 
L’été bruisse de rumeurs de révolte. De canaux Telegram en rendez-vous de préparation fixés dès la rentrée, de visuels en vidéos qui tournent et retournent de partout, de syndicats qui se lancent en groupes de gilets jaunes qui se relancent, une date est dans toutes les têtes : 10 septembre. Les Soulèvements de la terre partagent cette impatience à « tout bloquer » pour faire sauter l’austérité et sortir ensemble de la route qui semblait toute tracée de l’autoritarisme actuel vers un nouveau fascisme à venir.
 
Duplomb, Budget, Armée : c’en est trop
 
Juste après que Macron ait annoncé le doublement du budget des armées d’ici 2027 (soit 43 milliards piqués dans les droits sociaux et directement injectés dans le complexe militaro-industriel), le premier ministre François Bayrou présentait le 15 juillet un "projet de budget" pour 2026.
 
Il annonce la suppression de deux jours fériés, et le message est explicite : "Il faut travailler plus, il faut que toute la Nation travaille plus pour produire". 
 
Cette fois sans aucun espoir de "gagner plus". Produire plus ? En respectant les règles du marché mondial, ça veut dire extraire plus pour polluer plus. 
 
Étendre toujours plus le champ du ravage. Aggraver encore les écarts de richesses. Nous crevons déjà du productivisme et de la mise au travail généralisée. Comme en crèvent nos milieux de vie.
 
Il annonce une « année blanche » sur les prestations sociales, ce qui voudrait dire que les allocations familiales, la prime d’activité, le RSA ou les APL resteraient coincés à leur montant de 2025 alors que les prix et les loyers continueraient de monter. Bayrou annonce également des coupes de 5 milliards sur la santé : doublement à 100€ de la franchise annuelle sur les médicaments, fin du remboursement intégral des traitements hors affection longue durée, …
 
D’une main Macron promulgue la loi Duplomb qui laisse le champ libre au modèle agro-industriel qui nous empoisonnent, de l’autre il se prépare à casser toujours plus les possibilités de se soigner et de vivre dignement.
 
« Tout bloquer », nous en sommes
 
L’idée de reprendre la rue était dans de nombreuses têtes depuis longtemps. Tout bloquer pour virer la clique de libéraux-autoritaires qui ravagent le pays ? Le pari est plus que tentant. « Nous ne voulons pas subir leur crise. Nous voulons changer de cap, pour de bon, avec et pour le peuple. » déclare l’appel du 10 septembre. Nous en sommes.
 
Depuis cinq ans les Soulèvements de la terre ont renforcé des luttes ancrées localement en cherchant comment agir directement : comment occuper, bloquer, désarmer ou démanteler les projets mortifères et les industries toxiques. Si nous avons pu emporter des victoires tactiques territorialement situées et contribuer à faire reculer des projets d’artificialisation de terres, de méga-bassines ou de nouvelles autoroutes, nous savons aussi qu'il n’y aura pas de victoire plus profonde sans une dynamique, qui nous dépasse largement, d’insubordination contre le système capitaliste.
 
Le réseau de résistance que nous contribuons à faire vivre peut muer, grandir et évoluer au contact d'un mouvement comme celui qui semble s’annoncer. Au delà de nos propres actions, nous souhaitons apprendre à nous constituer en force d’initiative et d’intervention en mesure de participer lorsque se construisent des mouvements d’ampleur.
 
De nombreux comités locaux ont commencé à mettre à disposition leurs moyens matériels, réseaux et savoir-faire, notamment pour participer au ravitaillement, à l’enquête locale ou à l’organisation de blocages. Contribuer concrètement nous semble le meilleur point de départ. Être prêt-e à la rencontre, à l’imprévu et aux brouillages de certains codes « militants » nous paraît impératif. Nous pensons que ces dispositions n’empêchent pas d’assumer la vision du monde qui amène les Soulèvements de la terre à vouloir participer activement au mouvement. Quitte à bloquer, nous appelons donc à viser directement les lobbys et infrastructures les plus nuisibles à tous et à toutes, au service desquels se met actuellement ce gouvernement.
 
En vue des assemblées locales de préparation au mouvement qui commencent à s’organiser un peu partout pour décider des cibles qui auraient le plus de sens et le plus d’impact, nous proposons ici à la discussion deux pistes d’interventions possibles, au croisement des luttes auxquelles nous participons et des enjeux propres au 10 septembre.
 
Bien vivre, bien produire et bien manger
 
Parallèlement à la colère sociale qui a conduit à l'appel du 10 septembre, un orage gronde contre le complexe agro-industriel, visibilisé par le combat contre la loi Duplomb. Manger, boire et respirer sans s'empoisonner c'est la base, et c'est fondamentalement lié à la manière dont est produite notre alimentation. Quelle place la question agricole peut-elle prendre dans un mouvement de colère populaire aujourd’hui ? Nous pensons qu’elle devrait être centrale et réaffirmer que l’agriculture paysanne fait partie de la solution et nécessite un soutien large. Si la fronde contre l’intoxication du monde et la vague de colère contre l’austérité néolibérale se rencontrent, elles pourraient reprendre la main contre le complexe agro-industriel. De ce point de vue, comme le souligne la Confédération paysanne, "l'alimentation est une question hautement stratégique qui peut être un point de convergence important pour que cette rentrée sociale soit explosive".
 
Garantie des revenus paysan, appui à l'installation, défense des jardins ouvriers, reprise de terres, soutien à l’accès de toutes et tous à une alimentation de qualité, opposition aux pesticides, généralisation de l'agriculture paysanne : les idées ne manquent pas pour aller vers une fabrique populaire de la subsistance et de l'alimentation. Mais pour que la "socialisation de l'alimentation" puisse devenir autre chose qu'une incantation utopique, nous disons que c'est la lutte pour l’agriculture paysanne qui doit elle même se « socialiser ». C’est à dire se laisser transformer par les rencontres permises par le combat social plus général pour la dignité des classes populaires.
 
Les sites de production et de vente emblématiques de l’agro-industrie et du libre-échange, les grandes infrastructures qui tuent les paysan-nes comme les sols et intoxiquent la population peuvent être bloqués efficacement. Les banquets populaires, actions de redistribution et blocages de grandes surfaces sont autant d’occasions de rencontres entre la lutte pour la défense des terres et celle contre le plan Bayrou.
 
Faire tomber la BBM (Bayrou Bolloré Macron)
 
Les grands groupes capitalistes, comme celui de Bolloré, sont les premiers bénéficiaires des cadeaux fiscaux auxquels le gouvernement ne touche pas pendant qu’il attaque les jours fériés et la santé. 211 milliards, c'est le chiffre des subventions annuelles offert aux grandes entreprises sans aucune contre-partie. Les patrons les plus influents du pays, qui d'une main soutiennent le plan Bayrou, ne négligent par ailleurs aucun effort pour mettre l'extrême droite au pouvoir. C'est qu'ils savent que ce que font Retailleau et Bayrou aujourd’hui, le RN le ferait encore mieux demain : faire converger mesures ultra-libérales et liberticides, destruction des services publics et austérité pour les classes populaires, droit à tout polluer et extractivisme néo-colonial, exacerbation de l'islamophobie, instrumentalisation de l'antisémitisme et vente d'armes à Israël en plein génocide à Gaza... Telle est l'image du fascisme qui vient. Leur stratégie est de détourner les affects de colère en sentiments mortifères de haine de l'autre. À l'instar de Musk ou Zuckerberg aux États-Unis, les Bolloré, Stérin, Arnault et consorts construisent un monde où seules règnent les règles de l'entreprise et du profit.
 
Une proposition tactique pour le mouvement est de viser les milliardaires réactionnaires qui pillent, exploitent et sont les seuls à bénéficier des plans à la Bayrou. Bolloré en tête, car il détient une machine de propagande extrêmement puissante et toxique. Ces médias (Cnews, JDD, Europe 1, …) ne manqueront pas de caricaturer le mouvement de septembre, de tenter de le détourner ou de le criminaliser pour l’éteindre à coups de mensonges et de désinformation.
 
Dans cette optique la campagne en cours contre l’empire Bolloré peut être un point d’appui et un outil. Les sites du groupe sont cartographiés, leur fonctionnement expliqué et de nombreux collectifs se sont déjà jetés dans la bataille.
 
Bolloré et les milliardaires réactionnaires possèdent partout des dépôts, des magasins, des usines. Ils font pour nous partie des cibles logiques à bloquer et autour desquels ouvrir des discussions avec les salarié·es. Face à leur travail de division des classes populaires, le 10 septembre et ses suites peuvent être l'occasion de rappeler que nos ennemis réels sont bien du côté de ces milliardaires et de leurs ambitions politiques.
 
Il existe de nombreuses autres cibles et modalités d'intervention pertinentes et encore quelques semaines pour s'organiser. Depuis différentes manières de "tout bloquer" et définitions de "bien viser", il est grand temps d'éprouver de nouveau notre puissance commune dans la rue.
 
 
Retrouvez la carte sur indignonsnous.fr
 
 
[⁴]: Les 2 millions de signatures contre la loi dumplomb, mais aussi les actions concrètes mener par les Soulèvements de la terre (https://lessoulevementsdelaterre.org/.../site-de...) et les faucheurs volontaires (https://basta.media/Pesticides-interdits-grace-aux...), ou encore tout l'action de Cancer Colère (https://reporterre.net/Voter-la-loi-Duplomb-c-est-voter...)
 

mardi 26 août 2025

En Espagne, le modèle des méga-bassines est un immense raté

En Espagne, 

le modèle des méga-bassines 

est un immense raté

 En mars, les réserves d’eau étaient à 50 % de leur capacité, à 28 % en Catalogne et plus de 500 communes étaient placées en état d’alerte.


Texte : Maïté Debove
Photographie : Adri Salido / Anadolu Agency via AFP

21 avril 2023

Ces cinquante dernières années, plus d’un millier de barrages ont été aménagés en Espagne pour lutter contre la sécheresse et soutenir les agriculteurs. Aujourd’hui, la surexploitation des sols et des nappes phréatiques remet en question tout un modèle, qui est devenu caduc. Le gouvernement cherche des solutions alternatives.

L’Espagne à court d’eau

Les 1226 bassines ont été construites entre les années 1950 et 1990 pour les besoins des agriculteurs intensifs, des petits cultivateurs, de l’industrie hydraulique, des professionnels du tourisme nautique. Mais 85 à 95 % sont destinés à l’agriculture et aujourd’hui, les retenues d’eau espagnoles n’arrivent plus à combler les besoins des populations en situation de sécheresse.

Julia Martínez, de la Fondation nouvelle culture de l’eau, commente pour Libération: « La pression agricole est si forte que les réserves d’eau ne peuvent pas se reconstituer d’année en année. »

Jaume Grau, porte-parole des Ecologistas en Acción, explique pour le site d’information multimédia Equinox, qui couvre l’actualité de Barcelone et de la Catalogne : « Le problème c’est que ce ne sont pas vraiment des réservoirs, mais plutôt des moyens d’amasser toujours plus d’eau et de la distribuer sans limites selon la demande, alors que l’on devrait distribuer selon les ressources disponibles.

Ces retenues d’eau servent à arroser les terrains de golf ou l’agriculture intensive sans restrictions, et dans un contexte de changement climatique, il faut arrêter cette course à l’eau et réduire drastiquement la consommation ».

Les pluies diminuent et les réserves chutent. Dans le sud, des syndicats majeurs, tels que Asaja et Coag, demandent davantage d’eau déviée depuis le bassin du Tage, au nord, sans réponse positive. Le manque d’eau touche tout le monde. En mars, les réserves d’eau étaient à 50 % de leur capacité, à 28 % en Catalogne et plus de 500 communes étaient placées en état d’alerte.

Dans l’immédiat, les autorités régionales misent sur les usines de dessalement, au nombre de 700 dans le pays. Mais ces usines représentent un grave risque pour la faune et la flore des fonds marins, et sont très onéreuses.

Santiago Martin Barajas, expert en eau de l’organisation Ecologistas en Accion, estime : « Et c’est là le danger, on se réfugie vers une solution qui n’en est pas vraiment une. D’une part, ces usines ne peuvent s’implanter que dans les endroits proches de la mer. Ensuite, elles consomment beaucoup d’énergie. Enfin, elles rejettent d’immenses quantités de saumure en mer. »

La Catalogne a mis en place de légères restrictions d’eau, qui pourraient être durcies. En août, Barcelone envisage de couper l’accès à l’eau à certaines heures de la journée.


Les limites en France

 En France, le week-end du 18 et 19 avril a marqué un tournant dans les tensions que le réchauffement climatique produit sur le système hydraulique. Dans les Deux-Sèvres, de violents affrontements entre manifestants et forces de l’ordre autour de la construction d’une méga-bassine ont eu lieu. 200 manifestants ont été blessés, dont 40 grièvement. 47 gendarmes ont également été blessés.

Un rapport du Sénat publié en décembre 2022 alerte sur les difficultés progressives d’accès à l’eau, notamment pendant l’été, et met en avant l’importance de la sobriété dans nos usages de l’eau. Une étude du ministère de l’agriculture estime à 30 % les économies d’eau pouvant être réalisées dans les bassins-versants.

Les rapporteurs estiment que la France stocke peu d’eau, en comparaison avec ses voisins (4,7 % du flux annuel), et que « disqualifier globalement le stockage d’eau ne paraît pas fondé scientifiquement ». Ils plaident ainsi pour la construction de nouvelles retenues d’eau, à buts multiples malgré la mobilisation populaire contre la création de méga-bassines.

Les sénateurs ont évoqué d’autres techniques et appellent avant tout à plus de recherche sur la récupération des eaux usées traitées.

Selon le rapport : « La réutilisation des eaux usées est très peu développée en France, où moins de 1 % des eaux récupérées en sortie des stations d’épuration sont exploitées, à l’inverse de l’Italie, l’Espagne ou encore Israël, où le taux de réutilisation atteint respectivement 8 %, 15 % et 90 % ».

Jusqu’ici, il n’y a pas d’étude scientifique fiable qui justifierait la récupération des eaux dans des méga-bassines comme solution viable face aux problématiques du réchauffement climatique. La seule étude effectuée par des scientifiques espagnols et publiée en 2017 démontrait que les retenues d’eau pouvaient aggraver les sécheresses en aval des bassins-versants.

Sources : Extreme hydrological events and the influence of reservoirs in a highly regulated river basin of northeastern Spain Volume 12, August 2017, Pages 13-32, Elsevier

 

Maïté Debove


Source : https://lareleveetlapeste.fr/en-espagne-le-modele-des-mega-bassines-est-un-immense-rate/

lundi 25 août 2025

Richesse rime-t-elle forcément avec dévastation de la planète ? Quelles solutions ?

Les riches : 

sur quelle planète 

vivent-ils ?

 
Jet privé et tapis rouge ©Getty - Jupiter Images

Publié le samedi 23 août 2025 à 08:07 (première diffusion le mardi 8 avril 2025)

 

Richesse rime-t-elle forcément avec dévastation de la planète ? Quelles solutions ?

Avec

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », cette phrase mythique prononcée par le président Jacques Chirac lors du 4e sommet de la terre à Johannesburg le 2 septembre 2002 reste malheureusement, près d’un quart de siècle plus tard, d’une actualité brûlante.
A qui la faute ? Aux décideurs qui peinent à s’accorder sur des solutions ambitieuses et efficaces, aux lobbys qui jouent leurs partitions dans la cour des puissants, aux riches de plus en plus riches qui caracolent en tête des plus gros émetteurs de gaz à effets de serre ?

Dans cette équation, le capitalisme serait-il devenu incompatible avec le futur de la terre et de ses habitants ? Quel tableau peut-on brosser de la situation et quels en sont les mécanismes ? La richesse rime-t-elle forcément avec dévastation de la planète ? 


Avec nous, deux invités : Monique Pinçon-Charlot, sociologue, ancienne directrice de recherche au CNRS, qui fait paraître le livre « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique », aux éditions Textuel
et Hervé Kempf, rédacteur en chef du journal Reporterre, le quotidien de l’écologie, écrivain et - avec l'illustrateur Juan Mendez - auteur de la BD, Comment les riches ravagent la planète, et comment les en empêcher, aux éditions du Seuil.

Ce qui a mis le feu aux poudres ces dernières années et provoqué une tentative de loi est la question du jet privé. Nos invités reviennent sur ce point. Les utilisateurs de jets privés sont des criminels, nous dit Hervé Kempf. "Au bout d'un moment, on est dans une situation telle par rapport à l'état de la biosphère et de la catastrophe écologique dans laquelle nous sommes plongés, que c'est un comportement totalement criminel donc oui il faut évidemment faire une loi pour sanctionner ces comportements asociaux et rapidement l'expliquer, parce que souvent les promoteurs ou les possesseurs de jets privés vont dire oui mais c'est 1 ou 0,5% des émissions de gaz à effet de serre global. Ce qui est exact sauf qu'ils jouent un rôle d'ostentation, de montrer un modèle culturel de surconsommation, de gaspillage, d'aisance, par cette possibilité d'aller de Paris à New York et puis de revenir et d'aller à Naples, etc. Et en fait, ça entraîne l'ensemble de la société dans un désir, dans une recherche de distinction, dans des comportements de rivalité ostentatoire. Donc autant l'impact direct des jets privés et de ce type de comportement n'est pas en soi tout à fait négligeable, mais aussi il y a un effet d'entraînement qui est extrêmement important".

Ces symboles de la puissance des plus riches qui s'imposent et polluent

Monique Pinçon Charlot reprend la question pour rappeler que les jets privés, cela a été d'abord très bien relayé au niveau des médias. C'est quelque chose par conséquent qui est visible. C'est un symbole de la puissance des plus riches qui s'impose et qui pollue. Mais pour les plus riches, ils sont en parfaite logique avec leur fonctionnement de classe. C'est-à-dire qu'ils sont toujours dans le séparatisme des riches, le séparatisme des riches, Ils sont toujours entre eux, ils sont toujours avec leurs semblables et cette vie dans ce qu'ils appellent la société, leur société, enfin leur classe, ça devient la société, c'est quelque chose dont ils ne peuvent pas se défaire parce que c'est leur façon de se masquer à eux-mêmes l'arbitraire de leurs privilèges qui ne tient qu'à une seule chose, des titres de propriétés, dont ils ont le plus souvent hérité au sein des quartiers de bourgeoisie ou de noblesse avant et qu'eux-mêmes devront transmettre aux générations suivantes".

Bibliographie

  • Monique Pinçon-Charlot, Les riches contre la planète : violence oligarchique et chaos climatique, Textuel, coll. Petite encyclopédie critique, 2025
  • Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon, Les prédateurs au pouvoir : main basse sur notre avenir, Textuel, 2017
  • Hervé Kempf, Comment les riches ravagent la planète : et comment les en empêcher, Seuil, 2024
  • Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, Points, coll. Points.Terre, 2020 (1ère ed. Seuil, 2007)
  • Edouard Morena, Fin du monde et petits fours : les ultras-riches face à la crise climatique, La Découverte, 2023
  • Kim Stanley Robinson, Le ministère du futur, Bragelonne, coll. Bragelonne SF, 2023
  • Imagine, demain le monde, n°141. La richesse qui nous ruine, Les liens qui libèrent, novembre 2020

Bibliographie : Documentation de Radio France / Vanessa Chang

Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/les-riches-sur-quelle-planete-vivent-ils-5681034

dimanche 24 août 2025

Appel à soutenir, amplifier et prolonger la mobilisation du 10 septembre.


Appel à soutenir, 

amplifier et prolonger 

la mobilisation du 10 septembre. 


Maintenant ! 

Depuis que la macronie s'est installée, le président de la République et ses gouvernements successifs n'ont cessé de gouverner contre le peuple et la planète, organisant avec minutie la casse sociale démocratique et écologique au profit des milliardaires. Ils ont joué avec la démocratie comme ils auraient joué une partie de poker. Ils ont fait de la tactique, jouant aux cartes nos vies et notre avenir Nous nous sommes mobilisé·es par centaines de milliers contre la réforme des retraites, la loi Duplomb, les licenciements, contre les contrôle au faciès, l'islamophobie, l'antisémitisme et tous les racismes, les violences faites aux femmes, les politiques climaticides, l'A69 et tous les grand projets inutiles et imposés, contre les expulsions locatives, contre la destruction du monde associatif et de la culture...

Nous n'avons cessé de lutter. La seule réponse à la mobilisation a été, avec constance, la répression, le 49.3, la propagande médiatique et finalement la poursuite aveugle et irresponsable d'un projet visant à écraser toujours plus la population, accaparer toujours plus de richesses, conserver toujours plus le pouvoir. Mais la colère est toujours là. Le cri sourd des femmes et des hommes qui subissent est en train de se transformer en clameur. Un mot d'ordre est repris, partout organisons-nous pour bloquer le pays à partir du 10 septembre.

Nous militant·es, écologistes, féministes, antiracistes, syndicalistes, antivalidistes, mobilisé·es pour la biodiversité, la paix, la démocratie, les droits des personnes LGBTQIA+, la justice sociale, climatique et fiscale, nous qui luttons de notre mieux contre toutes les oppressions, les injustices et les inégalités, appelons à signer et faire signer cet appel pour soutenir, amplifier et prolonger le 10 septembre.

Dans chaque quartier, chaque village, rassemblons-nous sur les places et les ronds points et décidons ensemble comment agir. Dans nos entreprises, nos administrations, nos écoles, organisons-nous, avec nos collectifs d'actions nos syndicats et associations. Ne laissons personne de coté, faisons du 10 septembre le début de la lutte de tous et toutes pour tous et toutes. Par la manifestation, la désobéissance, la grève, le blocage, l'occupation, arrachons une vie digne et heureuse pour chacun et chacune, dans un monde vivable. Ils nous empêchent de penser à demain en créant chez nous la peur de l'avenir.

Ensemble construisons les conditions de nos dignités.

 
Liste compléte des 1334 signatures mise à jour le12-08 à 16h32  https://docs.google.com/spreadsheets/d/1bkERlJSEpAEUkXE4x8rgQodN2oU-E_VFIk7cGmqQUHA/

 

Nous militons entre autres dans les organisation suivantes : Action Justice Climat-Paris, AFPS, Agir ensemble Contre le Chômage, Alternatiba, Alternative Communiste, ANVCOP21, Attac, Assemblée Populaire de Pantin, Bio Consom'Acteurs, Cannabis Sans Frontières, Cedetim, Cerise la Coopérative,Cimade, CGT Educ, CGT spectacle,Confédération Paysanne, Coordination des Intermittents et Précaires, Debout !. Egalités, Ensemble, Extinction Rébellion, Fondation Copernic, Force Ouvrière, Fédération Syndicale Unitaire, Fondation Good Planet, Génération.S,Greenpeace, L214, La France Insoumise, Radio LaiR NU, L'APRÈS, Les amis de la conf, Les amis de l'Humanité, La Révolution Écologique pour le Vivant, Le Baranoux, Les Désobéissants, Les Écologistes, Les Gilets Jaunes, Le Parti Communiste, Le Parti Socialiste, Les Jeunes Ecologistes, Ligue des Droits de l'Homme, LPO, Mouvement de la Paix, Nouveau Parti Anticapitaliste, #NousToutes, On s’en Méle, PEPS, Printemps écologique, Printemps de la Psychiatrie, Radio Cause Commune, Radio Parleur, Réseau Education Sans Frontiéres, Réseau Salariat,Rosies, SNAC, SNES, SNUIPP, Solidaires Asso, Soulévements de la terre,Stop Violences Policiéres, Sud Rail, Terres de Liens, UJFP, Victoires populaires,

 

Nous sommes ouvrier·es, chômeurs chômeuses, ingénieur·es, retraité·es,barmans, barmaids, paysan·ne, conseiller·es régionales, Travailleurs et travailleuses handicapé·es, consultant·es,  cheminot·es,avocat·es, téléconseiller·es, médecins, lycéen·nes, scénaristes, artistes, auteurs autrices, menuisier·es, enseignant·es, bénévoles, technicien·nes, responsables politiques, directeurs directrices, intérimaires, agriculteurs agricultrices, économistes, cadre, activistes, maires, étudiant·es, juristes, musicien·nes, pédopsychiatres, employé·es, philosophes, conseiller·es municipales, jardinier·es, député·es, chef·fe de projet, conseiller·es communautaires, assistant·es sociale, senateurs senatrices, hôtelier·es peintre·s, député·es Intermittentes, historien·nes, développeurs développeuses, secrétaires, traducteurs traductrices,cuisinier·es, géographes, chercheurs chercheuses, conseiller·es, formateurs formatrices, ébénistes, sociologues, journalistes, postier·es, anthropologues, professeur·es …

Nous venons de : Abbeville, Angers, Antibes, Argenteuil, Arles, Audincourt, Auray, Bagnolet, Beaumes de Venise, Beuvrages, Brunoy, Bruyères, Captieux, Charenton-le-Pont, Châteauroux, Chaumont, Chelles, Clichy, Concarneau, Cremieu, Dieppe, Dole, Ermont, Eyragues, Fontenay Sous Bois, Gap, Gradignan, Ivry Sur Seine, Joigny, Joyeuse, La Baule, Langeais, Langon, Languidic, Lapeyrouse, La Tour Du Pin, La Trinité, Le pré Saint Gervais,  Les Pavillons Sous Bois, Levallois Perret, Lille, Lorgues, Lyon, Narbonne, Maison Alfort, Marignane, Marseille, Merignac, Miramas, Monterault-Fault-Yonne, Mongeron, Montalieu-Vercieu, Montferrand, Montpellier, Montreuil,  Mours, Neuvilles sur Saône, Nice, Nîmes, Nivillac, Noisy Le Sec, Olivet, Orléans, Paris, Pantin, Passy, Peyrehorade, Plérin, Plouaret, Pugnac, Rembercourt, Reims, Rennes, Ribérac, Romainville, Quimper, Saint-Brieuc, Saint-Cyr-l’Ecole, Saint-Martin-Boulogne, Saint Michel sur Orge, Saint Père en Retz, Saint-Pierre-des-Corps, Saint Savinien, Salérans, Salon, Sens, Serris, Strasbourg, Toulouse, Tours, Treigny, Valenciennes, Veynes, Villejuif, Vire, Viroflay, Vitry-Sur-Seine, …

 

 Liste compléte des 1334 signatures mise à jour le12-08 à 16h32  https://docs.google.com/spreadsheets/d/1bkERlJSEpAEUkXE4x8rgQodN2oU-E_VF...

Liste complète par ordre alphabétique des 503 premiéres signatures telles que publiée dans Regards https://regards.fr/tribune-appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mo... Marie Abriel, Agnès Added, Najat Aguidi , Bernard Aigloz, Omar Al Hammal, Françoise Alamartine, Julien Albert, Raynald Amadei, Marie-Ange Amico, Corinne Angelini, Jean-Marie Angelini, François Anquetil,Pascale Araujo, Estelle Armandès, Janie Arneguy, René Arveuf, Sylvain Aubrit, Clémentine Autain, Radwan Baa, Benjamin Ball, Mohsen Balti, Bastien Barberio, Isabelle Barborin Mangin, Arnaud Barras, Max Barraud, Laurence Bart, Steve Basseler, Notma Basso, Sandrine Bataille, Adda Bekkouche, Brice Belouin, Samia Benguetaïb, Jean Luc Bennahmias, Magali Benoit, Mathieu Berard, Jean-Louis Berland, Christiane Bernard, Alain Bertho, Raphaele Bertho, Solenn Bertrand, Joel Bertrand, Lucie Berweiller, Serge Besson, Bruno Bidet, Joëlle Bigey, Laurent Bihel, Martine Billard, Jacques Billiere-George, Antoine Billiottet, Leyla Binici, Sophie Bisiere, Julien Blain, Claudie Blanc, Monique Blanchard, Dominique Blanchard, Vaïna Bloch, Esther Bloquet, Isabelle Bonillo, Hugues Bonnefond, Pierre Bordone, Jorim Bouet-Leclere, Louis Boulet, Isabelle Bourboulon, Jasmine Bourdarias, Thérèse Bourgeois, Sophie Bournot, Magali Braconnot, Constantin Bréant, Amelia Brechet, Octave Bufi, Claudine Bultez-Lecomte, Jean Burdairon, Melanie Buzare, Thomas Caharel, Claude Calame, Marie Cambillard, Elsa Cansell, Nathalie Carlin, Béatrice Carretier, Magalie Cassez, Claire Cazin, Dominique Cellier, Marie-Françoise Chabanne, Patrick Chamblas, Francis Chambrelan, Benjamin Chapelot, Jean-Paul Chardon, Marylaine Charlin, Marianne Chignier, Samir Chikhi, Marie Chiocca, Fethi Chouder, Florence Chrétien, Eloïse Cianferani, Stéphane Clerjaud, Alexis Corbière, Jean-Pierre Coté, Alain Coudert, Marianne Coudroy, Alain Coulombel, Pierre Cours-Salies, Severine Courtiol, Tristan Cressot, Monique Crinon, Daniel Cueff, Alexis Cukier, Leïla Cukierman, Danièle D'Antoni, Laurent Daguet, Florian Dahuron, Christine Damon Lacoste, Isabelle Dangerfield, Lydie Danjean, Marie-Laure Darblade, Pierre Dard, Christophe Dargent, Gabriel Darmon, Denis Datin, Tanguy Daveine, Babette David, Vaillant David, Sara De Benedicis, Pierre De Bozza, Laurence De Cock, Jean-Luc Debard, Claude Debons, Nathalie Debotte, Emilie Decat, Christiane Dedryver, Sidonie Defives, Vinca Delamare Deboutteville, Eric Delhaye, Bruno Della Sudda, Stephane Deloupy, Serge Demailly, Elisabeth Demeester, Jean-Luc Dené, Christine Depuiset, Cécile Despres, Damien Deville, Anne Marie Dinvaut, Renaud Doitrand, Martine Doudelle, Martin Dravet, Christian Drouet, Vincent Dubois, Sylvain Dumas, Michel Dupont De Vieux Pont, Thomas Duquenne, René Durand, Clémence Duranson, Charlie Duval, Patrice Elmer, Jean-Christophe Eon, Sébastien Espagne, Vita Evenat, Marie-Hélène Faivre, Marlene Falgon, Valia Faraone, Jacques-Olivier Farcy, François Fasulo, Jean Fauché, Juliette Fauchot, Luc Fauconnier, Laurent Favriot, Valérie Fellini, Jean Marc Fert, Emmanuel Florac, Pablo Flye, Aline Follea, Cécile Fontaine, Ewen Forget, Ismaïl Forloul, Antoine Fort, Thierry Foullon, Jean François Fourie, Aude Fourmann, Nicolas Fournier, Philippe Fournier, Bruno Frati, Yves Frémion, Claude Funkiewiez, Raquel Garrido, Samia Gasmi, Isabelle Gauchin-Sorel, Franck Gaudichaud, Wilfried Gay, Loic Geffroy, Didier Gelot, Guillaume Gendre, Mathieu Georges, Alain Gérard, Christine Gérard, Maxime Gerbeau Farid Ghehiouche, Christine Gibert, Marc Giouse, Dejanire Gironde, Dominique Glaymann, Philippe Goarnisson, Anne Godard, Helene Goldet, Patrick Gomes Leal, Jean-Luc Gonneau, Manuel Gouthière, Pascal Grandjeat, Marianne Grantais, Thiéfaine Grébert, Jean-Jacques Greiner, Olivier Grieco, Samuel Grzybowski, Gilbert Guedon, Nora Guelton, RomainGuillet, Jean-Pierre Guinel, Jean-Pierre Guinel, Alexis Guinot Abarca, Cherifa H., Isabelle Hamou, Olfa Hanafi, Sylvie Hanquiez, Florence Harang, Elisabeth Hauss, Janine Hebrard, Yannick Henrio, Jean Luc Herpin, Joelle Herrault, Corentin Herraux, Marjorie Hertzog, Jean-Luc Herve, Antoine Hibon, Fanny Hocdé, Jean-Marie Holder, Hervé Hubert, Isabelle Huchard, Alain Hugues, Jean Marie Hupel, Alice Huysmans, Gilles Ichtertz, Cyril Isapoff, Marie-Odile Izard, Florent Jaffier, Franck Jakubowski, catherine Jandelle, Bernadette Jonquet, David Jourdan, Benjamin Joyeux, Carine Julien, Anne Juteau, Stephan Kambourian, Marjorie Keters, Pierre Khalfa, Kenza Khalil, Kirsi Kinnunen, Dominique Klein, Isabelle Kohn, Helene Komutekir, Elia Kowalski, Isabelle Krzywkowski, Alexandre Kurtz, Véronique L, Lydia Labertrandie, Isabelle Lacaze, Marc Lacreuse, Jean-Noel Lafaille, Georges Lafosse, Flore Lafosse, Annie Lahmer, Patricia Lambert, Monique Langevine, Franck Laorden, Maxime Larcher, Gérard Larose, Sylvie Larue, Pascal Laurent, Renaud Laurent, Monique Laurié, Jennifer Lavallé, Manon Lazzari Christian Lazzeri Elody Le Bihan, Hervé Le Crosnier, Emilie Le Doriol, Christian Le Guen, Marion Le Guillou, Soazic Le Lann, Jean-Baptiste Le Menn, Grégory Lebert, Harmonie Lecerf Meunier, Patrice Leclerc, Christiane Leclercq, Pierre-Vincent Leconte, Aurelie Lecoq, Corinne Lefustec, AnneMarie Legeay, Beatrice Leguet, Dominique Leloup , Christophe Lemasson, Claire Lemercier, Michèle Lemesle, Francis Lemort, Mickael Leroux, Gerard Lesponne, Nicole Letard, Madeleine Lhopitallier, JeanNoël Lizé, Eric Lizet, MarieHélène Lottin, Sophie Louf, Nadia Madaoui, Jean-Claude Mamet, Hugo Mancini, Sandrine Mangel, Nicole Mansion, Philippe Mante, Loïc Marcé, Laetitia Marini, Yanick Marion, A Marly, François Maroni, Véronique Marquer, Nadine Marquet, Clémence Martin, Jean-Pierre Martin, Pascale Martin, Eloïse Martineau, Flavien Martineau, Mireille Martinez, Emmy Martzloff, Marianne Masson, Alain Mathieu, Maxime Matous, Julia Maura, Odile Maurin, Ivan Mazas, Alexandra Mazaud, Smaïn Mebarki, Caroline Mecary, Maxime Menin, Valérie Menino, Henri Merme, Jean-pierre Mero, Naima Merouani, jpoerre Meyer, Nadia Meziane, Stéphane Millet, Martine Minne, Daniel Mino, Alain Mirande, Antonio Molfese, Quentin Monier, Isabelle Monnier, Pascal Moranton, Rémy Moreau, Louisa Motter, Bernard Motto Ros, Frank Mouly, Jules Mouthon Bougeois, Erwann Mozet, Maxime MR, Sylviane Muré, Arnaud Muyssen, Romain Nauthonnier, Serge Navarro, Cecile Neffati, Carole Nenny, Marie-Françoise Neufsel, Annie Nicolas, Isabelle Nicolas, Marie Noelle Noury, Jean Noviel, Véronique Nunge, Marie-Claude Ortega Chades, Maruja Otero, André Pacco Christophe Paco, Florence Palmyre, Aurélien Palomares, Sylviane Pantigny, Serge Papaseit, Do Passeri, Daphnée Paupert, Colette Pay en Vigne, Helène Péchey, Jean-Marc Pelat, J-F Pellissier, Melissa Pelloux, Morgan Peltier, Patrick Pérez Sécheret, Nicolas Perguet, Eric Perif, Evelyne Perrin, Nicolas Petiot, Mic Pey, Tom Peyrot, Veronique Philippe, Jean-Luc Picard-Bachelerie, Aurélia Picard, Valérie Piederriere Maxime Pieuchot Solas, Pablo Pillaud Vivien, Catherine Piltner, Joëlle Pinardon, Christine Pineau, Adrien Pittion-Rossillon, Frédérique Plaquin, Marianne Plus, Francis Poewevara, Ophelie Poirier, Raymonde Poncet Monge, Francine Ponson, Vanessa Poschacher, Josette Pouthiers, Florence Poznanski, Annie Pradoux, Anne Prevost, Michel Puisais, Hélène Pullion, Vipulan Puvaneswaran, Yves Quintal, Camille Ratonnat, Alice Reca, alain Reiller, Karine Renaudie, Xavier Renou, Armelle Rioualen, Serge Rivet, Philippe Robert, Murielle Rocher, Marguerite Rollinde, Daniel Rome, Helene Roul, Sandrine Rousseau, Delphine Roussel, Bruno Roux, Marieline Royer, Delphine Ruaux, Christian Ruffier, Christel Saint Honoré, Gisele Saitop, Zoé Salaris, Catherine Samary, Emmanuelle Sànchez, Odile Schiffer, Jean-Marc Segay, Nathalie Séliez, Clément Sénéchal, Louise Sénéchal, Martine Serrano, Nassim Sidhoum, Azelma Sigaux, Maelle Simalla-Bartoli, Jean Sineau, Nadine Slyper, Luci Sogorb, Bernard Stephan, Laura Suffissais, Ulyss T, Pascale Taillat, Jacques Tarquis, Brigitte Taureau, Dominique Terres, Camille Thomas, Gabriel Thomas, Guillaume Thomsen, Jean-Yves Torre, Camille Tournadre, Saly Traore, Aurélie Traore, Phillippe Traversat, Perrine Tricard, Sarah Trichet Allaire, Nikou Tridon, Stephane Trifiletti, Catherine Triou, Luce Troadec, Louise Ulrich, Dune Vaïtilingom, Constance Valentin, Marie-Olga Valpergue de Masin, Nathalie Varandes, Florian Vatageot, Marie-Christine Vergiat, Monique Vervondel-Gaulguet, Celine Verzeletti, Daniel Vey, Marie Vignolles, Eric Vincent, Julien Voisin, Christiane Vollaire, Florian Werlé, Nadia Zaimeddine, Zara Zefizef, Léon, Joseph, Carole, Oriane, Emilie, Arnold, Thérèse, JuG, Eric, Nathalie, Geneviève, Michèle, Thibault, qui n'ont pas souhaité donner leur nom de famille.

Les informations collectées sur ce formulaire seront utilisées EXCLUSIVEMENT pour vous recontacter sur le mouvement du 10 septembre. pour toute question n'hésitez pas à contacter le 0649985753

 Suite à de nombreuses demande un formulaire supplémentaire a été créé afin de permettre aux organisations de signer. https://framaforms.org/appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobili...

Vous pouvez bien entendu toujours signer en tant qu'individu en allant tout en bas ici.

 

Source : https://framaforms.org/appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobilisation-du-10-septembre-1754304474

samedi 23 août 2025

Miel, prunes... Les seuils autorisés d’acétamipride relevés par l’UE

Miel, prunes... 

Les seuils autorisés 

d’acétamipride relevés par l’UE

 

19 août 2025

La limite maximale de résidus d’acétamipride pour le miel devrait être encore augmentée prochainement.
 

Alors qu’en France, le Conseil constitutionnel a retoqué le 7 août la réintroduction de l’acétamipride dans la loi Duplomb, la Commission européenne, elle, relève les seuils des limites maximales autorisées de résidus de ce néonicotinoïde controversé sur différents produits comme les graines de moutarde, le miel et les prunes.

Paru le 31 juillet, le nouveau règlement entérine une augmentation de la limite maximale de résidus à 0,3 mg/kg sur le miel, contre 0,05 mg/kg jusqu’alors. Cette limite maximale sur les prunes est ainsi désormais fixée à 0,04 mg/kg, celle sur les graines de lin à 0,06 mg/kg, celle sur les graines de pavot à 0,3 mg/kg, celle sur les graines de moutarde à 0,15 mg/kg et celle sur les graines de chanvre (cameline) à 0,06 mg/kg.

La limite maximale de résidus d’acétamipride pour le miel devrait cependant être à nouveau augmentée prochainement : un avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) rendu en mars considère qu’un seuil à 1 mg/kg pour le miel « est peu susceptible de présenter un risque pour la santé des consommateurs ».

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vendredi 22 août 2025

PETITION POUR LE MAINTIEN DU CENTRE DE SAUVEGARDE DE LA FAUNE SAUVAGE LPO A VILLEVEYRAC (34)

PETITION 

POUR LE MAINTIEN 

DU CENTRE DE SAUVEGARDE 

DE LA FAUNE SAUVAGE LPO 

A VILLEVEYRAC (34)


ENSEMBLE NOUS SOMMES FORTS 

ET DISSUASIFS !

https://5l1zdvfe.forms.app/formulaire-de-petition-1

Vous avez tous appris la décision de fermeture du centre de sauvegarde de Villeveyrac et le licenciement économique à venir de 3 soigneuses et de la médiatrice (prévu début octobre).

Un groupe de bénévoles s’est constitué et a demandé de plus amples informations et incité à créer cette pétition.

Les difficultés financières rencontrées par la LPO Occitanie impactent de façon injuste le centre de sauvegarde de Villeveyrac ! Mais au-delà des de ces raisons financières nous entendons surtout des réticences, voire une absence de volonté, de certains des dirigeants de notre association, la LPO Occitanie, de soutenir et de porter cette activité essentielle de notre projet associatif.

Aussi avons-nous besoin de toutes les forces qui constituent la LPO, c’est-à-dire nous toutes et tous - bénévoles, adhérent.e.s, sympathisant.e.s - pour refuser ce projet de fermeture et le faire savoir haut et fort à la présidence et au conseil d’administration de la LPO Occitanie !

Cette première action est uniquement à destination interne pour faire prendre conscience au conseil d’administration de l’importance et du rayonnement du centre de sauvegarde de Villeveyrac et ainsi l’amener à revoir sa position.

Pour cela, SIGNEZ MAINTENANT LA PETITION CI-DESSOUS.


PETITION CONTRE LA FERMETURE 

DU CENTRE DE SAUVEGARDE

Nous,

Bénévoles, adhérent.e.s, sympathisant.e.s, souhaitons que le centre de sauvegarde poursuive son activité, qui recouvre une pluralité de missions essentielles !

  1. Le sauvetage d’animaux en détresse

Le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Villeveyrac a permis la prise en charge et le soin de plus de 31 000 animaux en détresse depuis sa création en 2012.

Des espèces communes, celles-là même qui animent nos villes, nos jardins, nos campagnes, qui apportent évasion et rêverie aux citadins. Ainsi ce sont par exemple 7 111 martinets et hirondelles qui ont été pris en charge au centre depuis son ouverture en 2012.

Mais aussi des espèces protégées, parfois en danger d’extinction, et pour lesquelles chaque individu sauvé et relâché est un grand pas pour la préservation de l’espèce et des équilibres écologiques. En guise d’exemple, le centre a accueilli 444 faucons crécerellettes (une espèce bénéficiant d’un Plan National d’Action) depuis son ouverture, dont 332 ont pu regagner leur milieu naturel !

Ces animaux ne viennent pas seulement du secteur proche de Villeveyrac, mais de tout l’Hérault, ainsi que du Gard, de l’Aude et des Pyrénées Orientales – où n’est implantée aucune structure de soin à la faune sauvage. Le centre de Villeveyrac est par conséquent un élément indispensable à la bonne couverture territoriale du réseau des centres de soins et donc de la prise en charge de la faune sauvage en détresse.

De plus, le centre bénéficie de nombreuses volières ainsi que d’infrastructures très spécifiques et ciblées – uniques pour plusieurs d’entre elles – dédiées à la réhabilitation de certaines espèces à enjeux : tunnel à chiroptères et volière Gypaète par exemple (en lien avec le programme européen Life Gypact).

  1. La médiation faune sauvage

L’activité du centre inclut un volet médiation faune sauvage conséquent. Elle permet de :

  1. Conseiller les découvreurs sur la conduite à tenir lors de la découverte d'un animal en détresse
  2. Sensibiliser le grand public sur la faune sauvage de proximité : les dangers pour la faune du jardin, les aménagements favorables, les bonnes et mauvaises pratiques de nourrissage, ...
  3. Répondre aux difficultés de cohabitation rencontrées avec certaines espèces sauvages (goélands, étourneaux, choucas, chauves-souris…)
  4. Réagir, alerter, et conseiller en cas d'actes nuisant à la faune sauvage : destruction d'habitats ou d'espèces, braconnage, piégeage, commerce illégal d’espèce sauvages, ...

Bref, de reconnecter nos concitoyens à la réelle valeur de la biodiversité et à son respect.


  1. Le centre comme outil de sensibilisation

Au-delà de la prise en charge de la faune sauvage en détresse, le centre de sauvegarde de Villeveyrac est un outil prépondérant pour l’information, la sensibilisation et la formation des particuliers et des professionnels. Cela se manifeste par :

  1. La formation d’agents territoriaux, de pompiers, d’agents de la police rurale, etc… à la capture et à la prise en charge de la faune sauvage.
  2. Des interventions via des stands ou des animations scolaires sur les risques encourus par la faune sauvage, les possibilités d’action en sa faveur, les gestes de secours à appliquer en cas de découverte d’animaux en détresse, le fonctionnement d’un centre de soins.
  3. Des relâchés publics, moments privilégiés de sensibilisation à la préservation de la faune sauvage.
  1. Le centre comme outil scientifique

Le centre de sauvegarde de Villeveyrac est également un maillon important dans la veille épidémiologique, l’observatoire des atteintes à l’environnement. Pour préciser, grâce aux données récoltées sur les animaux accueillis, et en partenariat avec des organismes publics ou privés, le centre de sauvegarde participe activement aux suivis scientifiques et épidémiologiques de la faune sauvage : ANSES, MNHN, CHU de Montpellier, Université de pharmacie de Montpellier, CIRAD, OFB, et d’autres structures encore, dépendent des données collectées par le centre.

Le centre participe aussi au suivi scientifique d’oiseaux, via les données transmises au CRBPO lorsque le centre reçoit un oiseau bagué mais aussi via un programme de baguage des individus relâchés, en cours de constitution.

Par ailleurs, des actions ponctuelles (mais d’importance notable) de balisage sont aussi réalisées. Ainsi, l’équipement de jeunes faucons crécerellettes relâchés suite à leur séjour au centre en 2024 a par exemple permis de confirmer leur capacité à subvenir seuls à leurs besoins une fois relâchés et à effectuer leur migration puis leur retour sur leurs sites de reproduction.

De même, le balisage en 2023 d’une femelle d’Aigle de Bonelli passée par le centre a permis, suite à son relâcher, de mieux comprendre les dynamiques territoriales se jouant entre les individus et les couples de cette espèce (dont il reste moins de 50 couples en France).

  1. Le centre comme élément fédérateur

Enfin, et pour toutes les raisons évoquées ci-avant, le centre de sauvegarde de Villeveyrac est une vitrine des plus importantes pour la LPO dans l’Hérault, en Occitanie, et même au niveau national.

Son pouvoir fédérateur et mobilisateur amène adhésions, nouvelles recrues bénévoles, dons et legs (jusqu'à 60 000 euros par an), diversification des partenariats, reconnaissances par des réseaux professionnels ou citoyens diversifiés, … qu’aucune autre activité de la LPO n’est capable d’égaler.

On nous dit que le centre de sauvegarde n’est pas une activité rentable… mais la rentabilité se traduit-elle uniquement en euros ?


SIGNEZ POUR FAIRE PERSEVERER 

CETTE ACTIVITE !


Alors, sommes-nous réellement en accord avec la volonté d’arrêter l’ensemble de ces pans d’activités de la LPO Occitanie, ô combien importants et constitutifs du projet associatif que nous avons souhaité rejoindre et que nous avons défendu jusqu’à présent ?

Si, comme pour nous, il vous semble inconcevable d’abandonner ces missions, nous vous invitons à signer la présente pétition (formulaire à remplir ci-dessous), dont les résultats seront communiqués au Conseil d’Administration et à la Direction de la LPO Occitanie afin que soit entendue l’importance des rôles et missions du Centre de sauvegarde de Villeveyrac dans le projet associatif de la LPO Occitanie.

LA FAUNE SAUVAGE A BESOIN DE VOUS AUJOURD’HUI ET VOUS REMERCIE POUR VOTRE ENGAGEMENT ET VOTRE SOUTIEN !