Aujourd'hui deux articles à propos de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF)
Ne sabordez pas la Taxe sur les Transactions Financières
Après trois longues années de négociation, il était prévu que cette taxe contribue au financement de la transition énergétique.
La discussion sur l’adoption de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) a été retirée de l’ordre du jour de la dernière réunion des ministres de Finances de l’Union européenne (Ecofin) du 22 mai, à la demande de la France.
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a refusé
l’étiquette d’ancien banquier et de candidat de la finance. A peine élu,
il offre pourtant une nouvelle victoire aux grandes banques, vent
debout contre une mesure dont l’objectif est de lutter contre la
spéculation au cœur de leur activité.
Nous déplorons vivement cette obstruction qui saborde le résultat de plus de trois années de négociations, alors que l’un des objectifs déclarés de Macron est de renforcer la coopération européenne.
L’accord était en vue pour l’adoption du projet de directive sur la TTF, négocié dans le cadre d’une coopération renforcée entre dix pays européens, dont l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Ce projet est soutenu par la plupart des ONG ainsi que par la majorité des citoyens européens, comme le montrent les enquêtes (1).
Outre la lutte contre la spéculation, cette taxe doit contribuer au financement de la transition énergétique. L’ancien président Hollande avait proposé que les revenus tirés de cette taxe, estimés à environ 35 milliards d’euros, soient en partie utilisés pour abonder le Fonds vert, destiné à aider les pays du Sud à lutter contre le réchauffement climatique dont ils sont les principales victimes.
Voulant profiter du Brexit, les places financières de Paris et de Francfort cherchent à prendre des parts de marché à la City britannique. Une de leurs armes, dans la bataille pour tirer parti du Brexit, est d’organiser un véritable dumping fiscal, au profit des grandes banques. Si Emmanuel Macron faisait échouer le projet de TTF, il tomberait clairement le masque d’un président au service de l’industrie financière et non de l’intérêt général.
Avec la majorité des citoyens européens en faveur de la TTF, nous refusons que soient sacrifiées sur l’autel de la finance, d’une part, la lutte contre la spéculation, à l’origine des crises financières et d’autre part, la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud. Nous demandons que la France adopte l’accord préparé par l’Autriche, lors du prochain sommet européen Ecofin de juin.
(1) D’après un sondage commandé par Oxfam et réalisé par Research Now en octobre 2016 auprès d’un panel de citoyens en Europe, 73 % d’entre eux sont favorables à l’adoption rapide de la TTF. 86 % estiment que le secteur financier doit porter les coûts de la crise financière.
Nous déplorons vivement cette obstruction qui saborde le résultat de plus de trois années de négociations, alors que l’un des objectifs déclarés de Macron est de renforcer la coopération européenne.
L’accord était en vue pour l’adoption du projet de directive sur la TTF, négocié dans le cadre d’une coopération renforcée entre dix pays européens, dont l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Ce projet est soutenu par la plupart des ONG ainsi que par la majorité des citoyens européens, comme le montrent les enquêtes (1).
Outre la lutte contre la spéculation, cette taxe doit contribuer au financement de la transition énergétique. L’ancien président Hollande avait proposé que les revenus tirés de cette taxe, estimés à environ 35 milliards d’euros, soient en partie utilisés pour abonder le Fonds vert, destiné à aider les pays du Sud à lutter contre le réchauffement climatique dont ils sont les principales victimes.
Voulant profiter du Brexit, les places financières de Paris et de Francfort cherchent à prendre des parts de marché à la City britannique. Une de leurs armes, dans la bataille pour tirer parti du Brexit, est d’organiser un véritable dumping fiscal, au profit des grandes banques. Si Emmanuel Macron faisait échouer le projet de TTF, il tomberait clairement le masque d’un président au service de l’industrie financière et non de l’intérêt général.
Avec la majorité des citoyens européens en faveur de la TTF, nous refusons que soient sacrifiées sur l’autel de la finance, d’une part, la lutte contre la spéculation, à l’origine des crises financières et d’autre part, la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud. Nous demandons que la France adopte l’accord préparé par l’Autriche, lors du prochain sommet européen Ecofin de juin.
(1) D’après un sondage commandé par Oxfam et réalisé par Research Now en octobre 2016 auprès d’un panel de citoyens en Europe, 73 % d’entre eux sont favorables à l’adoption rapide de la TTF. 86 % estiment que le secteur financier doit porter les coûts de la crise financière.
Pétition à signer sur : http://france.attac.org
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