Soutien à la ZAD
de Notre-Dame-des-Landes
lundi 27 juin 2016, par
Partout dans un monde que les entreprises
financières et multinationales polluent et détruisent systématiquement,
des mouvements de résistance apparaissent pour défendre ce qui subsiste
de vie et de biodiversité contre la violence mafieuse du profit, contre
la dictature de l’argent qui propage la barbarie, sans même avoir
besoin, le plus souvent, de prétextes religieux ou idéologiques.
Dans la confusion et le chaos des
valeurs anciennes et nouvelles naissent des territoires que la
solidarité d’hommes et de femmes tente de libérer de l’emprise de la
marchandise et de l’État, qui lui sert de gendarme. Revendiquer la
priorité de l’humain sur l’économie est devenu le moteur d’un mouvement
qui fluctue, connaît des hauts et des bas, semble parfois disparaître
mais renaît sans cesse avec une obstination accrue. La ZAD de
Notre-Dame-des-Landes participe de cette tendance. Elle concrétise
aujourd’hui un projet que les multinationales et l’État à leur botte
vont s’efforcer d’anéantir. La seule répression policière risquant de
heurter les sensibilités (comme on l’a vu dans la lutte contre le
barrage du Testet), la bouffonnerie gouvernementale a fait appel à la
clownerie citoyenne en organisant un référendum.
En accordant la liberté de parole selon le principe « une demi-heure pour Hitler, une demi-heure pour les Juifs », on ne risque pas trop de surprises. Si le gouvernement, qui hésiterait à proposer un référendum sur le maintien ou le retrait de l’Europe, a pris l’initiative de proposer un vote sur le choix entre Vinci et une poignée d’amoureux de plantes vertes, c’est qu’il était aussi sûr du résultat que les crétinisés qui persistent à nommer démocratie un régime corrompu, inféodé aux oligarchies et livrant la terre au rouleau compresseur de la rentabilité. Comme les zapatistes du Chiapas en ont fait l’expérience, il n’y a pas de dialogue possible entre des hommes et des femmes qui revendiquent le droit de vivre et des instances étatiques, bureaucratiques, politiques qui cautionnent les empoisonneurs de l’agroalimentaires, les pollueurs de la pétrochimie, les paysagistes du gaz de schiste, des gisements aurifères, des grands travaux d’« intérêt public », les collègues et concurrents de Goldman-Sachs et tutti quanti.
La vie est la seule arme qui ne tue pas. Elle est notre seule défense. Il n’y a pas de solutions venues d’en haut. Tout vient de la base et doit rester à la base. Vivent les territoires libérés de la prédation étatique et marchande !
En accordant la liberté de parole selon le principe « une demi-heure pour Hitler, une demi-heure pour les Juifs », on ne risque pas trop de surprises. Si le gouvernement, qui hésiterait à proposer un référendum sur le maintien ou le retrait de l’Europe, a pris l’initiative de proposer un vote sur le choix entre Vinci et une poignée d’amoureux de plantes vertes, c’est qu’il était aussi sûr du résultat que les crétinisés qui persistent à nommer démocratie un régime corrompu, inféodé aux oligarchies et livrant la terre au rouleau compresseur de la rentabilité. Comme les zapatistes du Chiapas en ont fait l’expérience, il n’y a pas de dialogue possible entre des hommes et des femmes qui revendiquent le droit de vivre et des instances étatiques, bureaucratiques, politiques qui cautionnent les empoisonneurs de l’agroalimentaires, les pollueurs de la pétrochimie, les paysagistes du gaz de schiste, des gisements aurifères, des grands travaux d’« intérêt public », les collègues et concurrents de Goldman-Sachs et tutti quanti.
La vie est la seule arme qui ne tue pas. Elle est notre seule défense. Il n’y a pas de solutions venues d’en haut. Tout vient de la base et doit rester à la base. Vivent les territoires libérés de la prédation étatique et marchande !
Le 27 juin 2016,
Solidarité sans frontières
Solidarité sans frontières
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