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dimanche 26 décembre 2021

428 journalistes emprisonnés dans le monde

Dans l’œil de Télérama

 

 

428 journalistes emprisonnés 

dans le monde, 

un bien cruel record

  

Richard Sénéjoux

C’est un triste record. 
Jamais, depuis la création du bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) en 1995, le nombre de journalistes emprisonnés n’avait été aussi élevé. 
Selon l’ONG, qui vient de publier son étude pour 2021, quatre cent quatre-vingt-huit journalistes sont aujourd’hui détenus dans le monde. 
Cette hausse exceptionnelle, de l’ordre de 20 % en un an, est principalement le fait de trois pays : la Birmanie, où la junte a repris le pouvoir par la force le 1er février 2021 ; la Biolérussie, qui a sombré dans la répression après la réélection contestée d’Alexandre Loukachenko en août 2020 ; et la Chine, dont la loi de sécurité nationale à Hongkong a provoqué une forte augmentation des détentions de journalistes dans ce territoire. 
La région du Xinjiang est aussi particulièrement touchée, « où un million de Ouïghours sont en détention dans des camps et le sont notamment parce que c’est devenu une sorte de trou noir de l’information », a dénoncé à l’AFP Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, précisant que soixante-dix journalistes ouïghours étaient emprisonnés. 
De plus, on n’a jamais recensé autant de femmes journalistes détenues dans le monde, soixante au total, soit un tiers de plus qu’en 2020. 
A contrario, le nombre de journalistes tués (quarante-six) est au plus bas depuis vingt ans. « Cette tendance à la baisse, qui s’est accentuée depuis 2016, s’explique notamment par l’évolution des conflits régionaux (Syrie, Irak et Yémen) et la stabilisation des fronts après les années 2012 et 2016, particulièrement meurtrières », analyse l’ONG. Un « bas » qui reste encore bien haut.

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