Ce qui compte vraiment
(mon prochain livre)
J’ai ouvert ce blog il y aura dix ans cet été, et j’ai bien dû y écrire 1500 articles, ce qui n’est pas rien, je pense que vous le savez. Je l’ai fait bénévolement bien sûr, à la réserve près qu’il m’a régulièrement coûté des sous. Non seulement je ne me plains pas, mais je dois dire que je suis pleinement satisfait d’avoir apporté informations et jugements sur l’infernale crise écologique dans laquelle nous sommes tous plongés. Je ne crois pas que mes lecteurs ont été volés, et comme ils sont – vous êtes – des milliers, je m’avance et vous dis : donnez-moi un coup de main. C’est à votre portée, et si vous avez pris intérêt et plaisir à me retrouver ici ces dernières années – et ce n’est pas fini ! -, eh bien faites usage de ce que je pourrais appeler un contre-don. Recopiez et diffusez ce petit mot, ou mieux encore écrivez-en un à votre manière, que vous enverrez à vos amis et connaissances. Je suis très certain que, de votre engagement, peut naître un succès d’édition.
Pourquoi ? Mais parce que ce livre est un contrepoint, et même un contre-pied à tous les discours politiques en cours. Lesquels ne parlent ni ne parleront de notre planète en déroute. À l’opposé de ce que j’écris généralement, ce livre n’est pas vraiment de dénonciation. Je l’ai voulu non optimiste, car c’était au-dessus de mes forces, mais en tout cas tourné vers un avenir possible pour tous. Ici, ailleurs, humains, animaux, plantes, mers et rivières. J’y passe en revue cinq questions à mes yeux décisives – le sort des campagnes en France; la restauration des écosystèmes dans le monde; la situation des mers et de la pêche; le si grand malheur des eaux vives; la cohabitation avec ces Autres si proches que sont les animaux.
À chaque fois, je prétends démontrer qu’il y a une voie, un espoir véritable, une faille dans le grand mur par laquelle nous pourrions nous faufiler. Ainsi que vous verrez peut-être, certains constats sont difficiles à contester. Et c’est bien pourquoi ce monde malade n’a aucunement l’intention d’en parler. Mais vous, mes amis, mes lecteurs, et même mes critiques ? Ne croyez-vous venu le temps de dire enfin ce que nous pensons ? Ce que nous voulons ? Ce que nous devons, envers et malgré toutes les forces de la destruction ?
Ce que vous pouvez faire peut vous sembler sans importance. Moi, je suis convaincu que j’ai besoin du moindre geste du dernier d’entre vous. Au fait, votre présence m’aide constamment à faire face. Car je crois que je fais face.
CE QUI COMPTE VRAIMENT
La couverture :
Source : http://fabrice-nicolino.com/?p=2551
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